Nom : Hawkins, qui vient de son père dont elle ne se souvient plus. Son paternel étant décédé alors qu'elle était toute juste enfant. Pietersen, le nom de jeune fille de sa mère.   - Prénom(s) : Lennon, la forme anglicisée du nom de famille irlandais Ó Leannáin et qui, à la base, était un prénom masculin. Wilhelmina, un prénom néerlandais. D'ailleurs, Lennon a mit pas mal d'années avant de savoir l'orthographier correctement.   - Âge : seize ans, l'âge ingrat à ce qu'il parait. - Date et lieu de naissance : le vingt octobre 1996 à Paris, la belle capitale française - Nationalité : anglo-néerlandaise- Situation sociale : très aisé - Sexualité : hétérosexuelle, les filles c'est bien trop chiant - Vie amoureuse : en couple avec Dorian Gray, le personnage sexy d'Oscar Wilde. - Emploi, études : lycéenne, styliste et mannequin. C'est déjà pas mal.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Je n'ai pas eu le choix. Si je l'avais eu, je serais en ce moment dans les boutiques de luxe de Paris en train de faire mon repérage mensuel. J'aimais bien m'y rendre régulièrement, c'était une véritable source d'inspiration pour mes tenues. Enfin... quand j'ai dis à ma mère qu'une fois à Londres je perdrais toute inspiration, elle m' a simplement répondu: "Jeune fille, tu décideras toi-même quand tu auras dix-huit ans !" Vous imaginez bien, en gentille petite fille modèle que je suis, je n'ai pas cherché à répliquer. Je n'ai même pas demandé pourquoi elle voulait absolument à ce que je me réconcilie avec Lisbeth. Je veux dire... elle était partie depuis déjà un moment, pourquoi j'irai la voir ? Et le pire, c'est que ma mère est restée à Paris. Elle s'est trouvée quelqu'un et elle ne voulait pas de moi, la connaissant, elle avait peur que son jules parte en courant en apprenant qu'elle avait une fille de seize ans ! Alors me voilà à Londres, sans ma mère, sans amis, sans mon chat et avec ma cousine à supporter jusqu'à ma majorité. A la rigueur, j'aurais préféré vivre avec oncle Niels. Mais je me suis renseignée sur le quartier et je dois dire, Madame, que réunir la crème de la crème des quatre coins du monde était une idée de génie.

Et votre particularité, c'est quoi ? Je parle couramment le néerlandais grâce à ma mère, l'anglais que je maîtrise grâce à mes grands-parents paternels, et le français. Et puis je me débrouille en allemand grâce à ma prof de langues. Déjà, rien que par le choix de ma langue vivante une, tout le monde me trouvait bizarre. Moi l'allemand ça me bottais bien, plus que l'espagnol. Rajoutez des "o" à la fin des mots pour savoir le parler, je n'avais besoin de personne pour savoir le faire. De ce fait je parle quatre langues couramment et je sais encore mes déclinaisons en latin. Bellum, bellum, bellum, belli, belli, bello. Bella, bella, bella, bellorum, bellis, bellis. Y'a-t'-il un seul habitant de ce quartier qui sait ses déclinaisons ? Je ne pense pas. Mais ça ne vous suffit certainement pas. Je retiens une chanson en l'écoutant une seule fois et je suis capable de la rechanter sans faire aucune erreur. Anglaise ou française, peu importe. C'est d'ailleurs agaçant quand c'est une chanson que je n'apprécie pas. Oh aussi, je suis championne de speedcubing. 9,18  secondes, résolution en aveugle avec un cube de type 4x4x4. Ça vous impressionne n'est-ce pas ?

Comment vous définiriez-vous ? On dit de moi que je suis une fille décalée, trop passionnée par les années 60 et que dans une vie antérieure, j'étais certainement une hippie. Je ne sais pas s'ils disent ça pour le côté "liberté sexuelle" qui faisait partie intégrante de l'utopie hippie ou si c'est à cause de ma façon de penser et d'être. Flower Power et Peace and love sont deux slogan qui me collent à la peau. Pacifique dans l'âme, je bannis le recours à toute forme de violence en vertu d'un pacifisme radical. Je ne me prends jamais la tête. Hakuna matata comme diraient Timon et Pumbaa. J'ai un style vestimentaire atypique, certes, mais au moins vous ne verrez pas une fille porter la même robe que moi. Aussi, je ne pleure quasiment jamais sauf quand je rate la Fashion week de Paris, qu'une vieille achète la dernière paire de chaussures pour lesquelles j'avais supplié ma mère pour les acheter. Ou encore quand mon créateur préféré nous pond une nouvelle collection affreuse. Là, je pleure. Je pleure aussi à chaque fois que l'auteur tue mon personnage préféré dans son roman. Et quand mon chat s'amuse à faire ses griffes sur mon bouquin favoris, je pleure aussi. Enfin maintenant, je n'aurais plus de soucis avec lui puisque ce gros matou est resté à Paris.

Welcome, my friends, to Paris. Here, have a flower on me.

« Lisbeth, je peux te demander quelque chose ? » - « Je travaille, espèce d’idiote. » Les distances continuaient de se creuser, palpables, grandissantes à chaque entrevue des deux cousines. La même famille  et pourtant si différentes. Lisbeth était bien plus fougueuse, impétueuse et imprudente que Lennon. Et cette différence n’avait fait que s’étendre et les séparer un peu plus à chaque année qui passait. Lennon, elle, était complètement décalée, pacifiste dans l'âme et surtout bien plus jeune que la brune. Un soupir rauque vint rompre le lourd silence de la chambre, la jolie rousse se laissant tomber sur le lit de sa cousine. « Comme si t’avais besoin de travailler. » soupira Lennon. Ce fut ensuite à la plus âgées des deux jeunes filles de soupirer, levant les yeux au ciel sans se donner la peine de formuler la moindre réponse. Lisbeth avait toujours du travail à faire et si Lennon était incapable de comprendre tout ça, Lisbeth ne pouvait rien faire pour l’aider.
L’aube pointait tout juste à l’orée de l’horizon, teintant le ciel de rose et de bleu, quelques couleurs pâles qui se perdaient au fil du ciel. Et le regard de Lennon, sitôt qu’il se portait sur ces phénomènes bien précis, était à même d’identifier chaque élément, chaque composant de ce paysage. Les vacances déjà bien entamées lui offrait bien trop de liberté . Au lycée, elle n’était qu’une loufoque parmi les loufoques, un poisson dans l’eau qui grandissait. Un livre dans une main, elle prit quelques secondes à observer Lisbeth. Persuadée probablement, de faire un départ discret, que personne ne viendrait la retenir. Quelle idiote, encore et toujours. « Tu vas quelque part ? » La brune s’interrompit suite à la phrase qui venait charrier ses oreilles, se retournant, sans surprise, pour trouver la petite rousse. Quelques mètres derrière elle. « Fais pas l’idiote, je suis sûre que tu le sais depuis hier déjà. Voire même avant moi, puisque tu sais toujours tout. » Ricana-t-elle, amère, voire sarcastique alors qu’elle finissait de charger ses affaires dans le coffre du taxi. Dans son dos, Lennon ne put que forcer un sourire, sans esquisser le moindre geste, que ce soit pour s’approcher ou la retenir. Elle n’en avait pas envie.  « J’en sais rien. Il faut croire qu’on se connaît mieux qu’on ne l’imagine, un truc de cousines probablement. La seule question à laquelle tu n'as toujours pas répondu c’est: où tu comptes aller ?» Elle s’était rapprochée, essayant de ne pas se perdre dans un blabla qui ne ferait que faire fuir sa cousine. «Tu demanderas à Helena. » Lennon acquiesça avant de dire: « Je t'appellerais de temps en temps. » . L’une comme l’autre, elles savaient que Lennon ne le ferait pas. Que sitôt que Lisbeth aurait franchi les frontières de Paris, et plus loin encore, sa vie ici, Helena, elle la laisserait derrière elle sans sourciller. Et c’était ça qui mettait tant en colère Lennon, c’était ça qu’elle refoulait, avec l’envie d’envoyer une bonne raclée dans la tronche de sa cousine, refoulée depuis si longtemps. Elle n'aimait pas la violence mais tourner le dos à Helena alors qu'elle l'avait élevée en plus d'élever sa propre fille, tout ça pour aller étudier à Cambridge, ça la mettait hors d'elle . « C’est à toi. » Ajouta simplement Lennon, en lui tendant un sac avec quelques affaires diverses et variées dedans. Leur habitude de se mélanger, ou l’incapacité de sa mère, parfois fréquente, à ne pas réussir à vraiment différencier les vêtements. Dans un dernier regard, un léger sourire, elle la laissa, retournant vers la maison familiale. Qui allait bientôt subitement se vider, puisque l’été arrivait à sa fin, et que Lennon retournerait au lycée d’ici peu.

My skin has turned to porcelain, to ivory, to steel.

« Tu pars pour Londres. » Helena fixait sa fille qui, complètement dépitée par la nouvelle à laquelle elle avait été confrontée il y a quelques secondes, se passa une main sur le visage. Cela aurait sans doute dû la choquer, mais la vérité était qu'elle se sentait... complètement vidée de toute son énergie vitale. Comme si une entité surnaturelle avait aspiré toute sa bonne humeur au même prix que son enthousiasme. Lasse, elle se laissa tomber mollement sur le canapé et réprima un grondement qui ne trahissait qu'une minuscule partie de sa frustration actuelle. « Et tu en profiteras pour renouer le contacter avec Lisbeth. » Était-ce vraiment nécessaire d'en rajouter une couche ? Lennon avait très bien saisi l'information - bien qu'il lui fallait encore du temps pour l'encaisser et la digérer - et sa mère n'avait aucunement de développer l'idée. En évoquant Londres, la rousse avait tout de suite compris ce que cela impliquait. « Je ne veux pas la revoir. C'est vrai quoi, on est beaucoup mieux sans elle. » maugréa l'adolescente avec un air renfrogné, qui le devint d'autant plus face au sourire qu'afficha sa mère. « Je sais qu'elle et toi, ça n'a pas toujours fonctionné mais que tu le veuilles ou non, c'est une Pietersen aussi. » Au fur et à mesure que sa mère parlait, Lennon s'imaginait déjà rendre visite à sa très chère cousine ou encore boire le thé avec elle et sa mère, comme les Anglais le faisaient. « Je n'ai pas envie. J'aime Paris et si je quitte cette ville pour Londres, je perdrais toute mon inspiration. Et mes amis.   » - « Jeune fille, tu décideras toi-même quand tu auras dix-huit ans ! Quant à tes amis, tu en trouveras d'autres et ton amie, cette brune là.. c'était une vraie petite pimbêche. » Non, là, c'en était définitivement trop. Elle n'appréciait pas du tout le jugement de sa mère, bien qu'au fond, cette dernière devait avoir raison sur une chose : des amis, elle en retrouverait. « Tu vas venir avec moi au moins ? Tu ne vas tout de même pas me lâcher dans Londres, comme ça ? » Voyant le regard de sa mère, il ne lui fallut pas plus de temps pour comprendre qu'Helena ne la suivrait pas.  « J'ai compris maman. Ce n'est pas si grave que ça dans le fond. »  Même si d'un certain point de vue, ça l'était. Elle allait vivre avec sa cousine qui ne la supportait pas, loin de sa mère, loin de ses amis. Loin des Champs-Elysées, de l'arc de Triomphe, loin des Tuileries, du Palais du Louvres et loin de cette chère dame de Fer construire pas ce brave Gustave Eiffel.  Dans un soupir, Helena la rejoignit sur le canapé. « Tu y seras très bien et si ça ne va vraiment pas avec Lizzie, il y aura toujours Niels. » Un long silence plus tard et les lèvres pincées dans une moue dubitative, Lennon se contenta de marmonner un : « Si tu le dis. » peu convaincu.



Destiny is for losers. Is just a stupid excuse to wait for things to happen instead of making them happen.

CONCENTRATION. Le défilé Hermès allait débuter. Lennon était dans la ligne en sixième position. C'était le moment où vous deviez vous concentrer pour faire votre job et les impressionner tous. La ligne se réduisait au fur et à mesure. Le regard fixe, elle entendait la personne qui avait pour rôle de lancer les mannequins sur le podium, lui dire d'y aller. C'était son tour. Vous marchiez, vous marchiez, vous marchiez, vous marchiez, vous marchiez et vous arriviez au bout du podium et c'est à ce moment-là que vous repreniez votre respiration puis vous repartiez. Il y avait quelque chose que l'adolescente redoutait à chaque fois qu'elle se lançait sur un podium, c'était de tomber. Il y avait toujours des talons trop hauts, trop instables, mais pour le moment, cela ne lui était pas encore arrivée. Avec une cadence rapide, elle était retournée au portant pour se déshabiller et enfilait sa deuxième tenue pour son deuxième passage. Elle marchait, marchait, marchait puis elle repartait. Dans les coulisses, il y avait des écrans disposés un peu partout permettant à tout le monde de pouvoir suivre le défilé. C'était le moment du final, des applaudissements aussi bien dans la salle que dans les coulisses. Une coupe de champagne puis elle se rhabillait. Dès le défilé Hermès terminé, elle se pressait pour aller se faire coiffer et démaquiller. Changer de coiffure, de maquillage pour devenir une nouvelle fille ici en l'occurrence une fille Paul&Joe. Lennon était assise face à miroir avec six mains sur sa tête, et se laissait faire notamment à cause de la fatigue qu'elle avait accumulé. On vous tirait les cheveux, parfois vous aviez les mains dans de l'acétone pour enlever les faux ongles ou le vernis, les maquilleurs vous pinçait les paupières. Ce n'était jamais de tout repos et il était fréquent de souffrir Dans le calendrier, il y avait toujours un certain retard et le plus souvent les défilés commençaient avec une heure de retard à chaque fois mais ce retard là et toujours prévu ce qui importait surtout le styliste c'est de voir toutes ses filles à l'heure pour son défilé. Aller dans la salle d'habillage, trouver son portant, enfiler sa tenue et se mettre en ligne. Marcher, marcher, marcher, STOP puis repartir. LE FINAL. Le salut du styliste. Des applaudissements, une coupe de champagne. Prendre des photos de tout et n'importe quoi. Serrer fort les autres filles que l'on ne verrait pas dans l'immédiat. Rire encore. Sourire. Se déshabiller, se rhabiller. Remercier puis partir à la recherche de son taxi.

Pseudo : j'en ai beaucoup beaucoup trop - Identité : lamas à trois têtes, enfin à cinq quoi.  - Âge : j'suis un fossile - Type de personnage : scénario de Lisbeth d'amuuur. - Comment avez-vous découvert le forum ? doux jésus, je sais plus. Bazzart je dirais ! - Quelle sera votre fréquence de connexion ? autant que possible. Vis ma vie de geek.- Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ?  à la vie, à la mort ce forum et moi.