Nom : Seymour - Prénom(s) : Alba Hazel-Camryn - Âge : 21 ans - Date et lieu de naissance : 21 Décembre à Edimbourg - Nationalité : Britannique - Situation sociale : moyenne - Sexualité : bisexuel(le) - Vie amoureuse : célibataire - Emploi, études : institutrice


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Fuite: nom féminin qui explique ma présence ici. Je suis pas du genre fugueuse mais y'a des choses qu'il vaut mieux fuire plutôt que d'avoir à les affronter. Parce qu'elles vous affrontent pas, elles vous massacrent. Perso, j'ai un instinct de préservation très développé alors j'ai pris mes jambes à mon petit coup et j'ai tracé ma route, direction Yellowsky. C'était mon ticket de sortie et le moyen pour qu'on me foute la paix une bonne fois pour toute. J'ai un réseau d'informateur, si l'on peut dire. Je connais des gens, qui connaissent des gens, qui connaissent des gens... Fin les gens parlent beaucoup plus qu'on le croit, quand on sait leur tirer les vers du nez. Il se trouve que c'est mon cas.

Et votre particularité, c'est quoi ? J'ai le syndrôme d'Asperger. Tantôt ça me rend complètement déphasé de la réalité, du moins de ce que les autres jugent comme étant leur réalité. Tantôt je frôle le génie à l'état brute. Je suis un paradoxe, passant du génie à la folie en une fraction de seconde. Mettez-moi n'importe quoi entre les mains et je vous le rends magique, surtout si c'est un pc. Si vous saviez ce qu'on est capable de faire avec cette petite machine. Une fois, j'ai piraté Scotland Yard. J'ai pas recommencé, j'ai eu beaucoup trop chaud au cul à mon goût ce coup-là.

Comment vous définiriez-vous ? Je suis une fille particulière avec une vision particulière du monde. Je me fous qu'on m'aime, je me fous qu'on me prenne pour une dingue. Je suis et je me fais un malin plaisir à exister. Qu'on veuille me voir ou non, je fais tout pour qu'on me voit. Impossible de fermer les yeux sur mes conneries. Et pourtant, j'ai un masque de tous les jours, comme tout le monde. Je suis la gentille institutrice de l'école privée la plus réputée de la ville. Falcifiée un CV c'est tellement facile de nos jours. M'enfin, ils apprennent la vie avec moi au moins. J'ai la meilleure classe de l'école, vous y croyez ça ? Un génie, je vous dis.

D'aussi loin que tu t'en souviennes, t'as jamais eu le sentiment d'être en sécurité chez toi ou même au sein de ta famille. Dans toutes les bribes de souvenir qui s'accrochent à tes baskets tu sens... de l'instabilité, des sentiments et des relations malsaines, le froid... Rien que d'y penser tu frissonnes. Bon dieu, tu détestes t'attarder sur le passé, tu préfères passer outre. Ta mère ? Une trainée égoïste, pourrie jusqu'à la moëlle. Le regard fou, les cheveux fous, les pensées troublées par des excès divers et variées, constant. Pas vraiment le modèle de mère dont rêve les petites filles. A défaut de quoi, j'ai idôlatré mon père. Si Maman m'aimait trop, Papa m'aimait pas assez. En même temps je le comprends, se retrouver bloquer avec une cinglée à cause d'une gosse tout aussi cinglée. La génétique est implacable.
Tout ce que je juge inaccessible, je cours avec, c'est un besoin irrépressible. Alors j'ai fais tout ce que j'ai pu pour attirer son attention, attirée l'amour de ce père froid, autoritaire et très pieux. J'ai voulu son amour sans l'obtenir alors j'ai voulu sa haine à défaut de mieux. Je lui ai rendu la vie impossible pour qu'il ne puisse pas oublier que j'existe, jamais. De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. Le pas suivant, c'est la porte. Il s'est tiré en nous plantant parce que j'avais eu la bonne idée de me faire dépuceler dans son lit par son meilleur ami. J'avais 15 ans. Oui j'en tiens une bonne. Mais la psy dit que c'est pas ma faute. Que demande le peuple ?

Des petits copains, j'en ai jamais eu vraiment. Il me prenait pour une tarée ou une traînée, comme ma mère. Je comprends pas pourquoi, j'ai jamais couché avec eux. C'est l'envie qui stimule le mieux le mauvais côté des hommes, je l'ai appris à mes dépends. Et ça rendait dingue que je m'évertue à leur dire non à tous, et que j'en ris en plutôt que de me sentir insultée. Moi les hommes, je les préférais déjà plus vieux. Un nouveau papa. Un vilain papa. Un papa qui m'aime de manière scandaleuse. Toute manière chuis toujours plus douée pour détruire que pour construire. C'est ça mon truc, depuis l'enfance: détruire et me mettre en danger. C'est tellement plus excitant que la ville banale à Edimbourg. Tu te sentais à l'étroit dans cette ville froide. Tu essayais toujours de repousser plus loin les murs de ta prison. Mais un jour t'as dépassé les bornes, c'est dingue comme les choses ont pu échapper à ton contrôle. Improbable normalement, tu calcules tout parfaitement. Et pourtant, le hasard s'est mêlé de l'équation. Tu détestes le hasard.

Ca fait des années que ta mère est maquée avec le chef d'une vieille famille de nationaliste écossais. Il touchait à des trucs pas très nets mais tout allait bien tant que tu te mêlais pas de tes affaires. Toute manière tu passais tellement temps sur ton pc... Pirater Scotland Yard. C'est comme ça que t'as su que beau papa chéri était sous surveillance car soupçonné de fraterniser avec des organismes tel que l'IRA. Pas des enfants de coeur quoi. Ce à quoi tu t'attendais pas c'est que leurs informaticiens soient assez bons pour te retrouver. T'as trop souvent tendance à sous-estimer les gens. Mais là encore, tu t'es pas inquiétée plus que ça. T'avais un plus gros bonnet à leur filer s'il fermait les yeux sur ta petite ballade sans conséquence. Au final, tu leur avais rendu un fier service alors ils auraient au moins pu te faire adouber par la reine non ? Non, ces ingrats ne l'ont même pas proposé. Enfin bon, ça n'a pas été dur de faire tomber la bête avec toutes les saloperies dans lesquelles il magouillait. T'aurais pas du être inquiétée. Ce que t'avais pas anticipé c'est qu'il bute ta mère. Ca passe encore, c'était qu'une salope égoïste. Mais qu'il essaie de te buter toi... Ca t'avait même pas effleuré l'esprit, alors que c'était ta faute après tout. Alors forcément, on t'a envoyé là où personne ne te ferait chier: à Londres, là où ils peuvent te garder à l'oeil. Là où ils peuvent t'exploiter, parce que ces escrocs hésitant pas à t'utiliser comme bon leur semble. Tout ça pour qu'ils ferment les yeux sur toutes les conneries accumulés dans ta vie. M'enfin tu te plains pas. Nouveau départ. Nouvelle vie. Nouveaux délits. Tu fais ça dans la finesse. T'es instit', une couverture bien innocente pour attitude qui ne l'est décidément pas. Ca c'est ta came. Pourvu que ça continue. Tu fais tout pour que ça continue.

Pseudo : Union Jack - Identité : femme - Âge : 21 ans - Type de personnage : inventé - Comment avez-vous découvert le forum ? PRD - Quelle sera votre fréquence de connexion ? 5/7 - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ?  Soublayme !