Nom : De Brissac, Noble famille française et tout le tintouin, je ne suis pas n’importe qui vous savez.
- Prénom(s) :Iseult-Marie entre le prénom de l’autre cruche qui s’est suicidé par ce que son amant était mort, et celui d’une vierge effarouchée qui a laissé se sacrifier son fils miracle pour un monde qui n’en a que faire mes parents m’ont franchement bien servit sur ce prénom... Heureusement qu’ils se sont rattrapé sur le second prénom, Pandora... La tout de suite ça ressemble à Pandore... Celle qui apporta tous les maux de la terre... Et là je me retrouve.
- Âge : 28 ans, je commence à me faire franchement vieille je trouve, et comme je ne m’arrange pas en vieillissant. Cela dit, il paraît que j’ai une tête de gamine. - Date et lieu de naissance : Le 21 Juin 1984 à Châtres
- Nationalité : Française Nom de Diou ! - Situation sociale : Ne me demandez pas ou est passé la soit disant fortune familiale que mes ancêtres devait posséder vu la particule, je ne sais pas ou elle est passé. Evaporée avec un SS Nazi pendant la seconde guerre mondiale à ce qu’il paraît... Bref c’est un sujet un peu tabou à la maison. - Sexualité : Lesbienne my dear ! Je ne sais plus si j’ai cracher ça au visage de mes parents pour être honnête, ou pour les mettre hors d’eux... Cela dit, un coup de pied au cul et je me retrouvait dehors. J’ai eu un passé d’hétérosexuelle accomplie cela dit. Mais bon très peu pour moi désormais, la liberté de la femme passe par l’homosexualité, vous ne saviez pas ? - Vie amoureuse : Célibataire. Je n’ai pas franchement le temps pour une vie amoureuse... Et il paraît que je suis un peu trop exigeante, pas assez disponible, et carrément chiante. Ma meilleure amie dit que je suis une célibâtarde... Mais franchement... Elle est juste jalouse. Ah oui... Je suis divorcée aussi. Hum... Et fiancée puis plaqué avant le mariage... Je vous l'avais dit... Je ne suis pas faite pour les relations... - Emploi, études : Je suis l'enfant chérie du CNED, est fait toutes mes études par correspondances, est étudié trop, trop vite, pour finir par ne même pas vouloir travailler avec tout ce que je sais. Enfin si un peu tout de même. Je suis interprète -il faut dire que je parles une dizaine de langue-. Mais je porte un amour sans borne pour le monde associatif, et les manifestations en tout genre.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Parce que j'en avais marre de la France. Après vingt sept ans à barboter dans ce nie de culture, de chauvinisme, de religion mal placée, de noblesse inutile, d'échec en tout genre... Et puis bon entre ma fuite pour le sud, et mon coming out qui a finit de m'effacé aux yeux de mes parents je penses que l'on s'est tout dit. Que j'ai absolument tout pensé, et qu'il faut que je change d'air. Certes j'aurais pu aller un peu partout. Ce n'est pas comme si la barrière des langues pouvait m'arrêter ou quoique ce soit. Mais je n'avais pas particulièrement besoin d'aller loin, de toute façon je n'étais pas particulièrement riche, et puis j'étais montée à Paris. Il se trouve que j'ai suivis des mannequins Londonnien qui quittait la fashion week, et je me suis laissée embarquer. Elles m'ont pour ainsi dire, ramené dans leur valise, moi la petite frenchie qui à sans cesse plus grand yeux que grand ventre. Oui, oui, je m'imagines pouvoir engloutir Londres tout entier.

Et votre particularité, c'est quoi ? Tout le monde a besoin d'une syndicaliste. D'une emmerdeuse de première, qui se promène ça et là pour déceler tout ce qui est insupportable dans le monde et l'exploser à la face du monde. En plus ce n'est pas comme si j'étais complètement cruche non plus. Je suis une emmerdeuse intelligente, et il paraît que ça me rend dangereuse. Je parles une petite dizaine de langue, et quand je dis parler, je sais dire autre chose que seulement je t'aime... Donc si je récapépète... Français -cela va de sois, la plus belle langue du monde tout de même- Anglais, Russe, Espagnol, Italien -oui bah quand on en apprend une, on apprend l'autre avec, c'est une pierre deux coups- Allemand, Suédois -ne me demandez pas pourquoi ça m'est venu comme ça- Grec et Portugais -je l'avais oubliée mais c'est une pierre trois coup avec l'Espagnol et l'Italien. Bon la dernière en date c'est que je voulais apprendre le chinois.. Mais ça se corse un peu... C'est pas que ça ressemble à rien... mais un peu quand même.... Quoique je commence à rêver des insignes en tout genre et du coup peut être que mon subconscient parle déjà chinois... OU alors c'est juste que je ne me comprend plus... Bref -pour en revenir au sujet principale- des comme moi il y en a pas deux -heureusement- et ça serait franchement dommage de me louper... Surtout que je serais bien capable de monter une association qui renverserait madame si elle ne me prenait pas sur le champ... Comment ça une menace ? C'est tellement pas mon genre... Je suis pacifiste mon chou.. Je ne suis qu'amour... et emmerde.

Comment vous définiriez-vous ? Je suis une de ses personnes de la pire espèce. J'obéis au moi, moi, moi. Je n'ai pas franchement besoin de demander à mon miroir qui est la plus belle, non seulement je le sais, et puis je m'en fiche... Quand à qui est la plus intelligente - c'est déjà une question qui m'intéresserait beaucoup plus- mais j'espère franchement en savoir la réponse - moi, moi, moi pour en revenir à ce que je disais si dessus. Forte tête, brillante, avec des idées sur à peu près tout. Avouer les gens qui pense savoir tout sur tout c'est exaspérant... Et bien je suis exactement comme ça. Ce que je penses des chaussures Prada de la saison 1988 ? Hideuse à souhait. Et pourtant je ne les ai jamais vu. Mais c'est un principe de base, avoir vu un maximum de chose, les avoir juger bien sur, et pour le reste, faire comme si je le savais aussi. Résultat je penses que l'on peut dire, Pandora grosse menteuse. Mea culpa... Quoique non je ne m'en excuse pas le moins du monde. Ah oui... Je ne m'excuse jamais. Ou alors c'est que j'ai fait quelque chose de vraiment mal. Je me fiche de qui je fais souffrir, ou même s'il a mal. J'ai un petit penchant sadique à humilier les autres... Mais ça ne m'est pas venu de naissance... Je l'ai développé au fur et à mesure. Haine parentale quand tu me tiens. Je suis parfaitement inapte aux relations. Peut être parce que je m'aime trop, parce que j'ai du mal avec les effusions d'amour, parce que je me suis trop raté aussi. Peut être que par peur de souffrir, je n'ai juste plus envie. Mais je n'ai pas non plus envie de faire ma pauvre petite fille qui n'a jamais voulu être aussi chiante, aussi insupportable, aussi hautaine, froide, insupportable, et haïssable... Mais franchement, je pense que ça dormait en moi, quelques part, et que ça commençait à bouillonner... Et puis que POF, ça à exploser... De toute façon c'est chiant d'être gentil. Ca n'apporte rien de bon. Et on ne gagne vraiment rien avec de la gentillesse... Et ceux qui pense le contraire sont juste des gros niais. Je suis paradoxale, je suis la garce des bonnes choses... Bon des mauvaises choses aussi parfois. Et je pourrais écrasé n'importe qui et n'importe quoi pour quelques choses, ou quelqu'un en qui j'ai mis toute ma foi.

Je crois pouvoir dire que m'a vie n'a été qu'une succession de gens, comme ça, qui on traverser mon univers, et qui on participer à mettre le feu au poudre. On ne nait pas diabolique. A moins d'être la fille du diable. Et j'en suis loin. Mes parents ont bien du me faire exorciser un milliard de fois... A chaque fois que je disais quelques choses contre notre bon Dieu finalement. Certains diront que j'étais obligé de mal tourner. Moi je dirais que j'ai plutôt bien tourné, malgré mon foutu caractère. De toute façon il faut bien arrêter un jour de croire au conte de fée, au père Noël et au comédie romantique. Bref voilà ma vie, lisez, faites vous votre idée, et après excusez moi de mon comportement déplorable, aimez moi, haïssez moi, je n'en ai cure.




Non ce n'est pas l'annonce d'une histoire tragique. Ce n'est que mon petit frère. Cette petite teigne. Mes parents ayant clairement un sacré grain. Il ne pouvait pas trouver plus tragique comme prénom. Enfin lui a eu plus de chance, il n'a pas eu droit au doublé tragique-religion. Bref ce n'est pour parler de nos prénoms que j'invoque mon frangin. Deux ans de moins que moi, deux dents à moins parce que je l'aurais soit disant fait tomber lorsqu'il avait dix ans. En réalité, on avait apprit que l'on pouvait vendre nos dents et nos cheveux pour pas mal d'argent. Tristan m'a donc coupé les cheveux... Et je me suis retrouvée avec une immonde coupe courte pendant des mois et des mois, et il m'a demandé de lui arraché des molaires. Comment ça il est malade mon petit frère ? Il est un monstre de courage, l'incarnation de la force d'esprit et de la folie un peu vous avez raison. On a du retirer environs 200 Franc de notre petite aventure, et on les a utilisé pour manger du chocolat, des bonbons, et nous acheter tout un tas de truc que nous ne pourrions jamais avoir avec le trop maigre salaire des parents. Faut dire qu'ils n'avait pas été prédestiné à travailler. Ils étaient riche. Si la grand-mère de papa c'était pas barré avec se crétin de SS, et le pactole familiale. Bien sûr depuis le temps ils auraient pu se dire qu'il fallait faire des études... Mais non, ça ne leur est pas particulièrement venu à l'esprit. Tant pis. Ils se la joueraient noble le jour et travailleraient la nuit pour nous payer une vie absolument merdique pendant que nous nous vendrions nos dents et nos cheveux pour nous acheter du chocolat. Bon on l'a fait qu'une seule fois... Et c'est parce que je venais de lire les misérables... Avec Tristan on faisait de notre vie un roman. Tout y était passé, les trois mousquetaires, on était allé recruté le gosse d'à coté pour nous prêté main forte et que l'on soit trois. Les misérables donc. Tristan et Iseult bien sûr... Mais en faite on s'est arrêté vite... On s'est rendu compte que ça voulait dire qu'il fallait qu'on s'embrasse... Et comment dire, la bouche de mon frère n'a rien d'attirante. Guerre et paix, Oliver Twist et j'en passe des vertes et des pas mures. L'avantage d'avoir une grande et vieille demeure familiale tombant tout de même un peu franchement en ruine. Enfance charmante, ou l'on se foutait de tout parce qu'on avait le droit. On était des nobles après tout. Et nous n'avions pas grand chose à perdre. Peut être un coup de fouet par des parents légèrement coincé dans l'ancien temps. Ils avaient beau être né dans les années 60, je les ai toujours soupçonné d'être resté dans les années 20 à 45, ou l'on employait le martinet pour punir, le bonnet d'âne à l'école, que l'on priait sur des pries Dieu dur comme du bois tous les dimanches à la messe, que le bénédicité était encore de mise... Mais ce n'était pas franchement grave, Tristan était là. Et on était comme les deux doigts d'une main. Dommage qu'il est compris plus vite que moi le merdier dans lequel on vit, et qu'il se soit tiré à seize ans... Sans me donner le temps de dire ouf, et de dire emmène moi.



Là c'est clairement la connerie de ma vie. Je ne l'ai pas vu venir en plus. Il était plus vieux, et il paraissait charmant, il était riche, avec un nom qui me faisait pâlir d'envie. Un mec avec le nom d'un des plus grands penseurs de son temps ne pouvait pas être un complet abrutit. En plus il était riche, riche à n'en plus pouvoir. Mes parents en sont tombés amoureux bien avant moi. Moi je suis seulement tombé sous le charme de sa voiture, de ses bonnes manières, des vêtements qu'il m'offrait, de la vie de princesse qu'il semblait vouloir me donner. Quand il m'a dit « Epouse moi » là comme ça, de but en blanc au milieu du repas de Noël que nous partagions dans ma famille, j'ai entendu mes parents dire oui derrière moi, et allez savoir pourquoi, je n'ai pas osé dire non. Mariée à 18 ans, morte à 30 ans ? Oui bon certes ça n'a aucun rapport, mais finalement ça en avait avec lui. Il était pas riche de noblesse. Il s'était acheté une particule sur ebay ou un truc du genre pour charmée des petits parents nobles sans le sous. Sa fortune venait de je ne sais quel trafic pas terrible. Fille de l'est pour les prostituer, argent sale, drogue, je pense que tout y passait. Et moi qui nettoyait la poussière blanche derrière eux. Il faut dire que me faire explosé le cerveau ne m'a jamais particulièrement amusé... Mon cerveau c'était un peu tout ce que j'avais. Le seul endroit que j'avais ou m'évader... Car s'il y a bien sur une chose au sujet de Voltaire ou je n'ai pas eu tord, c'est sur sa culture, et sur l'étendu de sa bibliothèque. J'ai dévoré chacun de ses bouquins, en édition original bien évidement. Monsieur aime les belles choses et peut se les payer. Il ne les avait probablement pas lu, mais au moins j'étais là pour défleurer sa bibliothèque. Dire qu'il me prostituait à ses plus riches clients était un euphémisme. J'étais sa pute de luxe, il m'avait acheté à mes parents une petite fortune, et il faisait ce qu'il voulait de mon cul... Oui ses manières distinguées c'était bien vite échappée. Bien sûr ne vous apitoyez pas trop sur mon sort. Vous ne savez rien de ce qui lui est arrivé. Je ne suis pas une pauvre héroïne romantique qui se tue parce que la vie ne marche pas comme prévu, qu'on lui arrache son amant, ou qu'il se transforme dans le pire des salauds. Il avait bien jouer sur tous les niveaux, la galanterie apparente, la particule fausse mais bien utile, le compte en banque garnis, la famille qu'il avait choisi... Il aurait seulement du vérifié que j'étais idiote. Après des années à lire des milliards de bouquin, à m'instruire par le Cned sur tout ce qui pouvait bien m'intéresser, et particulièrement sur le droit à chaque fois qu'il partait en voyage je ne sais ou, ramener ses très chères putes, j'en savais finalement assez pour le faire descendre, et le trainer dans les bas fond. Dire que je l'ai laminé est un euphémisme. Je l'ai roulé dans la boue, craché dessus en suite, j'ai explosé sa fortune dans un procès qu'on croyait sans fin... Il m'aura fallu trois ans pour retrouvé ma liberté, beaucoup de larme, et une haine viscérale de la part de mes parents. Notamment parce que le divorce est une chose honteuse - et la prostitution alors j'avais envie de leur répondre- mais aussi parce que dans l'histoire ils y ont perdus la fortune que Voltaire avait daigner leur laissé en m'épousant. J'avais tout juste 23 ans, je parlais six langues, avais deux licences, un master, était divorcée, et n'avait plus vraiment de famille.



Les Arcs Draguignan deux minutes d'arrêt. J'avais besoin de m'en griller une. Je n'en pouvais plus, le train me rendait folle. Je repensais à tout ce que j'avais laissé, tout ce qui m'attendait là bas. Là bas ou d'ailleurs ? J'avais pris le premier train qui partait. Je ne voulais pas rester à Châtres, je ne pouvais pas rester à Paris, trop cher, et puis ... Non pas Paris. On ne se soigne pas dans une capitale, on meurt. Le sud c'était bien. Quel que part n'importe ou dans le sud. J'étais descendu avec mon gros sac de cuire, qui contenait tout ce que j'avais, et rien de plus. Beaucoup de bouquin, quelques fringues, et mon porte feuille riche de pas grand chose. Les Arcs Draguignan deux minutes d'arrêt. Pourquoi était-il repartit sans moi alors que j'avais le dos tourné ? Je ne sais plus franchement. Je m'étais ainsi retrouvé je ne sais pas ou, et avait atterrie dans un bar. Pas trop mal famé je crois. J'avais entrepris de lire Crime et châtiment de Dostoevsky dans la langue original, assise tranquillement dans un coin du bar lorsqu'il lourdeau était venu m'accoster. J'avais des courbatures partout à cause du voyages et des longues insomnies depuis que j'avais définitivement quitté Voltaire, depuis que je m'étais jeté de chez moi ne supportant pas leur regard désapprobateur. Je voulais ma littérature russe, et pas me faire sauté à l'arrière d'un bar par un gros dégueulasse qui ne parle même pas bien français. J'aurais bien essayé de lui répondre quelque chose s'il n'était pas de toute façon venu à la rescousse. Lui c'est Artémis, 18 ans, mais qui en fait mille fois plus, violent vu l'état du nez et de la mâchoire du dragueur de malheur, héroïque et paumée. Et moi je suis exactement ce que mes parents on prévu que je sois en m'appelant Iseult, une pauvre fille pathétique qui tombe immédiatement amoureuse de son héros. Pourtant j'en voulais pas d'amour, j'avais donné, et ça m'avait mené au tribunal. Mais je ne sais pas, il y avait quelque chose dans ses yeux, dans sa voix, dans ses gestes qui me disait que tout irait bien. Et pendant deux ans, tout était allé bien. Je m'étais glissé dans leur quotidien merdique comme un poisson, j'avais appris leur vie, leur langue, leur manière, j'avais vécu coeur battant à tout rompre à leur coté, avalant toujours mes flots de culture, regardant amoureusement Arty écrire, l'aidant dans ses entreprises frauduleuse aussi, évitant de m'en prendre à Antigone, même si elle déconnait complètement. Pendant deux ans je me suis oublié dans ses bras. Je me suis laissé passer la bague au doigt une deuxième fois. C'était si naturel, je ne voulais que lui, le reste ne comptait pas franchement. J'aurais pourtant du le voir venir. J'aurais du le voir s'évanouir. Je ne me serais pas retrouver un jour seule, comme une conne, mon fiancé évaporé. Arty si je te retrouve je te fais bouffer cette bague de malheur, par l'anus même.



Finit le sud, finit la peur de la capital. De toute façon ce n'est pas à Draguignan que je montrerais à quel point je suis brillante. Et il n'y a plus rien qui me retient à Draguignan. Je n'allais pas rester dans ma famille adoptive sans lui. Envolé pour Paris, encore trop d'heure de train, encore trop de cigarette fumée, ça n'en finira pas. J'en ai marre de me planter. Je suis trop brillante pour finir comme Iseult, ou même pour pleurer en bas d'une croix un fils qui voulait sauver un monde qui n'en avait rien à foutre, et qui n'était même pas fichu de ne pas faire pleurer sa mère. Je suis tout de même repassé par Châtre. Pour faire un coucou aux parents. Leur jeter à la gueule que j'étais Lesbienne et que je les emmerdais. Je ne sais pas franchement d'ou l'idée m'est venu... Je ne lis pas particulièrement se genre de livre. Mais un matin, ça m'est apparu comme une révélation. Arty n'était plus là. Je me suis souvenue des putes de l'ouest, et comme elle était splendide dans leur luxure et leur malheur. Je crois que le souvenir m'a plus. C'est à Paris que j'ai rencontré Paris. Ridicule je m'en doute. This talented little bitch Paris est mannequin, ni plus, ni moins. Paris est magnifique, Paris est une garce. Paris est anglaise. Paris c'est mon reflet dans le miroir, celle que je n'ai jamais osé être... Excepté qu'elle existe vraiment. C'est elle qui m'a tout appris. Parce que pour une mannequin elle est pas franchement conne, et puis une anglaise nommé Paris qui se délocalise à Paris je trouve que c'est un sacré sens de dérision, surtout lorsqu'on porte un prénom digne de la plus grosse cruche de la planète. J'ai appris à emmerder le monde bien comme il faut, pas seulement dans ma tête, lorsque j'en avais marre, j'ai appris à frapper fort, à manifesté nue, main dans la main, bouche sur la bouche, parce que franchement, ni pute ni soumise, et que la liberté passe aussi par l'homosexualité. Bon c'est un peu cliché, mais il m'a fallu descendre dans les extrêmes pour en arriver à ce que je suis. Libérer des souris de laboratoire, cracher son venin dans tous les journaux qui acceptait de me publier. Ecrire un bloc - so hype - anonyme et crier au monde à quel point il est injuste et ridicule. S'aimer soit et personne d'autre. Paris c'était moi, je ne faisais donc pas vraiment d'exception. Se refaire une vie, ruiner toutes l'éducation que mes parents avaient de toute façon essayé de m'inculquer en vain. Je ne pleurs pas mon passé révolue, je crache la haine de mon avenir à un monde qui s'en fou.



Marre de la France. Pourquoi Paris ne s'en rend-t-elle pas compte ? Qu'est ce qu'elle fout encore là bas. Paris c'est minable. Paris ça ne vaut rien. Les Français tous des ratés. Et je vaux mieux qu'eux. Enième déception. Une de trop. Carapace blindé, double porte de protection, code d'entrée à chaque accès -c'est bizarre à dire... Même pour moi. J'embrasse une mannequin, roulage de pelle, partie de jambe en l'air. Yes I always be yours, take me home with you, and rock'n'roll baby, London i'm coming. Je me sentirais plus jamais misérable, je ne m'écraserais plus jamais. Je n'aime que moi et même Paris ne compte pas. Yellowsky me voilà, de toute façon tu ne peux pas vraiment me résister. Je trouve même un job qui vaut le coup, il faut dire que je vaux de l'or. Et c'est là qu'il me tombe dessus. Calixte-Jude Ezra. Je ne parlerais pas de son nom à couché dehors, de son sourire débile, de son humour vaseux, de son look qui pu le looser à plein nez. Je n'aime pas les hommes, je n'aime pas les perdants, je ne t'aime pas. Je détruirais tout ceux qui m'approche, et toi tu es le premier à avoir posé tes yeux sur moi, tant pis pour toi. Je papillonne, je redémarre une vie que j'ai déjà trop vécu, que je n'ai pas assez aimé. Si mes parents savaient... Ils me brûleraient sur un bucher ... Sorcière que je suis... C'est ce qu'on fait à leur époque non ? C'est tout de même agaçant. Quoique je face j'en reviens toujours à lui. Je ne sais même pas comment l'appeler, trop de nom, comme moi. C'est un signe. Ou pas. J'ai l'impression qu'il est derrière moi à chaque fois que je me retourne. Qu'il me bave dessus et me lance des regards de braise. Haït moi mon mignon, mais si tu pouvais tout de même arrêter de me suivre ça m'arrangerait. Quoiqu'au final peut être qu'on s'y habitue à avoir un parasite sur le dos. Quelqu'un qui ne demande qu'à être humilié en permanence. Ou enfin s'il ne demande pas que ça, il commence à se défendre, et sa m'horripile encore plus... Quoique le challenge n'en est que plus intéressant. Mais je ne veux pas trouver le challenge intéressant, je ne veux pas m'attendre à le trouver derrière moi si je me retourne, je ne veux pas trouver ce jeu amusant, je ne veux pas m'habituer à la haine que j'éprouve pour lui. Ma vie n'est qu'une succession de relation trop passionnel avec une seule personne, qui me coupait du reste du monde, qui me déchirait et me laissait pour nue. Et la haine reste quelque chose de passionnel. Je veux aimer et haïr le monde entier, et que l'individualisme cesse de m'accaparer.

Pseudo : Twisted Sunshine - Identité : Licorne bleu qui s'est malheureusement trop doré la pillule et vire violet- Âge : 19 ans - Type de personnage : scénario de Callixte - Comment avez-vous découvert le forum ? par un pyromane qui me sert de doublon de personnalité - Quelle sera votre fréquence de connexion ? autant que l'autre bègue - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? uiehrheiojealjjhfhgjrtlkjlkjzqilejkdjghjffmfff