Nom : Skinner - Prénom(s) : Lula Eden - Âge : 22 - Date et Lieu de naissance : 11 Septembre 1990 - Nationalité : Anglaise - Situation sociale : Moyen - Sexualité : hétérosexuelle - Vie amoureuse : célibataire - Emploi, études : diplômée en sciences de l'université d'Oxford depuis Juin 2012


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Après avoir passé de nombreuses années avec ses amis matheux dans une Université ma foi plutôt sympathique, la jeune femme, ayant des envies difficilement négligeables, décida de partir du Nord de l'Angleterre. Ainsi, de Juin jusqu'il y a peu, changea complètement d'atmosphère et s'accorda quelques mois sabbatiques, en Australie, ayant eut envie de devenir sédentaire, mais légèrement. Changer d'environnement, c'était ça qu'elle aimait. Voilà pourquoi Londres. Quand on pense à Londres, c'est... Le changement. D'une rue à l'autre, on peut changer de pays, de type de vie. Lula voulait essayer de voir si cette vie lui conviendrait... Elle avait une sorte d'instinct, pour ce genre de chose. Une connaissance à elle y était installée depuis peu et, après multiples conseils de sa part, sa décision avait été prise. C'était donc Londres, et le quartier de Yellowsky. Elle pensait s'y plaire, et elle trouverait bien quelqu'un ou quelque chose pour s'occuper pendant les longues heures de solitude qui meublaient a vie actuelle.
Et votre particularité, c'est quoi ? (a+b)² = a² + 2ab² + b². Une matheuse... Et oui. Malheureusement, on avait vite découvert que la jeune femme développait une sorte de logique implacable, surtout dans le domaine de l'astrophysique. Les étoiles... Quoi de plus beau qu'une étoile brillant dans un ciel noir d'encre ? Ce qui la fascinait le plus était bien sûr la vitesse de cette chose, la chaleur de cette être, la puissance de cette force. Toujours une feuille dans la poche pour calculer la masse du soleil par rapport au nombre de caillou dans un périmètre donné. C'était le genre de personne qui ne réféchissait uniquement que par ce type de raisonnement. Ne croire que ce qui a été vu, ou prouvé avec un crayon et une feuille. Le reste n'avait pas vraiment d'importance...
Comment vous définiriez-vous ? Question à laquelle il faudrait répondre en deux parties... Définition visuelle : Lula est un être souvent qualifié de sérieux. Physiquement, avec ses sourcils souvent froncés, plongée dans une réflexion intense pour la moindre chose, elle semble renfermée, méfiante de tout. Mais c'est une description fade et inintéressante, n'est-ce pas ? La véritable définition de Lula E. Skinner est d'un complexe relativement plus développé, plus... Attirant. Il est vrai qu'il est difficile de connaître Lula. Qu'elle ne s'entend pas avec la première personne venue lui faire un câlin et un gros bisou sur la joue, que même ce genre de comportement l'insupporte, pour être franche. En fait, Lula est quelqu'un de très sélective. Avant de pouvoir se faire appeler "ami", il faut du temps... Et un peu de persévérance. S'il y a bien quelque chose que la Skinner hait, c'est bien les gens qui ne réfléchissent pas. Qui ne prennent pas le temps de s'arrêter, de s'asseoir, de fermer les yeux, de proposer des solutions, de sélectionner des options qui s'offrent, de faire des choix, des choix les plus intéressants, les plus ambitieux. Les gens qui ne se demandent pas pourquoi le ciel est-il bleu, pourquoi les oiseaux volent, comme les rêves se font-ils... Tout cela lui semblait pourtant si normal. Visiblement, certaines personnes rencontrées au cours du petit parcours de sa vie n'étaient pas de cet avis. Et elle trouvait ça bien désolant. Et profitait de ses connaissances acquises et de ses dons particulièrement centrés sur la réflexion pour remettre ces sans cervelles à leur place.

11 Septembre 1990 : "Monsieur, ce sont des jumelles"

Et oui, elles étaient là, les deux. On savait que des jumeaux arriveraient, mais par contre, qu'on allait devoir changer les décorations et les habits bleus en roses, c'était pas vraiment prévu dans le planning. La mère pensa quelques instants aux cadeaux pour garçons offerts par la famille et les amis... Bah, tant pis pour eux. Ce qui lui importait, c'était ces petites choses, semblables, qu'elle tenait dans ses bras, encore frêles des douleurs de l'accouchement. L'une des deux, porterait le soir même le prénom de Lula Eden. La mère avait choisi le prénom... Le père, fou d'amour, n'avait même pas cherché à s'interposer, elle aurait pu l'appeler Cunégonde ou Églantine, ça lui aurai été égal. Il n'avait d'yeux que pour sa femme et ses filles, leur nom, pourquoi s'en soucier ?

26 Décembre 1992 : "Monsieur, on a rien pu faire... Monsieur ?"

Ils étaient de retour, dans le même hôpital, lui, elle, elle. Il manquait un "elle". Ce n'était pourtant pas pour les mêmes raisons de bonheur qu'ils s'y trouvaient. Lula, dans les bras de sa mère, elle-même retenue par une aide soignante. Son père était carrément pas terre. Le choc l'avait fait perdre connaissance. Une seule image l'avait rendu ainsi, celle de sa petite fille, devenue grande, qui avait appris à marcher, qui mangeait toute seule, faisait ses nuits, courrait dans leur jardin d'Angleterre, dans sa petite robe les jours de soleil, rares, pourtant... L'image de ce petit ange qui n'ouvrirait plus les yeux. Tout était allé très vite. Il avait suffit d'une chose, d'un accident, pour retirer la vie, comme on retire un pétale d'une fleur, d'une petite fleur de Lilas. Sans "s". Chute du haut du deuxième étage de leur maison. Elles y étaient restées, toutes les deux, les petites jumelles, que personne n'arrivait à différencier, seulement quelques minutes. Elles n'avaient jamais dormir... Alors, pendant la journée, vous imaginez ? Les deux fillettes s'étaient échappées de leur lit double, et avaient tout simplement grimpé une à une les marches de bois de l'escalier menant au grenier. C'était un été particulièrement chaud... Quelqu'un avait tout simplement ouvert le petite fenêtre, de petite taille. D'une taille d'enfant. Personne n'avait jamais su, si le vide l'avait attiré, si sa soeur l'avait malencontreusement poussée en jouant, si elle avait trébuché et était passée la tête la première à travers la charpente de l'ouverture ronde. Commotion cérébrale, avait dit le medecin. Arrivés à l'hôpital peu après ma chute, alertés par le hurlement strident de Lula, essoufflés, avec dans le coeur un seul sentiment. L'espoir, l'espoir. Elle était trop fragile, trop petite, ses petits membres encore trop faibles, ses petits os trop cassables, sa petite peau trop fine... Sa soeur, ne comprenait pas. Lula regardait en direction de l'endroit où avait disparu Lila, sa moitié, l'autre partie d'elle. Elle l'attendait. Son petit coeur pur attendait, qu'un de ces gens en blanc repoussent la porte avec dans les bras cet être à la tignasse semblable à la sienne, qu'elle n'avait presque pas reconnu tellement elle était défigurée par le choc. Rien ne venait, rien ne venait... Son père était entre les mains des infirmiers, pendant que sa mère, silencieuse, serrait entre ses mains, si grande par rapport à ses filles, à sa seule fille désormais, le bras de Lula, qui contemplait sans comprendre le visage pâle de sa mère baigné de larme et secoué par des spasmes incontrôlables. "Elle est où, Lila ?"

6 ans après : "Maman, pourquoi Lae et Papa ils sont pas là ?"

Des arbres, que des arbres. Sur son petit siège d'enfant, Lula, 8 ans, les yeux perdus dans le paysage, toujours le même, défilant, regardait doucement le soleil se lever entre les branches de végétation. Elle ne savait pas où sa mère l'emmenait, ni pourquoi elle avait été réveillée en pleine nuit pour partir de la maison, sans même dire au revoir aux deux personnes meublant sa vie depuis 8 et 4 ans. Quelques secondes de silence insupportable suffirent à sa mère pour faire arrêter sa voiture sur le bas côté de la route, déserte évidemment, à une heure pareille où les gens dorment. Presque tous. Elle se retourna doucement, et prit une grande inspiration. Ce fut la dernière fois que Lula entendit sa mère prononcer les noms de sa soeur et de son père. Elle lui expliqua qu'elles devaient partir, qu'en réalité les choses étaient compliquées, qu'elle ne voulait faire de mal à personne, surtout pas à sa petite soeur, mais qu'elle ne pouvait plus vivre comme ça, que ça lui était insupportable, qu'elle devait partir, quitter cet endroit, cette maison qui la hantait, ces photos de famille. Elle lui expliqua qu'elle n'avait pas pu partir sans sa grande fille. La fillette ne mit pas beaucoup de temps pour comprendre pourquoi sa mère pleurait. A 8 ans, elle possédait déjà un esprit de logique qu'on n'avait rarement vu chez un enfant aussi jeune. Ainsi, elle n'était pas la fille de son présumé père... Et c'était surement chez ce homme là, qui avait fait qu'elle était là, que sa mère roulait vers un endroit inconnu. Et elle n'avait évidemment pas son mot à dire. Elle hocha la tête. Le souvenir de sa soeur la poursuivrait toute les nuits, le souvenir de ses soeurs, désormais.

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Les années passèrent, à Brighton, près de la mer. Lula grandissait, et n'en devenait pas plus souriante et serviable. Toujours à s'enfermer dans ses livres et ses calculs, un mini rubik's cube dans la poche, pour se détendre l'esprit...Elle vivait la nuit, quand sa mère et son père retrouvé dormaient, sortait retrouver la mer, et la brise salée qui fouettait son doux visage triste. L'entente avec ses parents n'était pas vraiment la chose la plus essentielle de sa vie. Moins ça causait, mieux elle se portait. Elle en avait toujours voulu à sa mère... D'avoir quitté sa famille, et d'avoir laissé au fond du placard le fantôme de sa soeur. Car si sa mère semblait avoir retrouvé le goût de la vie dans les bras de son père, sa fille, en revanche, l'avait perdu. Ce bonheur devant ses yeux la dégoûtait, et elle maudissait cette femme de lui avoir retiré son petit paradis, soit disant "pour son bien". Quand elle débordait de rage, elle s'amusait à évoquer sa vie d'avant devant ses parents. La réussite lui était accordée d'avance, sa mère perdait toute couleur sur son visage, mais ne prononçait aucun mot, tandis que son père entrait dans des colères noires. Jamais ils ne n'avaient porté la main sur elle, cependant... Elle n'était pas méchante. Rancunière, malheureuse, certes. Les études la délivrèrent un peu du foyer familial. Elle prit le train pour Oxford, le coeur plus léger, avec une seule tristesse, quitter la mer. Elle obtint son diplôme sans le moindre soucis, section scientifique, évidemment. Les littéraires, ça n'avait jamais été son truc. Sauf une, une connaissance, avec qui elle avait tissé des liens qu'on pouvait qualifier d'amitié... Cette même fille qui lui avait conseillé le quartier de Yellowsky, Londres, quand elles furent toutes les deux diplômées. Lula avait toujours cherché un prétexte pour se rendre à Londres, ainsi, elle s'y rendit après son séjour en Australie. Il lui fallait retrouver Mirilla, et, qui sait, Lae ? Si elle n'avait pas déménagé après l’effondrement familial...

Pseudo : Ni' - Identité : Femme - Âge : 15 ans - Type de personnage : Inventé de moi même - Comment avez-vous découvert le forum ? Motivée par Lae et Mirilla- Quelle sera votre fréquence de connexion ? Au moins une fois par semaine #lycée - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Tout ça m'a l'air bien sympa *-*