Nom : Baxter - Prénom(s) : Robyn Emmelyn - Âge : 26 ans - Date et lieu de naissance : 30 Janvier 1987 à La Nouvelle Orléans, Louisiane - Nationalité : Américaine - Situation sociale : Aisée - Sexualité : Hétérosexuelle - Vie amoureuse : Célibataire - Emploi, études : Journaliste


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? « Je n’ai pas vraiment eu le choix. Enfin, c’est un point de vue. Disons que je suis venue à Londres parce qu’il le fallait. Plus exactement, j’ai suivi quelqu’un. Il a fui et je l’ai suivi parce que je n’avais plus vraiment ma place là où nous étions. Je ne suis pas tellement plus sure de l’avoir ici, mais je ne peux imaginer être loin de lui. Vous ne me croirez sans doute pas si je vous dis qu’il n’est qu’un ami, et c’est pourtant bel et bien le cas. Avoir une âme sœur, ça ne veut pas toujours dire avoir des sentiments amoureux. Ces sentiments peuvent être une amitié si forte, si intense, qu’elle en ait plus forte que l’amour. Et cela vous rend impossible de supporter la moindre distance entre vous et cette personne. C’est pour cela que je suis ici. Tout simplement. »

Et votre particularité, c'est quoi ? « Vous n’allez jamais me croire. Je n’ai rien fait d’excentrique. J’ai juste joué le thème de Doctor Who au violon en faisant le poirier. Vous voyez, je vous avais dit que vous ne me croiriez pas. Sérieusement, ma particularité ? Mon papa a un joli carnet de chèques. Un petit don par ci, un petit par là. Madame n’a pas craché dessus, ne nous leurrons pas. Est-ce que j’utilise l’argent de papa ? Assurément ! A bon escient… Je ne peux rien confirmer ou infirmer. Je l’utilise, point. De toute façon, quelque part, il est un peu à moi cet argent, et un jour il le sera totalement. Non, je ne suis pas vénale. Je n’ai jamais manqué de rien, c’est tout. En tous cas, pas quand il le fallait. Je ne suis pas opportuniste non plus, ou enfant gâtée. Je sais ce que vous pensez. Mais on ne peut pas juger quand on n’a pas tous les éléments. Et vous ne les avez pas… »

Comment vous définiriez-vous ? « Vous voulez savoir comment je suis ? Vous en êtes surs et certains ? Bien. Vous l’aurez voulu, après tout. Je suis la personne idéale. Patiente, serviable, innocente, naïve. Parce que vous me croyez, en plus ? Je suis l’exact opposé de tout ça. Je n’ai pas la moindre patience, je fonce d’abord et je réfléchis ensuite. D’ailleurs, mon impulsivité m’a joué de vilains tours, plus souvent que je ne l’aurais voulu, mais enfin bref, passons. Je suis bavarde. Très bavarde. C’est terrible. Je ne sais jamais m’arrêter, j’ai TOUJOURS un truc à dire. Je passe par mille et un chemins abracadabrants pour dire une chose qui aurait pu être dite en quelques mots. Je suis très susceptible et je m’énerve facilement, jusqu’à piquer des crises de colère. De vraies crises où je casse tout ce qui a le malheur de tomber sous mon nez. Une fois, ça a été la PS3 de mon ex. Il est parti et n’est jamais revenu. Bon débarras, j’ai envie de dire. Mais n’allez pas croire que je n’ai aucun cœur. Loin de là. Je suis HYPER sensible. J’ai vu quinze fois The Notebook et sept fois Pearl Harbor, et j’ai pleuré à CHAQUE fois. J’ai pleuré quand mon chien est mort, beaucoup moins quand la tante veuve noire de ma mère a passé l’arme à gauche en me léguant une sympathique somme d’argent et la vieille Chevrolet restaurée de son quatrième mari. Je crois. Je dis toujours ce que je pense, et pas forcément de la plus élégante des façons. De toute façon, de nos jours, beaucoup d’hommes sont des goujats et ne comprennent que ça. D’autant plus que je sais comment leur plaire. Allumeuse ? Non. Séductrice ? Totalement. Je l’assume et je le revendique. Mais n’imaginez pas que je vais aller vous confier le moindre de mes secrets. J’aime garder pour moi mon petit jardin secret, et il y a un objet qui m’y aide. Mais je ne vous dirai pas ce que c’est. »

« Joyeux anniversaire, ma chérie. » Robyn regarda sa marraine. Elle lui offrait un petit paquet rectangulaire. Le papier cadeau était beige et recouvert de fleurs, et un ruban d’un joli rose pâle emballait le tout. Du haut de ses sept ans, l’enfant trouva le cadeau si beau qu’elle ne voulut pas l’ouvrir. Mais sa marraine attendait, aussi, à contrecœur, déchira t’elle le papier. Pour découvrir, incrédule, un cahier dont la couverture était pour ainsi dire assortie au paquet. « Qu’est ce que c’est ? » « Un journal intime. Tu pourras y écrire tout ce que tu veux, personne d’autre que toi n’aura le droit de le lire. » murmura t’elle sur le ton de la cachotterie. Les yeux bleus de la fillette s’illuminèrent. C’était le plus beau cadeau qu’on lui avait fait ! « Oh merci tante Meg ! » répondit elle en se jetant au cou de sa chère marraine, ivre de joie.
Mais cette joie ne dura guère. Meg était déjà gravement malade à cette époque. Elle savait qu’elle n’avait plus beaucoup de temps à vivre, mais elle n’avait guère le cœur de le dire à cette enfant, qu’elle adorait et considérait comme sa propre fille. Elle n’avait pas eu d’enfant, son mari étant mort bien trop jeune. Elle n’était pas vraiment la tante de Robyn. Elle était allée à l’université avec sa mère, et elles étaient devenues de très proches amies. Elle n’avait pas eu le courage de lui avouer qu’elle se mourait. Ce fut trois années plus tard qu’elle s’éteignit, entrainant la première perte d’un être cher pour Robyn.

Cher journal
Je viens de rentrer à la maison. Maintenant, je ne t’écrirai plus ‘chère tante Meg’, comme je le faisais avant. Tante Meg est partie rejoindre Sophia, ma grande sœur. Maman dit qu’elles sont mieux là bas, ensemble, qu’elles ne souffrent plus. Mais je ne la crois pas. Maman n’arrête pas de pleurer. Nous sommes allées à l’enterrement de tante Meg. Elle était dans un cercueil blanc, recouvert de fleurs roses, comme ta couverture. J’ai dit à papa que je voulais lui faire un bisou mais il a dit que ce n’était pas possible. Ensuite, ils ont mis le cercueil dans un trou. Avant qu’on ne rentre à la maison, j’ai vu des messieurs mettre de la terre dans le trou. Tu crois qu’ils ont fait pareil pour Sophia ? Je crois que oui. Elle pleure toujours quand c’est l’anniversaire de Sophia et elle va avec papa au cimetière mettre des fleurs devant une jolie tombe rose. Je crois que c’est là que Sophia dort. Je préfère dire qu’elle et tante Meg dorment. C’est plus joli et on dirait des anges. Ce sont des anges, en fait.
Bonne nuit, cher journal


« Robyn Emmelyn Baxter ! »
Aie. Ça sentait le roussi. Robyn aurait pu le prédire à cent mille lieues à la ronde. La jeune fille se gratta la tête pensivement. Elle n’avait pas souvenir d’une bêtise récemment faite pour que sa mère ne hurle en l’appelant à travers la grande maison familiale. Elle allait sortir de sa chambre pour répondre innocemment à sa génitrice lorsque cette dernière pénétra inopinément dans la pièce.
« Doux Jesus ! » s’exclama t’elle en disparaissant aussitôt. C’est alors que l’adolescente se souvint qu’elle avait changé de couleur de cheveux. D’un joli blond doré, sa courte chevelure était à présent rousse. Plus exactement, carotte ou, comme l’avait affirmé la coiffeuse, ‘cuivré’. Tout à fait ce qu’elle voulait, en tous les cas. Sauf que cela ne semblait guère plaire à sa mère. « Maman ! Ce n’est pas ce que tu crois ! » cria t’elle à son tour en dévalant les escaliers. « Papa. » rajouta t’elle avec un immense sourire en voyant son père écarquiller les yeux. Il ne semblait pas savoir si c’était du lard ou du cochon. Sa mère secoua la tête, marmonnant pour elle-même plus que pour eux, qu’elle espérait sincèrement que c’était une perruque. Elle disparut, laissant Robyn et son père seuls. « Qu’est ce qui t’a pris ? » « Quoi ? Tu n’aimes pas ? Papa, le roux, c’est la nouvelle mode. Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais… » Autant sa mère était intraitable, autant elle pouvait facilement embobiner son père, comme à son moment précis. Cela en avait toujours été ainsi. Depuis son plus jeune âge. Ils l’avaient eu sur le tard, à quarante ans passés. Robyn était leur seconde fille. Mais elle n’avait quasiment aucun souvenir de sa sœur, morte dans un accident de la route quand elle n’avait que cinq ans. Elle savait que cette année serait dure pour tout le monde. Robyn venait d’avoir seize ans, l’âge exact que sa sœur avait, lors de son décès prématuré. La jeune fille l’avait toujours su. Mais, contrairement à elle, elle ne prenait aucun risque, n’était pas téméraire plus que de raison. En tous cas, pas comme sa sœur l’avait fait. Elle savait quand s’arrêter. Cela dit, elle avait aussi un grain de folie qu’elle ne pouvait ignorer, et cela passait par ce genre de choses. « Dis moi que c’est provisoire. » Robyn posa les mains sur sa hanche. « Bien sûr, pas comme le tatouage que j’ai fait sur… » Devant l’air totalement stupéfait de son père, elle rajouta : « Je plaisante, papa. Je vais aller dire à maman que dans un moins ou deux, je serais à nouveau blonde. » Elle se dirigea vers le bureau de sa mère, avant de se retourner vers son père. « Au fait, je suis allée au stand de tirs avec Oncle Colin hier. J’ai battu ton record. » lâcha t’elle fièrement en tournant les talons.


« Qu’est ce que c’est que ça ? » lâcha l’élégante jeune fille brune en jetant quelque chose aux pieds de Robyn. La blondinette remonta ses lunettes de soleil pour jeter un œil sur la chose. Son visage s’éclaira d’un sourire coquin. « Oh, ça. C’est ton portrait. Bien entendu, je ne t’ai pas citée, et je nierais m’être inspirée de toi devant un tribunal. » « Tu devais vanter mes mérites pour les plus grandes agences de mannequin ! Tu t’es payé ma tête, ce n’est qu’une satyre ! » « Oh, tu connais la signification de ce mot ? » lâcha t’elle, narquoise, en tapant des mains pour applaudir sa camarade. Robyn se releva, quittant l’herbe du lycée pour se mettre face à sa ‘camarade’. « J’ai simplement dit que j’allais faire un article sur toi. Je n’ai jamais dit que j’allais mentir. Mais réjouis toi, personne ne sait qui j’ai réellement décrit. En fait, les lecteurs de ce journal pensent que le personnage dont je parle est fictif et est inspiré de différentes personnes. Aucun d’entre eux ne peut imaginer qu’une pimbêche comme toi puisse exister dans la nature. Ne t’inquiète pas, je ne compte pas vendre la mèche. Mais pendant que tu te feras engrosser par ton fiancé infidèle dans les hautes sphères de la ville, je voyagerais à travers le monde. Car devine ! Cet article m’a permis d’être embauchée par ce journal. Tu pourras lire mes chroniques jusqu’à la fin de ta misérable vie ! » cracha t’elle avec conviction. Récupérant son sac, elle bouscula l’autre étudiante. Du haut de ses vingt ans, Robyn n’avait jamais appris à se taire quand il l’aurait fallu. Elle ne comptait pas vraiment changer, de toutes les façons. Ce fameux article qui faisait tant hurler la fameuse pimbêche lui avait, effectivement, permis d’avoir une véritable embauche dans le journal. Auparavant, elle n’était que pigiste, écrivant par ci, par là, quand le besoin s’en faisait sentir. Mais le rédacteur semblait apprécier sa plumer et lui avait donné sa chance. Il avait adoré et elle avait à présent rendez vous avec lui pour une proposition qu’elle ne pourrait, avait il affirmé, pas refuser.


On lui aurait donné le bon dieu sans confession, avait il dit. Robyn, pour une fois, aurait aimé que cela soit le contraire. Elle n’avait pas réfléchi quand elle avait dit oui, elle n’avait pas réfléchi quand elle avait fait ses valises, elle n’avait pas réfléchi quand elle avait pris le billet d’avion. Direction l’Australie. Pourquoi pas ? Elle faisait ce job pour ça, après tout. Voyager, voir le monde, écrire, écrire, et encore écrire. Sauf qu’à présent, elle était coincée dans un immense avion pour plusieurs heures, et elle allait pouvoir réfléchir à tout ce qui l’attendait. L’Australie. Les dealers. La drogue. La misère humaine. Tout ce à quoi elle n’avait jamais été confrontée.
Mais ce fut bien pire que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Elle était déterminée, elle était une battante, pourtant bien des fois, elle songea à abandonner. A, pour la première fois de sa vie, baisser les bras et perdre la face. Et puis il avait débarqué dont elle ne savait où. Il avait sensiblement le même âge qu’elle, sauf qu’il n’était ni épuisé, ni sale, ni affamé, ni misérable comme elle l’était. Robyn avait perdu près de dix kilos, ce qui la rendait encore plus pathétique. Elle aurait pu manger à sa faim, ne pas être ce que certains appelaient des déchets de l’humanité. Mais cela aurait triché et elle s’y refusait. Il avait tendu la main, lui demandant son prénom. Pas un instant elle n’avait songé à mentir. Elle était trop épuisée pour cela. Il l’avait aidée à se relever. Elle était devenue proche de lui. Trop proche. Il l’avait emmenée chez lui et Robyn n’en était jamais repartie. Les mails à son journal s’étaient espacés, mais elle restait rassurante. Tout ce que son rédacteur avait besoin de savoir, c’était qu’elle allait bien. Car s’il avait appris qu’elle vivait avec l’un des plus gros dealers, qui la traitait comme la perle de sa collection… Mieux valait ne pas savoir ce qu’il aurait fait.
Les ‘clients’, comme elle les appelait, défilaient chez Shane plus rapidement qu’aux urgences d’un grand hôpital, et ce n’était pas peu dire. Il vendait de la drogue, certes, mais il était aussi charmant que son physique le présageait. Tout du moins, Robyn aimait elle à le penser. Elle était sa princesse, quelque chose comme un savant mélange entre sa fille, sa sœur et éventuellement, une compagne. Elle le conseillait, parfois. Elle avait bien cerné le personnage. Il n’était pas le genre d’hommes qui se laissaient dicter sa conduite par une femme. Néanmoins, il écoutait ce qu’elle disait. Jamais il n’avait été violent, méchant ou sec avec elle. Robyn ignorait pourquoi et elle préférait que cela reste ainsi. Ce qu’on ignore ne nous blesse pas.


Le jeune homme semblait perdu. Et affreusement en manque. Comme tous ceux qui débarquaient ici, de toute façon. Robyn s’assit à côté de lui, lui souriant avec douceur. Elle était là pour ça, après tout. Elle se présenta et il en fit de même. Dexter. Un peu flippant comme nom, mais elle se garda bien de lui dire. Ce n’était pas le genre de familiarités que l’on balançait au visage d’un drogué qui fait la queue pour sa dose. Dexter revint souvent, et à chaque, Robyn discuta avec lui. Longuement. Ils se rapprochèrent, devenant amis. Sous l’œil contrarié de Shane. A plusieurs reprises, il lui demanda ce que ce Dexter représentait pour elle. Robyn avait effrontément menti. Elle avait prétendu qu’elle discutait avec lui parce qu’il l’amusait. Est-ce qu’il l’avait crue ? Probablement, car il avait fini par ne plus poser la question. Mais elle sentait son regard sur eux, à chaque fois que Dexter venait chercher sa dose. Elle aurait voulu pouvoir se mentir à elle-même. Se dire qu’il l’amusait, tout simplement. Mais ce n’était pas le cas. Il était devenu comme son oxygène. Plus qu’un ami, plus qu’un frère. Sa moitié. Elle n’était pas amoureuse de lui. Cependant, elle était incapable de décrire ses sentiments à son égard. Jamais elle n’avait eu autant besoin de quelqu’un de sa vie qu’elle n’avait besoin de Dexter.
Et un soir, tout avait basculé. Elle avait entendu Shane parler au téléphone. Disant que c’était fait. Cachée derrière la porte, elle avait vu sa chemise pleine de sang. Ecoutant la conversation, elle avait très vite compris ce qu’il avait fait. Depuis longtemps, elle avait réalisé qu’il n’était pas le sire si charmant qu’elle avait cru, au tout début. Des années plus tôt. Et les mots surgirent. « J’ai tué les parents de ce pourri de Dexter. » Robyn avait posé une main sur sa bouche pour ne pas hurler. Elle ne savait pas ce qui était arrivé à son ami. Shane avait il fait parce qu’il les avait vus s’embrasser ? Non, c’était impossible, il n’était même pas à Sidney ce jour là. Il y avait autre chose, et Robyn ne voulait pas le savoir. Dexter avait fui l’Australie. Elle aurait voulu pouvoir en faire de même. Cela lui avait pris plus de temps qu’elle ne l’aurait souhaité. Le trouver, quelque part à Londres, avait été aisé. Prendre l’avion sans que Shane ne le sache fut une autre paire de manches. Elle y était parvenue, finalement. Son seul but, désormais, était de retrouver Dexter pour l’aider, voire même le protéger. Car elle avait dans l’idée que cette sordide histoire était loin d’être finie…

Pseudo : Cinammon - Identité : Lamas à trois têtes - Âge : SPOILERS - Type de personnage : Scénario de Winter Soldier/Mad Hatter - Comment avez-vous découvert le forum ? Excellente question, je sais plus - Quelle sera votre fréquence de connexion ? Souvent j’espère bien ! Tout dépendra de combien vous allez me payer pour ça. Blague à part, je pense que je ne pourrais réellement rp que le week end, jusqu'au 12 juillet. Au delà, à moi les vacances jusqu'à fin aout ! - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Clairement, il est naze, sinon pourquoi je perdrais mon temps ici ?