Invité
| Sujet: Peter ♦ keep calm and smile Sam 17 Aoû - 20:24 | |
| Peter Georges Sullivan « simply pleasure for ever, featuring Justin Chatwin » welcome, dude ! Nom : Sullivan - Prénoms : Peter et Georges, souvent surnommé Pete, parfois Sulli - Âge : 28 ans depuis le mois de mars - Date et lieu de naissance : Winchester, Angleterre, le 16 mars 1985 - Nationalité : anglais - Situation sociale : dans la moyenne haute - Sexualité : hétérosexuel - Vie amoureuse : en couple depuis 6 mois avec une adorable blondinette - Emploi, études : ancien joueur de football professionnel reconverti en agent sportif Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Quand je suis revenu à Londres après ces trois mois passés en rééducation, j’avais besoin de changement. Et le premier pas était de déménager. J’avais vécu plus de cinq ans à Chelsea, quartier central très animé et je voulais plus de tranquillité. Yellowsky me semblait parfait pour repartir de zéro, j'y avais trouvé l'appartement idéal. Il me semble qu’un ancien coéquipier qui y avait de la famille m’en avait parlé. Le système de candidature me semblait un peu tiré par les cheveux, mais je ne regrette pas mon choix. Et votre particularité, c'est quoi ? Je n’ai pas de don à proprement parler, je ne sais ni chanter, ni jouer la comédie. Je ne suis pas non plus plein aux as, ni ultra connu. Mais je pense que chaque quartier a besoin de gens normaux, plus passe-partout pour rééquilibrer. Mais pour moi, ma particularité reste mon accident, qui a provoqué une vraie remise en question, un réel changement de vie, de caractère et de travail : je suis passé d’un jeune homme de vingt-cinq à la mentalité d’adolescent qui pensait que tout était acquis, qui brûlait la vie par les deux bouts, à quelqu’un qui connait la valeur de la vie et qui a travaillé dur pour avoir la vie qu’il a actuellement en quelques mois. Je suis quelqu’un qui revient de loin. Comment vous définiriez-vous ? Je n’aime pas forcément parler de moi. Ou plutôt, je ne suis pas très doué pour me décrire. Je suis quelqu’un d’assez calme et patient, qui m’énerve assez rarement. Traduction, si vous voyez de la fumée sortir de mes oreilles, courrez vite et loin. Comme beaucoup d’hommes, je ne suis pas très organisé, et même plutôt bordélique. J’ai du mal à me souvenir que j’ai exprès mis une chaise pour y poser mes vêtements dans ma chambre, et mes jeans finissent le plus souvent par terre quand je les retire. Par contre, il m’arrive de cuisiner, des choses certes simples, mais je ne me nourris pas exclusivement de plats surgelés et de boîtes en conserve. Ma mère a toujours beaucoup cuisiné, et m’a en quelque sorte transmis cette passion. J’ai deux téléphones portables, un privé et un pour mon entreprise. Je les ai toujours sur moi, et j’y suis assez accro, je consulte régulièrement mes messages et mes mails. M’en séparer ne serait-ce que pour une soirée est très difficile pour moi. J’ai beaucoup d’amis et j’ai toujours été du genre populaire depuis mes années lycées. Je les vois souvent et les soirées sont nombreuses. Mais je préfère aller boire un verre dans un bar ou faire une soirée à domicile que passer des heures en boîte. Apparemment, c’est l’approche des trente ans qui ferait ça. Dernière chose, les filles. J’ai fait beaucoup de progrès de ce côté-là. Je ne suis plus un vrai muffle, mais je ne suis pas encore un vrai gentleman. Je me situe dans un juste milieu, des fleurs et des restos en amoureux de temps en temps et des cadeaux pour son anniversaire. Par contre, je n’ai encore pas réussir à dire « je t’aime à quelqu’un » … tell me your story « Bon sang ! Tu es un de mes patients Pete ! Je ne peux pas ! On ne peut pas … » Sortie du contexte, cette phrase vous parait surement obscure. Laissez-moi vous la remettre dans le contexte, tout sera plus clair, et j’espère que vous me comprendrez … J’ai eu une vie avant mon accident, et une toute autre vie après. Avant, j’étais un jeune homme plein de vie, le genre à ne jamais tenir en place, à faire des footings tous les deux jours pour évacuer son trop plein d’énergie. Les études n’ont jamais été mon fort, je me maintenais dans la moyenne pour faire plaisir à mes parents plus jeune. J’ai toujours été un sportif. Mes parents m’ont fait tester pas mal de sport, judo, basket-ball, rugby, escrime quand j’étais gamin, mais le seul qui a vraiment attiré mon attention était le football. Je suis rapidement devenu un bon élément de mon équipe locale, puis mes parents ont déménagé à Londres pour que je puisse intégrer un centre de formation au début de mon adolescence. Mon rêve était de jouer dans l’un des six clubs londoniens qui évoluent en première ligue, avec une grosse préférence pour Arsenal ou Chelsea, plus souvent sur le devant de la scène. Finalement, à 19 ans, c’est le club de Leyton Orient qui m’ouvrit ses bras, et fit de moi un joueur de football professionnel. Parallèlement à ma carrière, j’avais une vie privée bien remplie. De filles surtout. A l’adolescence, j’ai rapidement compris que les filles aimaient les sportifs. Et j’ai tout aussi rapidement compris comment me mettre en avant et les charmer. Je préférais les filles un peu plus âgées que moi, jugeant les autres pas assez expérimentées. Celle avec qui j’ai eu ma première fois avait 22 ans alors que j’en avais que dix-sept, ce qu’elle ne savait pas puisque je lui avais juré en avoir 20. Et je les préférais blondes et fines. Plus je grandissais, plus mes relations diminuaient. Je ne restais rarement avec une fille plus d’un mois, il y avait toujours une plus jolie qui passait devant moi en roulant des hanches. Il m’arrivait de retrouver dans mon lit une fille avec qui j’avais eu une relation six mois plus tôt, sans me rappeler l’avoir déjà séduite une fois. On peut dire que j’étais un goujat, et j’avoue ne pas forcément être très fier de cet aspect de ma personne. Tout a changé après l’accident. Je suis devenu un tout autre homme. Je venais de fêter mes vingt-cinq ans avec mes coéquipiers dans un bar londoniens. Comme on avait tous bien b, et que le métro ne semblait bien trop loin, on a commandé des taxis pour nous faire raccompagner chez nous au petit matin. J’étais seul avec le chauffeur dans le mien, heureusement. A un croisement, alors que le feu était au vert pour nous, un chauffard a débarqué d’une autre voie, ne s’est pas arrêté au feu et le taxi n’a pas pu l’éviter. La collision avait été brutale, les pompiers ont passé plus d’une heure à désincarcérer les blessés. J’étais le seul survivant, mais j’étais dans un sale état. Un traumatisme crânien, des côtes fêlées, une rate abîmée et les jambes multi fracturées. Tous ces détails, je ne m’en rappelle pas. Je me rappelle juste du bruit de la tôle froissée. On m’a raconté ce qui m’était arrivé quand j’ai émergé de mon sommeil forcé une semaine après. Je passais encore deux jours en soins intensifs avant de rejoindre un service de soins classique. Pendant ce laps de temps, personne n’a répondu à ma question, est-ce que je pourrais continuer ma carrière. Ce fut un vieux médecin qui m’apporta la réponse, je serai chanceux si je pouvais marcher un jour sans séquelles, sans boitement. Je ne sus quoi dire ce jour-là, mon monde entier venait de s’écrouler. Impossible de me projeter dans l’avenir sans ma passion, sans mon métier actuel. Trois semaines après l’accident, je fus transféré dans un centre de rééducation en dehors de Londres, dans l’Essex, apparemment spécialisé dans les anciens sportifs. Je me sentais mou, sans envie de rien. Les infirmières et les kinésithérapeutes du centre essayaient bien de me convaincre de faire mes exercices, je ne trouvais aucune motivation. C’est une nouvelle tête qui fit tout basculer. Elle. Beth. Le centre était son premier poste d’infirmière, elle aurait pu trouver mieux en ville mais elle ne se sentait pas encore prête à quitter sa campagne natale. Elle entra un matin dans ma chambre avec un plateau où étaient posés mes médicaments, je refusais de les prendre car je ne comptais pas aller à ma séance de rééducation. Les mains sur les hanches, elle me regarda. « Pourquoi les gens ne se rendent jamais compte de la chance qu’ils ont d’être encore en vie ? Pourquoi vous refusez de vous battre ? Vous ne savez rien de la vie … » Elle recula vers la porte, et ajouta plus bas. « Je n’aurai jamais dû accepter de venir travailler ici … » Le temps que je trouve quoi répondre, elle était déjà partie. Sans que je comprenne ce que j’avais fait de mal. Quand une autre infirmière arriva plus tard, je lui posais des questions sur cette nouvelle venue. « Son frère est décédé il y a trois mois. Accident de voiture. Il devait avoir à peu près votre âge Peter. Je pense qu’elle vous en veut de gâcher vos journées à ne rien faire et à refuser nos soins. » Je passais le reste de la journée à réfléchir. Effectivement, je devrais être heureux d’être encore en vie, entier. Pour la première fois depuis mon arrivée, je demandais à ce qu’on m’installe dans un fauteuil le lendemain. Je déambulais dans les couloirs du centre, à la recherche des boucles brunes de la veille. Je la retrouvais au bout du service. Elle ne baissa pas le regard. « Oui, je devrais heureux d’être vivant, vous avez raison. » Elle ne broncha pas. « Mais je ne serai plus capable de faire ce que je fais le mieux, jouer au football. Et se remettre en question, trouver un nouveau sens, c’est une autre paire de manche ! Vous ne pouvez pas me comparer à des proches, et encore moins me juger ! » Elle me regarda enfin, et me tendit une brochure. Des cours par correspondance. Pour moi qui n’avais jamais vraiment étudié, qui avait toujours privilégié le sport aux cours d’anglais, je n’y aurais jamais pensé. Le lendemain, elle entra à nouveau dans ma chambre. « J’ai peut-être un peu dépassé les bornes, mais vous êtes en train de remplir un formulaire d’inscription à ce que je vois … » Je ne pus m’empêcher de sourire. Sans vraiment faire exprès, elle avait réussi à me faire sortir de ma torpeur. « Je suis désolé pour votre frère. »« Merci ... vous voulez vous mettre au fauteuil aujourd'hui ? » Il était temps de lui prouver que j’étais heureux d’être en vie après tout. « Si vous m’accompagnez jusque chez mon kinésithérapeute, oui. »Mes premiers pas à l’aide des barres parallèles furent douloureux, je n’avais pas mis le pied à terre depuis plus d’un mois et certaines de mes fractures venaient à peine de se solidifier complètement. Je m’écroulais dans les bras de l’infirmier qui me soutenait un mètre plus loin. Mais au bout d’une semaine, j’arrivais au bout des trois mètres que mesuraient les barres de soutient. Quand je retournais dans ma chambre, Beth m’y attendait, une grande enveloppe dans les mains. « Du courrier est arrivé pour vous … » Il s’agissait de mon premier cours par correspondance. Puisque courir après un ballon rond ne serait peut-être plus possible, pas au même niveau en tout cas, la seule solution était de me reconvertir, à 25 ans. Je n’avais pas vraiment envie de quitter tout à fait le monde du sport, j’avais donc choisi de suivre des cours de droit et de marketing pour tenter de devenir agent sportif. Les jours, les semaines passèrent de plus en plus vite. Curieusement, Beth et moi nous rapprochions de plus en plus. Elle assistait de plus en plus souvent à mes séances de rééducation, se promenait avec moi dans les couloirs lorsque j’utilisais mon déambulateur pour me déplacer, elle me faisait réviser mes cours de droit. Elle s’apparentait bien plus à une accompagnatrice, une sorte d’amie, à qu’une infirmière. Etant les plus jeunes du centre, on en était venus à se tutoyer, tout simplement. Lorsque je n’eus plus besoin que d’une cane pour m’appuyer, il fut temps de songer à mon retour à Londres. Quitter le centre fut bien plus difficile que je l’imaginais. C’est le jour où je fis ma valise, avec Beth, que je me rendis compte que c’était surtout son sourire qui allait me manquer. Elle s’approcha de moi, pour me prendre dans ses bras, me souhaiter bonne chance pour la suite, et j’en profitais pour l’embrasser. Deux secondes passèrent, sans qu’elle n’osa bouger, puis elle se recula d’un coup. « Bon sang ! Tu es un de mes patients Pete ! Je ne peux pas ! On ne peut pas … » « Faux. Je pars du centre … on pourrait … » « Tu vas retourner à Londres, je suis dans l’Essex, j’ai une vie compliquée … c’est impossible. Oublie-moi. » Elle sortit de ma chambre sans que j’ai eu le temps de m’excuser, et se cacha de moi le reste de la journée. Le retour à Londres fut étrange pour moi. J’avais fait revendre mon ancien appartement de Chelsea par une agence immobilière car je sentais que j’avais besoin de renouveau, et j’avais trouvé un appartement plus petit à Yellowsky. Je finis les cours par correspondance six mois plus tard et trouvait rapidement des sportifs à représenter et des carrières à gérer. J’avais retrouvé des amis, je sortais, je me laissais séduire par des filles comme avant, mais bizarrement, je me sentais seul. Est-ce que Beth qui me manquait. J’appelais le centre un soir, pour prendre de ses nouvelles. Mon ancien kiné qui avait décroché le téléphone m’annonça qu’elle était partie un mois après moi, qu’elle avait trouvé un nouveau travail qui lui plaisait plus ailleurs. Impossible de la retrouver. Autant se faire une raison et l’oublier pour de bon. Elle aura été la fille qui m’a fait comprendre qu’on peut tout repartir de zéro si on se donne les moyens, et que de la volonté suffit pour se tirer de tous les défis. Deux ans après, je vis toujours à Yellowsky où j’ai trouvé une nouvelle routine. Je me suis remis doucement à la course, mes jambes tiennent le coup. Je gère à présent une agence où je gère la carrière de plusieurs jeunes espoirs du football. Finalement, je me sens presque plus épanoui dans ce métier que lorsque j’étais footballeur. Mon accident a eu de positif après tout. Et chose nouvelle pour moi, je suis en couple depuis six mois avec une adorable blonde avec qui je songe même à m’installer. Qui a dit que les gens ne peuvent pas changer et devenir meilleurs ? beautiful g33k, we love you ! Pseudo : Alexiiine - Identité : femme à lunettes - Âge : majeure et vaccinée - Type de personnage : inventé - Comment avez-vous découvert le forum ? via bazzart, je cherchais un city où y jouer Pete - Quelle sera votre fréquence de connexion ? essentiellement en semaine, quelque chose comme du 4 à 5/7 - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? S'il a un an, c'est que les gens s'y plaisent. Et puis, il a l'air agréable
Dernière édition par Peter G. Sullivan le Lun 19 Aoû - 9:27, édité 12 fois |
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