Nom : Hurshwood. Nom typiquement anglais qui me vient de mon père. Enfin je suppose, je ne l'ai jamais connu.  - Prénom(s) : Demetria Xena-Miley. Que de prénoms pour une seule femme me direz vous. Exactement, mais j'ai toujours su les porter. A consonance grecque ou anglaise, ces prénoms, ceux que je porte, sont ce que je suis, et par la même, je me dois d'en être fière. - Âge : 24 ans, bientôt 25. - Date et lieu de naissance : 9 décembre 1988. Je suis née à Manchester et ne l'ait pour ainsi dire pratiquement jamais quitté, avant l'an dernier. - Nationalité : Greco-anglaise même si je tiens plus du côté anglais que du côté grec.- Situation sociale : Je ne suis ni riche ni pauvre, on va dire que je me maintiens, même si j'en veux toujours plus.  - Sexualité : Bisexuelle, du moins je le pense sérieusement, alors que je n'ai jusque là rien vécu avec une femme, qui qu'elle soit. - Vie amoureuse :En couple avec Diarmuid depuis deux ans et demi. - Emploi, études : Etudiante en langues à l'université.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ?Je suis une fille de Manchester. Non pas que j'y sois née, ça, je n'en ai pas la moindre idée, et pour tout vous dire, je n'en ai rien à faire. Mais c'est un fait. J'y ai vécu toute mon enfance et mon adolescence. J'ai appris à me construire et à devenir la femme que je suis à l'heure actuelle. Là-bas. Mais cette ville, au demeurant charmante, a été le point d'ancrage d'une existence solitaire. Ma mère m'a abandonné comme si je n'étais rien. Personne n'a choisi Manchester. Si, cette enflure qui m'a laissé. Avait-elle le droit de décider, par un acte dégoûtant de couardise, où je devais vivre ? Non. Je n'aime pas Manchester pour ce qu'elle m'a pris. M'a volé. Ma mère. Alors, lorsque Diarmuid m'a proposé d'emménager dans le même quartier que lui, à Londres, l'exacte opposée de ma situation actuelle, je n'ai pas réfléchi, j'ai dit oui. Après tout, c'était la suite logique. De ma vie, de notre relation. Je ne voulais que cela, que l'on m'arrache à ma situation. Que l'on me porte jusqu'à autre chose, que je puisse m'épanouir. Et Yellowsky … Le quartier idéal ! J'en avais brièvement entendu parler par une amie avec qui j'ai malheureusement perdu contact aujourd'hui, mais qui y avait, selon ses dires, habité. Je n'ai jamais su si elle disait cela pour se vanter où si c'est la vérité. Quoiqu'il en soit, je connaissais l'endroit qui a fort bonne réputation à Manchester, et je voulais voir de moi-même ce quartier si côté. Y habiter ? Encore mieux ! Ce n'est pas tous les jours qu'une telle opportunité se présente. Si j'ai envoyé ma candidature, c'est que je suis admirative de ce qu'a fondé Madame. Plus qu'un quartier, c'est L'endroit le plus en vogue de ces dernières années.

Et votre particularité, c'est quoi ? Une particularité? Je suppose que si vous le demandez, c'est qu'il en faut une ... Très bien ! Je fais de la gymnastique depuis mes six ans. Si le nombre d'heures par semaine que je faisais à l'époque a considérablement diminué, ce n'est pas pour autant que mon niveau a baissé. Si j'avais voulu continuer dans cette voie, il est sans doute probable que j'aurais fini comme candidate au titre de championne - mondiale ou nationale. Depuis deux ans, je pratique la pole dance, vue très souvent comme la pratique des stripteaseuses, c'est pourtant une discipline très artistique, dont je ne peux plus me passer. Mais, objectivement, ce n'est pas mon seul talent. Je suis d'avis, déjà, que personne n'a qu'une faculté plus ou moins exceptionnelle, et se maintient dans la moyenne pour le reste. Je suis quelqu'un qui arrive à se faire entendre dans bien des domaines. Quand je veux exposer mon opinion, quand je veux que l'on m'écoute et que l'on m'appuie, j'arrive à faire en sorte que ça arrive. Je sais ce que je veux, et ce que je veux, je l'obtiens, quoiqu'il en coûte. Je suis persuadée de pouvoir être utile à Madame ... Et qui n'a pas essayé ne peut pas s'assurer du contraire, n'est-ce pas?

Comment vous définiriez-vous ?  Je suis quelqu'un d'indépendant. Je n'avouerais jamais avoir besoin de qui que ce soit, même si c'est le lot de tout être humain en ce monde. J'ai beaucoup de défauts, mais je peux être fière du chemin que j'ai parcouru. Ma vie je l'ai menée seule, si je suis arrivée là, ce n'est que grâce à moi, qui ait su également m'appuyer des soutiens nécessaires. Je ne sais pas réellement quelles capacités m'attribuer. Je suis certaine d'être quelque peu attachante, si je ne l'avais pas été je ne serais pas aussi entourée. Comme je l'ai déjà dit, je sais ce que je veux, et c'est ça qui me permet d'avancer. Je suis quelqu'un de dur. Intransigeante avec moi-même, j'en attend autant des autres, ce qui peut me causer d'être sévèrement haï, mais je n'en ai rien à faire. Si vous pensez que je ne vous aime pas, c'est que vous ne m'êtes utile en rien: j'ai appris à garder mes ennemis tout comme mes amis dans mes bonnes grâces, ils peuvent toujours servir. Je ne pleure pas devant les films romantiques ou dramatiques, sauf quand je suis seule, et l'histoire de Jack et de Rose ne me fait ni chaud ni froid, du moins, c'est ce que je veux faire croire. Je ne suis jamais tombée amoureuse ... Même si je fais tout pour le croire, Diarmuid et moi , ce n'est pas et n'a jamais été une histoire d'amour ... Une jolie histoire, peut-être, mais ça ne va pas plus loin. Je sais haïr encore mieux que je ne sais aimer, toutefois, et vous me verrez mettre plus d'ardeur à détester Primrosae qu'à aimer son frère. Je ne suis pas plus fidèle qu'une autre, il m'arrive de commettre des impairs, mais bien hypocrites seraient les gens qui m'en blâmeront. Je pense qu'au fond, ce que je veux cacher, c'est que l'on peut m'atteindre. Pour le monde entier je suis bien trop sûre de moi pour ressentir quoique ce soit que je ne calcule pas. C'est faux. Je ressens mais ne montre rien. Parce que finalement, montrer ce que l'on ressent n'ouvre pas la porte au malheur?

Xena marchait au hasard des rues. Elle était plutôt du genre à savoir ce qu'elle voulait, à ne pas s'attarder sur le passé, à avancer, coûte que coûte. Mais pas aujourd'hui. Une énième dispute avec Diarmuid, la lassant de cette relation qui ne représentait plus rien qu'un passe-temps. Mais en fin de compte ... Ne l'avait-elle pas toujours été? Un passe-temps, une porte d'entrée à un monde qu'elle n'aurait jamais osé penser à sa portée. Elle avait monté les marches grâce au Blueberry, s'était rendue à Londres et avait eu accès au quartier le plus côté des environs. Mais il fallait voir les choses en face. Elle n'était pas vraiment le genre de personne à s'attacher à quelqu'un sous prétexte qu'il lui fournissait de quoi vivre. Elle ne voulait d'ailleurs pas qu'il le fasse. Alors, elle le fuyait, sans doute à la recherche de son indépendance perdue. Rien n'était simple, ça ne l'avait jamais été, mais alors pourquoi cela le semblait-il? Le laisser, l'abandonner, après quelques années de vie commune, pour au final faire sa vie de son côté? Vivre comme elle l'entendait? Mais en fin de compte, peut-être qu'elle tenait bien plus qu'elle ne pensait à cette relation dont elle ne pouvait donner le mot de la fin. Comment pouvait-elle être aussi partagée sur ce qu'elle ressentait? Peut-être n'avait-elle pas trouvé ... Ce que c'était que cette chose que tout le monde voulait, au-delà de l'attirance, qui montait les hommes les uns contre les autres. Ou peut-être l'avait-elle tout simplement perdu. Peut-être ...

D'un geste de la tête, un soupir sur les lèvres, la jeune femme se posa sur un banc, ses écouteurs aux oreilles. Penser au passé, elle s'y était pourtant toujours refusée. Elle aurait pu ... Mais ce n'était pas ce qu'elle voulait pour elle, la nostalgie ne donnait ni richesse ni attachement, elle vous rendait dépressif, jusqu'à en oublier de vivre correctement. Et dépressive, Xena ne l'était pas, loin s'en fallait. Elle se contentait d'avancer, avec certes, la peur d'être abandonnée, mais cette certitude que rien de ce qu'elle ferait ne lui causerait de peine, car il en allait de ses choix. Et rien ne méritait qu'elle en souffre. Rien ni personne. Voilà peut-être pourquoi elle avait autant de problème ... Elle avait toujours pensé à elle avant les autres. Toujours fait ce qu'elle voulait au détriment de ses propres sentiments. C'était ce qui avait brisé beaucoup de ses relations, et avait coupé court à une autre ... Une d'apparence bien trop importante pour qu'elle tire un trait dessus comme si de rien n'était. Mais que voulez-vous? La vie est étrangement faite, vous rappelant les erreurs passées dès que vous y faites une allusion, mentale ou physique.

Une sonnerie. Douce. Ironique, sans doute.

Only know you love her when you let her go...

Arrêt sur image, Xena fixe le petit écran de son téléphone portable, comme s'il allait l'attaquer, exploser, s'ouvrir en deux devant elle et laisser sortir un clown hideux qu'elle devrait fuir. Une farce. Une bonne grosse farce. Il n'y avait pas de nom, jamais de nom sur son petit écran de smartphone. Juste un numéro. Non enregistré. Effacé, en vérité. Mais dont elle se souvenait plutôt bien. Dont elle se souvenait par coeur pour l'avoir tant vu au cours de ces dernières années. Elle venait d'emménager à Londres, et voilà déjà que son passé la rattrapait. Trop fragile pour l'éviter, encore, elle décrocha le combiné, prudemment, comme si la personne à l'autre bout du fil avait le pouvoir de la consumer, de voir en elle, de la déchiffrer, de la désarmer. Et elle ne se laissait désarmer par personne. La jeune femme ne dit rien, se contentant d'attendre que son pire cauchemar se réalise.

" Miley."

Sans doute la seule personne au monde à l'appeler comme ça. Sans doute la seule personne au monde à en avoir le droit. Même Diarmuid ne devrait jamais  y songer. Il n'en avait pas l'autorisation. Mais Andreas lui, oui. Il avait toujours eu plus de possibilités avec elle que n'importe qui d'autre.

" Je suis là."

Elle ne reconnut même pas sa voix, devenue douce et soulagée, d'entendre le timbre grave de son meilleur ami. Celui qui, au moins, l'avait été. Elle se détestait, en cet instant. Elle se détestait de ne pas pouvoir vivre sans savoir qu'il allait bien, sans lui donner de ses nouvelles. Elle se targuait de pouvoir évoluer sans personne, et voilà qu'elle était heureuse de l'entendre, à l'autre bout du fil. Alors, elle se tut jusqu'à ce qu'il enchaîne. Sur un autre sujet, sur autre chose. Qu'il lui enlève cette impression d'être faible.

Only know you’ve been high when you’re feeling low...

" Comment est Londres? Tu as pu retrouver ta mère?"

Un souffle. L'avalanche de questions prouvant qu'elle n'avait rien fait, pendant tout ce temps, pour le tenir au courant. Pour lui, il était évident que Diarmuid lui avait monté la tête ... Bien qu'au final , Xena se demandait s'il ne disait pas cela pour se convaincre qu'elle n'était pas le genre de personne à tout abandonner sur un coup de tête. Mais elle était ainsi. Londres ... C'était Londres, la plus belle ville du monde à ses yeux, l'endroit où elle voulait vivre pour toujours. L'endroit qu'elle ne quitterait pour rien au monde, à l'heure actuelle . Sauf peut-être pour lui, s'il le lui demandait. Mais il ne le ferait pas. C'était cela, le problème de l'amour. On aimait tellement qu'on en devenait faible, qu'on en devenait niais.

" Toujours pas mais j'ai bon espoir de la retrouver bientôt. Je vais enfin pouvoir lui faire payer l'abandon qui m'a coûté ces années d'orphelinat."

Un rire ... Plutôt nerveux. Peut-être l'avait-elle blessé. Peut-être aurait-il bien aimé, lui aussi, pouvoir parler une dernière fois à ses parent. Il lui avait dit de ne pas gâcher sa chance, mais elle n'écoutait jamais rien. Elle n'était pas ainsi, elle ne changeait pas d'avis comme de chemise. Sa mère souffrirait pour ce qu'elle lui avait fait, et ce n'était pas lui qui allait la faire changer d'avis. Tout le monde n'avait pas la chance d'avoir des parents respectables, que tout le monde appréciait. Cette pensée lui fit se mordre la lèvre. Parfois, elle pouvait être réellement horrible. Heureusement qu'elle n'avait pas prononcé ses pensées à haute voix, sinon, voilà la situation gênante.

Only hate the road when you’re missing home...

De l'autre côté de la ligne, un énième soupir. Ils avaient tant de choses à se dire et pourtant si peu. Comme si une porte s'était désormais refermée entre eux, et qu'ils ne pouvaient se parler que par l'intermédiaire de cette porte, le son étouffé de leur voix leur paraissant tellement désagréable qu'ils finissaient par y renoncer. Il finit par lui demander ce qu'elle devenait. Son ton cachait un sens tout autre. M'as-tu déjà oublié dans les bras de ton Diarmuid? Penses-tu à moi quelques fois, quand tu en trouves le temps? Regrettes-tu d'être partie autant que je regrette de' t'avoir laissé t'en aller?

" Tout va bien ... J'ai repris mes études pour devenir interprète. Je ... J'ai plus ou moins arrêté la gymnastique au détriment du pole dance et ... Tout va bien avec Diar."

Odieux mensonge mais qu'en serait-il si elle lui disait la vérité? Qu'elle ne l'aimait pas autant qu'elle le pensait et qu'elle avait de plus forts sentiments - bien que sans doute non amoureux - pour la soeur de celui ci que pour son petit ami lui même ? De qui se moquerait-elle si elle osait tout lui dire? Comme une conscience qu'elle aurait de ce qu'elle était en train de faire. Détruire une famille, le faire ne posait pas de problème ... L'avouer par contre ...

Only know you love her when you let her go...

Une hésitation. L'envie de jeter son téléphone loin d'elle. Elle ne voulait plus l'entendre, elle ne voulait plus penser à ce qu'ils étaient. Alors, sans crier gare, sans prévenir, elle raccrocha. Fermant les yeux, elle savait, au fond d'elle, que ce serait la dernière fois qu'il l'appellerait.

And you let her go.

Pseudo : Youhou  - Identité : Bubblegum, parce que c'est rigolo. - Âge : 20 ans depuis quelques jours- Type de personnage :Scénario trotrokool de Primprim qui me fait de l'oeil depuis un an !  - Comment avez-vous découvert le forum ? LOL - Quelle sera votre fréquence de connexion ? 7/7 en gros. Pour les rps ça dépend les périodes. - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ?  Là c'est dans le congelo depuis longtemps les gars.