Thomas « Thom » Ezra Cameron Rhodes
CALL ME TROUBLES ※ Adam Brody
Thomas Ezra Cameron Rhodes -plus souvent connu sous le nom de Thom- est né le 14/02/1985 à Liverpool et a 27 ans. Il est de nationalité anglaise et est issu d'un milieu bourgeois. Il est attiré par les femmes lorsqu'il est sobre, bisexuel lorsqu'il est ivre, les hommes ne l'attirent pas du tout sinon. Il est célibataire et professeur d'histoire . | Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? J'étais très jeune lorsque je suis arrivé à Yellowsky, en compagnie de ma soeur jumelle et de mon frère. Orphelins, notre grand-mère nous a recueillis, chagrinée. Elle refusait catégoriquement de laisser ses petits-enfants dans un orphelinat délabré des rues de Liverpool - elle détestait cette ville du plus profond de son être et ne comprenait pas comment son fils avait pu y vivre. Mes parents étaient morts dans un accident de voiture alors que je n'avais que quatre ans, mon frère lui, en avait déjà dix. J'ai eu beaucoup de mal à me rendre compte que plus jamais je ne verrais ma tendre maman et mon père si aimant. Longtemps, j'ai cru qu'ils reviendraient et avec le temps, je me suis fait à l'idée. C'était terminé. J'ai souffert et vivre à Yellowsky n'a pas arrangé les choses. Jusqu'à l'âge de quinze ans, j'ai voulu partir et je me suis résigné. Ma grand-mère a été très présente pour moi et c'est pour elle que j'ai fait des efforts de changement et que j'ai accepté ma vie à Yellowsky.
Pourquoi pensez-vous devoir y être accepté(e) ? Peut-être parce que ma grand-mère est une personne connue dans ce quartier ? Je me fiche d'être accepté, que les gens m'aiment ou non, je n'ai pas l'intention de partir. Loin de moi l'idée d'être lâche, d'être aussi stupide que mon frère. Son départ m'a profondément marqué, m'a profondément blessé. Et je n'ai aucune envie que l'on me compare à lui. L'idiot qu'il a été, que tout le monde connaissait, je n'avais pas envie que l'on me voit comme lui. Ce quartier m'a beaucoup apporté, autant du bon que du mauvais. Avec le temps, je pense que j'ai été accepté par certain. Je l'espère tout du moins.
→ Aucun minimum de lignes n'est exigé. Soignez bien votre orthographe, soyez clairs et précis et ce sera parfait ♥. |
PARTIE UN ◮ only the good die young
LIVERPOOL, VINGT-HUIT FEVRIER 1989.Au dehors, on pouvait voir les doux et tendres flocons s’écrasaient sur les sols glacés de Liverpool. Le vent soufflait, faisant voler papier, feuille et autres petites choses susceptibles d’être emportées. De mes petits yeux d’enfant, j’observais à travers les vitres, le spectacle qui s’offrait à moi. Spectacle redoutable, danse puissante. Mon regard amusé comparé chacun de ses points blancs à des danseurs étoiles expérimentaient. J’étais fasciné. L’envie de sortir, de courir à travers ce rideau blanc, de briser la courbe parfaite de leur descente aux enfers menaçait mon corps et mon esprit. Oui, j’en rêvais. J’imaginais mon petit corps rieur se jeter dans ce lit blanc jusqu’à mourir de froid, des stalactites au bout des doigts. Jamais je n’aurais pu croire que ce jour serait fatal à mes parents. Absents ce soir-là, ils étaient sortis pour l’anniversaire d’une amie. Encore jeune malgré leurs trois enfants, ils aimaient s’amuser et la voisine venait nous garder. A la maison, tout le monde l’aimait. Sa fraicheur, son dynamisme, elle éclairait la maison d’une lumière si naturelle, si douce, si belle. Louhan était tellement jolie et du haut de mes quatre ans tout juste acquis, je le lui disais à chaque fois qu’elle passait le pas de la porte.
« Lou, tu es belle. Tu seras mon amoureuse. » Ses lèvres s’étiraient pour me laisser voir une lignée de dent blanche. Ce soir-là, ce fut le dernier. La dernière fois que Louhan vint nous garder.
A minuit, la sonnette de la porte d’entrée a retenti. L’interdiction d’ouvrir était formelle et personne n’en fit rien, laissant l’auteur de ce bruit assourdissant appuyait tel un malade mental.
« Police, ouvrez ! » Les yeux de Louhan s’étaient écarquillés, laissant place à la peur et à la surprise. Elle nous ordonna a tous d’aller dans nos lits, que ce devait être une erreur et qu’elle viendrait nous voir ensuite. Ce soir-là, Louhan a pleuré. « Mademoiselle, vous devez rentrer chez vous à présent, les services sociaux s’occuperont d’eux. » Elle est venue nous embrasser, nous promettant que tout irait bien et qu’elle était désolée entre deux sanglots étouffés. Elle nous a ordonné de mettre des affaires dans un sac, d’emmener le plus important, qu’on le devait. Ce soir-là, nous avons quitté la maison, nos sacs remplis d’objets parfois inutiles, parfois stupides. Jamais nous ne sommes revenus ici et Londres nous a recueillis quelques mois après la mort de nos parents. Nous allions vivre dans une grande maison dans un quartier que tout le monde disait mondialement connu. Qu’est-ce que cela pouvait me faire ? Je voulais retrouver mes parents, ma maison.
Aujourd’hui, je n’aime plus la neige, je n’aime plus Liverpool.
PARTIE DEUX ◮ you're so fucking special
LONDRES, QUARTIER YELLOWSKY, ANNEE 2000.Rébellion, colère, tristesse et bêtises. J’avais enchainé ces dernières années des phases particulièrement difficiles de ma vie. Longtemps, j’avais attendu l’arrivée de mes parents devant la porte. Longtemps j’avais espéré qu’ils appellent, qu’ils écrivent. Rien, pas une lettre, pas un appel. Je devais me faire à l’idée à présent, ils étaient morts et jamais plus je ne les reverrais. Ce déclic fut sans doute la goutte d’eau faisant déborder un vase déjà trop plein pour un si petit corps. Jusqu’à l’âge de quinze ans, ce fut l’horreur. Et pourtant, ma pire bêtise fut sans doute celle de l’été deux milles. Le temps était gris en cette journée d’été, il ne faisait ni chaud ni froid. Maussade, le ciel me donnait envie de vomir. Ma sœur jumelle et moi, jouions aux cartes, activité basique et pourtant ennuyeuse à mourir. Lorsque la pluie a commencé à battre sur les fenêtres de la demeure, un air malicieux est né dans son visage et tout a débuté.
« J’ai une idée. » Elle a poussé les cartes d’un revers de main, les écartant suffisamment pour laisser le champ libre à son corps de s’approcher du mien. Je n’avais aucun secret pour elle, elle me connaissait sur le bout des doigts, je la connaissais pas cœur. Et ce jour-là, encore plus. De ses douces mains, elle a retiré mon tee-shirt à l’effigie des Rolling Stones.
« Qu’est-ce que tu fais ? » Je ne comprenais pas où elle voulait en venir, jusqu’à la voir elle-même se déshabiller devant moi. Bien sûr, je l’avais vu nue des milliers de fois mais jamais dans un contexte comme celui-là.
« Thom, je ne veux faire ce cadeau à personne d’autre qu’à toi. » Cadeau ? Quel cadeau ? Ce n’est que quelques mois après cet après-midi de grisaille que j’ai compris le sens de ces mots. Ce jour-là, elle m’a offert sa virginité comme je lui ai offert la mienne. Ce fut une grosse erreur, j’en ai conscience mais jamais ça ne m’a empêché de le refaire.
Chaque semaine, en cachette, on se retrouvait, cette forte envie dans le bas du ventre de s’emmener loin, très loin. Entre nous, notre complicité n’avait jamais été aussi grande. Et elle n’a jamais cessé d’augmenter. Ces jeux malsains auxquels nous aimions nous adonner nous faisaient rire. Nous partagions notre corps, nos envies et nos pulsions pour notre plus grand plaisir. Oui, c’était mal. Tellement mal que je prenais un plaisir indescriptible à pratiquer ces jeux. Le pire dans tout cela, c’était qu’elle était dans le même état que le mien. J’aimais cela, elle aussi. Elle était ma perfection.
Aujourd’hui, il nous arrive encore d’avoir ce genre de relation bien qu’elles se soient fait rare avec le temps.
PARTIE TROIS ◮ i'm bad
LONDRES, QUARTIER YELLOWSKY, ANNEE 2010.En entrant au lycée, je m’étais juré de ne pas y retourner et pourtant, j’ai refranchi les portes de l’établissement qui m’avait accueilli pendant trois ans pour devenir moi-même un enseignant. Alors que mes études se terminaient, le vieux professeur d’histoire qui m’avait enseigné des choses plus intéressantes les unes que les autres avait quitté son poste. L’occasion a été en or pour moi et j’ai dû me résigner à retourner dans les couloirs du lycée de Yellowsky. Tout s’est toujours très bien passé, du moins, je l’ai cru. A l’âge de 25 ans, alors que j’entamais ma deuxième année, l’irrévocable est arrivé. Juin arrivait à grand pas et les beaux jours aussi. Cette jeune fille aux cheveux si blonds, au corps si parfait m’avait fortement attiré mais je me retenais. Elle était mon élève, je n’avais pas d’autre choix, dernière année ou non. Ses talents d’aguicheuses ont eu l’effet inverse sur moi. L’homme qui était en moi n’a pas pu résister. Avoir une relation avec elle me rappelait les soirs lorsque je me faufilais dans le lit de ma jumelle et que nous faisions l’amour comme deux amants à la sauvette. Dans cette salle de classe, alors que plus personne ne rodait dans les couloirs, j’avais franchi la limite. Sur ce bureau, j’avais atteint des sommets ou devrais-je dire, les profondeurs d’un enfer infernal que je ne supporterais surement pas longtemps.
« Ca n’aurait jamais dû arriver … » Assis, nu, je regardais cette jeune fille qui aurait pu être ma petit sœur sourire tout en enfilant ma chemise. Emporté, fatigué, je venais de commettre une grave erreur dans mon métier de professeur. Le règlement le stipulait bien. Les relations entre un élève et un professeur était interdite et sévèrement puni. Je risquais ma carrière et malgré les promesses que me faisait la lycéenne, je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur des représailles.
Aujourd’hui, elle me soumet à un chantage malsain auquel je ne peux échapper, m'obligeant à continuer cette relation. Je n'avais absolument pas prévu qu'elle tombe enceinte. Je ne veux pas d'enfant, pas maintenant et pas avec une fille que je n'aime pas.
PARTIE QUATRE ◮ on my way
LONDRES, QUARTIER YELLOWSKY, AUJOURD'HUI.Il y a quelques années, jamais je n’aurais cru être celui que je suis devenue. J’ai appris de mes erreurs et bien évidemment, il m’arrive d’en faire de nouvelles. J’ai laissé certains éléments de mon passé derrière moi, préférant les oublier. Le souvenir que j’en avais n’était en aucun cas glorifiant. Ma vie d’avant, je dois l’avouer, je lui crache dessus. Certaines choses restent en mémoire, des choses que je n’oublierais pas et que je garderais profondément en moi jusqu’à la fin. La mort de mes parents, je l’ai oublié, mes années de déni aussi, mes relations homosexuelles non-voulues et pourtant bien faite. Toutes ces choses que je regrette et que je préfère pourtant oublier. L’alcool détient ce pouvoir magique de guérir le temps de quelques heures les blessures que l’on ne peut refermer naturellement. L’alcool fait des miracles, l’alcool fait des ravages. Je bois, je sais mais ça me fait du bien de retrouver mon verre après une semaine de sevrage intense. Aujourd’hui, je suis professeur la semaine et alcoolique le week-end.
VDM.
Hello ! Moi c'est Pixie (TINKER.BELL), j'ai dix-huit ans et je suis une femme. J'ai connu le forum par une pub sur prd et je pense pouvoir venir 7/7 mais 2/7 pour rp. . Ce que je pense de Nitwittedly Yours ? Sincèrement, il est très beau et le codage est très bien fait. Bravo. . | Bannière (c) Lighted Fireflies, image n° 1 (c) microwave, image n°2 (c) Sunny |