Nom : Marsden. - Prénom(s) : Heaven, Eros. Deux prénoms sortant de l'ordinaire et avec des significations révélatrices. Le paradis, le dieu de l'amour, deux choses idéalisées, pures, un peu comme le silence qui entoure le jeune homme. Les personnes lui adressant la parole sont tellement rares, qu'on pourrait croire qu'il ne s'agit que de l'élite, l'élite de son coeur. - Âge : 26 ans, mais il ne se préoccupe que de l'âge qu'il a dans sa tête. - Date et lieu de naissance : 1er février, une nuit enneigée, à Los Angeles. - Nationalité : Américain. - Situation sociale : Plutôt pauvre. - Sexualité : Hétérosexuel. - Vie amoureuse : Célibataire. Il n'a jamais vraiment réussi à trouver une relation stable, peut-être par peur, par lâcheté direz-vous, ou peut-être parce qu'il ne pense pas pouvoir être sincèrement aimé, et attendu. - Emploi, études : Dessinateur. Ayant commencé dans les rues, son art commence à être reconnu modestement.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Pourquoi ? C'est assez simple, finalement. Il fallait que je reprenne de nouvelles marques, un nouveau départ. Les dernières années de ma vie avaient été riches en émotions, loin d'êtres agréables. Une mère atteinte du cancer qui y succombe finalement, un amour perdu de vue... Pourtant, tout ça me semblait s'être déroulé hier. Les rencontres sans lendemain, ou toutes les choses idiotes et sans importance que j'avais pu commettre n'avaient pas la moindre importance. Yellowsky se présentait comme un renouveau. Des rumeurs, des murmures, et le tour était joué, je savais qu'il fallait que j'y sois accepté. Un besoin instinctif, puissant. Quelque chose d'inexplicable. Je relevais la tête, j'avançais, je ne désespérais pas.

Et votre particularité, c'est quoi ? Une particularité ? Je suis bilingue, parlant anglais et français comme ma langue natale, certes, mais ça reste quelque chose d'assez courant de nos jours, non ? Alors peut-être... Un artiste ? Je ne sais pas si ce mot peut me définir, ni même si j'en suis digne. Mais j'ai toujours eu un rapport particulier avec le dessin, la photographie, tout ce qui touche à l'art finalement. La faculté de rendre une main usée par le temps pleine d'émotions, de douleur, de compréhension. Ou bien prendre en photo un léger rictus, l'immobiliser dans le temps, juste un mouvement quasi-imperceptible des lèvres, encore plus clair qu'une seule phrase. Mes revenus sont modestes, mais, selon moi, à la hauteur de mon "talent". Il nous reste toujours des choses à apprendre, pourtant, je suis ici, à Yellowsky. Là où je vais pouvoir continuer à ne pas me prendre la tête et à tenter de vivre de ce qu'on qualifie d'art.

Comment vous définiriez-vous ? Définir, c'est un bien grand mot. Donner une définition à 26 ans d'existence en quelques lignes, c'est toujours complexe. Je ne pense pas me connaître si bien que ça. Chaque jour, on en découvre un peu plus, alors il y a tellement à dire... des défauts, des qualités, certes. Mais des joies, des épreuves, des embrouilles, des emmerdes, des sourires, des rencontres. Oui, ça, ça me défini. Alors oui, bien sûr, je pourrais vous dire que je ne vais pas facilement vers les gens, loin de là. Mais, y a plein de "mais". Ça ne m'empêche pas d'être quelqu'un de très compréhensif et d'affectueux envers les gens auxquels je tiens. Peut-être parfois trop protecteur ou même jaloux, je tente de le cacher, peut-être par simple fierté. Un livre ouvert ? Impossible ! J'ai l'horrible habitude de ne pas vouloir tourné dans la routine et de surprendre les gens qui m'entourent en partant subitement, en ne plus refaisant surface, en décidant subitement de devenir artiste. Surprendre, ne pas faire ce que les gens attendent de nous. Mordre la vie à pleines dents. Savourer. Et puis parfois, regretter.

Heaven n'a pas eu une vie trépidante, plein de rebondissements et d'anecdotes à tout va. Non, c'était le petit garçon au fond de la cour. Personne (ou presque) n'arrive vraiment à savoir ce qui se passe derrière ce regard bleuté. Depuis son enfance, il était différent des autres. Volontairement ? Il cherchait à ne pas se faufiler dans la masse, ni même à sortir du lot. Jute à être authentique, à ne pas se laisser entraîner par la culture et les préjugés. En gros, vous pensez que c’est quelqu’un qui s’est naturellement mis à l’écart de tout le monde pour ne pas être « comme tout le monde », c’est ça ? Peut-être avez-vous raison.


Quand il était enfant, il n'avait jamais aimé la compagnie de ses cousins, immatures et pourtant plus âgés que lui. Il n'avait qu'une demi-sœur plus âgée que lui et issue d'une aventure de jeunesse de son père ; il ne la voyait que rarement, mais une sorte de mystère l'entourait. Elle vagabondait, réclamait de l'argent et repartait à l'aventure. Du mystère, mais beaucoup d'admiration.
C’est comme ça que tout à commencé. Quand le jeune homme décida de partir en Australie. Famille, rares amis, il quitta tout pour commencer le début de vrais et rares études qu’il allait faire dans sa vie. Collège, lycée… De nature artiste, il passait plus de temps à gribouiller des dessins dans ses marges de cahier qu’à autre chose. Ce n’était pas une répugnance à l’école et tout ce qui se rapportait au travail, c’était juste de l’ennui. Heaven avait des capacités innées et ne pensait pas devoir prendre la peine de travailler davantage. A quoi bon ? Avoir une vie bien établie, définie ? Être enlisé dans la société ?
Sa tante l’avait gentiment accueillie dans ce nouveau pays, plutôt affectueuse comparativement à ses parents. Le jeune Marsden n'était pas particulièrement reconnaissant, mais admirait tout de même cette femme qui n'avait jamais pu avoir d'enfant. Il l'admirait, pour son sourire permanent qu'elle affichait en toute circonstance, et n'attendait rien en retour. Ces parents étaient loin d'être aisé et ne pouvaient pas se permettre de faire revenir leur fils une fois par mois, ni même tous les deux mois, aux Etats-Unis. C'était trop couteux, et Heaven avait déjà réalisé ce que cet éloignement allait changer dans sa vie.


Des lettres, des chiffres, des poèmes dans ses marges de cahier, et petit à petit un épanouissement. Parfois, il se faisait violenter, recevait des coups, des insultes, mais ne répliquait pas souvent, les méprisaient tous avec son silence ou une réplique cinglante. Tout le monde qui l'entourait l'horripilait. Mais jamais il ne s'était senti au dessus des autres, il avait juste envie de finir avec ces mentalités, d'avancer. Sa rencontre avec Ruby était une agréable surprise qui a très vite pris une autre tournure. Rigoler, glisser sa main dans ses cheveux, toutes ces petites choses prenaient petit à petit plus d'importance. Il ouvrait les yeux. Il ne devait pas rester si fermé au monde autour de lui. La présence de Ruby lui avait fait comme l'effet d'une gifle ou même d'une douche froide un lendemain de soirée. Il ne comprenait pas tout de suite cette envie de la protéger, de la sentir contre lui. Elle restait différente. Il voulait qu'elle soit à lui. Quelque chose de puissant, de destructeur. Un attachement qu'il n'avait jamais ressenti pour personne, et qu'il n'avait même pas espéré. Pour lui, elle allait le rendre faible, complètement fou ; cette idée l'effrayait un peu, au fond.


Un jour, sa mère tomba malade et Heaven dû partir direction Los Angeles immédiatement. Des regrets ? Une promesse à Ruby, un au revoir à sa tante, et un départ plein d'espoir. Mais sa mère ne survécu pas au cancer. Ce fichu cancer lui avait prit tout. Bien sûr, il regrettait sa mère, celle qui lui avait donné la vie, mais avait du mal à réaliser. Après tout, ils ne se voyaient que quelques fois par an. Ruby l'avait cerné en une minute, sa mère, elle, n'avait jamais réussi.

Pseudo : Appelez moi Del, comme la touche "supprimer" oui, mais parce que moi on me garde.   - Identité : Femme, huhu. - Âge : Bientôt 18 ans, eh ouaaaais. - Type de personnage : Scénario (de la merveilleuse B. Ruby Wilshire-W.) - Comment avez-vous découvert le forum ? Ruby m'a proposé son scéna', je n'ai pas pu résister.   - Quelle sera votre fréquence de connexion ? Tous les soirs ! - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Coooool. Je voulais un fofo qui n'était pas basé sur un bouquin depuis longtemps, et là c'est le coup de foudre.