Nom : Palecolm - Prénom(s) : Artémis Erwan - Âge : 23 ans - Date et lieu de naissance : 13/03/1989 à Draguignan, France - Nationalité : française - Situation sociale : vient d'un milieu extrêmement pauvre mais est maintenant très aisé. - Sexualité : hétérosexuel - Vie amoureuse : en couple - Emploi, études : fait des études de lettres, tout en travaillant parallèlement dans une maison d'édition de temps en temps, et en écrivant le deuxième tome de son roman à succès..


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? J'aurais pu ne jamais venir à Yellowsky, d'ailleurs j'aurais sûrement pu ne jamais même en entendre parler. Mais il s'est trouvé que l'avion qui me permit d'échapper à ma médiocre destiné me conduisit à Londres. Hasard ? Je n'y crois pas. Je suis arrivé ici dans l'espoir de tout reconstruire, de repartir de zéro, la vie ne vous donne pas deux fois la chance d'effacer votre ardoise pour recommencer, si ce n'est avec les mêmes chances que les autres, du moins avec des chances qui ne sont pas négatives. Alors quand j'ai eu vent de ce quartier uppé où tout est possible, je me suis dit que je ne pouvais pas rêver meilleure occasions et meilleur endroit pour mener ma nouvelle existence.

Et votre particularité, c'est quoi ? Et bien pour commencer j'ai du talent, j'écris, mon premier livre a d'ailleurs été un best seller, qui m'a rendu plus riche qu'il ne m'aurait jamais été permis de l'imaginer un jour. De plus je pense avoir totalement ma place dans ce quartier, je n'ai pas l'intention de parler de mon passé et je sais qu'ici nombreux sont ceux qui feront de même, je suis très curieux et j'apprends vite et je pense que cet endroit et le cadre idéal pour écrire et tenter de m'épanouir. Je touche un peu à la photographie et m'intéresse de près à l'écriture de scénarios de long métrage. Yellowsky est fait pour moi, c'est là que j'inverserai la balance de la vie, et tenterai d'être heureux.

Comment vous définiriez-vous ? Rêveur ※ secret ※ imaginatif ※ intelligent ※ doux ※ romantique ※ parfois violent ※ charismatique ※ lunatique ※ doué ※ Fier de ce qu'il est aujourd'hui ※ a peur d'être rattrapé par son passé ※ ne se sent pas très à l'aise avec son nouveau statut ※ fidèle ※ fonceur ※ tenace ※ a besoin de se sentir aimer ※ à la fois très réfléchi et impulsif ※ diplomate ※ franc ※ curieux ※ observateur

Je suis né à Draguignan une petite ville de province, dans le sud de la France dont vous ignoriez sûrement jusqu'à l'existence. Je ne vais pas me voiler la face je n'ai pas eu une enfance heureuse, ni à une adolescence épanouie d'ailleurs, à vrai dire je ne me souviens pas avoir jamais était vraiment heureux, peut être dans ma plus tendre enfance ou dans le quelques moments de grâce que la vie voulait bien nous accorder. La vie... on ne peut pas dire qu'elle ai été très généreuse. Si on part du principe qu'on débute son existence avec un certains nombre de points, qui détermine nos chances dès le commencement, je pourrais aisément dire que ma petite sœur et moi partions dors et déjà avec un score négatif. Nous avons toujours vécu modestement mais nous nous en accommodions, mon père travaillait dure à l'usine pour ramener chaque moi de quoi nourrir toute la famille. A ma naissance j'ai fait la joie de mon père : un fils c'est bien, c'est utile, ça peut travailler à l'usine... Seulement il s'avéra rapidement que je n'étais pas très doué pour les travaux manuels et qu'enfant déjà j'aspirai à autre chose, quelque chose de plus grand. Et puis l'usine où travaillait mon père ferma, j'avais alors 3 ans, et il commença à sombrer dans l'alcool, son regard toujours plus hagard, son esprit plus absent et violent c'est dans cette période de grand trouble que naquit ma sœur. Ma mère en fût émerveillée, elle avait mis au monde une merveilleuse petite fille, qu'elle nomma Antigone, en hommage à la tragédie Grecque. Si mon père était un rustre, ma mère elle avait bénéficié d'une bonne éducation et avait une grande sensibilité littéraire qu'elle me transmis. Pour mon père l'arrivée de la fillette n’eut pas le même effet, pour lui il s'agissait juste d'une bouche de plus à nourrir. La vie n'était pas facile avec l'arrivée de ma sœur, cela faisait une personne de plus et tous les mois les comptes étaient de plus en plus serrés.
Et du jour au lendemain mon paternel disparu, envolé sans laissé aucune trace comme s'il n'avait jamais existé.

A partir de ce moment là la vie devint encore plus difficile qu'elle ne l'était déjà, maman se démenait pour trouver du travail, et ramener de quoi manger à la maison. Elle s’amaigrissait à vue d’œil et sa santé n'avait de cesse de se dégrader. Malgré tout ce que nous pouvions traverser, elle continuait de nous vouer à ma sœur et à moi un amour inconditionnel qui me semblait pouvoir triompher de tout. Je fis mon entrée au collège du quartier c'était un endroit mal famé et je devins rapidement la cible favorite des racketteurs et kaïds en tout genre, il faut dire je n'étais pas très farouche, j'étais tout ce qu'il y a de plus innocent, et je vivais dans la douce utopie de mes rêves et de mes projets. Je m'étais refermé me réfugiant dans le savoir et surtout la lecture puis vint l'écriture, je me révélai particulièrement doué, jouant avec la langue de Molière de manière inné. Au lycée ma situation n'évolua pas beaucoup, mais j'avais mes livres, mon stylo et mes rêves et je me réfugiait dans un monde sortit tout droit de mon imagination pour échapper à ma dure réalité et oser espérer qu'un jour je m'en sortirai. J'étais ce que l'on pourrait aisément qualifier de rêveur, je vivait dans un autre monde, un monde plus beau, un monde auquel je savais qu'il ne me serait jamais donné d'aspirer dans la vie réelle, alors je me réfugiai dans les tréfonds de mon esprit. J'étais un garçon intelligent, j'étais brillant surtout dans les matières littéraires, l'histoire me passionnait et j'acquis un niveau plus qu'honorable en anglais. Je touchai aussi un peu au dessin et aux arts graphiques, j'avais un sens de l'observation incroyable.

Malgré l'amour de notre mère les choses ne s'arrangeaient pas, et ma sœur ne fit pas face à la situation avec autant de distance que moi. J'ai essayé de la protéger, vraiment, mais il faut croire que ça n'a pas suffit.



"C'est ça que tu veux faire de ta vie ? Antigone regarde moi dans les yeux et dit que c'est la vie dont t'as toujours rêvé. Elle me fixa la mine basse, les larmes aux yeux et le menton tremblant. Je l'avais encore surprise en train de dealer à la sortie du lycée et l'avait aussitôt embarqué direction la maison. Je ne comprenais pas, comment elle, ma petite sœur, avait pu basculer dans tout ça ? Comment était ce arrivé ? J'avais pourtant eu l'impression d'être là pour elle, manifestent pas assez. Et maintenant que la machine était emballée, il serait difficile de faire marche arrière. Le trafic de drogue n'était pas le pire, et sa dépendance je pourrais l'aider, non j'avais également découvert avec effroi qu'elle était également mêlée à un réseau de prostitution. Elle avait 16 ans, à 16 ans on sort on profite de la vie avec ses amis, on est innocent. On ne vend pas son corps pour pouvoir se procurer sa dose quotidienne. Face à son silence obstinée, je me radoucis et avança près d'elle je la serrai contre moi et elle se blottie au creux de mes bras. Mais qu'est ce que je vais faire de toi ? Ça peut pas continuer comme ça tu le sais.

J'aimerai bien t'y voir, de toute façon tu peux plus rien pour moi, alors ravale ta pitié et dégage. Me lança-t-elle soudain s'arrachant violemment à mon étreinte.
Je veux pas être pauvre ! Je veux pas être une râtée ! Et puis au moins je suis libre !

Libre, toi t'es libre ? Tu vends ta plastique et tu es accro à la drogue et tu te proclames libre ? J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi enchaîné, si tu crois que c'est comme ça que tu vas sortir de ce trou, tu te trompe.

Oh c'est sûr le grand Artemis vaut tellement mieux que moi, avec sa culture, son « talent » mais qu'est ce que tu crois ? Tu t'échappera pas non plus, on est dans la même merde tous les deux et on y restera. "


Allant à l'encontre de ses protestions, elle allait bien disait-elle, j'essayais tant bien que mal de l'aider à se reprendre en main. Je me devais de la protéger, je menai mon enquête tentant de découvrir pour qui elle travaillait j'allai même jusqu'à avoir des altercation avec des dealers et tout un tas de gens pas net, pour tenter de l'extirper de là. Mais elle ne m'aidait pas, et à chaque fois que je volais à son secours, elle replongeai la seconde d'après dans une combine encore plus douteuse. Je continuai envers et contre tout à tenter de prendre soin d'elle, si je ne pouvais l'empêcher de s'adonner à ses activités au moins je venais toujours l'aider si ça tournait mal, j'essayai d'être là pour elle. Je me réfugiai encore plus dans mes livres, écrivant, comme si ça pouvait faire changer la réalité comme si parce que j’écrivais une histoire ma vie s'améliorerait. J'avais commencé un roman, que je développai pendant toutes mes années de misères.

Mais un jour alors que je pensais que les choses n'auraient pas pu être pire tout dérapa.



C'était une après midi comme les autre, exceptionnellement nous étions tous présent dans le salon, maman l'air fatigué en train de plier du linge sur la table de la cuisine. Antigone, avachi sur le vieux canapé près à rendre l'âme, en état végétatif devant le poste de télévision et moi comme à mon habitude en position fœtale dans le fauteuil, absorbé dans la lecture d'un livre quand tout à coup la porte s'ouvrit avec grand fracas.

Où est cette garce que je lui fasse sa fête ?! Cria une voix incroyablement grave, nous nous dévisageâmes les uns les autres, dans les yeux d'Antigone je lu pour la première fois de la peur, une peur réelle, c'était après elle qu'il en avait, et il était dangereux en déduis je -à ma plus grande tristesse mes hypothèse allaient vite se vérifier. Dans les yeux de ma mère je de la surprise, de l'effarement et de la méfiance mais pas l'once d'une frayeur, ça me rassura. Alors que nous étions tous redressés, sur nos appuis, les sens en éveil, il entra dans le salon. Il était immense, le visage balafré, il puait l'alcool et l'herbe. Il s'avança à grand pas vers ma sœur.

Toi... tu vas payer ! Lança-t-il d'un ton bourru l'air mauvais.

J'attrapai la jeune fille par le bras et la tirai vers moi, le colosse surpris sembla alors remarquer ma présence et celle de ma mère il s'élança vers nous avec un cri de rage, je me retournai instinctivement protégeant ainsi ma sœur, ce que je n'avais pas vu c'est qu'il tenait un couteau à la main et ne sentant pas de choc je me retournai et vis Eurydice, ma mère le couteau planté dans le foie, un râle grave s'échappait de sa bouche, mais malgré ses yeux anormalement exorbité elle avait gardé une expression sereine. Lâchant Antigone je saisis maman avant qu'elle ne tombe à terre, je passai la main sur son visage, la blessure était profonde, mal placé, elle ne survivrait sûrement pas.
C'était comme si j'étais hors de mon corps, je n'avais plus d'ascendant sur moi même, j'étais aveuglé par la haine, un haine sans faille. Je me jetai sur l'homme qui, surpris, chancela sous mon assaut, je le rouais de coup, je ne voyais plus rien que lui, lui qui venait de porter un coup fatale à la seule personne qui m’aie jamais manifesté la moindre preuve d'amour. Nous étions désormais dans le couloir de l'immeuble, nous nous redressions nous faisant face et dans un dernier sursaut je le poussai violemment. Les escaliers étaient derrière lui. Il roula avant d'échouer en bas avec un bruit mat, les yeux révulsés, certains de ses membres formaient un angle inhabituel et une tache rouge sombre apparaissait sous sa tête. Je me laissai glisser contre le mur enserrant mes genoux de mes bras. Je contemplais le cadavre. J'entendais la respiration de ma mère agonisante. On ce serait cru dans un thriller, sauf que c'était tout ce qu'il y avait de plus réel. Et c'était moi, pas un acteur hollywoodien, j'avais perdu ma mère, j'avais tué un homme.




Je crois qu'après ça, la fissure que la vie m'avait donnée vola en éclat, la mort de ce type avait fini de me briser, ma mère était morte et j'avais, même si ça n'était pas vraiment intentionnel, tué un homme. Je n'étais rien pour décider de si un homme pouvait vivre ou non. Cela faisait il de moi un monstre ?
L'écriture était désormais mon seul refuge, le seul endroit qui ne m'évoque pas peine, douleur, misère, solitude et mort. Alors je passai mon temps assis à mon bureau ou allongé sur mon lit, à gratter le papier, poèmes, nouvelles, je m'essayais à tout et surtout je continuais d'écrire mon livre, mon roman, l’œuvre de ma misérable existence. Je continuais de m'occuper d'Antigone mais le cœur n'y était plus, et je n'avais plus la force de me battre avec elle, je la laissai donc s'enfoncer peu à peu inexorablement, je n'essayai plus de l'aider à combattre son addiction et elle plongea plus profond encore. A cause d'elle je ne pu pas aller à l'université, je ne pouvais me résoudre à la laisser ainsi. Je lui en voulais tellement c'était sa faute si tout ça était arrivé ! Je pris donc un petit boulot et entamai la suite logique et minable de ma vie.

J'avais 20 ans, je pouvais paraître heureux mais tous mes rêves m'avaient quitté, j'étais déjà blasé et la vie me semblait insipide.


J'étais dans le centre ville, Iseult à mon bras, et Aetza à nos côté. Isy c'était ma fiancé et Aetza mon meilleur ami. Nous nous promenions d'un pas nonchalant dans la vielle ville, les rues étaient particulièrement bondées aujourd'hui, il devait y avoir un événement spécial, mais j’ignorai quoi et d'ailleurs, je ne voulais pas le savoir, ça ne m'intéressait pas. Rien dans cette vie ne m'intéressait, je semblait heureux mais au fond de moi je rêvais toujours à un ailleurs.

Oh regarde comme c'est mignon Arty. S'exclama Isy alors que nous passions devant une boutique de bibelots en tout genre, je prêtais une attention distraite à l'objet dont j'étais incapable d'identifier la fonction qu'elle me montrait, j'étais plongé dans mes pensées et il était dure de m'en extraire. Iseult et Aetza voletait d'une échoppe à l'autre à travers la foule tel des abeilles butinant de fleure et fleure. C'est ainsi que je finis par me laisser distancer, par me laisser noyer dans la masse de la foule, et tout à coup ma solitude et la médiocrité de mon existence me tombèrent dessus. Mais qu'est ce que je faisais là ? Je n'étais pas à ma place, et je ne serais jamais à ma place ici. Ma vie y avait été trop cahoteuse et tragique pour que je puisse envisager de bâtir un avenir, d'ailleurs je n'avais aucun avenir ici. Je me mis à courir dans la direction opposée à celle empruntée par mes compagnons, fendant la foule sans ménagement et sans faire fit des protestations outrées. Une fois arrivé à la maison j'attrapais le grand sac de voyage, y fourrai toutes mes affaires, trousse, livres, papier, manuscrit, habits, chaussures toute. Et j'eus un pincement au cœur en voyant que tout ce qui m'appartenait tenait dans un sac. Je pris tout l'argent que javais mis de côté pour le mariage, et laissai simplement à l'intention d'Antigone

« J'ai essayé. Tu vaux tellement mieux.
Je t'aime.
Artemis »

Et filant à l'aéroport je m'embarquai dans le premier avion, je me fichai de la destination, cela n'avait aucun importance, ce qui comptait c'est que je partais.
Ce fameux avion se trouva être en direction de Londres, et c'est comme ça que je me retrouvai projeté au pays de la Reine et du thé -je me félicitai intérieurement d'avoir suivi en cours d'anglais- et c'est là que je commençai ma nouvelle vie. Je ne parlais jamais à quiconque de mon passé et préférais me faire appeler par mon deuxième prénom Erwan, Artemis ne faisant que raviver les spectres de mon passé. Je m’inscrivis à la fac de lettre et commençai enfin mes études. Parallèlement je trouvai un boulot dans une maison d'édition qui publia mon premier livre, vous savez le roman que j'avais écrit il y a fort longtemps et le destin décida enfin de m'octroyer un coup de pouce ce fut un best seller qui se vendit à des milliers d'exemplaire faisant de moi un homme plus riche que je n'aurais jamais pu espérer l'être. J'envoyai anonymement une partie de la somme à ma sœur en France en espérant que ça lui donnerai l'occasion à elle aussi de partir ou du moins de changer de vie. Je me lançai dans la rédaction d'un deuxième ouvrage, tome deux de mon roman.

Et c'est là que j’eus vent de Yellowsky, ainsi soit il me dis-je ! C'est ainsi que j’échouai dans ce quartier uppé regroupant les personnes les plus puissantes et les plus talentueuses de Londres. J'avais du mal avec ma nouvelle position, mais c'était la chance que je n'avais jamais eu de bien commencer, et j'avais l'intention de la saisir.

La suite reste à écrire...

Pseudo : Koala - Identité : lamas à trois têtes, croisé avec un koala of course - Âge : 16 ans - Type de personnage :scénario de Lana *-* - Comment avez-vous découvert le forum ? Par Anthéa - Quelle sera votre fréquence de connexion ? Le plus souvent possible - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Juste magnifique