|
| camille (+) mother, you had me, but i never had you... | |
| Auteur | Message |
---|
Camille de Brissac
posts : 90 arrivé(e) le : 05/07/2013 disponibilité pour rp : Libre. (Pandora & bientôt : Bonnie.) avatar : Jared S. Gilmore.
| Sujet: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 1:03 | |
| Camille de Brissac « Knowledge for the win for ever, featuring Jared S. Gilmore » welcome, dude ! Nom : de Brissac. Nom à la consonance française que j’aime clamer haut et fort dans l’espoir stupide de retrouver ceux qui m’ont abandonné. - Prénom : Camille. Mes amis disent que c’est un prénom de fille, mais tu sais quoi ? Je crois qu’en fait, ils sont jaloux ! - Âge : J’ai dix ans; je suis un grand garçon. - Date et lieu de naissance : Je suis né le vingt-neuf mars 2003 à Châtres. C’est en France si tu ne sais pas c’est où. Je peux te le montrer avec mon doigt, sur une carte du monde. - Nationalité : Je suis Français; ainsi je sais parler deux langues, le français et l’anglais. - Situation sociale : J’ai grandi dans un orphelinat et tu sais comment on appelle ceux qui vivent dans ce genre d’endroit ? Des orphelins. Pas de mère, pas de père. Un jour, ils ont un enfant et décident de l’abandonner. C’est ce qu’ont fait les miens. Mes parents biologiques, je parle. Parce que je ne les considère pas comme étant mes vrais parents. Je n’ai qu’une mère et elle est rousse. J’aurais bien aimé être roux, moi aussi. - Sexualité : Je n’aime que les filles, même si elles sont énervantes et qu’elles jouent à des jeux ennuyants. - Vie amoureuse : Vie amoureuse ? Tu veux dire, qui que j’aime ? Ben… J’aime Jo, ma nouvelle maman. Quoi, ce n’est pas ça la bonne réponse ? - Emploi, études Je vais à l’école et aujourd’hui, j’ai eu 18/20 en rédaction ! Mais chut, ne le dis pas à Jo, je veux lui faire une surprise, ce soir. Pourquoi as-tu décidé de venir à Yellowsky ? Je n’ai pas décidé de venir dans le « ciel jaune ». Il y a quelques semaines, j’étais encore un fier citoyen français, puis une jeune femme rousse s’est présentée à l’orphelinat où j’avais grandi, à Paris. Elle venait d’Angleterre, de Londres plus précisément, et souhaitait adopter un garçon. Contre toute attente, son choix s’est porté sur moi. Cela dit, je suis chanceux, je n’aurais pas cru que quelqu’un me voudrait, moi. J’ai déjà dix ans et rares sont les enfants de cet âge à être adoptés, je suis bien placé pour le savoir car à l’orphelinat, ce sont toujours les bambins qui partent les premiers. Bref, cette jeune femme se nomme Jo et c’est ma nouvelle maman. Elle est si jeune qu’elle pourrait être ma grande sœur ou ma cousine, c’est marrant. Et étrange, en même temps. Cependant, sans elle, je serais toujours à Paris parmi d’autres orphelins alors je lui suis reconnaissant de m’avoir tiré de là. Et ta particularité, c'est quoi ? Tu promets de ne pas rire ? Tu promets de me croire ? Eh bien, parfois quand je rêve, je revis certains moments importants de mes vies antérieures : mon mariage, une séparation douloureuse, une séance de torture, ma propre mort… C’est varié. Parfois, je suis un homme, parfois je suis une femme. Le mois passé, je me suis vu en esclave lors d’un jour d’été particulièrement torride. J’aidais à bâtir une grande pyramide, comme beaucoup d’autres autour de moi et un homme me fouettait le dos parce que je m’étais écroulé de fatigue. Ça m’a réellement perturbé, tu comprends. Mais quand j’en ai parlé à Jo, elle a cru que j’avais simplement rêvé. Je t’assure que je n’ai pas rêvé ! C’était bien réel et ça expliquerait ma peau sensible et aussi cet étrange inconfort que j’ai lorsqu’il fait trop chaud. Je ne contrôle pas ce « don » - ou cette malédiction – et je dois dire que c’est effrayant. Je suis sûr que Justine m’aurait cru, elle. Je me demande si elle s’est déjà réincarnée. Elle est partie assez violemment et ça a pu contribuer à la faire revenir sur Terre plus rapidement que d’habitude. Tu sais, j’ai fait quelques recherches Google et je sais que je ne suis pas le seul dans cette situation. Certains spécialistes prétendent que les enfants, de même que certains adolescents et adultes, parviennent à se souvenir de leurs vies antérieures car la mort a été violente et traumatisante ou encore que quelque chose les retenait dans l’une de ces vies, un sentiment pesant de culpabilité, par exemple. Pour ma part, je ne sais pas. J’aimerais bien en savoir plus, mais je suis trop jeune pour consulter un spécialiste – un vrai, je parle, pas un vulgaire escroc – à ce sujet sans l’autorisation de Jo, alors j’ai les mains liées. Je me suis néanmoins inscrit sur un forum de discussion consacré à ce sujet et ça fait du bien de se sentir compris. Comment te définirais-tu ? Plein de vie ! Je ne me laisse jamais abattre, peu importe les problèmes. Si je pleure ou suis de mauvaise humeur, c’est qu’on m’aura vraiment poussé à bout. Mais c’est rare parce que les gens m’aiment bien, en général. Faut croire que je ne manque pas de charisme ! Comme j’ai d’excellentes notes dans toutes les matières, mes professeurs disent souvent que je suis très intelligent, peut-être même plus que la moyenne. Franchement, je n’en sais rien. C’est vrai que je lis beaucoup et que j’ai acquis un nombre incroyable de vocabulaire, soit. Et alors ? Ça ne veut rien dire, pour moi. La vérité, c’est que je n’aime pas être différent des autres. Je crains d’être jugé et mis de côté. Alors, je vous avoue que de temps en temps, je triche pendant les examens. Je fais exprès d’écrire la mauvaise réponse afin d’obtenir un résultat semblable à celui de mes amis. On dit aussi de moi que je suis têtu, voire borné. J’aime avoir le dernier mot et obtenir ce que je veux et je sais bien manipuler les adultes autour de moi. C’est si facile de les prendre par les sentiments… Je n’aime pas qu’on me dise quoi faire ou qu’on m’adresse la parole d’un ton condescendant. Vraiment, je ne le supporte pas. Ce n’est pas parce que tu me dépasses de deux têtes que t’as le droit de me parler comme si j’étais un bébé. Et je te le fais bien comprendre. Une grande indépendance me caractérise et je dois avouer détester le travail d’équipe, en classe. C’est injuste quand le prof’ m’oblige à bosser avec quelqu’un. Qu’on me laisse en paix, quoi ! J’admets volontiers être cachottier et secret. Il est difficile de lire en moi et c’est tant mieux comme ça. Je suis rêveur, vous ne tarderez pas à vous en rendre compte. Comme je lis beaucoup, je suis doté d’une grande imagination et je passe mon temps libre à créer des personnages et des histoires. J’adore plus particulièrement les récits fantastiques et de science-fiction. Il faut aussi que je vous dise que j’aime piquer le portable de Jo pour lire ses textos et écouter la musique qui y est stockée. Quoi ? Ne me regardez pas comme ça, je suis curieux et je me débrouille bien pour substituer des trucs aux gens. tell me your story « Bienvenue dans ta nouvelle famille, Camille. » s’écrièrent en chœur Nolan et Justine Fersen lorsque Camille entra dans la salle à manger. Ses nouveaux parents. Ou pour être exact, ses premiers parents. Nolan, son père, lui souriait, le dos appuyé contre le cadre de porte. Les bras croisés de fierté. Justine, sa mère, se tenait près de la table, placée au centre de la pièce. Une nappe blanche la recouvrait et un gâteau sur lequel était écrit en lettres glacées : Sois le bienvenu dans notre famille. « Ne sois pas timide, approche-toi. » l’invita Justine. C’était une petite femme blonde aux fossettes un peu roses et aux courbes généreuses tandis que Nolan était un gringalet qui ressemblait davantage à un squelette vivant qu’à un être humain normalement constitué. Camille se força à sourire et s’avancer vers la table. Il n’était pas habitué à des marques d’affection et son nouvel environnement le perturbait quelque peu. Oh, pas qu’il était maltraité à l’orphelinat… Seulement, il était différent d’avoir des parents pour s’occuper de lui. Des parents faits de chair et de sang, et non de rêveries et de fantasmes. « Je peux manger du gâteau ? » demanda-t-il en se tournant vers les deux adultes qui sourirent d’indulgence à sa question. « Je ne sais pas comment ça se passait à l’orphelinat, mon petit, mais ici, on mange le dessert après le repas principal ! » plaisanta Nolan. Camille baissa les yeux. Il comprenait que son nouveau père ne voulait pas le blesser, mais il n’avait pas employé les bons mots. « Je n’ai jamais eu de gâteau, là-bas. » avoua-t-il piteusement. Ses parents s’entre-regardèrent, consternés. Finalement, Justine donna une tape sur la nuque de son conjoint. « Espèce d’idiot, regarde ce que tu as fait ! Tu lui rappelles de mauvais souvenirs. » Camille écarquilla les yeux devant ce geste à ses yeux incongru. Puis, il se rendit compte que Justine n’en voulait pas vraiment à Nolan et il se joignit à leurs rires. Si c’était ça, avoir une famille, alors il ferait tout pour ne pas la perdre. ❈❈❈ Camille sentit la panique monter en lui dès qu’il ouvrit les yeux. Il sentait le danger. D’un bond, il se leva de son lit simple et avança à tâtons vers la porte de sa chambre, qui donnait dans le couloir. Son pied heurta son vaisseau spatial en blocs Lego qui traînait par terre et il réprima le gros mot qui lui vint aussitôt à l’esprit. Le garçon poursuivit son chemin et huma soudain, comme venue de nulle part, une odeur âcre et piquante flotter dans l’air. Il arriva enfin à la porte et la toucha pour s’orienter. Aussitôt, il sentit sa paume brûler et la retira vivement. Il cria, sur le point de pleurer : « Maman ? Papa ? » Puis, il se reprit car il avait neuf ans, il n’était plus un bébé : « Où êtes-vous ? » « Camille ? » C’était la voix de sa mère, qui lui parvenait très faiblement, de l’autre côté de la porte. « Maman, c’est toi ? » Il entendit quelqu’un tousser violemment et la panique l’envahit de nouveau. Il percevait clairement, à présent, le brasier qui se rependait dans le couloir et pouvait imaginer les monstrueuses flammes lécher les murs. « Saute ! Tu […] amille ! Tu as compris ? L’escalier s’est effondré et […] toit ! » Camille fondit en larmes. C’en était trop. Il mourrait d’envie d’ouvrir la porte et de se blottir dans les bras de sa mère. D’oublier le danger. Cependant, il se souvenait de ce qu’avait dit le pompier qui était venu l’autre jour, à son école : lors d’un incendie, il ne fallait pas ouvrir une porte qui était chaude au toucher, sous peine de propager davantage les flammes. Mais il avait compris ce que lui demandait sa mère, même si son message s’était brouillé dû à ses hoquets de toux, provoqués par la fumée. Camille, les joues ruisselant de larmes, recula et se dirigea vers l’unique fenêtre de sa chambre. Il était à l’étage; il risquait de se casser quelque chose, toutefois qu’est-ce qu’était un bras cassé comparé à une perte humaine ? Il ouvrit donc la fenêtre, de toutes ses forces. Il passa un pied, puis une jambe dans le vide de la nuit. L’air frais s’engouffra dans la pièce qui chauffait de seconde en seconde, malgré la porte toujours close. Soudain, un cri à fendre l’âme s’éleva et Camille sut que c’était sa mère qui appelait à l’aide. Il ne pouvait pas aller la sauver, il devait sauver sa peau. C’était ce qu’elle lui avait demandé, c’était ce qu’elle voulait. Le cœur du garçon cognait dans sa poitrine et, sous l’adrénaline, trouva le courage de plonger dans le gouffre inquiétant et salvateur tandis qu’un second cri, plus long et douloureux encore que le précédent, l’accompagnait dans sa chute libre. ❈❈❈ De retour à l’orphelinat. Le jeune Camille de Brissac était assis dans le bureau du directeur de l’établissement, Nolan Fersen à ses côtés et Paul Heinrichs, le directeur en personne devant lui, ses lunettes datant des années soixante-dix posées sur l’arrête de son nez. « C’est une terrible tragédie, Monsieur Fersen. » commenta avec mollesse Heinrichs en secouant la tête de droite à gauche, une petite moue agaçante peinte sur son visage rond. Il s’exprimait dans un français irréprochable, mais avait conservé son petit accent anglais auquel Camille était habitué. Nolan garda le silence et posa une main sur l’épaule du garçon. « C’est pourquoi vous devez comprendre qu’élever un garçon… » Il laissa sa phrase en suspens. « … est au-dessus de vos moyens financiers maintenant que vous êtes seul. » compléta cependant Heinrichs sans aucune diplomatie. Nolan grimaça et hocha la tête. Camille baissa les yeux sur ses genoux. Il avait cru ne plus jamais revoir ces murs familiers et déprimants. Il y avait vraiment cru. Il avait eu tort. Quelques heures avaient suffi à réduire en cendres son nouveau foyer, sa famille. Quelques heures seulement. Ses yeux tombèrent inévitablement sur son bras droit, enveloppé dans un solide plâtre qui lui rappelait sans cesse le cauchemar de cette nuit-là. Heinrichs hocha la tête à son tour en lâchant un « Ah, bon ! » de mauvais goût. « Il est entendu que nous allons reprendre le garçon. » s’empressa-t-il d’ajouter avec un sourire sinistre. À ces mots, Camille releva la tête et s’exprima pour la première fois depuis qu’il était entré dans le bureau : « Ça suffit ! Pas la peine de parler comme si je n’étais pas là. » Son ton irrité surprit le directeur, qui cilla en le dévisageant. Nolan, pour sa part, esquissa un petit sourire. « Calme-toi, Camille. » lui dit-il cependant, pour faire bonne figure. « Je n’ai pas envie de me calmer. » se renfrogna l’enfant. « Revoyez vos bonnes manières, jeune homme. » commenta Heinrichs en pinça les lèvres. Nolan, qui sentait les choses s’envenimer, intervint d’une voix douce : « Toujours est-il que je n’ai pas le choix, vous comprenez. » Le directeur hocha de nouveau la tête, comme s’il ne savait faire que ça. « Je comprends, je comprends, bien sûr que je comprends, cela va de soi. » répondit Heinreichs comme s’il voulait se convaincre lui-même. « Merci, monsieur Heinreichs d’être aussi compréhensif. » conclut Nolan en se levant et en lui tendant la main. Mais l’autre homme fit semblant de ne pas l’avoir vue et se contenta de dire, prouvant qu’il n’avait pas saisi le sarcasme de son interlocuteur : « Inutile de me remercier, c’est mon travail monsieur ! » Nolan roula discrètement les yeux et se tourna vers Camille. « Alors, bonhomme… C’est la fin de l’aventure. » Camille se leva et entoura de son bras valide la taille de celui qui aurait pu être son père, pour toujours. « Je ne veux pas. » « Il le faut, pourtant. On en a déjà parlé, l’autre jour. » soupira Nolan. Lui non plus ne voulait pas se séparer du gamin. Il se consolait en se disant qu’il y avait des chances pour qu’une personne aie l’envie d’adopter un enfant de neuf ans. De très maigres chances, cela dit… « On va se revoir ? » lança Camille du ton de celui qui espère. « Je ne sais pas, Camille. » Le garçon le regarda dans les yeux. Il pouvait lui répéter tous les mensonges du monde, Camille y croirait. Mais pas celui-là. Ils ne se reverraient pas, ils le savaient tous les deux. Seulement, c’était bien trop dur de l’avouer à voix haute, alors ils faisaient semblant que ce n’était pas la vraie fin, pas le dernier chapitre. Ils voulaient croire que la vie était encore belle. ❈❈❈ Assis parmi les autres gamins, au réfectoire, Camille fixait son poulet et ses patates cuites sans grand appétit. Encore une journée passée dans cet orphelinat, à tenter de s’amuser comme tout garçon normal de son âge. Il s’était cependant passé quelque chose de spécial, aujourd’hui, qui l’avait un peu tiré de son ennui. Une jeune femme à la longue chevelure rousse qui avait le même accent que Monsieur Heinrichs était venue cet après-midi et s’était postée sous un arbre, à l’extérieur, afin d’assister en tant que spectatrice au cours d’éducation physique. Aujourd’hui, ils avaient joué au badminton et, c’était étrange, l’étrangère ne l’avait pas quitté du regard tandis qu’il ramassait encore et encore le volant qu’il n’arrivait pas à renvoyer à son adversaire. Il était nul en sports, voilà la vérité. Lorsqu’enfin, il avait eu le cran de lui envoyer la main en guise de salut, la rouquine était déjà partie. Envolée. À croire qu’elle n’avait jamais été là. Camille soupira en piochant dans son assiette avec sa fourchette. Ça faisait des mois qu’il n’avait pas revu Nolan et vraiment, il lui manquait. Parfois, il avait envie de le retrouver et de lui crier qu’abandonner un enfant qui a déjà été abandonné à la naissance, ça ne se faisait pas. C’était immoral. Camille, le garçon que personne ne voulait. Ça lui allait bien. « Camille de Brissac ? » Toutes les têtes se tournèrent vers monsieur le directeur qui venait d’entrer dans la grande salle à manger. Camille, interloqué, leva la main. « Suivez-moi, jeune homme. » Sans un mot de plus, l’homme quitta les lieux sans regarder en arrière, le garçon sur ses talons. Ils traversèrent plusieurs couloirs et montèrent à l’étage, là où se trouvait le bureau du grand homme. Ils s’installèrent en silence et Heinrichs ne passa pas par quatre chemins : « Avez-vous déjà entendu parlé de Yellowsky, mon petit ? » Camille arqua un sourcil. « Non, monsieur. » « Moi non plus, pour être honnête ! Eh bien, c’est un quartier réputé qui se situe à Londres – vous savez où se situe Londres, j’espère ? – et qui regroupe l’élite de ce monde, à ce qu’on dit. » Camille sourit poliment, mais se demandait bien où le sexagénaire à lunettes voulait en venir. « C’est fort intéressant. » répondit-il en se souvenant de cette expression qu’il avait lue récemment dans un roman. « Pas vraiment, mais c’est pour vous mettre en contexte. » répliqua avec un petit sourire le directeur. « Voyez-vous, une jeune femme qui vient de ce quartier s’est expressément déplacée jusqu’à chez nous dans l’espoir adopter l’un d’entre vous. Vous l’avez peut-être aperçue ? C’est une grande rouquine. » Camille hocha la tête, la gorge soudainement sèche. « Elle vient de me donner un coup de fil et m’a avoué avoir été charmée par votre jeune personne. Il faudra que vous vous rencontriez afin de savoir si vous êtes sur la même longueur d’ondes et puis il faudra s’assurer qu’elle est apte à devenir mère, bien sûr, cela va de soi. Et puis… » Mais Camille n’écoutait plus. Quelqu’un voulait de lui. Quelqu’un, malgré qu’il ait déjà dix ans, voulait l’adopter et l’aimer. Si le robot qui lui servait de directeur n’était pas dans la même pièce que lui, Camille en aurait chialé de bonheur. Il allait avoir une famille. Une vraie famille. « Quand pourrai-je la voir ? » coupa Camille, les yeux brillants. « Ma foi, le plus tôt possible. Pas de précipitation, jeune homme, les papiers ne sont pas encore signés. » Toujours aussi pragmatique, ce bon vieux directeur. « Comment s’appelle-t-elle ? A-t-elle un mari ? Un petit ami ? » Le directeur relut une feuille sur laquelle il avait gribouillé des notes. « Joanne Wilshire. Elle ne m’a rien dit à ce sujet, mais on verra ça avec elle demain, je crois. » Camille hocha la tête. Il n’allait peut-être pas avoir de père, mais il allait avoir une mère. Ça allait être différent d’avec Nolan et Justine, bien sûr, mais ce serait toujours mieux que là où il se trouvait. Et, le mieux de tout : il allait habiter en Angleterre, un pays qui le fascinait depuis qu’il avait dévoré les sept tomes d’Harry Potter. « Monsieur, croyez-vous que, cette fois, c’est la bonne ? Croyez-vous que tout ira bien, monsieur ? » Heinrichs remonta ses lunettes sur son nez avec son pouce. « Comment voulez-vous que je sache une chose pareille, mon enfant, allons… Mais je crois… Oui, je crois que cette fois, tout ira pour le mieux. » Et pour la première fois depuis que Camille vivait ici, l’extraordinaire se produit : Paul Heinrichs sourit. D’un vrai sourire. Honnête, grand, presque amical. « Je ne savais pas que vous étiez tant pressé de me voir partir, monsieur. » osa commenter Camille avec effronterie, brisant le moment magique. « Hum, nous allons nous revoir demain matin, jeune de Brissac. » annonça d’une voix sèche le directeur en tournant brusquement sa chaise de biais. Camille, un sourire jusqu’aux oreilles, quitta le bureau en s’empêchant de gambader. Paul Heinrichs avait raison : tout irait pour le mieux. Il avait forcément raison, il devait avoir raison… beautiful g33k, we love you ! Pseudo : Vendetta. - Identité : Chose étrange. - Âge : 20 ans, encore. - Type de personnage : Encore un scénario, que voulez-vous ils sont géniaux, cette fois de Pandora ! - Comment avez-vous découvert le forum ? Bazzart. - Quelle sera votre fréquence de connexion ? Au moins 5/7. - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Je le hais, l’intégration est pourrie, les membres sont pas gentils, bref je porte plainte !
Dernière édition par Camille de Brissac le Sam 6 Juil - 3:48, édité 7 fois |
| | | Lisbeth R. Pietersen
posts : 8729 arrivé(e) le : 11/09/2012 disponibilité pour rp : Close. (ERWAN, DADDY, EULALIE). avatar : Keira Knightley
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 1:13 | |
| Je ne sais pas pourquoi, mais je le sentais . Rebienvenue ma poulette, bon courage pour la fin de ta fiche ! . Inutile de dire que c'est un choix de scénario parfait et puis pour les questions et cie, tu connais la maison . |
| | | M. Eulalie d'Abencourt
posts : 177 arrivé(e) le : 24/05/2013 disponibilité pour rp : Libre. (Lisbeth.) avatar : Emma Stone.
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 1:48 | |
| T'es trop forte. Ta poulette te remercie ! |
| | | Shane Winterfeld
posts : 143 arrivé(e) le : 11/05/2013 disponibilité pour rp : toujours dispo pour vous mes amours. surtout en ce moment pour dexter et à venir, ivy.. avatar : captain o'donoghue.
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 7:11 | |
| |
| | | Lisbeth R. Pietersen
posts : 8729 arrivé(e) le : 11/09/2012 disponibilité pour rp : Close. (ERWAN, DADDY, EULALIE). avatar : Keira Knightley
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 8:00 | |
| Je suis vraiment douée je sais ouais . |
| | | I-M. Pandora de Brissac
posts : 1993 arrivé(e) le : 11/09/2012 disponibilité pour rp : DEXTER - CAMILLE - avatar : Astrid Bergès-Frisbey
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 8:24 | |
| Mooooh ton début d'histoire est trop triste. j'aime tellement ce que tu fais de camille. tu vas me faire pleurer !!! je t'aime à la folie
|
| | | A. Zelda Svetlanova
posts : 9811 arrivé(e) le : 13/09/2012 disponibilité pour rp : Full - Aaron & Marla ; Dimitri ; Dexter ; Henry avatar : Scarlett Johansson
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 9:02 | |
| Re-bienvenuuuuue |
| | | Dexter M. Soulman
posts : 4895 arrivé(e) le : 18/10/2012 disponibilité pour rp : 5/5 (Shane & Emmelyn &Pandora&William & Zelda)/CLOSED + Sms (Lullaby & Pandora & Emma-Rose) + Attente (Galahad & Sam) avatar : Mad Hatter ou SebStan pour vous servir
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 9:06 | |
| Camille hein Ça ne m'étonne pas du tout Très bon choix de scénario Re-re-bienvenue parmi nous avec ce super personnage Bonne chance pour la suite de ta fiche |
| | | Astrid B. de Brissac
posts : 1362 arrivé(e) le : 01/06/2013 disponibilité pour rp : Close. (NEXT: NIELS, ERWAN/PANDORA) avatar : Queen Helena Bonham Carter
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 10:11 | |
| Je me suis dit qu'il fallait que je revienne avec Astrid . Ta grand-mère ne sait même pas qu'elle est grand-mère, ça va être joyeux quand elle va l'apprendre . |
| | | Invité
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 10:14 | |
| Bienvenue à toi enfin re |
| | | Invité
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 14:40 | |
| CAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAMILLE Comme je te vénère ! D'abord Eulalie puis Camille. Bref, tu gères et je t'aime à la foulie. "Vie amoureuse ? Tu veux dire, qui que j’aime ? Ben… J’aime Jo, ma nouvelle maman. Quoi, ce n’est pas ça la bonne réponse ? " |
| | | Camille de Brissac
posts : 90 arrivé(e) le : 05/07/2013 disponibilité pour rp : Libre. (Pandora & bientôt : Bonnie.) avatar : Jared S. Gilmore.
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 18:01 | |
| Merci, vous êtes géniaux les amiiiis. Shane ; Il nous faudra un lien. Pandora ; J'avais aussi des feels en me relisant. J'suis heureuse que ça te plaise ! Dexter ; Dedex. J'espère qu'en rp, tu ne me parleras pas de manière condescendante, sinon tu vas le regretter. Astrid ; Grand-mère ! Non mais la pauvre, quoi, ça va lui donner un sacré coup de vieux. Jo ; Vénère-moi autant que tu veux. C'qu'il est pas mignon, ce petit ? |
| | | S. Demyan Armyanski
posts : 5290 arrivé(e) le : 06/05/2012 disponibilité pour rp : FULL ( RACHEL + DADDY A. + LANA + ANA + PRIM) (à écrire: IVAN) avatar : Luke Worrall
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Ven 5 Juil - 18:05 | |
| HAAAAAAAAAAAAN rebienvenuuuuuuuuuuuuuue Encore un super choix de perso |
| | | Camille de Brissac
posts : 90 arrivé(e) le : 05/07/2013 disponibilité pour rp : Libre. (Pandora & bientôt : Bonnie.) avatar : Jared S. Gilmore.
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Sam 6 Juil - 0:11 | |
| Merci Demyan. Edit : Je viens de me rendre compte que le "don" de Camille fait vachement penser à OUAT. Je vous jure que ce n'était pas intentionnel. |
| | | I-M. Pandora de Brissac
posts : 1993 arrivé(e) le : 11/09/2012 disponibilité pour rp : DEXTER - CAMILLE - avatar : Astrid Bergès-Frisbey
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Sam 6 Juil - 6:34 | |
| Ta fiche est parfaite !! Ca me fait froid dans le dos tellement Pandora va se sentir mal. Et tu écris tellement bien ! Bref merci merci Et oui c'est pas faux, j'y ai pensé, mais j'aime bien. |
| | | Lisbeth R. Pietersen
posts : 8729 arrivé(e) le : 11/09/2012 disponibilité pour rp : Close. (ERWAN, DADDY, EULALIE). avatar : Keira Knightley
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Sam 6 Juil - 10:26 | |
| J'ai juste dévoré ta fiche, je la trouve parfaite . Je te valide sans soucis mon bichon ! Bon tu connais la maison, réservation d'avatar blablabla et puis surtout amuse-toi bien mon jeune ami . |
| | | S. Demyan Armyanski
posts : 5290 arrivé(e) le : 06/05/2012 disponibilité pour rp : FULL ( RACHEL + DADDY A. + LANA + ANA + PRIM) (à écrire: IVAN) avatar : Luke Worrall
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Sam 6 Juil - 17:42 | |
| Je te mets ta couleur ! |
| | | Camille de Brissac
posts : 90 arrivé(e) le : 05/07/2013 disponibilité pour rp : Libre. (Pandora & bientôt : Bonnie.) avatar : Jared S. Gilmore.
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Dim 7 Juil - 0:22 | |
| Merci ! Je suis trop heureuse qu'elle vous plaise à ce point. Pandora va se sentir encore plus mal lorsqu'elle sentira peser sur elle le regard choqué de Camille ! |
| | | A. Erwan Palecolm
posts : 1920 arrivé(e) le : 02/07/2012 disponibilité pour rp : Sorry, I'm Busy. (Erthéa + Lis + Anti ) avatar : Ben Barnes
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Dim 7 Juil - 8:23 | |
| REBIENVENUE Encore un De Brissac Il nous faudra un lien de ouf puisque techniquement Enola est ta tante par alliance |
| | | B. Primrosae Blueberry
posts : 9350 arrivé(e) le : 24/04/2012 disponibilité pour rp : CHILD + CALVIN (+ KNOX + DEMY) avatar : DOUTZEN KROES.
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... Sam 13 Juil - 7:50 | |
| Re-bienvenue à la maison ! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: camille (+) mother, you had me, but i never had you... | |
| |
| | | | camille (+) mother, you had me, but i never had you... | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |