Nom : matheson - Prénom(s) : miles grey - Âge : 27 ans - Date et lieu de naissance : 23 février, à Pontiac, Illinois, USA - Nationalité : américaine - Situation sociale : extrêmement riche - Sexualité : hétérosexuel - Vie amoureuse : fiancé de manière arrangé - Emploi, études : étudie les finances et l'économie, dirige une entreprise avec l'aide de sa mère


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Yellowsky est l'endroit où il faut être vu, où il faut étudier et où il faut travailler pour réellement se faire un nom dans le milieu des finances. Bien sûr que je connais ce lieu. Ma mère y a étudié et à rencontrer mon père dans ce quartier, et ils sont partis vivre en Amérique pendant bon nombre d'années. Et ma candidature a été d'autant plus logique que ma fiancée est l'une des femmes les plus influentes et les plus riches au monde, déjà résidente de l'endroit.

Et votre particularité, c'est quoi ?
Mes sous. Ce n'est pas un don ? Bien sûr que c'en est un. Je suis bon en finances, je sais jongler entre les livres sterling, les euros et les dollars à la manière d'un artiste de cirque. J'ai la capacité de vous offrir un monde entier rien qu'en claquant entre mes doigts. Et puis... combien d'entre-vous ai-je plumé au poker ?

Comment vous définiriez-vous ?
Je dirais que je suis un garçon plutôt respectueux, mais qui sait très bien s'éclater. Je n'aime pas particulièrement jouer dans la niaiserie et dans le mélodrame, à tomber amoureux de la première femme que je croise et j'ai des principes que je me dois de suivre malgré mes sentiments. "Le coeur a ses raisons que la raison ignore." Ce proverbe me va bien car je suis ma raison et non mon coeur qui m'ordonnerait de faire demi-tour et de vivre ma vie correctement. Mais bon. Quand on est à la tête d'une entreprise comme la mienne, on se doit de rester cadré.

Quand un père s’appelle MATHESON, bien sûr qu’on né avec une cuiller en argent dans la bouche. En or massif, même. Une conception de l’amour ? Bien sûr que non. Un mariage arrangé. Comme à chaque fois, dans ce milieu-là. Et le père de Miles ? Mort. On ne sait pas comment. Et c’est très comme ça. Il n’a pas connu son père et il ne lui manque pas. Sa naissance, comme un roi. Un bambin tout à fait heureux. Il ne manquait de rien. Sa mère ne s’occupait pas de lui, évidemment. Une entreprise, c’est bien trop prenant à gérer. Un enfant à charge ? C’est trop de travail en plus. Laissons-le à Tama, la servante attitrée au jeune garçon. Elle s’occupera de lui. Jusqu’à la fin de sa vie. Ou de son indépendance. Ce gosse, il est désiré. Mais il est là juste pour hériter d’une entreprise qu’il porte sur ses frêles épaules dès son plus jeune âge. Tout le monde compte sur lui pour être le meilleur et le futur dirigeant du groupe MATHESON. Cette entreprise dirige l’un des marchés économiques d’Amérique le plus influent. Cette société a prospéré rapidement, à la vitesse de l’éclair, et aujourd’hui, ils font partis des plus riches du continent américain. Des centaines de milliers d’entreprises MATHESON sont implantées dans le monde, des milliers d’employés ont la corde au cou, quant aux prochains licenciements qui risquent de tomber. Mais tout ça, un enfant de un an, pourquoi ça l’intéresserait ? Mais tout ne dépend que de lui. Il n’a pas eu le temps de prononcer son premier mot que l’avenir compte sur lui. Il ne sait pas ce qu’est une bourse, et il doit gérer la sienne. Quand il grandira, il se rendra compte à quel point c’est compliqué et fatiguant pour lui de mener une vie de ploutocrate. Il est innocent, pourri gâté par une nourrice qui le couve d’amour comme jamais sa mère n’aurait pu le faire. Et la sœur de Miles, où se trouve-t-elle ? Dans un internat pour filles. C’est le mot soft pour dire maison de corrections. Elle s’amuserait à éventrer des petits chats innocents devant les yeux tout autant purs de son petit frère. Et ça l’amuserait. Mais sa violence ne viendrait-il pas d’autre part ? Sa mère, ne serait-elle pas un peu… psychopathe, sur les bords ?

Quand on s’appelle MATHESON, on a le droit à aucune erreur.

Ses meilleurs amis, c’est ici qu’il a pu les rencontrer. Dans cette maternelle de gosses de riche. Ils étaient quatre. Ils le sont toujours. Les meilleurs amis du monde. Le H4. Le HUNTERS 4. Les quatre chasseurs. C’est ainsi qu’ils ont décidé de se nommer, même étant petit. Malgré leur insouciance, ils gèrent le monde comme des rois. Ils sont riches, et leurs parents graissent la patte à l’école pour qu’ils puissent faire leur loi du haut de leurs quatre ans. Cette école, c’est la plus prisée. Peu de personne y entre. Et c’est grâce à papa-maman qu’on y accède. Enfin… Leur sous. Miles est un garçon turbulent, hyperactif, il n’aime pas qu’on le contredise, il fait des caprices, il ne veut pas qu’on l’embête, mais surtout, il ne veut pas qu’on embête ses amis. Même à cet âge là, la loyauté, il connait très bien. Il n’est pas très humain, pour son âge. Un gosse à qui on foutrait des baffes. Un gosse qu’on voudrait parfois tuer, mais ses gardes du corps ne sont jamais bien loin. Quand Miles veut quelque chose, Miles l’obtient. Car bien entendu, la maitresse du jeune gamin est payée lourdement par ses parents pour que rien ne lui arrive. Un privilégié ? Bien entendu. Il le sera toute sa vie. Il est le roi, de son petit mètre. Et ses amis ? L’un, son père est un grand mafieux qui possède tout le réseau étasunien, l’autre, son père a fait fortune dans l’informatique en vendant une nouvelle technologie, et l’autre… on n’a jamais vraiment su. Mais ce dernier petit garçon, c’est le meilleur ami de Miles. Ils sont quatre, mais marchent par deux. Ca a toujours été comme ça. Et ça le restera. Un quatuor. Quatre terreurs. Quatre monstres. Quatre cul en or.

Même à cinq ans, on peut posséder les étoiles.

Le lycée dans lequel est allé Miles est un lycée privé, à dix-mille dollars le mois. Enfin… c’est la somme qu’a voulu annoncer la mère du garçon pour ne pas l’effrayer. Bien entendu, comme d’habitude, la mère a fait des dons très généreux à l’école, pour qu’il ne porte pas l’uniforme recommandé, et qu’il fasse sa loi. Il est le chef de sa bande. Ses amis l’ont suivi. Et en grandissant, ils sont devenus encore plus… puissant. Ils ont leur propre table, leur propre carré, ils écrasent le monde, ils sont beaux, ils sont forts, personne n’ose les contester, les contredire, ils sont effrayés mais ils sont encore plus admiratifs. Ils sont les rois du monde. Les amis de Miles ont suivi le même traitement, avec leurs parents. Patte lourde, école contente. Au dessus du monde, s’ils veulent sécher les cours, on ne leur dit rien. Mais ils savent être sérieux. Juste un peu… prétentieux ? C’est ça. Prétentieux. Egoïste. Narcissique. Egocentrique. Et tous les mots correspondant à ce trait de caractère. C’est aussi à cet âge là qu’on découvre l’amour. Enfin… Pour les trois autres, bien entendu. Parce que Miles, lui, n’est pas comme ça. Il ne cherche pas à se taper les filles qui sont à ses pieds. Malgré ses nombreux défauts, il est loin d’être irrespectueux. Il faut juste qu’un jour, une fille lui tombera dessus, et c’est à ce moment là qu’il pourra lui offrir son cœur. Corps et âme. Son adolescence est une passade. C’est du rapide. Ce n’est rien qu’un peu d’années à passer avant d’aller dans les filières qui l’intéressent. Evidémment, il sait qu’il devra reprendre l’entreprise MATHESON tôt ou tard. Tard serait le mieux, mais malgré tout, il aime cette société, car c’est grâce à elle qu’il peut se coucher avec un drap cousu d’or. A l’adolescence, on est con, on se sent pousser des ailes, on pense que rien ne peut nous atteindre. Et bien évidemment, rien ne nous atteint. C’est si simple, si futile, on respire un air différent des pauvres, on marche sur de l’herbe pure, et non pas de la crasse craché par ces usines de ces fauchés. Aujourd’hui et toujours, Miles et ses amis peuvent se sentir libre de ce qu’ils veulent.

Faites attention, ça ne dure jamais longtemps.

Sa mère l’avait obligé à travailler auprès d’elle, pour gérer un bâtiment dont elle avait le monopole. Un travail ingrat, d’administration. Comme s’il était un garçon comme les autres ! Il se sentait ridicule de devoir taper sur un ordinateur, comme un pauvre fonctionnaire. Il était fait pour le commercial, pour la gérance, et non pas pour traiter des documents de texte ou des factures. Il ne voulait pas, mais il le devait. Ca lui offrirait des opportunités, pour un futur déjà tout tracé. Mais cette femme qui fait le ménage, elle l’insupporte au plus haut point. Elle se permet d’agiter ses chiffons sous le nez de Miles alors que lui est concentré sur un travail très important. En plus, elle ose lui demander de se pousser pour qu’elle ait plus d’espace. Mais pour qui se prend-t-elle ? Elle est juste une fille de la classe pauvre de ce monde. Ca se voit. Ses cheveux sont dans un état lamentable, ses habits ne sont pas de marques, ses bijoux… des tissus délabrés. Elle était pouilleuse, de bas étage, inintéressante. Miles ne la regardait même pas. Elle était là pour nettoyer ce qu’il laissait derrière lui, rien de plus. C’est pourquoi, il fit tomber son gobelet sur le sol, sachant qu’elle devait très bien frotter derrière lui. Il se rassit sur son fauteuil, et passa un écouteur dans une oreille pour éviter d’avoir un dérangement intérieur. Et elle, elle eut le culot de lui arracher ses écouteurs, et de le remettre en place. Il l’avait, bien entendu, remballée rapidement, mais elle n’avait pas voulu se laisser marcher sur les pieds, et dans un bond, elle lui mit une droite, pile dans sa mâchoire, la lèvre fendue en deux sur le côté. Il passa sa main sur sa bouche pour vérifier son état, et il releva les yeux, choqué qu’elle est put faire ça. Et il ne s’y attendait pas du tout. Choqué, il ne sut quoi dire. Il était tétanisé, il n’avait aucune idée de quoi faire. Et bien entendu, ça avait été la seule personne au monde capable de se permettre de tels… familiarités. Elle était forte, courageuse, et elle n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait, ni de ce qu’elle disait.

Et chaque jour il revenait au même endroit, même quand son stage fut terminé, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la voir. Sans comprendre, il voulait connaitre la seule personne qui l’avait défié. Il l’observait, il la regardait sans cesse. Des regards complices, des regards timides, un semblant de sentiments. Quelques semaines, quelques jours avant qu’il n’ose l’aborder une nouvelle fois. Et elle n’avait jamais changé, toujours aussi… battante. Toujours aussi… poignante. Elle avait ce genre de mots que lui seul savait déchiffrait. Et sans s’y attendre, une petite amitié était née. Enfin… une amourette, au départ. C’était juste un jeu de séduction entre les deux, comme deux amants qui ne savaient pas ce qu’ils voulaient. Un amour sans précédent, un premier amour violent. Une passion charnelle, fusionnelle, parfaite. Il était fou d’elle, et c’était réciproque. Il n’avait aucune idée de comment cela aller se finir. Personne ne connaissait leur relation, sauf les amis de Miles. Il avait enfin choisi celle avec qui il allait passer le reste de sa vie. Elle était sa destinée. Ils seraient à jamais sous le même ciel.

L’amour à ses limites que la famille ne connait pas.

Il s’était lié d’amitié avec un homme de quinze ans son aîné, père de famille, et chef de chantier. Il s’appelait Claude. Miles était allé sur un chantier dont il avait la gérance pour vérifier si le boulot était correctement fait, et il avait rencontré cet homme qui lui rappelait un peu ce qu’était l’humanité pure. Il passait des soirées avec lui et sa famille, il avait appris à aimer ses enfants. Son caractère de gosse de riche se tassait quand il était en présence de cette famille accueillante. Ils bossaient ensemble, comme deux amis, car l’un apprenait toujours sur la vie de l’autre. Ils étaient proches, et Miles ne pouvait se résigner à les abandonner.

Mais un jour, le jeune ploutocrate donna une conférence de presse. Et une phrase changea l’avenir de MATHESON, pour toujours. Sa phrase était « Oh, cet entreprise prospère grâce à cette enfoirée de mè… enfin… grâce à cette personne qu’est ma mère ! » Une phrase anodine. Quelque chose de basique, mais la presse grossit l’affaire, annonçant que Miles n’était pas prêt à être un dirigeant convenable. Il serait une personne trop impulsive et les actions du groupe chutèrent sans précédent. Le fils n’avait pas conscience de la restructuration qu’allait devoir subir la société pour se maintenir à flots. Une vague de licenciement entrainant une vague de suicide. Des familles au chômage, sans domicile, ni nourriture. Ils sont à la rue, comme de vulgaires clochards, SDF. Et Miles n’avait aucune idée de ce qu’il se passait. Jusqu’à ce coup de fil de Claude. Il était dans les caniveaux. Il se nourrissait de vol. Il n’avait plus les moyens de sauver sa famille. Il ne savait plus quoi faire. Il était perdu. Et il voulait mettre fin à ses jours.

Miles courut aussi vite qu’il le put. Ses jambes, il ne les contrôlait plus. Sa vitesse était rapide, son souffle court, ses muscles étaient brûlants. Il voulait atteindre l’endroit de potence de son ami, de son cher ami… Il grimpa les marches quatre à quatre, il était fatigué. Il n’en pouvait plus. Et quand il posa le pied sur le toit du bâtiment, ses yeux se posèrent sur Claude. Un dernier regard, une dernière lueur dans laquelle l’espoir était éteint depuis longtemps. Les yeux brillants, Claude murmura un mot. « Désolé. » Et il se jeta dans le vide. Mort sur le coup. Une fille et un fils abandonné. Une femme déchirée. Et tout ça, à cause d’une phrase du jeune héritier. Honteux. Il se sentait honteux. A cause de lui, tout était foutu. Son ami était mort. Il avait mis fin à ses jours. Quel horrible calvaire allait-il subir ? Et sa mère, tous les jours lui rappelait que l’entreprise ne dépendait que de lui. Il se devait d’être un homme d’affaires comme un autre, et même, au dessus. Il voyait la vie à travers les yeux de sa mère désormais. Il ne vivait plus que par MATHESON.

Dans ce milieu, le meilleur moyen de conclure une affaire est d’épouser la fille.

Lily est la fille du grand entrepreneur pétrolier mondialement connu. Elle est belle, riche et appartient à une classe sociale très élevé. De l’âge de Miles, elle poursuit des études de médecine en fac, pour devenir obstétricienne. Et elle est promise à un grand avenir. Sa beauté emplit les cœurs, mais elle est le genre de fille à ne pas se laisser influencer, ni même se laisser approcher par les hommes. Sa longue chevelure brune, et ses membres fins. Son visage aquilin, et son regard sombre. Elle était d’une corpulence parfaite, mais elle faisait légèrement peste.

L’entreprise MATHESON est au bord de la faillite, causé par cette phrase qu’à prononcé Miles lors d’une conférence. Le marché n’a plus confiance dans ce groupe qui serait prochainement dirigé par un homme qui, aux yeux du monde, se trouve être impulsif, ingérable. Ils sont sur le point d’exploser. A moins que… un mariage arrangé entre les deux entreprises pourraient relever le niveau des deux sociétés. Il fallait faire grimper les actions de MATHESON et l’entreprise pétrolière de la famille de Lily pouvait les arranger. Alors c’était décidé. Les fiançailles entre Miles et Lily étaient officiels. Et sa mère, qui répétait sans cesse « Si tu ne l’épouse pas, combien de personne perdront leur emploi ? Rappelle toi ce qui est arrivé à Claude. » Encore Claude. Toujours lui. Bien entendu, il n’allait jamais faillir à son devoir. Il ne voulait pas que ça se reproduise. Mais ça voulait dire qu’il se devait d’abandonner Lisbeth, la seule et unique femme dans son cœur. C’était trop douloureux à penser, mais c’était la seule solution pour sauver son groupe, et ainsi sauver des milliers de vies. Il n’avait pas le droit de faire d’erreurs, dans ce cas là. Il devait vivre comme sa mère le souhaitait pour éviter des morts. Trop de poids sur les épaules de ce jeune homme qui rentre à peine dans la vie active. Il n’est plus lui-même. Il est redevenu l’homme égocentrique et narcissique qu’il était, avant de connaitre Lisbeth. Seule elle le rendait humain. Elle apaisait ses pires défauts, elle calmait ses pires crises. Et maintenant que leur amour n’était plus possible, il ne pouvait pas se permettre de rester dans le sentiment. Il devait jouer la carte stratégie pour atteindre son but et être le meilleur président qu’un groupe puisse avoir. Quitte à laisser son cœur sur le bord de la route. Son cœur avait été arraché par petits bouts pour être piétiné par une mère qui se foutait complètement des sentiments de son fils. Alors aujourd’hui, il ne ressentait plus rien. Il n’éprouvait aucun amour pour Lily, se contentant seulement d’avoir quelques rendez-vous ici et là, de temps en temps pour être vu en public, mais seulement à des occasions particulières. Il ne l’aime pas, il ne peut pas la supporter. Elle est insupportable. Elle veut tellement épouser Miles qu’elle en devient vite… énervante. Et il ne peut rien dire sous pression de sa mère. Toujours sa mère. Et c’était elle qui gérait tout.

Et malgré tout, il aimait Lisbeth. Mais il savait parfaitement qu'il ne la reverrait jamais. Elle n'était plus là. Elle ne le serait plus. Elle a disparu de la circulation et il ne veut plus la revoir, sachant le mal qu'il risque de lui causer.

MATHESON company. Toujours là pour vous détruire.

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