Nom : Brontë. Elle n'a acquis ce nom que depuis quelques mois, suite à son adoption. Les indiens ne s’embarrassent pas d'un nom, et elle n'en avait de toute façon pas besoin. Tout le monde savait qui elle y était, ou tout le monde croyait le savoir. - Prénom(s) : Ô Âheli-Usha. Des prénoms indiens qui lui ont été donnés par les Mashco-Piro lorsqu'ils l'ont recueillie, vingt-trois ans plus tôt. - Âge : vingt-cinq ans. On n'en est pas vraiment sûrs, mais c'est l'âge qui lui est donné, au moins jusqu'à ce que son certificat de naissance soit retrouvé. S'il existe. - Date et lieu de naissance : Personne ne le sait, mais c'était sûrement en 1988. Elle est sans doute née quelque part, un certain jour. Mais quelle importance ? Certains disent qu'elle a vu le jour en Inde. D'autres, qu'elle est originaire du Danemark. Mais en fait, tout le monde s'en moque. - Nationalité : Amazonienne et fière de l'être. Membre à part entière de la tribu encore très isolée des Mashco-Piro, elle se considère comme une indienne à l'état brut et n'a que faire de ses soit-disant origines danoises ou indienne (d'Inde, cette fois-ci). - Situation sociale : Les Mashco-Piro n'ont aucune richesse personnelle, pas d'argent, pas de moyen de se définir plus riches que d'autres. Mais si on s'intéresse au côté Brontë dans tout ça, on dira qu'elle est plutôt riche. - Sexualité : hétérosexuelle, bien qu'il lui soit arrivé d'être très proche de certaines femmes de sa tribu. Pour elle, c'est normal, mais c'est avec les hommes que l'on se reproduit. Alors, elle les préfère. - Vie amoureuse : fiancée à un homme de sa tribu -si tant est que l'on puisse dire ça, puisque le mariage n'existe pas chez eux-, elle se retrouve arrachée à son cœur et projetée en plein Londres sans aucune attache. Célibataire, si on veut. - Emploi, études : Ô n'exerce aucun métier en particulier. Pour ça, il faudrait déjà qu'elle apprenne à parler anglais -ou du moins qu'elle l'accepte. Et ce n'est pas franchement gagné.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Ô n'a rien décidé du tout, vraiment. Elle vivait heureuse, épanouie, au bout du monde. Personne ne savait qu'elle existait, jusqu'à ce que son visage soit aperçue entre des broussailles par des hommes. Des hommes qui n'appartenaient nullement à sa tribu. Depuis ce jour qui fut en réalité le début de la fin de sa douce existence, le monde sait qui elle est, ce qu'elle a vécu et ce qu'elle aurait du être. Non pas qu'elle s'en soucie, de toute façon, elle ne comprend pas ce qu'on lui dit. Ce qu'elle sait en revanche, c'est qu'elle a été amenée de force à Londres -qu'elle prononce Lûndresse- et qu'elle déteste cet endroit. Elle se crèverait le cœur sans hésiter pour revoir une dernière fois sa forêt, pour goûter à l'innocence de sa vie passée qui semble dorénavant enterrée. Chacun pense que c'est ce qu'il y a de mieux pour elle, qu'elle a été sauvée. Mais sauvée de quoi, lorsqu'elle tenait le Paradis entre ses mains, poignée de terre humide et parfumée ?

Et votre particularité, c'est quoi ? Si Madame a accepté d'accueillir dans son prestigieux quartier une sauvage comme elle, ce n'est pas sans raison. D'une part, elle estime que ce sera très bien vu, parce que l'affaire de cette pauvre fille, abandonnée dans la jungle et élevée comme une indienne de bas étage, a fait le tour de l'Europe voire même du monde. Se montrer bienveillante avec cette enfant perdue, voilà qui devrait dorer un peu son blason. Mais ce qui l’intéresse surtout, ce sont les capacités bien étranges de la jeune femme. Ayant grandi dans un monde végétal nullement perturbé par la civilisation occidentale, la technologie ou les maladies, elle vit en harmonie avec la Nature. Elle sait ce qui est bon pour le corps, elle sait ce qui rend malade, ce qui tue. Les cataplasmes, elle les fait à la perfection. Elle sait aussi mâcher des feuilles empoisonnées pour en faire sa plus grande arme, tailler des sarbacanes, apaiser le corps et l'esprit au moyen de tisanes et de décoctions immondes. Mais le domaine dans lequel elle excelle, c'est le tir à l'arc. Et peut-être aussi le javelot. Oh, certes, elle ne sait pas ce qu'est un téléphone. Ni un grille-pain, et encore moins une voiture -d'ailleurs, elle en a une peur bleue. Mais elle dispose de bien des savoirs jusqu'à présent inconnu et Madame espère bien qu'elle pourra lui dévoiler ses petits secrets -ou pourquoi pas, assassiner quelqu'un d'une fléchette dans le cou sur sa demande.

Comment vous définiriez-vous ? Définir le caractère de ce brin de femme n'est pas chose aisée, puisqu'elle refuse de parler. Et si elle parle, ce n'est que pour s'exprimer dans sa langue que personne ne comprend, ce qui limite sérieusement les échanges. Après quelques investigations, il s'est avéré que le mot "âheli" signifie "pure". Et c'est sûrement ce qui frappe le plus lorsqu'on voit Ô. Elle semble fraîche, toujours bien éveillée, calme et assurée. Elle défie du regard avec une tranquillité effrayante, sourit sans jamais dévoiler les dents -signe d'agression chez les Mashco-Piro- et de toute cette attitude ressort la même chose : une supplication. Même si elle ne parle pas, elle est capable de se faire comprendre d'un geste ou d'un regard. Son corps est très expressif -surtout en ce qui concerne les pratiques sexuelles qui, d'où elle vient, ne sont absolument pas un tabou-, aussi use t-elle et abuse t-elle des mimes, des grimaces (toujours charmantes) et des dessins. Oui, elle sait dessiner, et elle fait même ça plutôt bien. Elle possède une très grande force de caractère et ne s'avoue jamais vaincue malgré sa détresse et sa peur face à cet environnement inconnu. Bravache, têtue et rusée, elle tente toujours de s'enfuir par tous les moyens possibles. C'est une femme ingénieuse et loin d'être sotte. Elle comprend le fonctionnement de l'humain -qu'il soit ou non Mashco-Piro ne change rien, finalement- et est capable d'endormir la méfiance d'autrui pour avoir ce qu'elle veut. En fait, ceci fonctionne particulièrement bien avec les mâles qui se laissent avoir par ses courbes gracieuses et son minois angélique. S'ils étaient là pour parler d'elle, les membres de sa tribu -non, de sa famille- dirait d'elle qu'elle a toujours le mot pour rire, qu'elle est de bon conseil et qu'elle se montre bienveillante et généreuse avec ses semblables. Mais Ô a aussi sa part sombre, et elle ne cherche même pas à la dissimuler. Impulsive, parfois violente et agressive, elle excelle au combat -surtout si cela peut lui sauver la vie- et ne rechigne pas devant les gros durs. Au fond d'elle-même, elle est totalement paumée, effrayée et abattue. Mais plutôt crever que de le montrer à ses gens qui l'ont arrachée à sa vie, à sa famille, à son histoire. Ils l'ont plongée dans les méandres de la civilisation telle qu'ils la qualifient pour leur plus grand malheur. Mais ça, ils ne le savent pas encore.

Pseudo : oh tzitzitlini ! - Identité : je suis toujours une femelle, après mûre réflexion - Âge : 20 ans (ouh, les 21 approchent, ça fait mal !) - Type de personnage : totalement inventé - Comment avez-vous découvert le forum ? je ne l'ai pas découvert, je l'ai créé ! *brique* - Quelle sera votre fréquence de connexion ? la même que celle de la plus cool des vierges effarouchées du monde - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? JE VOUS AIME TOUS & NITWIT DOMINERA LE MONDE