Nom : El-Rousseau ou Rizzolini, ça dépend à qui je parle. - Prénom(s) : Alfred (El-Rousseau) si je suis sous ma fausse identité. Mais n'essayez même pas de m'appeler par ce prénom horrible, je me vengerai. Tout le monde m'appelle Alfy et c'est très bien comme ça ! Sinon, mes vrais prénoms sont Irene, Alfred, Monica (Rizzolini), c'est qui je suis vraiment.  - Âge : vingt-quatre ans de mensonges et de doutes. - Date et lieu de naissance : le 14 mai 1989 à Turin pour Alfy, à Paris pour Irene. - Nationalité : italienne, Signora. Ou française, Madame. - Situation sociale : riche, moyenne, pauvre. Je suis passée par tous les étages et aujourd'hui, je ne sais plus où j'en suis. - Sexualité : bisexuelle, on fait avec ce qu'on a ! - Vie amoureuse : libre comme l'air. - Emploi, études : Escort-girl et je vends mes soi-disant talents de tireur d'élite pour payer mes études de psychologie cognitive. Je possède aussi un diplôme d'infirmière et j'ai validé ma première année de médecine néanmoins ce ne sont que des mensonges pour tromper mon monde. Menteuse, cambrioleuse et pyromane sont comme un deuxième métier pour moi et je suis prête à en user.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Je devais venir ici à l'âge de quatorze ans, accompagnée de parents aimants et de frère et sœur soudés. Pourtant je n'y met les pieds qu'aujourd'hui, vingt ans après l'éclosion d'un scandale qui a fait l'effet d'une bombe dans notre vie de famille. Elle nous a explosée à la gueule, soufflant tous nos projets et nos rêves de vie alors que nous étions sur le point de les toucher du doigt. Chacun a essayé d'en sortir du mieux qu'il le pouvait, même si pour la plupart... le mal était déjà fait. Irréparable, il nous a transformé. Je suis ici parce que c'était dans l'ordre des choses, le Destin.

Et votre particularité, c'est quoi ? La psychologue que je suis allée voir à l'âge de mes quinze ans m'a diagnostiqué une capacité d'adaptation exceptionnelle. En clair, je me débrouille partout. Ce n'est pas une maladie, mais un atout. Que vous me mettiez au milieu du désert ou de la jungle colombienne, je survivrai coûte que coûte. Je ne me décourage pas. Il n'y a pas de terres inconnues, on peut s'adapter partout. Même au milieu d'une ville peuplée de personnes parlant une langue inconnue ou ayant des coutumes différentes. Quand on sait mentir, on peut très rapidement arriver au sommet. L'important, c'est de vivre et de s'amuser sans attaches, le reste on s'en contre-fiche, n'est-ce pas?.

Comment vous définiriez-vous ? Parfaite menteuse. Manipulatrice de génie. Et même criminelle, pyromane sur les bords. Je peux tout vous faire croire, avec une classe et une insolence incroyable. Si je veux que la neige soit noire, elle le sera et vous n'arriverez même pas à en douter. Je suis intelligente et j'adore observer le comportement des gens. Je n'aime pas perdre, surtout depuis que nous avons perdu toute notre notoriété suite à une erreur de mon paternel. Je me sers des hommes pour obtenir ce que je ne pourrais jamais avoir et atteindre des paliers inaccessible C'est une sorte de postérité acquise durant quelques secondes... ce que je n'aurai jamais pu avoir depuis l'incarcération de mon père. Je mens, mais pour survivre. Et lorsque mon secret est révélé, je fais tout pour qu'il ne dépasse jamais les lèvres de ma proie. La raison? Protéger ma famille. Si je dois le détruire, je le fais. Et sans pitié. Si vous entendez parler d'un riche homme d'affaires ayant perdu la vie dans un incendie, souvenez-vous de moi. Mais rappelez-vous surtout que je ne laisse jamais de preuves.

« Flash info : l'actuel maire de Turin, Enzo Rizzolini a été placé en garde à vue après avoir été interpellé pour détournement de fonds et proxénétisme. Il en... ». Une détonation. Puis une balle traverse la pièce pour aller se loger dans l'écran de la télévision. Je me retourne, ma mère en robe de nuit vient de lâcher son arme. « Irene, Nyx, Julia... on s'en va. » Ses mots étaient coupants comme des lames de rasoir déchirant notre peau fragile. La vie était dure pour ma mère. Elle avait dompté l'élu de son cœur avec la force des années, et le voilà qu'il lui filait entre les doigts. Tout ce qui lui restait de plus précieux, c'était nous et elle comptait bien nous emmener avec elle. « Demain, on sera à Paris. C'est là qu'on va vivre maintenant. » J'étais née à Turin, le 14 mai 1989. Je n'avais jamais quitté cette ville que j'aimais plus que tout. La vie ici était belle et douce comme une glace en été. Paris était morne et gris. Pourtant le lendemain matin, nos bagages étaient dans l'entrée et le vol de 14:29 était toujours à destination de la ville des lumières.

Une semaine plus tard, c'était mon anniversaire. Derrière le papier cadeau déchiré se trouvait des faux papiers. Nouveau papier, nouveau nom, nouvelle vie. Ce fut pareil pour mon frère et ma soeur. Irene Rizzolini était morte, maintenant je m'appelais Alfred El-Rousseau et j'étais née à Paris. Tout ça à cause d'un père indigne qui avait préféré la chaleur des filles et l'odeur de l'argent. Nous avions été obligés de changer d'identité à cause de l'ampleur qu'avait pris le scandale. Il avait enflammé la presse et délié les langues... jusqu'au jours où ma mère avait pris conscience que ce scandale l'affectait elle, mais aussi nous trois. Le nom Rizzolini portait malheur. Plus aucune école n'allait accepter un Rizzolini dans son établissement. Plus aucun propriétaire pour un logement. Plus aucune banque pour un placement. Le nom était sali. « Alfred c'est moche ! » avais-je beau répéter, j'étais obligée de porter ce prénom horrible jusqu'à la fin de ma vie. Je n'étais même pas française. Seule ma mère l'était à des générations... Notre nouvelle vie n'était que mensonges et à force de mensonges, il est entré en moi comme une maladie, se développant toujours plus de jour en jour... jusqu'à la mort.

L'existence est dure dans la vie d'une autre. Je me rappelle maintenant la voix de ma mère prononçant mon nouveau prénom dans la rue dans le seul but que je me reconnaisse. Je revois son regard noir lorsque je ne me souvenais plus de ma prétendue ville de naissance ou lorsque j'appelais ma sœur par un autre prénom que celui qu'elle venait de revêtir. Depuis mes quatorze ans, j'ai toujours eu l'argent en horreur. Contradictoire quand on sait que j'essaye de tuer pour quelques billets, que je cambriole pour une dizaine de liasse en papier, que je suis à la limite de la prostitution lorsque je couche avec des hommes de la haute sphère auquel je mens délibérément, jusqu'à m'inventer une autre vie pour obtenir leurs présents. Je suis une terrible contradiction.

J'avais rencontré Charli à la sortie d'une boîte de nuit huppée londonienne. Cela faisait une heure que j'attendais l'arrivée d'une proie potentielle et je commençais sérieusement à prendre froid lorsqu'il est sorti. Classe ultime, sourire de killer, yeux aussi profond qu'une nuit d'hiver, il m'avait plu d'entrée. Je l'avais laissé s'éloigner de quelques mètres puis je l'avais bousculé. Terriblement basique comme approche mais cela avait marché. Il était tombé dans le panneau. Une fille qui s'appelle Alfred, c'est pas croyable ! Une fois chez lui, il ne pouvait se défaire de moi. Un mois plus tard, j'avais déjà ma première paire de Louboutin et ma première robe Chanel. J'avais tout ce que j'avais toujours rêvé d'avoir. Un mec la nuit et des vêtements de bourge le jour. Mais le pire pour lui a sûrement été lorsqu'il m'a coincé un matin, près de la porte d'entrée. « Alfred tu dis? ». Cette homme m'aura appris qu'un homme riche fait tôt ou tard des recherches sur la personne qui a son cœur entre les mains. Pour moi c'était terminé, il avait tout découvert et il allait tout révéler. Ma vie était fini, tous allaient me haïr. Je n'avais pas voulu lui expliquer et je m'en étais allée en silence. Le soir, je me suis introduite par effraction alors qu'il dormait. J'ai allumé une bougie, un peu trop près d'un rideau... et hop. Le feu avait vite envahi la maison entière, étouffant avec lui Charli. Du moins c'est ce que je croyais. Je croyais l'avoir tué mais lui avait réussi à s'échapper. Le feu ne brûlait plus mais en moi, tout n'était que flamme. Et cela ne faisait que commencer...

Pseudo : deliberation - Identité : maïs transgénique - Âge : 134 ans - Type de personnage : inventé - Comment avez-vous découvert le forum ? vive les rousses. - Quelle sera votre fréquence de connexion ? 7/7 pendant les vacances, 3/7 pendant les cours - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ?