Nom : Marsters. Nom américain, rien d’exceptionnel si ce n’est que c’est aussi celui de l’acteur de Spike dans Buffy contre les vampires. Information capitale, tout le monde est de cet avis. - Prénom(s) : Orion Sydney Marshall. Orion, le nom d’une constellation et d’un personnage de la mythologie grecque (un chasseur géant) qui se serait battu avec Zeus. Je pourrais vous en dire plus sur le sujet mais ça risquerait de prendre des heures. Ah oui, c'est aussi le prénom du père de Sirius Black dans Harry Potter, il parait qu'ils étaient accro aux constellations. Pour ce qui est de Sydney, l’origine est beaucoup moins charmante étant donné que c’est le lieu de ma conception. Enfin Marshall, le prénom de mon cher grand-père - Âge : 28 ans- Date et lieu de naissance : 20 avril 1984 à… Las Vegas, Sin City. Etonnant, mais que voulez-vous, beaucoup de choses se sont passées dans la vie de ma mère en neuf mois.- Nationalité : Bonne question. Ma mère est américaine avec des origines amérindiennes lointaines, et d’après les dires de cette-dernière, mon père serait Anglo-australien. Bref, un beau mélange mais je suis officiellement américain. - Situation sociale : Bourgeois : riche sans vraiment l’être. Etrange mais pourtant vrai - Sexualité : Hétérosexuel. Enfin du moins à ma connaissance. - Vie amoureuse : célibataire même si amoureux permanent serait plus adapté à mon cas. - Emploi, études : Docteur en biologie et architecte. En vingt-huit ans d’existence, j’ai eu le temps d’en apprendre des choses. Surtout que pour moi, ça a toujours été plus facile étant donné que je possède une mémoire dite eidétique.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Hum, c’est une bonne question à laquelle je vais essayer de répondre de la manière la plus brève possible. Tout d’abord, ma passion pour l’art m’a poussé à faire le tour du monde, et Londres était une des destinations que j’avais encore le moins bien exploité. Amsterdam, Paris, Sydney, Vegas, Tokyo, Dubaï,…oui, mais Londres je n’y étais allé qu’une seule fois, ce qui est bien trop peu pour s’imprégner de toute la culture et de comprendre la mentalité sur l’architecture qui est adoptée là-bas, n’est-ce pas ? Ensuite, on m’a proposé un projet à Londres, plus précisément dans un quartier réservé à l’élite : Yellowsky. C’est le genre de projet que seul un fou pourrait refuser, et même si on peut parfois douter de ma sainteté d’esprit, dans le domaine de l’art et de la science, je suis plus que sensé. Enfin, j’ai entendu dire que certaines de mes anciennes relations habitaient là-bas… Et si j’ai bien hérité une chose de ma mère, c’est mon côté sentimental. L’offre professionnelle est juste très bien tombée.

Et votre particularité, c'est quoi ? Je suis loin d’être narcissique, mais c’est vrai que je suis spécial. Déjà, je pense que la chose la plus particulière chez moi, c’est le fait que je possède une mémoire eidétique encore connue sous le nom de mémoire absolue ou mémoire photographique. En fait, c’est simple : je me souviens de tout et sur tout. Je pourrais vous réciter un poème que j’ai entendu une seule fois dans ma vie bien des années après, vous dessiner un paysage que je n'ai vu qu'une fois dans ma vie ou bien encore "parler" une langue que je ne maîtrise pas juste parce que je l’ai entendue une fois. C’est plutôt cool comme talent, n’est-ce pas ? Grâce à ça, on peut dire que j’ai une intelligence développée, un gros QI. En même temps, ça aide bien d’avoir une mémoire eidétique. En plus de ça, j’ai du talent dans le domaine des sciences et de l’art. Deux domaines qui n’ont rien avoir mais qui me passionnent pourtant. Je vais m’arrêter là, je n’aime pas trop vanter mes talents.

Comment vous définiriez-vous ? Décalé, sentimental, intelligent, voyageur, amoureux en permanence (surtout des arts et des sciences vous l’aurez compris), même si on ne peut que constater la désillusion que la vie nous apporte. Sorte de victime du syndrome de Peter Pan : grandir n’est pas forcément la meilleure chose qui soit, parfois il vaudrait mieux rester dans l’illusion de l’enfance.

Las Vegas, 1984 – “Actually I don't remember being born, it must have happened during one of my black outs.”

Las Vegas, la ville de tous les péchés à ce qu’il parait. Sexe, drogue, casinos, argent… Il y a de quoi s’occuper pour toutes les personnes désireuses de passer du bon temps en bonne compagnie. Tout cela, on pourrait croire que ce ne sont que des clichés transmis par l’intermédiaire des médias et de l’industrie du cinéma. Si ça aurait pu en être le cas, la vie du jeune Orion Marsters pendant les trois années de sa vie furent dignes de toutes ces idées préconçues. C’était simple, sa mère n’était tout simplement pas faite pour en être une. Elle était jeune, elle était belle, et tout ce qu’elle voulait c’était profiter de la vie. Après avoir suivi un de ses amours du moment jusqu’en Australie et d’en être tombée enceinte prématurément – donnant ainsi fin à leur relation – la demoiselle n’avait rien trouvé de mieux que de suivre un autre amour de jeunesse pour Las Vegas. Environnement sain pour élever un enfant ? Pas vraiment. Il fallait dire que sa mère, tellement amourachée de son nouvel amour, n’avait que faire d’un enfant qui l’empêchait de profiter de la ville la plus intrigante des Etats-Unis. Elle s’offrait tout simplement une autre jeunesse, vivant sa vie telle une hippie des années 1960. Du coup, Orion était relégué au second plan et dès ses premiers mois, il fut confié à des nourrices qui étaient tantôt des émigrées mexicaines tantôt des adolescentes de seize ans à peine plus âgée que sa mère. Si cette partie de sa vie, le jeune homme ne peut s’en souvenir malgré sa mémoire eidétique – personne ne peut se souvenir de ses premières années de toutes façons – ce schéma se répéta pendant presque toute son enfance et adolescence.

Athènes, 1987 – "I am not going to let Athens affect the rest of my life.”

20 avril 1987. Le temps est splendide et les rayons du soleil réchauffent doucement la température ambiante. Trois ans étaient maintenant passés depuis la naissance d’Orion, mais en soi, presque rien n’avait changé. Sa mère, fidèle à elle-même, s’était enfuie avec un autre homme qui lui offrait refuge à Athènes. Ah, la capitale grecque ! Avant que le pays ne soit en faillite totale – merci la crise – rien ne pouvait troubler le calme et la beauté du paysage méditerranéen. La famille Marsters venait à peine de débarquer en Grèce que le petit garçon fêta son troisième anniversaire. Il avait grandi, son intelligence se développait et il commençait déjà à se souvenir de tout. Bref, ce nouveau cadre était beaucoup plus propice au développement du petit Orion. Ce fut d’ailleurs ce que pensèrent ses grands-parents maternels. Eux qui n’appréciaient pas vraiment la manière de leur fille d’éduquer le petit, avaient été pourtant enchantés de voir qu’un semblant de stabilité s’était installé dans leur vie. Ce n’était qu’une illusion, et tout le monde finit par s’en apercevoir bien rapidement.

San Francisco, 1992 – "San Francisco has only one drawback – it’s hard to leave.”
C’était toujours difficile de tout quitter du jour au lendemain. Ce n’était pas simple, mais Orion avait juste l’impression de fuir et de ne pas vivre sa vie pleinement. Sa mère était plus ou moins heureuse en vivant comme une vraie gitane, mais le petit garçon avait tout simplement besoin d’un point d’attache, un repère qu’il n’arrivait pas à trouver. Athènes avait été un véritable fiasco. L’amant du moment avait fini par se révéler violent et d’une bêtise rare, contrairement à l’image de prince charmant qu’il avait pu donner aux premiers rendez-vous. Tout n’était que leurre avec les histoires d’amour de la matriarche. Néanmoins, elle avait eu assez de courage pour espérer pendant cinq ans que cette situation ne change, mais elle en avait surtout eu quand elle prit la décision de partir après un énième excès de violence. Les choses ne furent pas simples. Sans argent, sans travail et avec un enfant encore jeune bien qu’extrêmement intelligent pour son âge, ils ne pouvaient aller bien loin. Alors pendant des années, mère et fils vécurent sur la route, dormant parfois chez des gens qui leur proposèrent refuge pour une nuit. Une vraie vie de nomade qui ne sembla pas déplaire à la mère du petit qui n’avait attendu que ça toute sa vie. Ils mirent peut-être un an à récolter assez d’argent pour pouvoir retourner aux Etats-Unis, car oui, il fallait bien avouer que leur mode de vie ne leur permettait pas de devenir Crésus du jour au lendemain, et que sans amant pour les financer, les choses étaient beaucoup plus complexes.

- « Où va-t-on aller cette fois Maman ?, demanda le jeune Orion lorsqu’ils entrèrent dans l’aéroport de Vienne.

La mère ne dit rien pendant cinq bonnes minutes. Elle n’en avait strictement aucune idée. Elle n’avait plus aucun point de rattachement aux Etats-Unis si ce n’était ses parents. Mais bon, retourner vivre chez eux après tant d’années alors qu’elle ne demandait que liberté ne l’enchantait pas du tout. .

- Ecoute, tu vas aller à San Francisco vivre avec tes grands-parents pendant que je trouverai un lieu sain où tu pourras venir me rejoindre. »

Orion ne dit rien, et dans les heures qui suivirent, il s’envola pour San Francisco.

C’était étrange, mais depuis qu’il vivait avec ses grands-parents, il avait enfin l’impression d’avoir une vraie famille. Etrange étant donné qu’il n’avait jamais vu ses grands-parents avant d’aller vivre chez eux à partir de huit ans. . Et surtout, maintenant qu’il vivait dans un environnement stable, il était enfin apte à aller à l’école. Pendant les huit premières années de sa vie, le petit garçon avait tout appris dans les livres et par ce que pouvaient lui dire les gens qu’il rencontrait. Pour lui, ça n'avait jamais été un problème étant donné qu'il enregistrait tout et qu'il passait son temps le nez dans les livres. Forcément au début, ses grands-parents étaient persuadés que le petit allait être terriblement en retard par rapport aux autres élèves, mais la réalité montrait qu'il était au contraire plus qu'en avance.


- Je crois que je n’ai simplement jamais vu ça de ma vie, marmonna le médecin scolaire après avoir fait passer des tests au jeune Orion.

Dans la salle, tout le monde s’échangea des regards inquisiteurs. Les grands-parents s’attendaient au pire, Orion était intrigué et le médecin était parti dans des rêves bien lointains et murmura des mots incompréhensibles à lui-même.

- Euh, excusez-moi, mais que se passe-t-il ?, finit par demander Orion.

Le médecin l’observa avec des yeux mi- intrigués mi- admirateurs. Ce petit était spécial, et il l’avait compris dès qu’il avait posé les yeux sur lui.

- Mémoire eidétique et QI de 187 à tout juste huit ans, c’est…incroyable.

Sur le moment, le jeune garçon ne comprit pas en quoi c’était exceptionnel. Tout le monde avait une mémoire non ? Et le QI… qu’est-ce que ça pouvait bien dire ? Il était en avance, c’est tout. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’un adulte à intelligence « normale » ne dépassait pas les 110 de QI. Même adulte il ne se rend pas entièrement compte de la chose. Il peut lire vingt mille mots par minute, et alors ?

Chartres, 2000 - You make me feel alive.

« - Non, j’ai envie de partir !, répéta Orion pour la énième fois à son grand-père.

Huit ans qu’il n’avait pas eu de nouvelles de sa mère, et voilà qu’elle lui proposait de la rejoindre en France, avec ce qu’il semblerait être la bonne personne à présent. D’abord réticent – Orion s’est enfermé dans sa chambre pendant vingt-quatre heures pour réfléchir- il avait fini par accepter cette idée. San Francisco était une ville merveilleuse, mais ne s’y sentait pas à sa place. Il ressentait ce besoin de partir qui devait bien être génétique. Il fallait avouer que certains éléments lui donnaient envie de rejoindre sa mère à Chartres. Déjà, il avait envie de la revoir, car contrairement à ce qu’aurait fait, ressenti ou pensé d’autres personnes, il ne lui en voulait pas le moins du monde d’aimer partir à l’aventure. Lui-même rêvait de le faire. Autre raison beaucoup plus concrète : il avait envie qu’on arrête de le regarder comme un petit génie sortit de nulle part. S’enfuir pour mieux repartir, c’est tout ce qu’il voulait.

- Es-tu bien sûr de toi Orion ? Tu sais, ce n’est pas parce que tu es différent que les autres ne t’apprécient pas...., tenta de le convaincre Grand-père Marshall.

C’était facile à dire pour lui, mais beaucoup plus difficile à le vivre. Avoir ses examens à douze ans à peine, commencer des études à treize et être docteur en biologie dans les deux années qui aller suivre,… Tout le monde ne le comprenait pas et le voyait plus comme un extraterrestre que comme un adolescent de seize ans.

- J’ai envie de la revoir, elle m’avait promis qu’on serait de nouveau ensemble quand elle trouverait quelque chose de bien, conclut l’adolescent sans mentionner sa véritable motivation.

Ses grands-parents finirent par l’accepter et le jeune homme parti le lendemain matin à la première heure.
Chartres. Sûrement la ville la plus étrange dans laquelle il vécut. Là-bas, il restait des coins encore pittoresque, et surtout pleins d’histoire, tout comme Athènes. Sauf que l’histoire de la France l’avait toujours attiré, elle était si dense et intéressante. Il aimait la ville, il aimait la nouvelle vie de sa mère qui avait enfin trouvé quelqu’un de bien qui l’aimait pour ce qu’elle était, et surtout, il aimait les Français. Enfin, il aimait une Française en particulier. Elle était belle, intelligente, passionnée de littérature tout comme lui, et un de ses prénoms était tout aussi mythologique que le sien. Cette première rencontre et surtout ce premier amour lui donna le goût de l’amour lui-même. C’était grâce à elle et à sa mère s’il était aussi sentimental désormais. Cet amour l’avait rendu vivant et pour la première fois de sa vie il avait juste l’impression d’être autre chose qu’un petit surdoué tout juste docteur en biologie à dix-huit ans.

Versailles, 2002 - " I don't know if I was Louis XIV or Marie Antoinette or a lowly groundskeeper, but I lived there."

- Je vais me marier. .

Cette phrase eut l’effet d’une hécatombe. Une émeute aurait pu se former sous ses yeux, rien n’aurait pu être aussi violent que les sentiments ressentis par Orion en cet instant.

- Pourquoi me fais-tu ça Pandora ?, lui demanda-t-il droit dans les yeux.

Si en apparence il était calme, il ne comprenait pas, et surtout il avait le cœur brisé. La réponse à sa question, il la connaissait déjà : ce Voltaire pour qui elle le quittait était riche, beau, intelligent, cultivé et noble soi-disant. Pourtant il ne comprenait toujours pas. Il pensait qu’elle l’aimait autant qu’il pouvait l’aimer. Première grande désillusion dans sa nouvelle vie d’adulte.


Tout ce qu’il trouva de mieux à faire, c’était de partir. A force de voir sa mère le faire, il a fini par répéter ce même schéma. Et quitte à partir, autant trouver une bonne excuse. Dans son cas, c’était déjà trouvé. Il avait décidé de commencer de nouvelles études dans le domaine de l’architecture, sa seconde passion après la science. Versailles était l’endroit parfait pour cela. Louis XIV, Colbert, Marie Antoinette, Louis XVI… Tant d’histoire dans un seul lieu et surtout le château et le jardin de Versailles étaient sans doute les plus grandes merveilles françaises. Alors sans plus attendre, il partit pour cette ville où l’architecture régnait en maître sans plus regarder en arrière. Pandora appartenait désormais au passé et il trouverait bien d’autres choses à aimer, non ?


Now, I’m on the road again:

Bien des choses s’étaient passées en dix ans. Orion était devenu un architecte accompli et talentueux. Ce métier lui allait comme un gant et il avait l’occasion de voyager et d’exploiter son don pour accomplir tous les projets qui lui étaient proposés. Parallèlement, il avait toujours l’occasion d’expérimenter des théories scientifiques toutes aussi complexes les unes que les autres. Bref, il aimait sa nouvelle vie où ses deux passions ne s’entravaient nullement l’une à l’autre mais se complétaient et l’aidaient à avancer. Il avait fini par faire oublier son image d’enfant prodige aux autres, et ce notamment par son côté enfantin et d’amoureux transis qui ne le quittait jamais. Orion était satisfait de sa vie, et il acceptait toutes les propositions intéressantes qu’on pouvait lui faire. Dubaï, Tokyo, Rome, Venise, Las Vegas, Hong Kong… Il avait presque vu tous les lieux bercés par l’architecture aussi bien que moderne que traditionnelle, voire pittoresque. Nouvelle étape : Londres. Et qui sait, il y restera peut-être plus longtemps que prévu à cause de certaines personnes…

Pseudo : NarglesQueen- Identité demoiselle - Âge : 18 ans - Type de personnage : inventé (même si Pando d’amour m’a beaucoup aidé sur certains points), aucun scénario ne collait avec mes idées . - Comment avez-vous découvert le forum ?J’ai déjà plusieurs comptes parce que je suis totalement fan de ce forum - Quelle sera votre fréquence de connexion ? Je suis une geek - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Je l’aime d’amour : dois-je encore vous le prouver ?