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Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth.

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A. Erwan Palecolm
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MessageSujet: Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. EmptyJeu 28 Fév - 20:06


Lisbeth & Erwan


(Erwan) ▽ Outside of a dog, a book is man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read
J'aurais pas du boire autant hier soir. C'est le genre de situation où même si on se dit tant pis le mal et fait, il faut avancer, ça marche pas vraiment. Pas avec cette impression d'avoir un marteau piqueur qui vous martèle l'intérieur du crâne. On dit qu'avec le temps et l'habitude on tient mieux l'alcool. Plus ou moins vrai. On dit aussi que la corpulence joue. Vrai. Plus on boit plus notre organisme s'habitue mais plus on a besoin de boire pour avoir les mêmes effets, alors plus on boit. Et en ce moment je n'étais pas à mon poids maximum. Pas que je développe une forme d'anorexie. Non. Je pense que quelqu'un venant de mon milieu ne serait pas capable de ça. Quand on a vécu ma jeunesse on gâche pas la nourriture. On connaît sa valeur et on fait pas l'affront au monde de se priver de manger. C'est seulement qu'avec mon rythme de vie plus ou moins stable il m'arrivait souvent de sauter un repas. Depuis quelques années je ne connaissais plus la faim et croyez moi ça fait drôlement du bien. Mine de rien crever de faim utilise beaucoup de place dans votre esprit alors ne plus avoir à se soucier de ça ça libère de l'espace de stockage pour autre chose. Pour écrire par exemple. Si mon éditeur voyait l'état de mon bouquin il me tuerait. Je n'avais presque pas avancé depuis des mois. Je n'écrivais plus, je n'écrivais rien de bien. Je ne voulais plus, n'y arrivais plus. Mon esprit été vide. Vide de phrases, vide de mots, vide même d'histoire à raconter. La fac. Haha la blague, quand ils me voyaient une fois par semaine mes profs s'estimaient heureux. J'aurais mes partiels, avec ou sans eux. J'étais déjà écrivain. Avec ou sans mes partiels.

Quand je m'étais réveillé ce matin j'avais eu envie de sortir -oui, oui je m'étais vraiment réveillé alors que c'était le matin, même plutôt tôt- j'avais pas dormi mais j'avais envie de sortir. J'avais finit par passer le stade larve le jour et baise, alcool et bleus la nuit comme l'appelait Théa -enfin juste la partie larve, le reste j'avais plus ou moins évité le sujet, pas que je veuille pas qu'elle me juge mais disons que si elle pouvait éviter d'être trop au courant ça m'arrangeait quand même. Alors j'étais presque bien habillé, j'avais l'air normal, de façon assez anormale et positive d'ailleurs. Y a des journées comme ça on y peut rien tout à l'air d'aller plutôt bien. Je savais que ça durerait pas, je savais qu'il suffirait d'une mauvaise pensée, d'une mauvaise personne ou juste d'un mot de trop pour que je me referme pour que je redevienne agressif et insupportable, pour que j'envoie chier tout le monde. Je savais que la « bonne humeur » ne me tenait jamais longtemps, ça m'allait pas trop mal au teint pourtant. Je savais que mon cerveau ne restait jamais longtemps clair et dispo, que les démons revenaient tôt ou tard, mais je savais aussi que tant que j'étais occupé et que je gardais les yeux ouverts ils restaient tapies dans leur coin et me laissaient tranquille. Je suis dehors maintenant. Il fait beau. Pour une fois, y a même un minuscule rayon de soleil qui vient chatouiller les poils de ma barbe de trois jours et caresser l'arrête de mon nez. À côté de ça il y a un vent glacé à vous congeler le service trois pièces m'enfin il faut se satisfaire des petites victoires de temps en temps. Cette pensée ne me ressemblait vraiment pas, c'était beaucoup trop vieux dicton optimiste old school de merde pour moi. Je me dirige tranquillement vers la librairie, ça m'a pris comme une envie de pisser mais après tout pourquoi pas, aux dernières nouvelles les livres et moi on s'entendaient plutôt bien -sauf le dernier que j'avais lu et qui avait finit son vol contre le mur de ma chambre, paix à son âme.

Alors, alors. Christie, Conan Doyle, Dickens, Brontë, Tolstoï, Tolkien...Hugo, Voltaire, Vian, Werber. Irving tiens. Je prends le bouquin le feuillette. Déjà lu. Faut pas croire, j'ai lu pleins de livre et pas que des français, j'aime beaucoup la littérature anglaise, que je lis dans le texte d'ailleurs -en même temps à Londres ça serait un peu chaud sinon. J'ai une petite envie d'Oscar Wilde ou pourquoi pas Baudelaire. Nan Erwi réfléchis, t'as déjà les fleurs du mal en au moins trois exemplaires alors je sais que tu te la joues spleen en ce moment mais lâche l'affaire un peu. Zola je trouverai jamais ici. Bon va pour Wilde alors. W... Absorbé dans les noms d'auteurs qui parsèment les ouvrages de l'étagère je ne vois pas la jeune personne au bout de la rangée et la percute à moitié. Oh je suis désolé. Je vous avez pas v... Ow Lisbeth ! Comment ça va ? Ça fait un baille ! Et oui la jeune femme n'est pas vraiment une étrangère. C'est ce que je pourrais qualifier d'une plutôt bonne amie même. Intelligente, cultivée elle me comprend plutôt bien. Mais je l'ai pas vu depuis... Ah oui. Depuis Halloween. Depuis que je l'ai vue coller ses lèvres à celles de mon ancienne fiancée. Merde. The question is : Est ce que Iseult lui a dit. Est ce qu'elle lui a dit qui j'étais et ce que j'avais fait ? Pas sûr. Ça sert à rien de stresser, Pandora n'a pas vraiment l'air du genre à raconter sa vie, surtout cette partie de sa vie. Je lui souris et attrape le livre que je cherchais. Oscar Wilde. Toute réclamation pour une bousculade inopportune devra lui être adressée.
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Lisbeth R. Pietersen
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MessageSujet: Re: Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. EmptyLun 4 Mar - 18:35


Lisbeth & Erwan


(Lisbeth) ▽ She must improve her mind with extensive reading.
Ces-derniers temps, Lisbeth n’allait pas bien du tout. Oh sur le plan de la santé physique, tout allait pour le mieux, mais c’était sur le plan psychologique qu’il y avait un problème. La demoiselle n’avait jamais été très stable, plus besoin de le démontrer, mais comme le disait bien si bien la rumeur sur le blog de Madame, la coupure d’électricité la mettait hors de ses gonds. Pour cause, depuis que Yellowsky était plongé dans le noir, la demoiselle était d’une humeur encore plus massacrante qu’à l’accoutumé, et le départ de Pandora n’avait rien arrangé. Quelle traitresse. Elle n’avait pas le droit de la laisser tomber, c’était indigne d’une amie de son rang, on n’abandonnait pas le navire quand le capitaine était en train de se noyer, non. Il n’y avait pas à dire, la pauvre Lisbeth tombait dans une douce folie un peu plus chaque jour, d’autant plus que son père était maintenant à Yellowsky. Pour elle, à cause d’elle. Il n’avait pas manifesté un seul sentiment d’affection pour elle depuis sa naissance – et encore moins depuis que sa mère était morte aussi tragiquement qu’accidentellement – et maintenant il se ramenait la bouche en cœur en espérant qu’elle allait lui pardonner aussi facilement ? Et puis quoi encore, ce n’était plus une petite fille qui se laissait faire manipuler par de belles paroles. Au contraire, c’était maintenant elle la manipulatrice. Elle avait beau se dire que sa venue dans le quartier importait peu, elle ne pouvait pas cacher son énervement face à la situation. Le pire, c’est qu’elle n’arrivait pas à en parler à qui que ce soit. Pandora l’avait lâché alors ce n’était pas le moment de lui faire part de ses problèmes, et sur cette question, il n’y avait que son ‘amie’ qui pouvait la conseiller et la comprendre. La belle se faisait donc aspirer dans un cercle vicieux presque impossible à écarter : elle était énervée et comme elle ne pouvait en parler à personne pour la calmer, ça l’énervait encore plus. Lisbeth, complexe ? C’en serait presque un euphémisme. Elle ne serait pas surprise de voir un jour son nom en guise de définition au mot complexité.
Ce sentiment à fleur de peau, la néerlandaise le connaissait bien, il ne la quittait plus depuis un certain moment. Néanmoins, la dernière fois où Lisbeth était vraiment sur le point de tuer quelqu’un – à savoir le brusque retour de Vianney dans sa vie – la brune avait réussi à trouver une échappatoire : la lecture. Elle s’était rendue dans cette petite librairie de la zone nord de Yellowsky et avait presque dévalisé le rayon des livres en version originale. Et aussi étonnant que ça puisse l’être, la lecture l’avait apaisé. Lire autre chose que la jurisprudence et les codes civil ou pénal (merci Napoléon) ne pouvait que lui faire du bien. Alors, une fois encore, la brune décida de refaire sa bibliothèque. Sage décision. . Et puis, il fallait avouer que revoir la vendeuse pourrait être marrant. Evidemment, Lisbeth n’avait pas la même définition du mot marrant que les autres, mais il fallait avouer que voir la rousse en train de se demander comment agir avec elle était plutôt agréable à regarder. Sans plus attendre, la brune se dirigea donc rapidement dans la zone nord de Yellowsky. Dampstains Bookstore n’était pas très loin de chez elle et ce fut une dizaine de minutes plus tard qu’elle se retrouva dans la petite librairie.

- Bonjour, lança la brune en direction de la vendeuse.

Le regard de la pauvre rousse se figea un instant avant de murmurer quelque chose qui ressembla à un ‘bonjour’. Quel enthousiasme… Cette fois-ci, Lisbeth n’avait vraiment aucune idée de ce qu’elle voulait lire. Ce n’était peut-être pas flagrant quand on la regardait, mais la demoiselle était une grande lectrice qui avait déjà lu une bonne partie de tous les classiques internationaux. Soit. Si aucun nom ne lui venait à l’esprit pour le moment, elle aurait peut-être une révélation devant les nombreuses étagères de la boutique.
Dickens, Shakespeare, Rowling, Austen… Autant d’auteurs et de romans connus et pourtant, rien ne l’inspirait. Wilde, Le Portrait de Dorian Gray. Tiens, ça s’était bien, surtout quand on connaissait un Dorian Grey. Lisbeth prit le livre qu’elle avait choisi et s’apprêta à se rendre dans un autre rayon mais… BOUM, collision.
PUTAIN DE MERDE DE HIJO DE PUTA, FUCKING KLOJO, commença à s’énerver Lisbeth intérieurement.


- Oh je suis désolé. Je vous avez pas v... Ow Lisbeth ! Comment ça va ? Ça fait un baille !


Erwan ? Alors là c’était la meilleure. La pauvre Lisbeth ne savait plus où se mettre le concernant maintenant qu’elle était au courant de ce qu’il avait fait à Pandora. D’un côté, elle l’appréciait énormément et de l’autre, elle se devait d’être solidaire envers son amie. Pour sa part, Erwan lui sourit l’air de rien. Comme si rien ne s’était passé à cette fameuse soirée d’Halloween.

- . Oscar Wilde. Toute réclamation pour une bousculade inopportune devra lui être adressée.

Bon, elle devait vraiment dire quelque chose, ce n’était pas son genre de rester aphone et stoïque plus d’une seconde.

- Erwan. Ou devrais-je dire Artémis, répondit-elle en insistant sur le deuxième prénom.

Pandora ne lui avait probablement pas tout dit, mais elle était sûrement au courant du principal. Il l’avait déjà abandonné, il ne pouvait pas avoir fait quelque chose de pire, non ?

- Je t’avoue qu’avec l’électricité ça irait mieux mais si tu lis les rumeurs tu devrais déjà être au courant de ça. Bon c’est exagéré, je ne compte pas me pendre mais c’est assez dire de tenir… Surtout que Pando est partie.

Ok, elle ne savait vraiment ce qu’elle devait faire. Et puis, après tout Pandora l’avait bien abandonné elle, alors devait-elle vraiment se montrer désagréable avec Erwan ?

- Vous faites la paire tous les deux pour abandonner les gens, vous vous êtes bien trouvés en fin de compte.

C’était sorti tout seul. De toute façon, il fallait bien qu’il soit fixé sur ce qu’elle savait, elle lui avait sûrement rendu service en lui adressant cette remarque.

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MessageSujet: Re: Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. EmptyDim 24 Mar - 19:49


Lisbeth & Erwan


(Erwan) ▽ Outside of a dog, a book is man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read
La lecture ça avait toujours été mon échappatoire, mon remède, ma fenêtre. J'avais commencé à lire jeune. J'avais toujours aimé les histoires. Ma mère nous en racontait quand nous étions petits avec Antigone. Quand tout allait encore. Quand personne n'était partit, quand personne ne s'insultait, quand personne ne se droguait ou se prostituait, quand personne n'était mort, quand personne n'avait tué personne. Elle ne nous lisait pas de livres, ça coûtait trop cher et on n'en avait pas énormément, juste quelques uns que je regardais en boucle avant de les lire en boucle une fois que je sus déchiffrer les caractères qui parsemaient le papier. Elle inventait des histoires, mélanges de tout ce qu'elle avait lu, vu, vécut. Je m'en rends compte maintenant que c'est moi qui laisse sortir des histoires de mon esprit, le conte créé en révèle beaucoup sur son auteur. Imaginer c'est extrêmement personnel et intime. Elle avait une grande culture, littéraire surtout. La mythologie n'avait pas beaucoup de secrets pour elle et elle se plaisait à nous raconter l'histoire d'Ulysse ou Achille. Je crois que c'est d'elle que ça vient. Je crois que c'est ça qu'elle m'a donné. L'imaginaire, l'amour des histoire, des livres. Ma plus grande force et mon plus grand travers. Je me mis rapidement à connaître par cœur la bibliothèque de la ville, du lycée... tout endroit pouvant contenir le moindre bouquin que je pourrais emprunter. C'était ma manière à moi de faire avec la vie, ma manière de supporter ce qui m'entourait, ma manière de me canaliser et de ne pas exploser, j'avais toujours eu une forte inclinaison à la violence et l'agressivité mais j'avais aussi des rêves pleins la tête et cette activité calme de lecture et plus tard d’écriture me permettait de me concentrer, de me calmer. J'avais commencé à écrire naturellement. Comme ça. Le pire c'est que ça avait payé et qu'aujourd'hui je pouvais trouver mon nom sur les étagères des librairies.

On a tous besoin de quelque chose à quoi se rattacher, on a tous besoin de quelque chose sur quoi on peut compter, on a tous une partie pas forcément très belle à voir et on a chacun nos trucs pour la maîtriser. Je faisais pas des études de lettre pour rien non plus. C'est parce que j’aimais ça. Parce que je l'avais toujours voulu et que même si aujourd'hui je n'en avais pas besoin pour trouver un job ben je le faisais quand même. Parce que c'était en partie pour ça que j'avais tout quitté. Et maintenant je laissais tomber, pas totalement, mais ça perdait son sens, je n'en avais plus vraiment envie, je n'avais plus la tête à ça. Je ne lisais plus autant, je n'écrivais plus. Jusqu'à quelques semaines du moins. J'avais rouvert un livre. Je l'avais lu en une nuit. Comme quoi on finit par toujours revenir au début, on finit toujours pas en revenir aux origines. Ça m'aidait. La différence n'était pas notable mais la preuve c'est qu'aujourd'hui j'étais ici, le matin, dans une librairie, présentable, sobre -mise à part un mal de crâne persistant du à une gueule de bois presque du domaine de l'incurable désormais.

J'avais souri à Mir en entrant. Je ne m'attardai pas pour parler avec elle, je n'avais pas l'intention de passer ma journée ici, mais je tenais à saluer mon amie tout de même. J'avais lu la plupart des livres parsemant les rayonnages, tous les grands classiques en tout cas, et pourtant il m'en restait encore des milliers voire plus à découvrir. J'aimais les livres, c'était une énergie renouvelable, tant qu'il y aurait des hommes, il y aurait des livres. Et comme l'homme semblait s'accrocher à la vie sur la planète bleue comme une moule à son rocher, on était pas près d'entrer en pénurie. J'aimais Wilde. J'aimais son style, c'était tellement agréable à lire. Après une courte réflexion c'est vers lui que j'orientai ma recherche, ignorant que j'allai me retrouver face à une personne que certes j’aimais bien mais dont la présence ne me serait pas forcément agréable. Elle avait au moins de la chance qu'aujourd'hui je sois de bonne humeur. Je ne l'avais pas revue depuis la fameuse soirée où j'avais découvert que mon ex fiancée était ici, et amie avec Lisbeth, voire plus qu'amie d'après ce que j'avais pu voir.

Et maintenant elle était là à me dévisager. Je l'avais bousculé, m'étais excusé, avais sortit une blague de merde et elle, elle était là, à me fixer sans rien dire. Il fallait qu'elle dise un truc, elle pouvait pas me laisser comme ça. OW. Je savais pas que je pouvais faire cet effet là aux gens, j'devais avoir méduse comme second prénom, en plus avec Artémis ça commençait à faire un mix nominal assez sympathique. Après quelques secondes qui me parurent durer une minute elle prit enfin la parole. Erwan. Ou devrais-je dire Artémis. Et merde. En plus elle avait insisté sur Artémis. Je détestais qu'on m'appelle comme ça, encore plus quand je savais que l'utilisation de ce nom avait pour but de me faire comprendre qu'elle savait ce que j'avais fait. J'étais fichu. Des années de travail acharné pour me construire une réputation, une nouvelle vie. Tout ça avait été balayé d'un revers de manche par la simple énonciation de ce prénom, connu de peu, que je préférais garder plus ou moins confidentiel. J'avais rien contre le prénom en soit. Je l'aimais bien même, et tant qu'on me donnait pas du Arty ça pouvait aller, mais il était rattaché à trop de choses qu'Erwan avait tenté d'oublier.

Avant même que j'ai vraiment eu le temps de réaliser, elle avait déjà enchaîné. Non je ne lisais pas les rumeurs de madame. D'ailleurs madame je m'en tamponnais pas mal et la coupure d'électricité m'avait fait plutôt ni chaud ni froid. Je m'en battais le steak, même si je pouvais comprendre que certains trouve ça agaçant. J'avais pas l'intention de me plaindre en tout cas. Elle pouvait toujours rêver pour me voir ramper cette « Madame ». J'ouvris la bouche pour répondre quand elle me lâcha sa dernière bombe. Ok. Ça c'est fait. Je fermai la bouche, avalai ma salive et la regardai droit dans les yeux, elle semblait me défier. Elle savait et ça c'était pas bon pour moi, le pire c'est que je ne savais pas vraiment ce qu'elle savait, je ne savais pas jusqu'où notre amie commune était allée dans ses confidence, j'espérais juste qu'elle avait au moins censuré la partie homicide. Rassemblant mes idées, je pris enfin la parole. Commençant pas la réponse la plus innocente qui me vint à l'esprit. Je lis pas les rumeurs de madame. Je place pas vraiment une confiance absolue en cette femme. Et rassure toi, ça aurait pu être pire, elle a bien dit que j'étais gay... Bon ça c'était la partie réponse anodine à moitié drôle. Maintenant fallait que je réagisse au reste je suppose. Faire comme si je n'avais pas entendu ne faisait pas vraiment partie de mes options je crois. Je sentais ma bonne humeur commencer à s'étioler, doucement, mais sûrement. Bon... je suppose qu'Iseult ou devrais je dire Pandora t'as parlé de moi... Et vu ta dernière remarque je suppose également que tu sais tout ce qu'il y a a savoir... Tu dois actuellement me considérer comme le pire des connards mais je tiens juste à t'informer que je suis pas vraiment d'humeur à t'entendre me juger et m'expliquer des choses dont je suis déjà conscient. J'avais été sec et un peu brusque dans mes propos mais c'était un sujet un peu sensible. Beaucoup même. Ça touchait à mon passé, à des événements que j'avais pourtant pris bien soin de laisser en France. Je rajoutai sur un ton plus doux. Et je préférerai que tu continues de m'appeler Erwan
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Dernière édition par A. Erwan Palecolm le Sam 18 Mai - 16:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. EmptyJeu 9 Mai - 18:05


Lisbeth & Erwan


(Lisbeth) ▽ She must improve her mind with extensive reading.


Les sentiments que ressentait la pauvre Lisbeth en ce moment même étaient tout à fait contradictoires, ce qui l’empêchait pleinement de réfléchir. En même temps avec elle, ça avait toujours été le bordel au niveau sentimental. Depuis la mort accidentelle de sa mère, la brune était coincée dans une sorte de statu quo sentimental qui l’empêchait pleinement d’avancer en la laissant dans un refus total de s’ouvrir aux autres véritablement. Bref, légèrement compliquée la demoiselle mais ça lui donnait un certain charme, n’est-ce pas ? Tout cela pour dire que malgré tous les problèmes de la demoiselle qui la rendaient totalement folle, elle avait trouvé une seule et unique échappatoire qui n’était d’autre que la lecture : lire encore et encore jusqu’à s’abîmer les yeux était un moyen efficace pour se calmer les nerfs. Dès lors, la librairie de Dampstains Book avait été une évidence pour la brunette qui avait effectivement besoin de quelques bons vieux bouquins pour se calmer les nerfs. Rien de bien compliqué en soi, il lui suffisait juste de sortir de chez elle pour ensuite traverser la moitié de Yellowsky à pieds avant de dépenser son argent sans même réfléchir au prix de ses achats. Le problème ? Lisbeth n’aimait pas les choses simples, ce n’était pas amusant. Son inconscient, le hasard, la chance, les ondes divines ou tout ce que vous voulez devait bien le savoir d’où la présence d’Erwan sur son chemin à la librairie. Depuis la fameuse soirée d’Halloween, Lisbeth ne savait vraiment plus quoi penser de lui. D’un côté, elle le considérait vraiment comme un ami et l’appréciait réellement, mais de l’autre il avait fait des trucs terriblement affreux à Pandora et la solidarité féminine n’était jamais à prendre à la légère. Quel bien beau dilemme. Loin de se laisser abattre pour autant, la néerlandaise était bien décidée à s’amuser un petit peu avec le jeune homme, elle aviserait bien sur l’attitude à adopter en fonction de ce qu’il lui dirait. «. Je place pas vraiment une confiance absolue en cette femme. Et rassure toi, ça aurait pu être pire, elle a bien dit que j'étais gay... ». Premier bon point pour lui : il n’aimait pas tellement Madame. Heureusement pour elle d’ailleurs parce que sinon elle serait passée pour une vraie dingue réellement capable de se pendre à cause du manque d’électricité dans la ville et de l’absence de la seule personne qui semblait la supporter un minimum… Pas un très beau portrait d’elle en résumé. « Tu serais pas mal en gay, tu sais. », se contenta-t-elle de répondre avec son ton ironique habituel. « Elle a balancé que j’étais sur le point de mettre fin à mes jours et que mon cher et tendre père se tapait ma voisine, la petite Jo âgée à peine de vingt ans. », se sentit-elle d’ajouter. Rien que le simple fait d’imaginer son père avec miss Wilshire lui donner envie de vomir, il y avait vraiment des gens qui n’avaient rien de mieux à faire que de balancer des rumeurs douteuses à la limite du dégueulasse. D’ailleurs cette simple image lui fit oublier le temps d’un instant qu’elle était censée jouer avec les nerfs de Erwan… La belle se reprit donc avant de lancer un sous-entendu sur la situation que le jeune homme ne pourrait pas éviter. « . Bon... je suppose qu'Iseult ou devrais je dire Pandora t'as parlé de moi... Et vu ta dernière remarque je suppose également que tu sais tout ce qu'il y a a savoir... Tu dois actuellement me considérer comme le pire des connards mais je tiens juste à t'informer que je suis pas vraiment d'humeur à t'entendre me juger et m'expliquer des choses dont je suis déjà conscient. ». Excellente déduction de sa part. Pandora ne lui avait sûrement pas tout raconté dans les moindres détails mais elle savait le gros du gros. Et puis avec un peu de chance elle réussirait à en apprendre plus grâce à Erwan, ce qui n’était vraiment pas gagné au son de la voix énervée qu’il avait utilisée. « . Et je préférerai que tu continues de m'appeler Erwan ». Monsieur était pointilleux et de mauvaise humeur, génial ça rendrait la chose encore plus drôle. « Roh, ne fais pas ta mauvaise tête. Elle m’a épargné les détails si tu veux tout savoir ! Et puis je n’ai pas besoin d’elle pour me faire ma propre opinion de toi. Je t’aime bien tu sais, et puis après tout, tout le monde fais des erreurs. ». Non mais regardez-moi ça, elle parlait comme un homme d’Eglise maintenant. Dieu pardonne nos péchés, blablabla, c’en était presque convaincant mais étonnement ça ne lui allait pas très bien. « Je préfère Erwi de toute manière, Artémis c’est beaucoup trop féminin à mon goût et je préfère garder une image de toi bien virile. ». C’était à la limite du flirt là… « Bon, je te propose de me raconter tout ce que je ne sais pas en échange d’histoires intéressantes à mon sujet que tu pourras réutiliser dans tes merveilleux écrits », proposa-t-elle en insistant sur le mot ‘merveilleux’. Sa proposition était plutôt intéressante quand on savait que Lisbeth était la reine pour se retrouver dans des situations improbables. Et puis de toute façon elle avait juste envie de s’amuser un peu avec lui pour la sortir de son état à la limite du dépressif.

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Lisbeth & Erwan


(Erwan) ▽ Outside of a dog, a book is man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read
Je ne m'en rendais pas vraiment compte. Enfin je crois pas. Ça venait naturellement. C'était ce qui venait en premier. Pas toujours, mais la plupart du temps tout de même. Souvent. Trop souvent. J'aimerais bien pouvoir dire que ce n'était pas de ma faute mais ce serait celle de qui dans ce cas là ? Parce que je ne pouvais pas m'en empêcher ce n'était plus de ma responsabilité ? Je doute que les choses soient aussi simples. Tout le monde connaît quelqu'un comme ça. Tout le monde a dans son entourage une personne violente. Une personne qui utilise mieux ses poings que sa langue. J'étais écrivain, j'aimais à croire que j'étais un homme de lettre, quelqu'un d'un peu instruit, quelqu'un qui pouvait penser avant de cogner. Si tout cela était vrai pourquoi est ce que j'avais ces bouillonnements de sang. Je la sentais la violence. Matérialisée par une colère qui parcourait mon corps, mes membres, mes neurones et même peut être chacun de mes nucléotides. C'était ce qu'il y avait de plus facile, de se dire que c'était une fatalité, que de toutes façons je n'y pouvais rien, que c'était dans mes gènes. C'était facile de faire reposer la faute sur les acides aminés, de me dire que c'était à cause de mon père. C'était plus facile que de se dire qu'on avait toujours le choix. Il a y a ceux qui sont courageux et ceux qui choisissent la voie facile. Je fais partie des deuxièmes. Je suis un adepte des mots, un magicien du langage et pourtant c'est toujours la violence qui vient en premier, qui prend le pas sur le reste. Même un gamin que je connais pas a pu le sentir. Je vaux pas mieux qu'Annakin. J'ai choisi la voie facile je l'ai laissée s'insinuer en moi, sans résistance, bataille perdue d'avance. Victoire de la brutalité. C'est le milieu, c'est la famille, l'environnement, il y peut rien le petit Artémis il a toujours été impulsif, il se contrôle pas. Il y peut. Il devrait en tout cas. La facilité ça a pas toujours marché. Ça m'a pas permis de protéger ma sœur en tout cas, la seule chose qui aurait valut la peine que je me batte. Je me suis battu, j'ai encaissé, j'ai donné, mais ça n'a rien changé. J'ai essayé l'option courage une fois. Enfin pas vraiment, à moitié on va dire. J'ai eu le courage de partir mais pas de les quitter. J'ai le courage de changer mais pas de continuer. À croire que je sais faire les choses qu'à moitié. C'est peut être pour ça que je lisais. En plus de l'échappatoire intellectuel c'était une façon de me canaliser. On commençait à toucher au domaine du subconscient là. En tout cas. Raison ou pas raison. Je lisais. J'écrivais. C'était Efficace.

Une chose était sûre, dans l'immédiat je n'allais frapper personne. J'avais quitté mon antre pour me rendre à la librairie. Histoire d'acheter un livre, n'importe lequel, juste quelque chose de concret que je puisse lire. J'avais trouvé le salut dans la littérature une fois, il y avait intérêt à ce que la thérapie par lecture soit encore efficace. Sinon je ne croirais plus en rien, même pas en Lourdes. Bon ça j'y croyais déjà pas. Disons que je ne croirais même plus en l'amour. Merde. Ça non plus. Star wars ? Oui ça c'est bien , c'est un bon guide de vie qui ne te laisse jamais tomber. Un peu ardu de s'identifier aux personnages cependant, je suppose que je devais être un mélange entre Dark Vador et Chewbacca. Les films aussi c'était bien, ça guidait l'imaginaire, ça amenait une esthétique visuelle imposée mais quand elle était bien choisie et juste tellement profonde. Le cinéma ne remplaçait cependant pas les livres pour autant. Les bouquins c'était un autre monde, c'était incroyable, en lisant quelques mots imprimés noir sur blanc sur du papier froid on pouvait changer d'histoire, de corps, de vie, d'espace temps, l'espace d'un temps.

Livre. Calme. Etagères. Mots. Histoires. Rêves. Larmes. Rire. Wilde. Le portrait de Dorian Gray. Bon livre. Sélection faite. J'étais apaisé. J'avais souris à Mirilla. J'avais pris le livre. Je venais pas souvent ici, j'avais gardé les bonnes vieilles habitudes. J'allais plus à la bibliothèque que dans des librairies, il faut croire que j'avais tendance à oublier que maintenant j'étais riche, que maintenant je pouvais acheter tous les ouvrages que je voulais. J'avais même tendance à continuer d'acheter des pâtes, enfin ça c'est sûrement parce que je sais rien cuisiner d'autre, mais je pourrais prendre des plats cuisinés, des pizzas, commander chez le traiteur, le chinois, le taï, le japonais. Non. Je pouvais pas. J'achetais des pâtes.

Ça ne m'étonnait pas vraiment que la coupure de courant prolongée finisse par taper sur les nerfs de la brune, elle était assez sanguine dans son genre. Pour ma part j'm'en fichais plus ou moins, il faut dire que c'est pas comme s'il y avait énormément d'éléments qui ne me passaient pas à trois mille lieux au dessus de la tête. Merci, je n'en doute pas un instant. Je lui souriais. Elle me faisait rire. Je profitais de ce sujet neutre. Je savais que ce qui suivrait me ferait sans aucun doute beaucoup moins rire. Au vu de toutes les rumeurs dont la jeune femme avait bien put être l'objet je rajoutais. Décidément une femme fort charmante cette madame.

Je devrais faire devin. Je pourrais ouvrir ma branche de prédiction, du style vous voulez savoir ce que votre copain pense de vous ? Envoyez VICTIME au 3630. Je suis sûr que ça marcherait bien, sûrement mieux que mon bouquin actuellement au point mort. Je savais qu'on en viendrait à ça, il faut dire que c'était plutôt logique. Quand on apprend qu'un de ses amis -on est amis il me semble- avec qui on a couché est en fait l'ex fiancé de sa meilleure amie/copine/statut pas encore très clair et qu'en plus il l'a abandonnée... je suppose qu'on veut en savoir un peu plus. Et inévitablement ça m'avait énervé. C'est pas la partie de ma vie dont j'étais le plus fier. J'aime pas en parler, c'est pour ça que j'en parle pas. Mon humeur neutre de matinée plutôt sereine et pas encore arrosée avait laissé place à de l'agacement, à un énervement que je sentais venir. Forcément la réponse avait été sèche, forcément j'avais mis les choses au clair, forcément j'avais pris la défensive. Elle par contre ça n'avait pas l'air de lui poser le moindre problème tout ça, elle avait même l'air de trouver ça plutôt amusant. Y avait qu'elle pour profiter de ce genre de situation. Enfin on va dire que ça fait partie de son charme. Sa réponse était presque trop gentille et cléricale, j'avais l'impression que je venais de confesser mes péchés et qu'elle me pardonnait. Mais elle n'avait rien à me pardonner. Il n'aurait plus manqué qu'elle te raconte les détails tiens ! Merci sœur Lisbeth.J'accompagnai le remerciement d'un signe de croix avant d'ajouter Amen. Oh. Intéressant. Je souris à sa remarque. Elle savait comment canaliser ma mauvaise humeur avec ses remarques. Je me radoucis. Il n'y avait également qu'elle pour lancer ce genre de perche appelant au flirt dans une telle conversation. Si jamais tu as du mal pour l'image virile, il y a toujours moyen de te rafraîchir la mémoire, ne t'en fais pas... même en Artémis. Qu'est ce que ce flirt faisait là ? Aucune idée. Je m'étais contenté de saisir la perche. Il fallait bien laisser une chance à l'ambiance de se réchauffer un peu. Elle voulait que je lui raconte ce qu'elle savait pas ? Elle se fichait de moi ? La première réaction qui me vint fut : Même pas en rêve ou Tu peux toujours crever. En même temps je savais pas grand chose sur elle. Et elle elle savait déjà. À partir du moment où elle était au courant, les détails n'avaient plus d'importance. Soit. Je la jaugeais un peu de l’œil, la faisant mariner avant de répondre. Deal. Mais je veux des histoires vraiment intéressantes, qui puissent mériter mon bouquin tout en étant véridique hein. J'avisai un coin à pouf au bout de l'allée. Cette librairie est tellement élaborée. J'allai m'asseoir là bas, suivit de la jeune femme. Je lui pris la main, la mis sur la mienne et lui fis prêter serment comme au tribunal avant de dire avec un sourire. Je commence. Qu'elle est ta relation exacte avec Pandora ? Je sentais que ce petit jeu pourrait être intéressant en fin de compte.
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Lisbeth & Erwan


(Lisbeth) ▽ She must improve her mind with extensive reading.
La rencontre inattendue avec Erwan semblait avoir du bon. Au moins, ça permettait à Lisbeth de sortir de son état léthargique le plus total en se préoccupant des problèmes des autres et non des siens pour une fois – enfin d’une manière tout à fait relative ça allait de soi on parlait de Lisbeth–, mais comment dire, ce n’était pas négligeable. La néerlandaise était du genre à vite tomber dans les extrêmes, et dès lors que sa vie commençait à prendre un tournant misérable, la belle se laissait vite aller en pestant contre le reste du monde. Alors forcément, en voyant qu’Erwan était sûrement dans un état encore plus déplorable que le sien, ça lui faisait du bien. C’était peut-être égoïste de sa part de penser de la sorte – après tout elle était censée être son amie – mais elle ne pouvait pas vraiment s’en empêcher, ça l’amusait plus qu’autre chose. En soi, elle était du genre à se foutre des malheurs des autres alors que de son côté, c’était la première à s’apitoyer sur son sort. Paradoxal ? Non, c’était juste Lisbeth, il ne fallait pas chercher à comprendre. Enfin soit, tout ça pour dire que la jeune femme était plus que ravie de tomber sur le brun, d’autant plus qu’elle avait pas mal d’informations à lui soutirer. La dernière fois qu’ils s’étaient croisés remontait à bien longtemps – ce qui était bien curieux vu qu’ils habitaient dans le même quartier et qu’à un moment donné, ils se voyaient plus que régulièrement pour une partie de jambes en l’air –, ce qui ne lui avait pas laissé le temps de jouer aux enquêtrices en herbe avec lui. C’était d’ailleurs bien malheureux, elle avait bien une bonne vingtaine de questions à lui poser – certaines plus sérieuses que d’autres – et la curiosité de la demoiselle avait bien besoin d’être rassasiée. Pourquoi avoir quitté Pandora comme une moins que rien ? Comment était la vie à deux ? A quel point s’était sérieux entre eux ou encore quelle était sa position préférée au lit ? Tant de questions auxquelles Lisbeth était bien déterminée à obtenir une réponse claire, même si elle devait user de la force pour cela. « Merci, je n'en doute pas un instant », avait-il répondit à la remarque de la brune. Un sourire moqueur vint s’étirer sur les lèvres de Lisbeth : l’imaginer en pleine action avec un homme lui donnait une seule envie d’éclater de rire. Allez savoir pourquoi, sûrement parce qu’elle le connaissait que trop bien dans l’intimité… « Je me disais bien qu’il y avait quelque chose de louche quand tu me faisais l’amour. J’aurais dû m’en douter que je n’étais pas ton genre. », lança-t-elle de son habituel ton sarcastique qui ne faisait qu’accompagner son air moqueur. Elle se foutait légèrement de sa gueule, mais ça restait gentillet et puis…ça lui faisait un bien fou, aucun doute là-dessus ! « Décidément une femme fort charmante cette madame » . Ah, ça, il n’avait pas tort ! Cette femme l’insupportait plus que n’importe qui d’autre, et de loin ! La manipulation et compagnie, elle savait très bien y faire et Lisbeth détestait être l’un de ses pions sur son échiquier. C’était vraiment frustrant de se sentir manipuler par une telle femme sans rien pouvoir faire, surtout pour une fille comme Lisbeth qui avait l’habitude de tenir les ficelles d’ordinaire… « Tu l’as dit bouffi. Je lui réserve un sort particulier. Une mort lente et douloureuse, je ne suis pas encore bien fixée sur les détails mais si monsieur l’écrivain de génie a des idées, je suis preneuse. », balança-t-elle toujours sur le ton de la plaisanterie. Ah, si seulement Erwan savait à quel point elle pouvait être sérieuse ! Elle n’avait pas un passé psychologique pour rien…Il ne lui fallait pas grand-chose pour ranimer ses pulsions pyromanes, Madame avait intérêt à rester sur ses gardes, on ne savait jamais ce qu’il pouvait se passer avec un esprit aussi instable que celui de la néerlandaise…

Bien, maintenant qu’ils avaient fait le tour d’un premier sujet de discussion, ils étaient aptes à affronter leur principal source de préoccupation – du moins pour Lisbeth – : Pandora. C’était fou du tout de même. Erwan et Pandora, fiancés. Plus elle essayait de se les représenter en couple et plus ça lui paraissait impossible. Depuis qu’elle connaissait Pandora, Lisbeth ne l’avait jamais vu avec un homme – si on n’oubliait Orion deux minutes bien évidemment – alors se dire qu’Erwan avait pu être son FIANCE. Pandora n’était-elle pas du genre à détester tout ce qui était engagement et compagnie ? Enfin…à moins qu’elle ne confonde à ses propres sentiments, c’était elle l’handicapée professionnelle des sentiments… « Il n'aurait plus manqué qu'elle te raconte les détails tiens ! Merci sœur Lisbeth. Amen. » Lisbeth éclata d’un rire franc, un rire qui avait disparu de la circulation depuis un bon moment à tel point qu’elle avait oublié à quel point rire pouvait faire du bien. « J’aime mon prochain, je ne juge jamais sur les apparences, c’est bien connu. ». Oui, bien sûr ! C’était d’ailleurs la première qualité qu’on lui reconnaissait, une vraie altruiste dévouée cette Lisbeth ! Il ne manquait plus qu’elle ne protège la veuve et l’orphelin, tiens ! « Non, sincèrement je t’aime bien mon petit ça me ferait mal au cœur de devenir te réduire en poussières pour avoir joué aux cons avec Pando. », se sentit-elle d’ajouter. Ah, là tout de suite c’était beaucoup plus crédible ! Réduire en poussière les gens, les massacrer, en faire de la pâtée pour chat, c’était beaucoup son truc que n’importe quel autre commandement religieux. « Si jamais tu as du mal pour l'image virile, il y a toujours moyen de te rafraîchir la mémoire, ne t'en fais pas... même en Artémis. »Quelle proposition alléchante ! Dans d’autres circonstances elle aurait même pu accepter…Rien que pour honorer le bon vieux temps bien évidemment. « Quand tu veux, où tu veux et avec qui tu veux mon beau. Tu sais bien que je ne peux rien te refuser. », répondit-elle sur le même ton que lui. Elle, une allumeuse ? Non pas vraiment, enfin si…Enfin, juste lorsqu’elle le voulait mais en l’occurrence, il n’y avait absolument rien de sérieux dans sa réponse, ce n’était que du flirt qui n’aboutirait à absolument rien. Que voulez, toutes les bonnes choses ont une fin, et de toute manière la brune n’était pas vraiment d’humeur ces derniers temps, mais rien ne l’empêchait de s’amuser ! « Deal. Mais je veux des histoires vraiment intéressantes, qui puissent mériter mon bouquin tout en étant véridique hein, avait-il répondu à sa proposition. » Ah ! Les choses intéressantes allaient enfin pouvoir commencer, ce n’était pas trop tôt ! Erwan l’emmena à l’autre bout de librairie pour gagner en discrétion avant de lui faire prêter serment comme au tribunal. « Je vous le jure votre honneur. Je dirai la vérité, rien que la vérité et rien que toujours la vérité ! Et si tu oses mettre en doute mes capacités à te fournir des histoires intéressantes, gare-à-toi ! ». De toutes les personnes du quartier, il était plutôt bien tombé : la vie de la jeune femme était digne d’un roman. « Je commence. Qu'elle est ta relation exacte avec Pandora ? » Question simple, elle s’attendait vraiment à pire. « Je te fais la version longue ? Je l’ai rencontré à Paris quand j’étais plus ou moins mannequin. A l’époque je me faisais appeler par mon troisième prénom qui n’est d’autre que Pandora. Bien évidemment, je suis tombée sur miss Iseult-Marie Pandora de Brissac et cette coïncidence nous a pas mal plus. Bref, c’était juste pour l’anecdote. » Monologue bonjour. Ce n’était pas facile de résumer toute une relation de manière synthétique… « Je vais le dire simplement, Pandora n’est plus que ma petite-amie. on file le parfait amour depuis trois ans." Ah la belle blague, ça valait le coup rien que pour voir sa tête, tiens ! "Relax, je plaisante. C'est juste ma seule famille, c’est comme une sœur pour moi. ». Sous-entendu : tu lui fais encore du mal je te le ferai regretter amèrement même si je t’aime bien au fond. « A mon tour. Pourquoi avoir abandonné Pandora ? Aucun jugement quant à la réponse, je te le promets. Et puis je te laisse entièrement carte blanche pour mes questions. ». En même temps, ce n’était pas comme si elle était la mieux placée pour se permettre de le juger : elle avait sûrement fait dix mille fois pire que lui.
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MessageSujet: Re: Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. EmptySam 20 Juil - 11:59


Lisbeth & Erwan


(Erwan) ▽ Outside of a dog, a book is man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read
J'étais un écrivain. C'est comme ça qu'on appelle les fumistes qui se font du pognon en vendant à de pauvres travailleurs innocents des conneries tout droit sorties de leur tête. Je sais pas si je faisais partie de ceux qui comptaient, je sais pas si j'étais un bon écrivain, si ce que je produisais était réellement intéressant mais je m'en fichais, et puis aux dernières nouvelles mon dernier ouvrage avait quand même plutôt bien fonctionné hein. Ça pouvait vouloir dire deux choses, soit mon bouquin était de la daube grand public, soit c'était une œuvre majeure qui marquerait l'humanité. J'avais pas encore véritablement tranché entre les deux. Une chose est sûre, je ne pouvais être meilleur auteur que lecteur. Qui aurait cru que j'arriverai à me faire du blé en restant assis le cul sur une chaise à gribouiller des pages ? Y a pire que moi, c'est sûr, y en a qui se contentent de signer un urinoir. Tout de même. Vivre de sa passion, tout le monde dit tout le temps que c'est pas possible, que ça marche pas. Écrivain ? C'est pas un métier ça. Tu perceras jamais mon petit bonhomme. Tu sais écrire au moins toi ? Métier ou pas en tout cas ça m'a rapporté le gros lot, tellement que je me faisais stalker maintenant, après ma rencontre avec Mirilla il avait fallut que Dexter me présente sa cousine. Une petite chieuse de vingts ans qui avait eu le malheur d'apprécier mon livre et qui entendait bien avoir la suite, maintenant que j'avais eu l'imprudence de laisser échapper que j'avais commencé le tome 2. Funeste erreur, ça faisait maintenant plus d'un mois que j'avais pas écrit une ligne et en plus d'avoir mon éditeur sur le dos je devais me coltiner cette gamine.

Je savais qu'il allait falloir que je m'y remette, au final Sam avait pas tort, mais pas maintenant, pas aujourd'hui. Aujourd'hui, j'allais pouvoir rentrer chez moi, lire, me poser, pester contre Zadig et emmerder Théa qui ne manquerait pas de passer, mais j’allais pouvoir lire. Non. J'étais tombée sur elle. Pourquoi ? Lisbeth. Je l'aimais bien, c'était même une bonne amie. Elle me comprenait, je n'avais pas besoin de jouer à monsieur parfait avec elle. De plus les choses se passaient également très bien entre nous sous la couette. Ce n'était pas juste une conquête de quelques soirs, c'était Lisbeth, une fille avec qui je pouvais baiser le soir et parler littérature le lendemain sans que ça n'ait rien de bizarre. Sauf que c'était aussi l'amie de Pandora, voire plus et que Pandora c'était... compliqué. Et ça ça rendait le fait de la croiser, même dans un temple du livre, beaucoup moins plaisant.

Si la conversation s'était orienté sur Madame je savais qu'elle ne tarderais pas à prendre un tournant bien moins réjouissant. Je le savais depuis le moment où elle m'avait appelé Artémis. Personne ne m'appelle comme ça ici. Il n'y a que Théa pour me donner du Arté parce qu'elle sait que je n'aime pas ça et Isy et Anti pour avoir le droit de m'appeler Arty. Pour le reste j'étais Erwan. J'étais un écrivain français au passé mystérieux et je n'avais pas l'intention de me dévoiler. De toute évidence Iseult s'en était chargée à ma place au près de la néerlandaise.

Je souris à sa remarque. Je n'avais personnellement rien contre les homosexuels, je ne ressentais simplement aucune attirance pour quelque représentant de la gente masculine que ce fut, j'aimais bien trop le sexe faible. Lisbeth avait à mes yeux trois qualités importantes, elle était cultivée, c'était un bon coup et elle avait de l'humour, ou du moins elle me faisait rire. Pourtant j'arrivais assez bien à visualiser l'homme qui est en toi dans ces situations là ma chère. répondis je sur le même ton moqueur. Les piques commençaient à pointer leur nez, mais rien de bien méchant, seulement les restes d'une intimité agréable. Madame je la détestais en d'un certains côté je lui devais tout. Si elle n'avait pas créé Yellowsky, si elle ne m'y avait pas accepté je ne sais pas où je serais à l'heure qu'il est mais je doute que mon avenir ait été aussi brillant sans l'opportunité en or qu'elle m'a offerte. J'avais beau la mépriser, la trouver la plupart du temps insupportable et perverse, le relent de gratitude que je lui devais modérait tout ça pour me permettre l'indifférence à son égard. Ce qui manifestement était loin d'être le cas de Mlle Pietersen. Idée de mort ? Oh ben pousser quelqu'un dans les escaliers si c'est bien fait ça peut être assez efficace, garanti par la maison, par contre c'est assez rapide et pour la douleur il aurait fallut demander à l'intéressé. Voilà ce que j'aurais pu répondre. J'eus cependant le bon sens de m'abstenir. Oh il y en a tout un tas, ça va de l'écorchement à la mise en terre mais je pourrais te faire une liste un peu plus originale si tu veux.

Les bribes d'humour noir et le sarcasme que nous partagions ne suffirent cependant pas à nous détourner du sujet que de toute évidence mon interlocutrice mourrait d'envie d'aborder depuis qu'elle m'avait aperçu. La discussion aurait pu être désagréable au possible, j'aurais pu me mettre en colère mais c'était sans compter sur notre capacité à tout tourner en dérision. Elle éclata d'un rire franc à ma réponse et je ne pus réprimer un sourire. J'étais de mauvaise humeur, je ne voulais pas parler de Pandora, mais esquiver gentiment le sujet et entendre Lisbeth rire ainsi était tellement agréable. Elle n'était pas du genre à se laisser aller aussi facilement, il faut croire que je suis plus drôle que je ne le crois. Lisbeth aimer son prochain et ne pas juger sur les apparences, on aura tout entendu. Je suis touché. D'ailleurs ça me ferait mal au cœur également puisqu'on sait bien que je ne pourrais pas te laisser faire et que tu ne feras pas le poids face à moi Lis'. Imaginer me battre avec la néerlandaise était assez comique, bien que je devinais sans mal que quand elle parlait de massacrer, il s'agissait sans doute plus de détruire la vie que quelqu'un que de le blesser physiquement. Si on s'associait on pourrait faire un tabac. Quand tu veux, où tu veux et avec qui tu veux mon beau. Tu sais bien que je ne peux rien te refuser. Maintenant, ici et avec moi bien entendu ! Je lui décochai un sourire tout ce qu'il y a de plus explicite. En soit ça n'avait rien d'impossible mais notre relation n'était plus comme ça. Il y avait Pandora, il y avait Théa. Théa ? Qu'est ce qu'elle venait faire ici elle ? Je la chassais de mon esprit. Elle n'avait rien à dire de ce côté là elle à ce que je sache. J'appuyai mon sourire d'un clin d'oeil, flirter avec une amie et quelqu'un d'aussi intéressant que la jeune femme avait quelque chose de reposant et de vivifiant à vrai dire.

Je l’amenai à l'autre bout de la bibliothèque pour que nous puissions nous asseoir et commencer véritablement la partie intéressante de la discussion. J'avais décidé d'accepter, parce qu'elle savait déjà, parce que je n'en avais jamais parlé à personne, parce que j'aimais à croire que je pouvais faire un minimum confiance à Lisbeth, parce que les détails ne lui donneraient rien de plus à raconter que ce qu'elle savait déjà, parce que j'étais moi même très curieux d'en apprendre plus sur elle. Après lui avoir faire juré comme au tribunal de ne dire que la vérité je hochai la tête et lui sourit. Bien. Nous pouvions débuter la partie maintenant. Me laissant envahir par ma galanterie naturelle je ne me privais pas de commencer et de lui poser la question qui pour le moment concentrait toute ma force de réflexion. Iseult. Encore et toujours elle. Rencontré à Paris, je suppose donc que la française a du s'y rendre après mon départ, ça m'étonnerait qu'elle soit repassée à Chartres entre temps. Comme si une Pandora ça ne suffisait pas. Mon dieu. Lisbeth et Pandora. Je ne pouvais pas imaginer ça, ayant été dans la plus grande intimité de chacune de ces femmes. Elle allait pas bien de me faire ce genre de blague ? Bon ok. En gros ce sont les meilleures amies du monde. Je suis pas sûr que ce soit beaucoup mieux pour moi toute cette histoire. Enfin au moins maintenant je savais qu'elles n'étaient pas vraiment ensemble et ça me soulageait pour une raison que je ne m'expliquait pas. Ça voulait dire que Pandora n'était pas lesbienne du coup non ? Je crois que le fait qu'elle puisse l'être heurtait un peu ma virilité. A mon tour youpi. Hum. Alors. Je ne suis pas sûr que tu comprendras, Iseult, elle, n'a pas compris cette décision. Pour avoir une chance de t'y retrouver il faut que tu saches -attention scoop de malade- que j'ai toujours vécu dans une misère profonde. Je te passe toute la partie familiale pour en venir à Pandora. Disons qu'il est arrivé un moment où ce que nous avions ne m'a plus suffit. Je l'aimais, là n'est pas la question, mais je ne pouvais plus vivre comme ça, je ne pouvais pas regarder ma vie défiler dans cette merde qui m'avait toujours environné. J'ai eu un élan de force, pour partir, pour tout quitter, j'ai juste pas eu celle d'affronter les gens que j'ai laissé. Mon ton s'était fait froid et sec quand j'avais pris la parole et si ma voix s'étaient échauffée au cours de cette tirade peu reluisante j'avais pris soin de ne pas trop élever le niveau sonore de mon discours. Je me demandais ce que Lisbeth en penserait. Elle me rangerait sûrement dans la catégorie connard, après tout j'y avais ma place. Je ne lui demandais pas de me comprendre. Je savais pourquoi je l'avais fait, maintenant elle aussi et puis c'est tout. Tentant de retrouver un ton enjoué je pris à nouveau la parole. Bon. Je réfléchis quelques instant à ma question. Comment t'es tu retrouvée à Paris? Je me rendais compte que je ne savais presque rien de la vie de la jeune femme.
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Lisbeth & Erwan


(Lisbeth) ▽ She must improve her mind with extensive reading.
De toutes les personnes que Lisbeth connaissaient, Erwan faisait partie de ceux qui avaient le privilège de la connaitre sous son plus beau visage, ou du moins l’un des plus beaux. Et pourtant, elle était loin de cacher qui elle était vraiment, comme elle avait si souvent l’habitude de faire quand elle habitait encore à Paris avec Lennon et sa tante. Non, avec Erwan tout était d’une plus grande simplicité, et pour une fois ça faisait vraiment du bien de ne pas se prendre la tête en restant soi-même. Elle l’aimait bien lui et son âme de poète déchu, il l’aimait bien elle et sa grande gueule, ensemble ils s’amusaient très bien, c’était tout ce qu’il y avait à dire sur le sujet. On aurait pu croire que l’ancienne relation d’Erwan et Pandora aurait pu mettre fin à leur amitié aussi atypique qu’appréciée mais Lisbeth avait préféré en faire abstraction. Oh bien évidemment elle n’excusait pas le comportement d’Erwan à l’égard de sa meilleure amie, mais elle n’avait juste pas envie de prendre parti. Après tout c’était leurs affaires, pas les siennes. Elle les aimait tous les deux d’une manière différente et passer du temps en leur compagnie respective l’aidait tout autant à maintenir la tête hors de l’eau, alors où était le problème ? Pandora le comprendrait sûrement d’ailleurs, après de là à ce qu’elle approuve, c’était une autre affaire… Enfin quoi qu’il en soit, elle n’avait absolument rien à se reprocher et ce n’était pas demain la veille qu’elle allait se mettre à culpabiliser pour continuer à être amie avec Erwan. Surtout qu’en l’occurrence, c’était le plus grand des hasards qui les avait réunis à la librairie du coin. Enfin… en y réfléchissant bien, ce n’était peut-être pas aussi étonnant… Après tout ils n’étaient pas nombreux dans le quartier à aller trouver refuge là-bas lorsqu’ils n’allaient pas bien ! Et il fallait avouer qu’Erwan et Lisbeth avaient tous les deux tendances à se laisser aller avec tous leurs problèmes respectifs assez régulièrement… Dès lors si on y croyait les probabilités et compagnie, une explication logique sur le pourquoi du comment de leur rencontre pouvait tenir la route.  Enfin soit… Ce n’était plus tellement important maintenant, la discussion qu’ils entretenaient était beaucoup plus intéressante que des statistiques mathématiques ! « Pourtant j'arrivais assez bien à visualiser l'homme qui est en toi dans ces situations-là ma chère. ». Lisbeth éclata d’un rire franc, chose qui se faisait vraiment rare ces derniers temps. Comment en était-il arrivé à dire qu’Erwan avait un penchant pour les hommes et de leurs exploits sexuels déjà ? Bonne question et ça n’avait aucune importance de toute façon, l’image était suffisamment drôle pour être un divertissement à elle seule. « Ça expliquerait bien des choses effectivement et notamment ces positions plus que douteuses que tu me faisais prendre au lit. J’aurais dû m’en douter plus tôt, quelle idiote je fais. », répondit-elle avec le même faux sérieux que lui. D’ordinaire Lisbeth n’aurait pas réagi aussi bien, mais les taquineries qu’ils se lançaient étaient plus agréables qu’autre chose. En réalité ça faisait même du bien de plaisanter sur de telles choses, ça l’allégeait presque d’un poids allez savoir pourquoi, peut-être parce que de cette façon-là les attaques de Madame étaient tout de suite discréditées sans qu’ils aient à se justifier. En parlant de Madame d’ailleurs, Lisbeth n’était pas contre de faire sa vie un enfer histoire de lui rendre la pareille… Cette femme était tellement…intrusive, il fallait bien que quelqu’un lui mettre que c’était beaucoup trop, n’est-ce pas ? Il ne fallait pas se méprendre, Lisbeth était plus que ravie d’avoir été acceptée à Yellowsky et de faire partie de l’élite et compagnie, mais il ne fallait pas pour autant que cette Madame à deux noises en fasse trop… Ils avaient le droit à un minimum d’intimité tout de même ! « Oh il y en a tout un tas, ça va de l'écorchement à la mise en terre mais je pourrais te faire une liste un peu plus originale si tu veux. ». Les lèvres de la jeune femme vinrent s’étirer sur son visage en entendant les propositions de son ami. Sur le moment, on ne pouvait pas vraiment dire si c’était un sourire sadique dans le genre « je prends des notes pour ensuite lui faire subir tout ce que tu m’as suggéré » ou si c’était juste un sourire approbateur. Néanmoins, quand on connaissait un minimum Lisbeth, il fallait savoir qu’elle était vraiment capable de passer à l’acte et lui mettre de telles idées dans la tête n’était pas forcément ce qu’il y avait de mieux… « Ça sent tout de suite l’âme de l’écrivain qui sommeille en toi. Je devrais aussi me mettre à l’écriture pour assouvir tous les meurtres qui me démangent ! », répondit-elle avec un sarcasme qui lui était propre.
Après ce joyeux intermède sur « comment devenir un tueur psychotique en cinq minutes », Lisbeth trouva la bonne occasion de mentionner le sujet Pandora. Si elle n’était pas d’humeur à prendre parti entre les deux, ça ne voulait pas pour autant dire qu’elle n’avait pas envie d’entendre ce qu’Erwan avait à dire sur la question ! Il n’y avait rien de mieux que de se faire sa propre opinion de toute façon. Elle ne comptait pas faire sa grosse lourdingue, elle savait qu’Erwan l’en empêcherait de toute façon, mais elle tenait tout de même à avoir un semblant d’explication de sa part. Rien de méchant, juste quelque chose de suffisant pour qu’elle puisse tourner la page. Ce fut sans compter le semblant de sagesse qui sortit de sa bouche – et qui était loin de lui ressembler – et des menaces en l’air pour alléger l’atmosphère et ainsi montrer à Erwan qu’elle n’en voulait pas des masses. « Je suis touché. D'ailleurs ça me ferait mal au cœur également puisqu'on sait bien que je ne pourrais pas te laisser faire et que tu ne feras pas le poids face à moi Lis'. ». Ah, si seulement il savait tout ce qu’elle avait bien pu faire dans le passé… Elle était loin d’être une petite chose fragile incapable de se défendre contrairement à ce qu’on pouvait penser en voyant son gabarit. Néanmoins il était vrai que face à Erwan, elle n’aboutirait sûrement pas à grand-chose…ou ils finiraient tous les deux dans le même lit, au choix. « Je ne voudrais pas être confrontée à ta violence, je serais incapable de me défendre décemment. Brrrr, ça me fait froid dans le dos ! », balança-t-elle toujours aussi sarcastique avant d’enchaîner sur une autre allusion sexuelle, ce à quoi Erwan répondit par un clin d’œil explicite. « Ne commence pas à me chauffer, on sait tous les deux comment ça pourrait se finir... Je n’ai jamais fait ça au milieu des livres en plus, je ne suis pas contre les nouvelles expériences. », répondit-elle simplement en se rapprochant dangereusement de ses lèvres avant de s’en écarter brusquement.    
Puis avant qu’elle ne puisse pousser le vice plus loin, Erwan l’amena à l’autre bout de la librairie pour aller s’asseoir pour discuter. Ils en étaient venus à se promettre de se dire rien que la vérité en répondant aux questions de l’autre. C’était un deal honorable : Lisbeth pourrait ensuite tourner la page et ne plus avoir de scrupules en comptant Erwan dans sa liste d’amis, et de son côté le brun aurait le privilège d’en connaitre davantage sur elle, chose qui était d’une rareté absolue. Première question : sa relation avec Pandora, rien de plus simple. Pour pimenter un peu le tout, elle avait même fait croire à son interlocuteur que Pandora n’était en fait que sa petite-amie. Bon d’accord ce n’était pas la meilleure de ses plaisanteries mais la tête que fit Erwan en valut largement la peine ! Puis vint ensuite le tour d’Erwan d’expliquer sa relation avec la brune. « Hum. Alors. Je ne suis pas sûr que tu comprendras, Iseult, elle, n'a pas compris cette décision. Pour avoir une chance de t'y retrouver il faut que tu saches -attention scoop de malade- que j'ai toujours vécu dans une misère profonde. Je te passe toute la partie familiale pour en venir à Pandora. Disons qu'il est arrivé un moment où ce que nous avions ne m'a plus suffit. Je l'aimais, là n'est pas la question, mais je ne pouvais plus vivre comme ça, je ne pouvais pas regarder ma vie défiler dans cette merde qui m'avait toujours environné. J'ai eu un élan de force, pour partir, pour tout quitter, j'ai juste pas eu celle d'affronter les gens que j'ai laissés ». C’était elle ou l’ambiance était totalement redescendue ? Il  ne manquait plus que les violons et tout le monde se mettrait à pleurer à chaudes larmes. « Réponse acceptable. » ou tout ce que Lisbeth avait trouvé à répondre face à ce discours aussi larmoyant. « C’est assez courageux de ta part et je t’envierais presque cette force. Après c’est sûr que Pando n’a pas compris et je pense que j’aurais réagi pareil à sa place. ». Enfin peut-être pas d’ailleurs, mais d’une étrange façon Lisbeth comprenait un peu Erwan bien qu’elle n’ait jamais eu à vivre en pleine misère, au contraire. « Bien maintenant avant que je me mette à pleurer devant autant d’émotions, je vais répondre à ta question. », dit-elle en attendant qu’Erwan lui demande quelque chose sur sa vie, ce qu’il fit en lui demandant comment elle s’était retrouvée à Paris. « Je vais te faire la version courte. Je suis née à Amsterdam dans une famille – attention moi aussi j’ai le scoop du siècle – très riche. Tu sais le genre de famille où les enfants n’ont limite pas leurs mots à dire parce que les parents sont trop occupés à gagner encore plus d’argent qu’ils en ont déjà. Je n’avais pas de vie familiale, je n’avais que ma sœur. C’est elle qui m’a proposé de partir quand j’avais six ans. Sauf que…ça a mal tourné, ma mère est morte, mon père m’a prise pour responsable de ce drame et a décidé d’envoyer ma sœur en Angleterre tandis que moi j’ai eu le privilège d’être confiée à sa sœur qui vivait à Paris. Du coup j’ai vécu là-bas avec elle et sa fille jusqu’à ce que je sois acceptée à Cambridge. » Elle ne parlait vraiment jamais de sa vie familiale, c’était beaucoup trop douloureux mais elle avait promis à son ami de ne dire que la vérité alors elle tenait parole. « Enfin bon, je te passe les détails. Next question : à ton tour de parler de ta vie familiale, j’ai envie de savoir. Dis-moi juste ce que tu veux dessus ».Il fallait juste espérer que celle d’Erwan ne soit pas aussi catastrophique que la sienne…  
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A. Erwan Palecolm
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Lisbeth & Erwan


(Erwan) ▽ Outside of a dog, a book is man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read
La France me semblait tellement loin, je ne me souvenais plus aussi clairement de cette période là. J'ai entendu dire que notre cerveau oublie pour notre bien, pour nous permettre d'avancer, il faut croire que le mien fait partie des cortex sadiques puisque tout ce que j'aurais voulu oublier pour toujours m'apparaissait clairement à travers le brouillard d'une vie qui ne semblait pas avoir réellement été la mienne un jour. Des flashs. Des images. Des sons. Des odeurs. La drogue. Les rues obscurs. Les cris. Le sang. J'avais l'impression que c'était les souvenirs d'un autre et pourtant ils étaient encore clairs, et pourtant je savais que ce qui hantait ma tête était bien arrivé, m'était bien arrivé. Je savais que les cauchemars qui m'empêchaient de dormir la nuit étaient le fruit d'événements bien trop réels.

Les gens changent. Ils évoluent, ils s'adaptent, mais je crois qu'au fond de nous on reste toujours les mêmes. On a beau vouloir être quelqu'un d'autre on peut pas changer ce que l'on est. J'avais essayé. J'étais devenu quelqu'un de différent, de très différent. En apparence du moins, en y réfléchissant bien je sais que mon potentiel violent avait toujours été là dans un coin, prêt à s'exprimer à la moindre occasion, prêt à profiter de la moindre minute d'inattention de ma part. Cependant je m'étais dominé. J'avais enterré le plus profondément possible tout ce qui faisait de moi un être imparfait, tentant de retrouver un équilibre. J'étais devenu lisse, j'étais devenu normal. J'étais devenu un meilleur moi. Pour Lana, pour moi. Je n'avais pas tenu la distance, je n'avais pas pu maintenir l'illusion, c'était trop dur, c'était trop coûteux et sans elle je n'avais plus aucune raison de le faire.

Lana avait réparé le tort que j'avais pu faire à toutes les autres, elle avait vengé Antigone et Pandora. Je les avaient abandonnées et maintenant c'était la Russe qui se débarrassait de moi. Sans préavis, sans délicatesse, comme ça. Le pire c'est que je n'étais même pas sûr que ça rattrape vraiment ce que Pandora avait pu subir à cause de moi. Je savais que j'avais agi comme un connard, mais je savais également que c'était inévitable. Dans tous les cas il semblait qu'Iseult et moi ayons encore un don pour avoir les mêmes amis. Lisbeth. Un numéro à part, une jeune femme à moitié folle, complètement cultivée et bien trop attirante. Attirante et on ne peut plus joueuse. Je ne savais pas comment nous nous étions retrouvé à flirter mais c'était normal, c'était Lisbeth. Elle était improbable. Lisbeth avait fait partie de ma vie pendant ce que certains qualifieraient de « dépression », mais avec elle il n'était jamais question de ça, elle était vivante, trop vivante, elle avait des soucis à la pelle, il n'y avait pas besoin d'être psy pour le voir mais elle explosait de vie, et j'aimais son rire. Son rire était pure et rare, enfin pas tant que ça, pas avec moi. Ne fais pas comme si tu n'avais pas apprécié les dites positions Pietersen, tu étais la première à en redemander je te rappelle... Nous savions que nous n'étions rien l'un pour l'autre, je veux dire pas vraiment, alors nous pouvions dire ce que nous voulions, ça n'avait pas d'importance. Je lui souris. Madame racontait n'importe quoi et nous en rions. Je crois qu'on l'on ne pouvait pas faire mieux.

J'étais un écrivain, un homme de lettre et qui plus est un esprit torturé. Elle avait définitivement toqué à la bonne porte pour obtenir 1001 recettes de meurtre en tout genre, des plus doux aux plus épicés. J'aurais pu lui déballer tout ce que j'avais lu, toutes les façons dont les personnages de tous les livres que j'avais engloutis dans ma vie étaient morts, j'aurais pu mettre mon cerveau en route, j'aurais pu réanimer l'auteur mort-né qui somnolait en moi, abandonné à son triste sort, victime d'une page blanche que je m'étais auto-infligé, je crois. J'aurais pu réfléchir et lâcher la bride de mon imagination. J'aurais pu lui sortir des morts fantastiques, des décès fabuleux dont elle se serait souvenue toute sa vie. Mais ça aurait été trop long et ça aurait voulu dire que je sortais de mon état d'ébriété autant cérébrale que physique continue et je n'étais pas prêt. En effet, je te le conseille, c'est un très bon moyen de se faire plaisir et ce sera bon pour ton sadisme refoulé et surtout pour la population de Yellowsky rétorquai-je à la jeune femme en lui rendant son sourire. Elle était aussi folle que moi. Elle pouvait me comprendre. Et j'étais bien placé pour savoir qu'écrire faisait réellement du bien et aidait beaucoup, pour de nombreuses choses.
Lisbeth était beaucoup de choses mais je ne pense pas qu'on puisse la qualifier de grosse dure. Je ne doute qu'elle ait du faire face à des situations assez difficile dans sa vie. Ça se voit. Elle n'a pas suivit la jolie route arc-en-ciel parsemée de licornes scintillantes et virevoltantes des bisounours. Cependant je n'ai pas non plus de doute sur ma capacité à la maîtriser facilement. Je ne suis pas une armoire à glace mais je possède une musculature certes fine mais plus imposante qu'il n'y paraît et je suis plus rapide qu'elle, j'ai de meilleurs réflexes, j'ai plus de force. Elle ne pourrait rien contre moi. Je n'ai pas une réelle technique de combat mais j'ai des années d'apprentissage sauvage derrière moi et j'ai finit par acquérir un style certes direct mais non moins étrangement efficace. Elle ne tiendrait pas deux minutes face à moi. Je le savais et elle aussi.  Je ne voudrais pas être confrontée à ta violence, je serais incapable de me défendre décemment. Brrrr, ça me fait froid dans le dos ! Elle n'avais aucune idée de ce dont il 'était question, si elle savait à quel point elle avait raison. Mais je me contentais de lui sourire d'un air confiant et supérieur, faisant discrètement saillir mes biceps. Je ne ferais jamais de mal à Lisbeth et si nous en venions au mains ça dégénérerait sûrement dans tout autre chose... Comme si c'était moi qui avait commencé à la chauffer. Tout le monde savait qu'entre nous deux c'était elle qui avait le capot le plus en surchauffe. Je m'approchais cependant un peu plus d'elle, prenant le même ton pour surenchérir parce que c'était ça le jeu non ? Je suis sûr que tu es même plutôt pour les nouvelles expérience, il paraît que c'est très... enrichissant. Au milieu de toute cette culture, de tous ces écrits... Pas un pour rattraper l'autre.

Iseult. Un sujet sans fin définitivement clôt. Elle ne voulait plus entendre parler de moi et je suppose que je n'avais plus rien à attendre d'elle. Je détestais Lana et Pandora me détestait. Iseult m'aurait peut être pardonné, du moins elle aurait peut être essayé non pas de comprendre mais d'envisager que j'ai pu avoir mes raisons, que ça ne voulait pas dire que je ne l'aimais pas, que je ne l'abandonnais pas, pas vraiment, pas à mes yeux. Pourtant je l'avais laissée seule. Pourtant c'était exactement ce que j'avais fait. Et Pandora ne pardonnait pas, et surtout elle ne me pardonnerait pas, pas à moi, pas à celui qui était censé éponger Voltaire, pas à celui qui était censé avoir déjà montré tout ce qu'il pouvait faire, pas à celui qu'elle avait accepté sachant toute la merde qui coulait dans ses veines, véhiculée sans relâche par des hématies besogneuses. Alors ma réponse était un peu évasive. Un peu sèche. Très douloureuse mais malgré tout honnête. Il n'était plus temps de mentir, plus à Lisbeth. Au fond je n'avais plus rien à défendre, plus personne pour qui je devais devenir une personne meilleure. Je n'étais qu'un boulet qui s'accrochait à la seule femme pour qui le dégoût et le mépris qu'il ressentait étaient assez fort pour qu'il l'aime, un peu peut être au fond. Qu'il apprécie sa compagnie, parfois, pas trop longtemps. Théa avait toujours détesté Erwan. Elle semblait préférer Artémis, pourtant c'était le dernier des connards. Je souris à la réponse de Lisbeth. J'avais légèrement plombé l'ambiance avec mon discours, mais il allait falloir qu'elle s'accroche parce que ma vie en France était digne d'une tragédie grecque, l'inceste en moins. Il me semble du moins. C’est assez courageux de ta part et je t’envierais presque cette force. Après c’est sûr que Pando n’a pas compris et je pense que j’aurais réagi pareil à sa place. Je hochai la tête à sa réponse. J'appréciais sa franchise et son objectivité, bien que je ne sache pas vraiment si c'était une force ou simplement une manifestation de ma lâcheté héréditaire. Vint ensuite son tour de répondre à ma question. Comment était-elle arrivée à Paris elle qui n'était même pas française. Je vais te faire la version courte. Je suis née à Amsterdam dans une famille – attention moi aussi j’ai le scoop du siècle – très riche. Tu sais le genre de famille où les enfants n’ont limite pas leurs mots à dire parce que les parents sont trop occupés à gagner encore plus d’argent qu’ils en ont déjà. Je n’avais pas de vie familiale, je n’avais que ma sœur. C’est elle qui m’a proposé de partir quand j’avais six ans. Sauf que…ça a mal tourné, ma mère est morte, mon père m’a prise pour responsable de ce drame et a décidé d’envoyer ma sœur en Angleterre tandis que moi j’ai eu le privilège d’être confiée à sa sœur qui vivait à Paris. Du coup j’ai vécu là-bas avec elle et sa fille jusqu’à ce que je sois acceptée à Cambridge. Pas beaucoup plus réjouissant que ma réponse précédente en soit. On se complétait à nous deux, on venait de deux mondes opposés et son se retrouvait là, tous les deux, à se raconter à quel point nos enfances respectives avaient laissé à désirer. Je hochai à nouveau la tête. Il faut croire que le milieu social ne détermine pas quel degré de bouse aura notre vie, au final on naît tous égaux face à ça Répondis je avec un cynisme qui se faisait particulièrement mordant. Elle piquait ma curiosité. Cependant avant que je puisse faire remarquer autre chose elle me posa une nouvelle question. Ma famille. Haha. La bonne blague. C'était une bonne question ça. J'avais promis de parler. Soit. J'avais signé seulement pour Pandora il me semble, mais peut importe, il fallait peut être que ça sorte après tout, en partie du moins. Ma famille. Alors. C'est un sacré bordel pour tout te dire. Je sais pas trop par où commencer et quoi te dire. Je... Mon père s'est tiré quand j'avais trois ans. Ouais c'est un connard. Tu vois d'où je tire ma "force" d'avoir laissé Iseult maintenant. Ma mère est morte quand j'en avais dix huit, pas la meilleure expérience de ma vie Je m'abstins de développer plus sur l'événement en question, mieux valait ne pas trop s’épancher là dessus. Et j'ai une petite sœur aussi, je l'ai retrouvée à Yellowsky y a pas si longtemps d'ailleurs, un peu avant ma rupture avec Lana il me semble. Et puis disons que c'est compliqué avec elle... ça l'a toujours été et ça le sera toujours. Inutile de préciser pourquoi ça avait été si compliqué par le passé, je n'étais pas celui qui pouvait révéler ce genre de chose sur Antigone. C'était encore plus douloureux que de parler d'Iseult. C'était des années de mauvaise communication, de non-dits et de rancœur qui remontaient à la surface avec une aigreur qui vous brûlait la trachée. Your turn : Parle moi de ta mère, un peu, pareil, ce que tu veux. J'étais curieux, je savais pas pourquoi, comme si ça m'aiderait à percer un peu plus la jeune femme, véritablement. Par la clé, par la mère.
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Lisbeth R. Pietersen
Lisbeth R. Pietersen



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MessageSujet: Re: Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth. EmptyMer 11 Sep - 23:29


Lisbeth & Erwan


(Lisbeth) ▽ She must improve her mind with extensive reading.
Parler de sa vie délibérément n’avait jamais été la spécialité de la néerlandaise, loin de là. Lisbeth avait toujours été du genre à aimer avoir l’attention sur elle, ça lui donnait une forme de pouvoir sur les autres qui l’exaltait à un point inimaginable, mais elle s’était toujours arrangée pour que ça puisse se faire sans que sa vie privée ne soit mise en avant dangereusement. Comprenez bien, qui serait attirée par une pyromane cleptomane au passé douteux et accusée par son père de la mort de sa propre mère ? Personne, sauf à la rigueur quelques personnes sadiques inconscientes du danger potentiel que Lisbeth pouvait représenter. Non, Lisbeth préférait de loin demeurer un mystère intriguant aux yeux du reste de la population. Une fille qui ne parlait jamais d’elle pour d’obscures raisons, ça fascinait. Bien évidemment, il y avait toujours des exceptions…. La dite fascination avait par exemple vite été de courte durée lorsqu’à ses vingt-trois ans, elle s’était vu obligée de raconter toute sa vie de a à z à son psy si elle voulait avoir une chance de retrouver son entière liberté et toute son indépendance. Enfin soit, tout cela pour dire que la brune n’était pas vraiment du genre à se confier et que quasiment personne ne pouvait prétendre connaitre toutes les sombres parcelles de son passé, même pas Pandora, Vianney (et Eulalie et Samaël qui allaient plus ou moins dans le même sac, et encore c’était contestable) ou Demyan qui étaient les trois personnes à en savoir le plus sur elle. Il y avait également une toute autre explication à cette attitude qu’arborait la jeune femme depuis ses huit ans, si ce n’était plus. Elle n’avait confiance en personne, ni plus ni moins. Enfin…certains faisaient exceptions, c’était évident (comme Pandora) , mais Lisbeth était tout simplement arrivée à la conclusion que quoi qu’il arrive ou quoi qu’on fasse, il y avait toujours une personne dans son entourage pour venir nous trahir et nous planter un couteau dans le dos quand les circonstances le demandaient. Alors, dans une telle situation, il était largement plus sensé de se dire que cette certaine mise à l’écart sur des sujets potentiellement sensibles empêchait tout simplement de se faire avoir, ce n’était qu’une simple protection légitime… Et les récents événements la concernant ne la feraient certainement changer d’avis de sitôt. Du coup, elle se comportait avec une certaine distance qui généralement ne se remarquait même pas – c’était qu’elle était douée cette petite – exemple concret : Erwan avec qui la situation était néanmoins quelque peu différente. Le jeune homme pouvait certes être un des seuls à l’avoir côtoyée suffisamment pour savoir quelles étaient ses préférences au lit, ce qui était déjà un bel avantage, mais après ça s’arrêtait là. Il y avait une réelle amitié entre eux alors que pourtant ils ne connaissaient en définitive presque pas autre que sexuellement parlant. C’était peut-être ça qui l’attirait autant chez lui si en plus de ça en rajoutait qu’il était diablement attirant, avait une plume incomparable, un côté écorché vif viril comme Lisbeth les aimait et qu’il savait très bien s’y prendre pour la draguer sans pour autant que ça en devienne trop lourd. « Ne fais pas comme si tu n'avais pas apprécié les dites positions Pietersen, tu étais la première à en redemander je te rappelle... » Une fois de plus depuis le début de leur conversation, Lisbeth laissa échapper un sourire qui en disant bien long. Elle, en redemander ? Ouais c’était carrément son genre mais elle avait l’élégance de le faire en toute subtilité, jamais elle ne suppliait pour une partie de jambes en l’air… Après, bien sûr, l’élégance pouvait bien vite être mise de côté pour laisser parler un côté beaucoup plus direct… ça lui était par exemple déjà arrivé de se pointer devant l’appartement d’un(e) de ses amant(e)s et de prendre directement des initiatives pour éviter de perdre du temps… « Tu n’étais pas contre tester tout le kamasoutra non plus si je me rappelle bien Palecolm, ne fais pas l’innocent. », répondit-elle sur exactement le même ton que celui d’Erwan. La discussion était légère, agréable. Du moins jusqu’à ce toute cette fausse tension sexuelle ne s’évapore avec la seule mention de Madame, cette femme aux allures de harpie qui menait la vie des habitants dans ses mains au gré de ses envies. Lisbeth était d’avis d’en faire de la chair à pâtée et fut ravie de constater que l’âme d’écrivain de son interlocuteur était suffisamment riche pour qu’il puisse être en mesure de lui donner quelques idées, ce à quoi Lisbeth répondit en promettant de se mettre à écrire pour libérer toutes ses pulsions meurtrières (ce qui était d’ailleurs très ironique quand on savait que par la suite elle n’avait pas hésité à mettre la maison de Madame en cendres avec l’aide de son fidèle compagnon de crime, Demyan, sur un coup de tête). « En effet, je te le conseille, c'est un très bon moyen de se faire plaisir et ce sera bon pour ton sadisme refoulé et surtout pour la population de Yellowsky ». Ah, si seulement Erwan savait de quoi Lisbeth était réellement capable, ce n’était pas joli-joli… Sans pour autant répondre quoi que ce soit de peur de trop se dévoiler sur son « sadisme refoulé » aux tendances meurtrières, Lisbeth se contenta de lui rendre son sourire avant d’enchaîner sur l’inévitable sujet de miss Iseult-Marie Pandora de Brissac. C’était simple, Lisbeth voulait avoir un semblant d’explication une bonne fois pour toute pour être en mesure de comprendre la décision et le comportement inattendu d’Erwan à l’égard de son ancienne fiancée. C’était évident que le jeune homme n’aurait pas envie de s’étendre sur le sujet, Lisbeth aurait assassiné la personne qui lui aurait posé une telle question si elle avait été à sa place, mais la demoiselle avait joué une fois de plus la carte de la subtilité déguisée par son talent en sarcasme pour venir lui tirer les vers du nez. Pour cela, elle avait plus ou moins dû lu balancer qu’elle n’oserait certainement pas venir se confronter à lui tant elle était une petite chose fragile qui n’avait jamais rien demandé à personne, chose qui était totalement fausse. Elle avait beau être un poids plume et ne pas avoir du tout la carrure d’un judoka, la belle avait une belle maîtrise en self-defence et arts martiaux, et avait déjà mis des raclées à des hommes qui faisaient le double de sa taille et qui pesaient sûrement le double de son poids. Elle était loin d’être imbattable, c’était sûr et certain, mais elle n’avait aucunement peur de se battre, c’était une véritable tête brûlée qui était loin de se laisser faire et c’était d’ailleurs ce défaut qui lui avait presque valu sa perte… Enfin soit, Lisbeth laissa Erwan penser ce qu’il voulait sur le sujet, ce n’était pas non plus comme si elle savait ce qu’il valait au combat… « Je suis sûr que tu es même plutôt pour les nouvelles expériences, il paraît que c'est très... enrichissant. Au milieu de toute cette culture, de tous ces écrits... », répondit-il ensuite à la nouvelle remarque de la jeune femme. C’est qu’il avait vraiment tout compris à ces allusions, elle commençait vraiment à se souvenir pourquoi ils s’entendaient si bien au lit ! C’était tout simplement qu’ils avaient exactement le même esprit dans ce domaine-là. « Tu me perces tellement bien à jour… Je trouve ça tellement inspirant de faire l’amour entre du Baudelaire et du Wilde ! », susurra-t-elle à son oreille.

L’explication sur Pandora ne tarda pas ensuite à venir. Erwan avait été franc et c’était tout ce que Lisbeth avait voulu au fond… Elle n’excusait pas son geste, loin de là elle le désapprouvait même, mais elle essayait d’être objective et de ne pas porter de jugements de valeur tout simplement parce que ce n’était pas son rôle et qu’au fond, elle pouvait le comprendre de ne plus en avoir eu assez au bout d’un moment… L’esprit de la jeune femme était assez en contradiction sur le sujet mais elle garda toute cette confusion pour elle en balançant une simple phrase qu’elle regretta amèrement dans la seconde en repensant à Pandora qu’elle avait soudainement l’impression de trahir. Avant de pouvoir s’enfoncer encore plus dans ses pensées contradictoires, Lisbeth répondit à la question d’Erwan avec le plus de distance possible qu’il lui était permise d’avoir tout en répondant franchement. Lisbeth détestait vraiment en dire sur elle de la sorte mais c’était le jeu, elle avait accepté de jouer et il fallait avouer qu’elle ne faisait que balancer la partie de l’histoire que la plupart des gens savaient sur elle, il n’y avait encore rien de très confidentiel pour le moment… « Il faut croire que le milieu social ne détermine pas quel degré de bouse aura notre vie, au final on naît tous égaux face à ça », fit remarquer très justement le jeune homme ». Lisbeth hocha la tête. C’était triste à dire mais c’était bien la vérité ; des fois les milieux sociaux « pauvres » ou « moyens » étaient beaucoup plus affectueux et épanouis que les classes aisés. « Enfin ce qui est bien dans mon cas, c’est que j’ai l’argent nécessaire pour noyer mon malheur en faisant du shopping et en faisant le tour du monde. » Bah oui… Il fallait bien avouer que sans une garde-robe décente sa vie aurait réellement atteint un niveau misérable, là au moins elle pouvait rattraper un minimum le coup avec ses amis de haute-couture ! Lisbeth n’eut pas le temps de développer le sujet qu’une nouvelle question pour Erwan lui brûla les lèvres : sa famille. C’est vrai ça, elle venait de lui raconter plus ou moins les traits de sa vie familiale, chacun son tour… « Ma famille. Alors. C'est un sacré bordel pour tout te dire. Je sais pas trop par où commencer et quoi te dire. Je... Mon père s'est tiré quand j'avais trois ans. Ouais c'est un connard. Tu vois d'où je tire ma "force" d'avoir laissé Iseult maintenant. Ma mère est morte quand j'en avais dix-huit, pas la meilleure expérience de ma vie. Et j'ai une petite sœur aussi, je l'ai retrouvée à Yellowsky y a pas si longtemps d'ailleurs, un peu avant ma rupture avec Lana il me semble. Et puis disons que c'est compliqué avec elle... ça l'a toujours été et ça le sera toujours. » Eh bah dis donc… Il avait une vie familiale aussi pourrie que la sienne, Lisbeth n’aurait jamais cru ça possible dis donc ! Comme quoi tout arrivait et il y avait toujours pire que soi… « Un cadre propice pour s’épanouir en tant qu’enfant en somme… », conclut-elle justement sans faire plus de commentaire sur ce que venait de lui dire Erwan. Un père lâche et une mère décédée ou la recette magique pour avoir des géniteurs incompétents qui ne sont là que pour pourrir la vie de leurs enfants ! « Your turn : Parle moi de ta mère, un peu, pareil, ce que tu veux. » Lisbeth faillit s’étrangler de surprise. Sa mère, vraiment ? Ce n’était pas le sujet des plus réjouissants et la jeune femme n’avait plus grand-chose à dire sur elle maintenant qu’elle avait révélé à Erwan son cadre familial. « Rien de passionnant, je te promets. Il parait que je lui ressemble physiquement mais tout ce dont je me souviens c’est que c’était une femme froide incapable de s’occuper de ses filles. La seule fois qu’elle s’est conduite comme une mère, ça l’a tuée. End of the story, nothing to add about it. » Sans vraiment s’en rende compte, Lisbeth avait répondu durement, sans laisser la place à un quelconque approfondissement sur la question. Ce n’était pas vraiment la faute d’Erwan mais une fois encore, Lisbeth détestait parler d’elle. «[color=indigo] Désolée. », ajouta-t-elle néanmoins avec un regard en coin en destination à son ami. Lisbeth, une fille tordue et compliquée ? A peine. « Je pense que niveau confessions ce sera suffisant, non ? Pour ma part je préfère garder une part de mystère te concernant, je trouve ça plus amusant d’essayer d’imaginer ce qui a bien pu affecter une âme aussi tourmentée et écorchée que la tienne ! », conclut-elle avec un sourire d’excuse. Puis sans plus attendre, elle prit le bouquin qu’elle était venue chercher à la base pour ensuite aller le payer et revenir vers Erwan. « Si tu as le temps, on peut continuer une conversation plus intéressante où tu me donneras une exclusivité sur la suite de ton livre ! », proposa-t-elle avec son ton habituel.
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Quand on baise avec la meilleure amie de son ex fiancée qu'on abandonnée ça finit toujours par vous retomber dessus - Lisbeth.

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