Après un coup de stress monumental du à la peur de l’annonce de son depart je me retrouvais plongé dans la féérie à l’état pur. L’idée de quelques jours en sa compagnie me fit surgir une pensée idiote : celle d’un week end à deux en amoureux. Bon ok c’est pas le but et c’est stupide d’y avoir pensé, mais la simple idée de passer ces quelque jours avec lui dans un endroit chaud et lumineux faisait scintiller mes yeux comme si un panneau clignotant se trouvait au dessus de ma tête avec les lettres énormes des mots full of hapiness. Et je retournais mon appartement à la recherche de tout ce dont j’avais besoin, seulement lorsque je vis l’amoncellement d’objets technologiques sur le canapé, je devais faire un choix… parce que même si mon sac à dos était grand, j’aurais jamais assez de place pour y glisser quelques vêtements ni même tout ce que je voulais emmener. Noah à une moto ne l’oublions pas ! Alors je blindais mon sac à dos après avoir fait le choix crucial d’enlever ma console et sa collection de jeux videos, après avoir opté pour mon mini pc plutôt que le plus performant… Oui… Il fallait faire des choix. Une fois devant la moto rugissante de Noah je m’emparais du casque qu’il me tendait. «j’ai du enlevé ma console.. mais j’ai mon disque dur j’ai plein de films et puis… on pourra se connecter sur le net et… waah j’ai eu du mal à tout faire rentrer dans l’sac t’sais ?» J’enfilais mon casque avant de sautiller de joie, le trop plein d’émotion et ma nature hyperactive n’allait pas l’aider à éviter une bonne migraine. Je me stoppais en ouvrant la visière du casque «nan mais t’inquietes hein je vais pas gigoter sur la moto… sauf si tu roules trop vite je risque de d’étouffer en m’accrochant…» inutile de préciser que je n’étais pas un grand amateur de sensations fortes et que j’avais la flipette facile. Une fois arrivé dans le quartier nous descendimes de la moto et un sourre étira mes lèvres laissant même échapper une exclamation de joie et d’admiration. «waaah…ou… c’est magnifique…» lâchais je apres avoir toté mon casque en admirant les lumières de la ville qui scintillaient dans la semie pénombre. C’était comme ci je n’avais pas vu la lumière depuis des années et que je me retrouvais dans une avenue clignotante sous les déco de noel. Je me mis à tournoyer sur moi-même casque en main «on va pouvoir avoir chaud… prendre des douches brulantes qui durent des heures.. recharger mon portable… avoir internet.. la télé et merde…» je me stoppais net me rendant compte que le casque avait heurté quelque chose...enfin quelqu'un plutot...enfin Noah quoi.. je posais mes mains sur lui en lui lançant un regard désolé «pardon j’tai pas fais mal ?» et sans même attendre sa réponse je ‘étouffais d’une étreinte de joie avant de laisser claquer mes lèvres sur sa joue entre chaque mot prononcé. «merci..merci..merci…c’est génial…magnifique..extra… t’es un ange….» et je le lâchais continuant de sourire malgré son regard posé sur moi. J’avais des doutes sur le fait qu’il me considere pas comme un cinglé, m’enfin pour le coup j’aurais pu comprendre vu l’hystérie ambiante. Je finissais par lever les yeux vers le grand batiment éclairé qui allait être notre logement ces prochains jours. «diiis… tu veux qu’on dépose tout dans la chambre et qu’on aille se promener ? c’est tellement beau…animé.. et puis… on pourra aller manger au restau… faire un ciné… n’importe quoi… tant que ça brille de lumière et que… waah putain je parle trop…» je me retournais vers celui-ci affichant une moue désolée. «je t’ai remercié ?» bien lulu tu sais même plus ce que tu racontes tellement le débit de paroles est élevé. «ah euh… tu veux p’tet profiter d’la douche chaude d’abord ?» c’était tentant parce qu’avec le froid faut avouer que le plaisir redoublerait de son ampleur.. Enfin étrangement mon excitation pour cette vie haute en couleur semblait me réchauffer malgré les températures avoisinant les 0 degrés.
Noah D. Barnett
posts : 127 arrivé(e) le : 26/11/2012 disponibilité pour rp : Lukas, Mathias, (place réservé pour mon scénar) : CLOSE avatar : Tyler Hoechlin
Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } Je savais que l'idée le ferait plaisir, Lukas était un accro à son confort moderne, et je ne m'étais guère trompé vu son enthousiasme à me raconter dans les détails ses sacrifices qui a mes yeux n'en étaient pas vraiment. mais en même temps, je ne le jugeais pas pour cela. C'était son truc, et son excitation enfantine ne le rendait que plus adorable à mes yeux. Je me contentais juste de rouler des yeux avec affection avant de lui indiquer la place derrière moi sur ma moto. Il nous fallut peu de temps pour arriver sur place, et une fois de plus, Lukas semblait avoir sorti le générateur de secours, bouillonnant de cette énergie qui le qualifiait tant. Me frappant sans délicatesse par maladresse, et m'extirpant une fausse complainte déguisant avec peine, le sourire qui menaçait de poindre sur mon visage. Je m'approchais pour poser une main dans le bas de son dos, tentant d'apaiser ses ardeurs, même si ce n'était pas une solution miracle. Je lui faisais simplement part de ma présence, silencieusement, et me contenter de le regarder, le rouge couvrant légèrement ses joues du à l'enthousiasme et la vivacité dont il faisait preuve, un sourire radieux ourlant ses lèvres et me serrant le coeur de manière positif. Si je n'étais pas un bavard, je n'avais pas à m'inquièter des blancs gênant. Il les comblait à merveille. On aurait pu croire que je lui offrais un voyage dans une destination paradisiaque et pas un petit road trip à vingt minutes de son appartement. Malgré ce qu'on aurait pu croire au vue de ses origines, il n'était pas capricieux ou difficile à gâté. Il n'avait pas besoin de choses brillantes pour lui arracher un sourire même si j'étais sur de savoir qu'un de ses précieux joujous technologiques lui arracherait encore plus de joie que la perspective d'une douche chaude. - je t’ai remercié ? ah euh… tu veux p’tet profiter d’la douche chaude d’abord ? Je sortais de ma douce contemplation, et lui offrait un sourire en coin léger. Secouant la tête avec cette stupide affection m'entourant quand il était dans les parages, et qu'il agissait comme un gosse au pied d'un sapin de noël, je le guidais vers l'accueil de l'hôtel pour prendre une chambre.
Ce n'était qu'en présence de la réceptionniste que la question que je n'avais pas vraiment envie de poser me parvint à l'esprit. Je me retournais vers Lukas, restait un peu plus en retrait. Je l'avais invité, je tenais à payer les frais occasionnés par ce petit voyage impromptu. Je laissais une seconde de réflexion avant d'entendre la jeune femme s'éclaircir la gorge derrière moi, et m'offrir un sourire avenant. Le genre de regard au fond des yeux que je connaissais par coeur, et soudain c'était terriblement dérangeant pour moi de penser qu'elle se sentait autorisée à faire cela, alors que Lukas était si près. La décision m'était arraché des mains par son attitude. - Une chambre avec lit double. Le ton de ma voix était froid, et j'avais perdu le sourire que la compagnie de Lukas avait installé en permanence sur mes lèvres. Je notais son regard se posait sur moi, puis sur Lukas avant de voir sa mine s'éclairait dans un instant de compréhension. Qu'elle nous prenne pour un couple, c'était une bonne chose. Je n'aimais pas les rapaces, et si je pouvais les faire fuir, je ne pouvais pas les empêcher de tenter de poser leur griffe sur Lukas. Elle nous enregistrait avant de me tendre les clés, et de me souhaiter un bon séjour parmi eux. Je ne prenais pas la peine de répondre poliment, avant d'arracher les clés, d'attraper le bras de Lukas, et de nous laisser engouffrer dans les ascenseurs. Je sentais bien ma posture rigide, et je m'en voulais de gâcher les premiers instants avec mon attitude incohérente. Je forçais un sourire sur mes lèvres et reposait mon attention sur le jeune homme à mes côtés. - Tu sais avant la douche, j'aimerais te voir mettre ton portable à recharger, juste l'idée de la tête que tu vas faire à cet instant précis, je n'ai pas envie de la rater pour rien au monde. Je le taquinais sans méchanceté, essayant de mettre mon inconfort derrière moi, mais en même temps, c'était vrai, je voulais voir les traits de son visage, s'illuminait comme il l'avait fait en voyant l’hôtel, parce que je me sentais heureux de savoir que je pouvais lui offrir ce genre d'expression, en dépit de tout.
Lukas T. Andrews
posts : 395 arrivé(e) le : 26/11/2012 disponibilité pour rp : attendez attendez je suis monsieur le ministre xD avatar : Dylan O'Brien
Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } .Le suivre dans ses déambulations ne servait pas à grand chose, alors je me contentais de le laisser explorer l'endroit, croisant mes bras sur mon torse et en l'observant avec un sourire, probablement amusé sur le visage. Ces exploits démesurés avaient au moins le don de me détendre et d'oublier l'incident qui m'avait contrarié. Je n'avais pas à me plaindre de le voir dans cet état, pour deux raisons. La première était que l'amener ici, était mon idée. La deuxième, c'est que je me régalais de le voir si joyeux. Une image contradictoire, aux instants misérables que nous avions échangés depuis nos retrouvailles. Et même si je ne partageais pas son enthousiasme pour le moindre petit détail moderne, je sentais une chaleur douce se répandre dans tout mon être à l'idée que je sois la cause de cette excitation visible. Je m'autorisais la légère bouffée de fierté avant de me faire assaillir par Lukas, qui tel un koala venait de se jeter dans mes bras. Je décroisais les miens pour les enrouler autour de sa taille dans un geste familier, avant de poser mon regard sur lui, et de rouler les yeux d'un air faussement affecté. - Me fais pas regretter mon initiative, gamin. Je laissais le son de ma voix, simuler un grondement que les rides autour de mes yeux discréditer, et je desserrais mes bras pour laisser une de mes mains ébouriffaient ses cheveux dans un geste tendre. Je savais que j'avais fait le bon choix, en nous laissant une occasion de souffler un peu, et pour lui de reprendre un peu de son énergie, nourri par ses besoins en technologie moderne. Je cognais mon front doucement contre le sien, avant de m'éloigner un petit sourire sur les lèvres. - Tu sais, j'ai toujours entendu dire qu'il fallait mieux savourer le plaisir à petites doses, plutôt que de vouloir tout faire à la fois ... Mais comme je suppose que je fais pas le poids, face à tous ses p'tits gadgets, je vais vous laisser un moment d'intimité ... Je laissais un rire sourd sortir de ma bouche, avant d'indiquer la porte de la salle de bain avec mon doigt. - Oublie pas de te protéger surtout ... Et avec un dernier sourire narquois à son attention, je prenais mon sac pour aller prendre une douche rapide.
L'eau chaude était certes un luxe mais je n'étais pas aussi privé que Lukas, la caserne avait un générateur de secours, et mes journées passaient à bosser avait été passé dans un confort relatif. Je me dépêchais donc pour lui laisser la place, et qu'il se délecte de la pluie brûlante sur sa peau. Mais je n'allais pas penser à l'image de lui sous la douche, sinon je savais que je risquais d'emprunter un chemin dangereux. Parce que ce n'était pas parce que je refusais de compromettre sa sécurité en voulant plus, que le désir que j'avais à son égard en diminuait pour autant. Et je savais que vivre à ses côtés, ses quelques jours seraient déjà une rude épreuve pour mes nerfs. Je me séchais et passer une main dans mes cheveux pour les recoiffer rapidement, avant d'enfiler ma tenue de prédilection pour une soirée décontractée. Un vieux jogging et un débardeur n'encombrant pas mes mouvements, je pourrais toujours enfiler un sweat si nous sortions mais au moins ma tenue éliminait un certain nombre d'endroits à visiter sans que j'ai besoin de mettre mon véto. Une fois satisfait, je sortais finalement de la salle de bain pour le rejoindre dans la chambre.
- C'est bon, vous êtes présentables, toi et tes petits gadgets ? Sinon, je peux toujours vous laisser encore cinq minutes et en profitait pour me raser ... Je passais une main sur mon visage, sentant la barbe de quelques jours sous mes doigts. J'avais plus tendance à la tailler qu'à me raser ces derniers temps, il était vrai que cela accentuait mon côté un peu ours. Je contemplais Lukas, un instant, et je me retenais de lui demander son avis, parce que nous étions amis, et la question de comment j'entretenais mon physique n'était pas une question qui rentrait en ligne de compte quand on partageait une simple amitié. Sauf que je ne me mentais pas, je savais que nous ne serions jamais de simples amis. Si j'étais assez stupide pour croire à ce genre de chose, je le qualifierais plus d'âme soeur. - Enfin, la place est libre, mon bon seigneur, si tu veux goûter aux joies de l'eau chaude, je suis quasi certain que le délice sera aussi appréciable que celui de bidouiller ... tes machines. Je me dirigeais vers le lit après avoir pris mon paquet de cigarette dans une de mes poches de veste. Croisant un bras sous ma tête, et un petit sourire sur les lèvres. - Et après, on verra ce que tu veux, sortir, te regarder jouer à tes jeux en lignes bizarres ou même faire un marathon de The Big Bang Theory, pour que tu pratiques ton explosion de cervelle ... Parce que je voudrais pas te décevoir mais pour le moment, ça marche pas des masses ... Je posais une cigarette entre mes lèvres après avoir laisser de nouveau un rire franchir mes lèvres. Et je me rendais compte que ça faisait un bail que je n'avais pas autant ri, et que j'allais probablement avoir mal au mâchoire à cause du manque d'habitude.
Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } .Mon cerveau avait été un peu en mode freeze image, à la vue de Lukas dans une serviette de bain, non je n'allais pas laisser ma libido prendre le contrôle de moi. Mais je ne pouvais m'empêcher le sentiment de mélancolie m'entourant. Le désir que j'éprouvais à son égard avait toujours été là, pas dans une simple envie charnelle mais bien dans le besoin de lui prouver à l'aide de gestes ( bien plus aisés que les mots pour moi) combien il était ce trésor précieux à mes yeux. Le grondement sourd d'un orage qui ne demande qu'à éclater prenant place dans ma poitrine quand j'avais posé mes yeux sur ses hanches fines, alors que la serviette menaçait de ne laisser aucune place à l'imagination. Et je serrais avec force, mon poing sur ma cuisse, me crispant pour retenir l'envie de toucher. Parce que même moi, je savais qu'il y avait des limites à ne pas franchir, et c'était la raison pour laquelle je le laissais repartir se couvrir dans la salle de bain, sans ajouter un mot. Par peur de dévoiler plus que je n'étais prêt à la faire pour le moment. La réalisation terrible de savoir que je serais probablement insupportable, et égoïste quand je verrais des yeux se posait sur cette délicieuse silhouette. Parce que le besoin de savoir qu'il n'était qu'à moi était encore bien trop présent, mais j'allais être un bon ami parce que je ne pouvais pas empêcher son bonheur alors que je ne pouvais pas lui offrir tout ce qu'il désirait. Il avait besoin de se savoir aimé au delà, des quelques paroles sans saveur que j'étais capable de formuler. Mon esprit s'assombrissait, et le goût métallique du sang, envahissait ma bouche à la pensée que cela impliquait probablement de le laisser s'échapper. Une nausée insupportable remontant le long de mon oesophage à cette pensée, l'idée stupide que personne ne serait jamais à la hauteur à mes yeux. Il méritait .... - alors ? on fait quoi ? Le son de sa voix, me ramenant au temps présent, et mon regard légèremment absent se reposer sur son corps à présent couvert, je lui offrais un petit sourire, avant de me mordre la lèvre, embarrassait par toutes les pensées qui m'avaient traversés.
- Ce que tu veux ... Je le voyais déjà ouvrir la bouche pour protester et je me dirigeais vers lui, levant une main pour taire son probable réquisitoire. - Non, sérieusement Luke ... La seule chose que j'ai envie de faire ... La chose qui me fait plaisir, c'est de t'offrir ce break ... Je me grattais l'arrière de la tête, et détourner le regard, regardant les pans de mur un instant avant de reposer mon regard sur lui. Je savais que je ne pouvais pas toujours espérer qu'il me comprenne sans que je ne m'exprime à haute voix, même si il me connaissait mieux que personne, c'était une injustice à son égard que de toujours compter sur lui pour être celui qui faisait des efforts. - Laisse moi ... J'avais des difficultés à trouver mes mots mais ce n'était pas une nouveauté. C'était surtout que ce que j'avais à dire, était tellement peu, tellement déplacé d'une certaine manière mais il avait besoin de savoir. De comprendre. - Laisse moi juste une chance de te prouver que je peux être un vrai ami ... Je sais que je ne l'ai pas toujours été ... Je laissais un rire amer franchir mes lèvres, devant l'euphémisme de ses mots. - Soyons honnête, j'ai été le pire ami au monde. Et je sais bien que ce n'est pas un ridicule séjour dans un hôtel miteux qui changera le passé mais ... Et comment finir cette phrase, je ne le savais pas. L'envie de le supplier de me pardonner, me mettre à genoux devant lui était tentante mais je savais que cela n'apporterait rien de bon. - Mais je peux essayer de l'être maintenant ? Et ma phrase était plus une interrogation, qu'une affirmation solide de mes compétences. C'était lui qui possédait la confiance à mon égard, je n'en avais pas le courage. Pourtant, je voulais vraiment m'en convaincre parce que je n'étais pas prêt à repasser les quatre prochaines années de mon existence sans l'avoir dans ma vie. J'étais prêt à mettre une bride sur mon tempérament, à fermer les yeux et ne pas laisser la rage m'emportait dans un accès de possessivité. Je n'étais pas naïf, je savais bien que j'avais besoin d'un peu plus que d'un peu de contrôle ... Je savais que je devrais faire ce qui m'angoissait au plus haut point. Je savais que je devrais aller voir quelqu'un pour m'aider, je savais que je devais éviter de me braquer contre leurs jugements comme je l'avais fait. Je savais que je devais parler ... De ce dont je n'avais aucune envie de parler, de la chose que je n'osais même pas me remémorer, de cet instant qui avait tout changé. Je savais bien que je ne pourrais pas être toujours aussi docile que je l'étais dans l'instant, pas avant des années de travail sur moi même mais soudain, j'en avais envie plus que tout. Je voulais surmonter toute cette angoisse, cette pression constante, cette peur de l'entraîner vers le bas ... Je me refusais juste l'espoir de lui murmurer qu'un jour, peut être ... Parce que malgré tout le terreur était encore bien trop présente de le voir mourir. .
Lukas T. Andrews
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Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } - je… je… je…sais pas… Malgré la douleur que ses mots invoquaient, je tentais de garder un semblant de composition, même si c'était loin d'être évident. Mon monde s'écroulait un peu autour de moi, et je n'avais aucune clé sur comment empêcher cela. - enfin…c’que j’veux dire c’est que… Je priais mentalement pour qu'il s'arrête, je n'avais guère besoin du réconfort maladroit de la personne qui vous dit qu'ils ne peuvent pas être amis avec vous. Je sentais mes lèvres se pinçaient dans une grimace inexpressif, mais trahissant probablement mon désarroi. Mais malgré ma terreur, je ne pouvais pas l'empêcher de me parler, et je ne fuyais pas ce regard sur moi. Il méritait cela. - ce Noah d’avant…c’était mon ami… malgré ces erreurs… il l’a toujours été.. je veux pas…. Que tu sois quelqu’un d’autre pour moi… j’veux que tu sois toi…mais…si tu parles de repartir sur de bonnes bases…c’est d’accord… Je le regardais, pétrifié, ne croyant pas les mots que j'avais entendu et je laissais échapper un soupir de soulagement même si à l'intérieur quelque chose me chagrinait, peut être la mélancolie et la tristesse qu'il ne pouvait pas complètement chassé de son regard. Je m'empêchais de le prendre dans mes bras, visiblement il avait encore à s'exprimer, et j'allais l'écouter jusqu'au bout, maintenant qu'il avait enfin enlevé un peu de poids de sur mes épaules. - mais je comprend pas Noah…on peut bien faire un truc qui te fait plaisir.. j’veux dire t’as bien des envies… j’sais pas moi t’as faim ou envie de faire une sortie ou…ça s’appelle partager un truc… et ça me ferait tout autant plaisir…pourquoi tu fais ça ? J’veux dire… c’est pour te faire pardonner ou .. quoi ? parce que c’est inutile tu sais… si je suis la avec toi c’est de mon plein gré et… que j’ai pas l’habitude de faire des trucs qui me déplaisent…en particulier lorsqu’il s’agit de sorties… Ses interrogations, bien que compréhensibles me prenaient quelque peu au dépourvu, je n'avais pas vraiment de réponse, à part peut être je sais pas ... Et honnêtement, c'était pas franchement la réponse idéale, surtout pour reconstruire ce que je m'efforçais de reconstruire. Je laissais un petit soupir m'échapper de mes lèvres, avant de me mordre la lèvre et me retourner vers lui, mon plus beau regard de chiens battus trônant probablement sur mon visage.
- Désolé ... Je me grattais l'arrière du crâne, mal à l'aise. Peut être que par mon attitude, il avait eu l'impression que je ne voulais pas de lui dans ma vie, que je ne voulais pas partager des choses avec lui alors que la vérité, c'était juste que j'avais juste envie de le voir sourire ... Et aussi que je n'avais pas non plus de véritables passions comme lui. Peut être si on comptait mon penchant pour les alcools forts. Il y avait des choses que j'appréciais, mais cela n'allait pas à son niveau. Je fronçais les sourcils, tentant de réfléchir à une solution. - Pour ma défense, j'aime vraiment jouer aux jeux vidéos, donc c'est pas trop dur pour moi que de te suivre quand tu pars sur ça ... Je laissais mon regard naviguait sur la pièce, à la recherche d'une réponse qui n'était pourtant pas écrite sur les murs aux tons beiges de la chambre. Soyons clairs. Qu'est-ce que j'aimais ? Mis à part Lukas. Qu'est-ce qui me ferait vraiment plaisir de partager avec lui ? Pas mal de choses pour être honnête. L'envie de me blottir dans un canapé avec lui à mes côtés devant des classiques en noir et blanc, une des premières idées qui me venaient à l'esprit mais peu pratique dans les conditions actuelles.
- Le dessin ... Je laissais les mots franchirent mes lèvres alors que l'idée naissait en moi. - Je veux dire le quartier est connu pour ses artistes de rues ... et j'aime le dessin. Je trouve ça relaxant. On pourrait prendre un hot dog à un marchand ambulant et regarder ? Je grimaçais légèrement à mes derniers mots. J'avais bien conscience que ce n'était pas la proposition du siècle, mais c'était le mieux auquel je pouvais parvenir en si peu de temps. Et puis c'était vrai, c'était une chose que j'aimais faire.
Lukas T. Andrews
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Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } - le dessin ? Je levais une épaule nonchalante comme pour dire et pourquoi pas ? Mais je n'étais pas franchement certain de mon initiative alors je jouais le rôle de l'être décontracté alors qu'en réalité, j'étais une boule de nerfs. - j’savais pas que t’avais une âme d’artiste… Et je m'apprêtais à lui dire que pas vraiment mais que ... - original, sympa et attentionné pour mon estomac… avec grand plaisir… Il me sauvait sans le vouloir, m'épargnant de rentrer dans les détails, mais en même temps, je me disais que je devrais peut être lui dire, peut être que c'était ce genre de truc qu'il attendait de moi mais pour le moment, la conversation avait dévié alors je me contentais de mon silence, secrètement ravi de ne pas se moquer de mon choix, même de l'approuver quelque peu. - par contre tu devrais te couvrir… fait pas chaud dehors… Et comme pour lui prouver qu'il avait raison, une légère chair de poule naquit sur ma peau au contact de ses doigts effleurant celle ci. Mais je savais que cela n'avait rien à voir avec le froid, et tout à voir avec lui. Je me contentais simplement de hocher la tête, et me diriger vers mon sac pour me saisir d'un de mes sweats. - Noah ... Je tournais ma tête dans sa direction à l'énonciation de mon prénom dans un souffle - Merci. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il me remerciait pour être honnête, mais je lui adressais un léger sourire, avant de mettre le sweat que j'en avais dans les mains sur moi. Apparemment, pas assez rapidement pour Lukas qui prenait déjà la direction de la sortie. - bon tu viens ? naah parce que me fait pas dire que t’es pire qu’une fille hein… J'arquais un sourcil parfaitement dessiné pour lui dire silencieusement, le big fuck SERIOUSLY avant de me retourner pour me saisir de ma veste, de mon portefeuille et de la clé de la chambre, avant de le suivre d'un pas beaucoup plus tempéré jusqu'à l’ascenseur. Les mains enfouies dans les poches de ma veste, et un léger sourire sur le coin des lèvres, rien de bien brillant, mais un sourire qui exprimait mon contentement.
- Si tu pars sans moi, c'est pas vraiment le but de l'idée de faire un truc ensemble, non ? Je lui adressais un petit mouvement de tête amusé, alors que nous attendions que l’ascenseur s'ouvre avec son petit bruit habituel. Je le suivais dans l'appareil alors qu'il tapait sur le bouton du rez de chaussée. J'en profitais pour l'observer du coin de l'oeil, gardant mon silence traditionnel. Même si je faisais de gros efforts, je comptais en général sur lui pour maintenir un flux de conversation constant. Le son de sa voix, une constante mélodie dans ma tête.
Quelques minutes plus tard, nous étions dans la rue, le vendeur de hot dog nous tendant notre nourriture, alors que je le réglais et le remercier. Je me retournais vers Lukas avec un sourire fin sur le visage. - Et évite de t'en mettre partout, on ne retournera pas à l’hôtel pour que tu te changes ... Je lui adressais un clin d'oeil, avant de jeter un petit coup d'oeil aléatoire sur la rue qui nous entouré, n'ayant pas vraiment une idée précise de l'endroit où aller. C'était la première fois que je venais dans le coin en touriste ... Je haussais les épaules, et prenait la direction de la ruelle la plus proche, où des petits groupes se tenaient autour de différents sortes d'artistes. Un sourire étendant mes lèvres d'un air satisfait, alors que mon instinct avait semble-t-il joué en ma faveur. - Probablement pas ce à quoi ressemble Montmartre, mais allons voir leurs talents ? J'offrais un sourire incertain à Lukas.
Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } La soirée avait bien commencé, honnêtement, j'étais soulagé de voir Lukas avec un sourire sur les lèvres. C'est que je ne faisais pas tout de travers comme à mon habitude, mais ce p'tit bout de paradis vu bien vite assombri sans que je n'ai vraiment le temps de comprendre. Juste pour moi, le réflexe de froncer mes sourcils à l'attention de l'artiste nous abordant, mes talents sociables encore bien à travailler mais pour une fois, ce n'était pas moi qui me révoltait de manière brusque et inattendu mais Lukas. C'était si inhabituel de sa part que je restais quelques instants sous le choc, et me laissait entraîner par le jeune homme, un peu plus loin. Je ne quittais pas des yeux, l'arrière de son crâne, recouvert par une capuche à présent. Si bien que j'avais peine à enregistrer les quelques mots qu'ils me soufflaient avant de s'attaquer avec hargne à son morceau de pain. Je secouais légèrement, la tête, une âcre saveur de mécontentement sur le bout de la langue. Pas à l'encontre de ma compagnie, non mais plutôt de la jeune femme qui semblait avoir ruiné l'atmosphère de la soirée. J'agrippais donc le poignet de Lukas, pour le contraindre à se stopper et porter son attention sur moi. Scrutant des réponses dans les traits de son visage embarrassé. - Est-ce que ça va, Luke ? Ma question était la seule chose qui me traversait l'esprit à l'instant précis, le seul truc cohérent que j'étais capable de sortir du bordel qu'était mon cerveau à cet instant précis. Je n'étais pas naïf. J'avais parfaitement entendu et compris ce que la jeune femme sous entendait, mais ce n'était pas ce qui me gênait. J'étais conscient de mes sentiments à son égard, j'étais conscient qu'il me rendait meilleur et plus ouvert, que mon visage était plus libre d'interprétation dans sa proximité. Non, ce qui m'intriguait, ce qui me laissait un pressentiment négatif au creux de l'estomac, c'était la force de sa réaction. Avait-il honte qu'on puisse le prendre pour plus qu'un ami ? Je baissais le regard, et me mordait la lèvre. Je savais bien que je serais incapable de poser la question, mais maintenant la graine du doute venait de se planter, prêt à éclore et à grandir dans les moindres méandres de ma conscience. Peut être que venir ici, était une mauvaise idée après tout.
- On peut rentrer si tu veux ? Et je n'étais même pas sur si je voulais dire à l’hôtel ou carrément chez nous, et je détestais le ton incertain de ma voix, à ce moment précis. Je n'étais pas le genre à laisser la faiblesse le submergé, sauf quand il s'agissait de lui. Mais ce n'était pas pour autant que j'appréciais ce sentiment d'impuissance m'envahissant. J'aimais pouvoir garder le contrôle des évènements, me donnant une impression que je ne pouvais pas laisser la vie ou le destin, me jouait encore un sale tour. Si je le battais à son propre jeu, il ne m'arracherait pas encore une personne qui m'étais précieuse. Je laissais mon regard dérivait sur les toiles qui étaient à hauteur de mes yeux, des caricatures surement amusante si j'avais été capable d'avoir l'esprit heureux. Mais c'était surement trop, pour moi et soudain, je n'étais même pas sur moi même d'avoir envie de me balader. Je ne pouvais pas associer le dessin à une mauvaise expérience, c'était une bouée de sauvetage. Je passais une main dans mes cheveux, avant de reposer mon regard sur le jeune homme, face à moi, lui adressant un sourire misérable.
- Je voulais juste passer une bonne soirée avec toi, pas te faire de la peine. Je suis désolé ... Je laissais une de mes épaules se haussaient dans un geste d'impuissance visible. C'était la seule vérité que je m'autorisais à lui dire. Parce que si je lui disais que j'avais juste voulu le voir sourire, c'était probablement en dire trop surtout quand je voyais la réaction violente qu'il avait eu à la supposition qu'on était ensemble. Il n'avait surement pas envie d'entendre ce genre de mots de ma part.
Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } - nan..Noah nan ! Je le scrute tentant de voir si il me dit la vérité, parce que j'ai ce mauvais pressentiment au fond de mon estomac qui ne veut pas s'en aller. Alors je l'écoute tandis qu'il sort ses mots, l'air peiné, nerveux visible dans ses gestes, ses expressions - c’est une super soirée […] j’aime pas penser que ça ne suffit pas… être envieux et égoiste alors que c’est pas ce dont t’as besoin… et c’est pas moi non plus… mais ça va passer… comme tout ça fini par passer No’… mais j’ai besoin que tu sois patient… j’ai besoin de m’habituer c’est tout… Et je comprends ce qu'il tente de me dire, parce que je sais exactement ce dont il parle. Je sais aussi que toute ses frustrations, ses angoisses, c'est moi qui les provoque et ça me fait mal de savoir que je lui fais du mal. J'ai un peu mal au coeur, et je me dis qu'il faut que je fasse quelque chose sauf qu'à cet instant précis, je doute que le prendre dans mes bras soit ce dont il est réellement besoin. Je jette un coup d'oeil aux alentours, et je remarque quelques regards posaient sur nous, curiosité mais je n'ai même pas le coeur à m'en soucier et à les envoyer balader, je suis seulement concentré sur le besoin de faire quelque chose pour Lukas, de soulager de ce qui le ronge mais je sais aussi que je ne peux pas lui offrir tout ce qu'il veut. Pas par manque d'envie mais par peur, peur de voir la vie me prouvait une fois de plus que j'avais raison. Je prends une profonde inspiration, avant de me tourner vers lui, lui offrant un demi sourire que je veux encourageant.
- Tu sais pourquoi, j'aime autant le dessin ? Je lui adresse un regard pour être sur d'avoir son attention, plus que pour attendre une réponse parce que je sais qu'il ne la connait pas. Et je sais que cela n'a rien à voir avec ce qu'il vient de me dire mais je me dis que peut être que si je lui offre une petite partie de moi qu'il ne connait pas. Ce sera une façon de lui montrer que je comprends, et que je serais peut être un jour prêt à plus. Sans pour autant faire de promesse. Lui offrir son libre arbitre quand à la situation. Je ne sais pas ce que je fais à vrai dire, mais je n'ai aucun mot, aucun geste qui pourra combler sa détresse pour le moment. Pas en terme de réponses claires. Parce que je ne veux pas lui faire de faux espoirs, mais je ne parviens pas à me dire de l'encourager à aller de l'avant. La pensée de le voir heureux avec un autre que moi. Je me déteste un peu mais je suis faible, comme il l'a dit si bien. J'ai besoin de lui. J'attrape sa main, et dessine le contour de ses articulations avec mes doigts pour me donner le courage de faire ma confession.
- Ca m'aide à me focaliser ... Tu sais quand j'étais ... Et je ne finis pas les mots, parce que c'est encore dur pour moi de dire les mots internés. Même si il l'a connu cette période, même si il m'a connu juste après ma tentative de mettre fin à ma vie. - Après notre rencontre ... J'ai vu ce psy ... J'ai pas besoin de mentionner les raisons, pas besoin de ressasser les mauvais souvenirs dans cet instant déjà bien pénible. Je me contente juste de continuer à dessiner des trucs invisibles sur le haut de sa main. Je prends une inspiration, et me mords la lèvre. - Je devais focaliser sur autre chose, les drogues n'étaient plus là pour me divertir et ... Je n'avais pas encore mon point d'encrage stable. Je plongeais mon regard silencieusement dans le sien, je ne savais même pas si il avait conscience de l'importance de son existence sur ce pan là. Il m'aidait à focaliser, encore mieux que le dessin n'avait jamais pu le faire. - Bref, il m'a conseillé de trouver quelque chose qui me plairait, qui m'aiderait à canaliser ma colère parce que cela m'apportait de la joie, de l'intérêt, des sentiments positifs. Et je me suis souvenu que ... après mon arrivée à l'orphelinat, dessiner était mon seul mode de communication ... Bref, une chose en entraînant une autre ... J'haussais mon épaule dans un geste désinvolte, pas comme ci je venais de lui faire une révélation qui m'embarrassait et me soulageait à la fois. Je lui adressais un sourire tremblant, avant de laisser le sérieux transpirait dans mes yeux. - Je suis désolé de ne pas pouvoir ... être suffisant pour le moment. Peut être que je ne suis pas ce qu'il te faut, parce que je suis incapable de te soutenir autant que tu le fais mais ... Je ne suis pas un menteur alors je ne vais pas commencer. J'aime t'avoir dans ma vie, et je déteste te faire souffrir ... Peut être qu'il est temps pour moi de ... Fuck, je détestes les psys et j'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose si je laisse tomber de nouveau mes gardes comme la dernière fois mais si ... Non ... Je vais pas dire que je vais le faire pour toi parce que ce n'est pas totalement vrai ... Je veux dire, tu m'as toujours donné envie d'aller mieux, et j'avais oublié ce sentiment en m'éloignant de toi et maintenant ... Je laissais les mots moururent dans un silence qui n'était rien d'autre que la conclusion inévitable qu'il pourrait en tirer. C'était mon tour d'être nerveux, la peur d'avoir pousser trop loin, ou d'avoir dépassé les bornes.
Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } Tic toc ... La torture de l'attente après cette confession en demi teinte. Je sais qu'une fois de plus j'ai échoué dans mon expression. Et si Lukas n'était pas aussi habitué à moi, il fut une certaine époque, il n'y avait aucune chance qu'il m'est compris. Mais la vérité était que je comptais sur son passé commun au mien pour lire entre les lignes. Comprendre l'aveu murmuré avec appréhension. Et soudain, il finit par prononce quelques mots et je lui adresse un sourire fin, uniquement destiné à son égard. Je le laisse faire alors qu'il s'enroule dans mes bras, inhalant une bouffée de son parfum au passage. Résistant à la pulsion d'enfouir mon nez au creux de son cou mais resserant légèrement l'étreinte. Son dos, une douce chaleur tout contre moi. Et je sais parfaitement l'image que l'ont renvoit à cet instant précis. L'image d'un couple tout ce qu'il y a de plus banal dans un moment des plus ordinaires. Je n'ai jamais été naïf. Et je ne me suis jamais soucié du regard des autres, mais je ne peux empêcher la fierté étrange qui m'étrangle d'avoir un tel homme à mes côtés et que les regards que nous croisions le pense totalement mien. Je me noie avec un plaisir certain dans cette assurance éphémère. Car je sais que nos soucis ne s'envoleront pas du jour au lendemain. Qu'on a encore un long chemin chaotique devant nous mais ces quelques précieuses minutes, nous appartiennent sans le poids de nos vies compliqués et sans sens. Sans la poids de toutes ses peurs qui m'enchaînent et me refusent la liberté que je prônes tant avoir. Et peut être que je suis un peu trop dramatique, mais la vie m'a enseigné que rien ne peux rester aussi paisible bien longtemps. Alors je prends un moment pour savourer, pour lui offrir un peu de confort et aussi pour me bercer dans cette douce illusion. Le son de ses mots, un chant ronronnant à mes oreilles. Ma transe ne se brise que très légèrement alors qu'il se retourne, nouant ses bras autour de ma nuque et babillant avec cette maladresse adorable que j'aime tant chez lui. Je me demandes encore une fois, si c'est seulement moi qui le rends si nerveux, si il a si peur de faire un faux pas, à cause de mes attitudes à son égard, et je me promets de tout faire pour qu'il n'est jamais peur de s'exprimer à mon égard parce que je ne veux pas qu'il soit comme tout le monde, je ne veux pas qu'il me regarde et voit cet être effrayant qui ne laisse rien ni personne l'approcher. Je résistes à l'envie de le faire taire à l'aide de mes lèvres, parce que malgré l'envie présente, je n'oublie pas la réalité.
- j’suis moisi en invitation hein ? M’enfin s’tu m’laisses m’entrainer un jour j’y arriverais…et t’en resteras bouche bée… promis.. Je laisse mes bras, entouré sa taille, posant une de mes mains sur le bas de son dos, et j'autorise le sourire amusé à rester sur mes lèvres alors que je secoue la tête, faussement désemparé. Je le taquine avec une familiarité qui n'est pas si étonnante que cela au final. Il a toujours été si simple de me laisser agir comme n'importe qui en sa compagnie. Je fais le tri dans les informations qu'il m'a fourni avec rapidité avant de choisir par où commencer. Et peut être qu'il n'a pas besoin de réponses pour tout, pour être honnête mais je me fais la promesse d'être le plus honnête possible avec lui. Une promesse qui ne sera pas simple, parce que je n'aime pas parler, et encore moins quand il s'agit de moi mais là, il s'agit de Lukas, bien avant qu'il ne soit question de moi. Je veux le rendre heureux même si toutes mes actions ont pu prouvés le contraire, aux yeux de n'importe qui, il n'a jamais été question d'autres choses dans mes actions que de m'assurer de son bonheur. Même fuir de l'autre côté de l'océan. - Pas si moisi, et je n'ai rien contre une bière à vrai dire ... Je me mords la lèvre, la maltraitant un moment avant de poser mon regard dans le sien. L'ambre, l'assurance de son attention à mon encontre. Je baisse ma voix, pour rajouter de manière discrète, comme un secret précieux entre nous, une chose qu'il doit être le seul à entendre. - Je ne prends plus de médicaments ... Mais je vais recommencer ... bientôt. Parce que c'est dur de dire les choses plus clairement, de dire que je veux être mieux pour lui, pour moi, pour nous. Parce que si il est mon point d'encrage depuis notre rencontre, je ne me leurres pas. Il suffit de bien plus que de l'amour que j'éprouve à son égard pour me soigner de ce mal qui me ronge. On est pas dans une stupide romcom sans sens de la réalité. Autant que je puisse l'aimer, il faut être lucide ... Ce n'est pas une chose que je pourrais effacer d'un coup de baguette magique. Même si la pensée de ses médicaments me tétanise totalement. La peur de retomber accro à des substances chimiques. J'ai toujours eu peur, et c'est toujours ce qui a paralysé mes tentatives de vouloir aller mieux. Mais si je me noies, il sera là pour me tendre une bouée, non ? Je l'espère et sans m'en rendre compte, je pose mon front contre le sien, dans un geste pour me rassurer de cette vérité.
- Je te le promets ... Et j'avoue au moins cette partie parce qu'il le mérite après tout ce qu'il a fait pour moi. Même si il n'en a probablement pas conscience. Je me laisse encore me bercer de sa tendresse à mon égard un instant avant de rompre l'étreinte pour lui adresser un clin d'oeil et me saisir de sa main. - Allons voir ce pub sympa ... Je me stoppe un instant, avant de froncer les sourcils, une pensée soudaine me laissant une dernière hésitation. - Et je vais essayer de bien me comporter ... Parce que c'est mon gros souci, ça. Le besoin de provoquer quand je suis en public, le besoin de ne laisser personne voir mes défenses abaissés. Je sais que j'aurais probablement du mal à ne pas réagir si on me provoque mais je tente de me convaincre que pour une fois, je n'essaierais pas de susciter l'intérêt d'esprit malveillant à mon égard. Pas seulement parce que je ne veux pas rappeler à Lukas, quel genre de type, je suis mais aussi parce qu'il est là, et je ne veux pas qu'il se retrouver mêlé à ce genre de confrontation.
Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... } J'avoue que mon attention, complètement focalisé sur Lukas, a commencé à s'ébranler en entendant le groupe de dindes gloussés, et je sais bien ... Lukas est un garçon qui attire les regards concupiscents même si il n'en a pas conscience, mais j'ai envie de leur hurler d'arrêter de le regarder, qu'il est à moi, qu'il n'appartient à personne d'autre mais ce serait un peu abusé de ma position alors je me contentes d'un regard furieux à leur attention alors que je suis docilement le brun alors qu'il se dirige vers une table, visiblement mis mal à l'aise par leur manque flagrant de manière. Quelques mots peu flatteurs me viennent à l'esprit pour qualifier ses groupies passagères mais je suis diverti par la présence et les mots de mon ami - vite…avant qu’on nous pique la place… Et je ne vais pas faire un scandale, je me suis promis de bien me tenir pour ne pas lui faire honte mais ce n'est pas l'envie qui me manque, et j'ai perdu le sourire qu'il avait réussi à faire naître au coin de mes lèvres. C'est à peine, si je prends le temps d'être poli avec la serveuse ... Bouillonnant d'attraper Lukas par les épaules, et dévorait ses lèvres d'un baiser, ne prêtant pas de doute sur le fait qu'il soit à moi, et qu'elles peuvent faire ce qu'elles veulent mais qu'elles ne l'auront pas. Je me retiens, parce que la minuscule part de moi, encore capable de raisonner me rappelle que j'ai refusé qu'il soit de nouveau mien, et que je n'ai aucun droit à faire valoir. Alors tel un gosse, n'ayant pas ce qu'il désire, j'offre une moue décidément boudeuse. J'attrape ma bière dans le plus grand silence, et tente de focaliser toute mon attention sur le minois irrésistible de Luke. Je le regarde boire sa boisson, et réprime l'envie de laisser mon pouce glisser le long de sa lèvre supérieure pour effacer, la trace de mousse. - J’espère que le groupe de ce soir sera sympa… en général ils font de bons choix... J’acquiesce, de manière silencieuse et je m'en veux déjà, de ruiner la trêve et la paix que nous avions réussi à créer. Mais je ne peux m'empêcher de jeter des coups d'oeil rageur en direction du groupe de jeunes femmes qui continuent de regarder dans notre direction. Et elles doivent avoir le QI d'une huître parce qu'elles semblent prendre mes mises en gardes tacites pour une invitation, ou alors elles n'ont peur de rien. En tous les cas, c'est ce que je pense quand une d'elle, se lève pour se diriger vers nous, un sourire faussement avenant sur les lèvres. Elle est si ridicule avec son maquillage outrancier et ses vêtements qui ne cachent presque rien. J'ai horreur de ce type de gonzesse, même si elles font des trous bien pratique à remplir quand j'avais besoin d'exercice.
- Helllooooooo, gentlemens ... Elle laisse sa voix traîné et son regard se pose sur Lukas, avec cette pointe de désir prédateur au fond des yeux, et je sens mon poing se crispait sur la table. Elle se tortille et emmêle une mèche de ses cheveux autour de son doigt. - Mes amies et moi, nous demandions si ca vous dirait de nous rejoi .... Et ma patience déjà à rude épreuve, et définitivement usé. Ma mâchoire se contracte avant que je l'interrompe brutalement. - Non. Elle tourne vers moi, un regard qui me traduit son impression que je me suis montré très grossier. Mais c'est elle, la vulgarité, le manque de décence et le besoin d'interrompre les gens. - Hummm ... Peut être que ton ami ... Elle me fait un sourire de défi, avant de se retourner vers Lukas, un sourire en coin beaucoup plus docile. - Et du genre plus poli, et aimerait nous tenir compagnie. Elle le dévore presque des yeux, et cela m'insupporte. Et je devrais probablement laisser Lukas répondre parce qu'après tout, il en a peut être envie mais je ne contrôle pas cette chaleur qui court dans mes veines. Cette jalousie qui me ronge et me rends malade à l'idée de le laisser à quelqu'un d'autre que moi. Et je cours une chance qu'il me déteste après cela, mais je ne peux pas le laisser avec ses vautours, les filles dans ce genre là, je les connais, je ne vaux pas mieux qu'elles certes ... Mais Lukas, il vaut beaucoup plus que ça. Si il doit avoir quelqu'un ce ne sera pas une de ses espèces de poupées vulgaires. Je ne peux guère la frapper comme je le ferais avec n'importe quel mec, mais je peux la jouer aussi vicieux qu'elle. Je lui retourne son même sourire mielleux, et m'empare d'une des mains de Lukas alors que la libre, efface avec douceur la traînée blanche au dessus de sa lèvre supérieure avec le pouce. - Je t'ai dit, MON petit ami et moi ne sommes pas intéressés, et nous aimerions retournés à notre conversation sans être interrompus par une pute qui est prêt à ouvrir les jambes pour tout ce qui n'aurait pas peur de chopper des morpions, dans le meilleur cas. Mais je parierais plus sur une chaude pisse. Elle me regarde, outrée prêt probablement à faire un scandale avant de se raviser, un regard meurtrier qui ne présage probablement rien de bon, avant qu'elle retourne à sa table, écumant visiblement avec rage. Je pousse un soupir soulagé, avant de relâcher mon emprise sur Lukas, baissant le regard avec timidité. - Désolé ... Je veux pas jouer les cockblocker ... Je me gratte la nuque, légèrement anxieux. - Mais tu peux faire beaucoup mieux que ce genre de ... meufs. Et je prie silencieusement pour ne pas qu'il me fasse la tête pour avoir jouer les alphas mâles dominants et possessifs, alors que je suis celui qui lui as dit que nous deux, ce n'était pas une possibilité, pas tant que je voulais le garder heureux et en bonne santé en tous les cas.
Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... }Quand il me reproche mon comportement à l'égard de la jeune femme, je penche la tête, légèrement honteux, bien évidemment que cela ne lui a pas plu, et qui plus est je lui ai probablement fait honte avec mon manque de manière et de délicatesse, parce que c'est moi ... Je suis le genre de type qui vous mette dans l'embarras parce que je suis mal élevé quand on est comme Lukas et qu'on a le coeur sur la main, et que ce genre de comportement n'est pas dans nos habitudes. Et je dois avouer que j'ai tellement honte, que je suis prêt à dire que je retourne à l’hôtel, pour lui laisser une chance de voir sa soirée prendre une meilleure tournure. Et je sais aussi que la tentation de disparaître est encore bien trop présente. Parce que je ne peux pas lui offrir ce qu'il désire mais l'idée de le voir avec quelqu'un me brise complètement. Je suis égoïste et lâche, et je me détestes vraiment à ce moment précis. Mais alors que je m'apprête à ouvrir la bouche, il reprend la parole. -euh… jveux dire.. t’aurais pu juste…m’embrasser…enfin…c’est pas c’que j’veux dire mais…euh moi jme serais embrassé..enfin pas moi..toi enfin merde… tu vois ?enfin pas que je te demande de le faire..mais…euh.. Je relève finalement mon regard sur lui, un sourcil arqué avant de laisser le soulagement me parcourir, en retrouvant le Lukas dont j'ai besoin, le Lukas que je connais. Et je réprime avec difficulté le rire qui menace de sortir de mes lèvres à la bouffée de tendresse qui m'envahit devant sa maladresse. Il est temps d'être honnête et d'admettre qu'on est pas fait pour être amis ... Parce que l'amitié est un concept totalement différent de ce que j'éprouve à son égard mais j'ai trop peur de ... Je suis distrais de mes pensées qui prennent une tournure sombre en le voyant descendre son verre à une vitesse affolante. Et le voilà parti dans une nouvelle diarrhée verbale qui provoque une bruit assourdissant dans ma poitrine. Je déteste qu'il se déprécie de la sorte mais en même temps, je ne peux m'empêcher de le contempler avec amour alors qu'il est là, devant moi. Tel que je m'en souviens. Que le ton froid et dur est parti loin. Et alors que je m'apprête à agripper la main qu'il me tends dans un geste de paix et d'accord tacite, il commence à me parler de ses expériences et ... Je me bloques. Parce que je sais bien qu'il doit souvent se faire draguer et ... Ca m'agace, ca me ronge, ca me mets dans une colère noire. Je ne sais pas ce qu'il lit à cet instant précis mais il semble trouvé la réponse à une question dans les traits crispés de mon visage, et c'est à mon tour de rougir quand je m'aperçois qu'il m'a percé à jour. Je baisse de nouveau les yeux, une chaleur stupide envahissant la pointe de mes oreilles, alors que je trouve fascinant le bois de la table juste devant moi. Il en profite pour boire mon verre, et je n'ai pas le coeur à protester, parce que la honte me couvre un peu plus. Je suis mal à l'aise, et je me sens comme un idiot. Je deteste un peu trop ce sentiment. Je me mure dans ce silence derrière lequel je me protège si facilement. Je sais que je suis censé lui répondre, je sais que je suis censé dire que ce n'est pas grave, mais une boule dans le creux de ma gorge semble s'installer et je laisse le mutisme s'allongeait.
Je relève le regard à temps pour repérer dans mon visuel périphérique, la garce semblant noter l'embarras et prêt à se relever pour un deuxième round, et c'est ce qui me décide à briser le mur invisible qui semble empêchait le moindre son de sortir de ma bouche. - Tu ne devrais pas boire autant, tu n'as jamais tenu l'alcool ... Et c'est tout ce que je trouve à dire, de tout ce qui s'est passé, ce sont les seuls putains de mots que je réussis à prononcer. Je me frapperais bien volontiers si cela ne renforcerait pas l'image de fou que j'ai déjà bien trop. Mais je ne veux pas qu'elle revienne, je ne veux pas que ... Et je dois me faire pardonner parce qu'il l'a dit ce n'est pas à moi de dire non pour lui, et il m'a rassuré qu'il a l'intention de passer ce weekend avec moi. Je me sens comme un gosse, et la seule chose que je trouve à faire, c'est agripper sa main, et de la garder dans la mienne. Levant légèrement la tête pour lui jeter un regard par en dessous de mes cils, pas vraiment sur de mon accueil. - Et une chose ... Je sais que t'aime prétendre que tu fais fuir les gens et que personne n'est sensible à ton charme ... Mais c'est faux. Crois moi, j'ai vécu avec toi pendant près de trois ans ... Putain, sans aller si loin, j'ai passé cette soirée en ta compagnie et ... Je vois tous ses regards qui se posent sur toi, tu n'en as juste pas conscience. Je me pince l'arrête du nez de ma main libre, avant de laisser un souffle bruyant franchir mes lèvres. - Et tu sais pour être totalement honnête, j'en ai eu envie et pas que maintenant ... A son regard proprement perplexe, je fais une petite moue appréhensive. - A t'embrasser ... A montrer à ses gens que tu es à moi seul ... Et je parles pas que de ce soir ... Je ne parles même pas que depuis ton arrivée en Angleterre ... L'aveu me noue la gorge, et je ne sais pas ce qui fait qu'il n'y a que lui qui est capable de m'arracher autant de mots. - Mais ce ne serait pas juste pour toi parce que ... Les mots sont au bord de mes lèvres. Mais je ne sais pas, je n'ai juste pas envie de lui rappeler une fois de plus, quel genre de personne je suis. Je n'ai pas envie de lui dire encore une fois, que ma maladie guide ma vie bien plus que je ne le désirerais. - Je ne peux pas te demander d'attendre après quelque chose que je risque de ne jamais te donner ... Et je veux que tu sois heureux, vraiment mais ... C'est dure de contrôler mes instincts et .... Je suis tellement frustré avec moi même que je laisse les mots mourir et je me mure de nouveau dans ce silence bien trop confortable, et je laisse mon regard se posait sur nos doigts entrelaçaient. J'ai envie de hurler, j'ai envie d’agripper sa nuque et de presser mes lèvres contre les siennes, j'ai envie de trouver le réconfort au creux de ses bras. J'ai envie d'oublier cette angoisse qui m'enserre l'estomac mais la vérité, c'est que la seule chose qui me retient de faire tout cela, c'est la peur de le perdre dans un sens bien plus définitif. - Je déteste devoir te refuser cela ... mes derniers mots ne sont qu'un murmure plaintif mais je suis certain qu'il a du l'entendre en raison de notre proximité temporaire.
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Lukas T. Andrews
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Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... }Fracture temporelle, flash de sensations confortables et habituels. La présence de son corps contre le mien, dans un geste de réconfort et de non dit qui signifie le monde à mes yeux. La sensation de ses lèvres contre les miennes comme la conclusion évidente de ce que l'on est. La scène désastreuse qui font apparaître une jolie teinte carmin sur l'ivoire de sa peau marbré par des grains de beautés. L'air frais m'entourant subitement, et me ramenant à l'instant. Le tout se cristallisant dans mon cerveau comme une réponse si simple et cohérente. Le son de sa voix, embarrassé et si envoûtante, la précieuse musique chaleureuse qui enserre mon coeur, ma tête, mon âme et mon corps tout entier. Et soudain, le poids pesant sur mes épaules se soulèvent pour me laisser émettre un son bruyant. Mon rire, spontané vient s'écraser contre la voûte sombre du ciel étoilé. Le bruit, si étranger et familier ... Mon corps se relâche et je sens mes yeux me brûlaient, sous la force de mes éclats. Je semble incapable de m'arrêter, et c'est comme une libération. Ce n'est guère l'écho de la malice, ou la moquerie à son égard. Non, je me rends compte dans un éclair de lucidité qu'il ne s'agit que de l'expression de se sentiment si étranger, et peu familier. Le bonheur.
Je finis par me calmer, avec difficulté, un sourire déformant les traits si sombres d'ordinaire de mon visage, alors que je pose mon regard sur ce visage aimé. Ne se rends-t-il donc pas compte de l'ascendance qu'il a sur moi, sur ma vie, sur mes décisions. A quel point, juste être lui me fait tomber un peu plus amoureux de lui. Combien, j'ai besoin de lui, comme une donnée vitale dans ma résolution d'assembler le puzzle qui est ma personnalité. Je m'empare de son visage, mes mains en coupe autour de son visage, et je plonge dans son regard aux couleurs de whisky. Et je sais que je pourrais lui dire, là, maintenant, ces trois petits mots que je retiens depuis toujours. Que je pense si maudit. Mais j'ai peur de teinté cet instant qui m'est si rare, un moment, où je suis tout bêtement heureux sans aucune retenue. Et je lui dois à lui, rien qu'à lui. Un simple merci ne serait guère suffisant pour exprimer ma gratitude. L'espace de ces quelques secondes, j'en oublierais presque toutes mes résolutions, parce que le seul désir que j'ai, c'est de le serrer dans mes bras, de laisser ma marque au creux de son cou. Je réalise que je n'ai jamais voulu mourir seul dans mon coin, mais que ce n'est pas juste le besoin d'un quelqu'un sans visage précis qui réconfortait mes nuits, mais bel et bien l'image de ses traits qui étaient le phare dans la tempête de mon existence. Incapable de prononcer cela, je prie que mon regard sois suffisamment ouvert et invitant, que je laisse suffisamment tombé le masque pour le laisser les lire au creux de mes prunelles.
- Shhhh .... Je laisse flotter le son, noyant ses propos gauche ... Parce qu'il n'a rien à regretter, et je sais à cet instant précis que mes excuses ne pourront guère tenir bien longtemps. Que je vais finir par céder à toutes ses vertiges qui s'offrent à moi. Que je vais laisser mon regard glissé, sur sa bouche légèrement entrouverte, sur ses lèvres roses et pleines. Que je vais combler la distance et lui arracher un baiser, un qui vaudra plus que tout ceux qu'on a pu échangé avant. Que ce baiser sera un je t'aime, toi et seulement toi. Un je veux être auprès de toi. Un ne me quitte jamais. Je peux voir cela dans une parfaite clarté, avant que le moment ne se produise. Parce qu'il est mon trésor, et je ne peux le céder à personne d'autre. Je n'aurais qu'à le surveiller et le protéger du mieux que je peux pour lui éviter qu'il ne lui arrive quelque chose. Parce que l'excuse ... au moment de cette épiphanie que j'ai, tombe finalement à l'eau. Que l'on soit ensemble ou pas, physiquement et mentalement parlant. Je tiens à lui, je l'aime. Et si il doit lui arriver quelque chose à cause de ma malédiction, il n'y échappera pas parce que je lui refuse un baiser ... ou plus. Parce que je suis incapable de prendre mes distances, et que c'était la seule solution. C'est clair, soudain dans mon esprit. Ma mère, mes amis ... Je laisse mes doigts glissaient le long de son visage pour m'emparer de son cou, et je laisse le murmure glisser entre nous, dans l'espace des quelques centimètres que j'ai finalement instaurés. - J'ai été un tel idiot ... Et soudain, comme je l'avais vu avec clarté, je m'empare en douceur de ses lèvres. Un baiser affectueux, sans arrière pensée autre que celui de lui communiquer à quel point, il m'est important. A quel point, il peut être aimé même si je ne sais pas dire les mots justes, au bon moment. Je le traite avec la tendresse qu'il est en droit d'attendre. Doucement, je me réapproprie la sensation qui me grise de l'intérieur et me fait me sentir plus léger. Le moment a pu duré quelques secondes comme quelques heures, je n'en ai plus aucune idée quand je romps finalement l'instant, légèrement à court de souffle.
- Soyons clairs, je ne serais jamais le type parfait ... Et je risque de faire un gros paquet d'erreurs .... Des très grosses erreurs. Je ne me leurre pas ... Mais .... Je prends une profonde inspiration pour prononcer les mots suivants, la sensation vertigineuse de me jeter dans le vide, sans savoir si il y aura un filet pour recevoir ma chute, ou s'y je m'écraserais contre des rochers froids et durs. - Est-ce qu'il est encore temps pour moi de savourer la plus belle chose que j'ai eu dans ma putain de vie ? Dis moi que je n'arrive pas trop tard ? Et le ton de ma voix se brise, dans un éclair de doutes et de réalisations que je ne serais jamais assez bien pour être à ses côtés, qu'il méritera toujours mieux, et qu'une part de moi, le poussera vers la sortie sans le vouloir parce que les voix mesquines dans mon esprit me le rappelleront sans cesse. Tu n'es qu'un rien, tu ne fais que l’entraîner vers le bas ....
Lukas T. Andrews
posts : 395 arrivé(e) le : 26/11/2012 disponibilité pour rp : attendez attendez je suis monsieur le ministre xD avatar : Dylan O'Brien
Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi...
Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ? Tu veux vraiment que je te dise ? Ce qu’il y a c’est que je pense à toi tous les jours, que je te trouve simplement magnifique, que je pourrais te regarder pendant des heures sans jamais me lasser de ton sourire.... }- m..mais..de..qu..oi ? Je laisse mon regard planté dans le sien, sachant qu'il est un peu choqué mais qu'il va rapidement comprendre mes mots. Il a toujours été le plus malin de nous deux, je ne me fais pas de soucis. - fuck… j’suis bourré à ce point ? ah non…ah..euh..c’est…de moi que tu parles la ? Mais soudain, je me dis qu'il est peut être plus ivre que je ne le pensais, et une vague de culpabilité m'envahit, peut être que je profite de lui, alors qu'il n'est pas capable de réfléchir correctement. La voix sourde de ma conscience raisonne dans mon cerveau, et me fait des reproches. Mes joues se contractent sous l'effet de la culpabilité. Le son de son rire me tire de mon procès intérieur, et j'avoue qu'à l'instant où mes yeux se pose sur lui, j'espère de tout coeur que je n'ai pas à regretter ma décision demain, qu'il est assez lucides pour se rappeler et pour être sur de lui. Parce que là, alors qu'il rit, il est la plus belle chose sur laquelle, je n'ai jamais posé le regard. Et j'ai envie de le garder tout contre moi, jusqu'à ce que mon coeur arrête de battre. J'ai toujours eu conscience de mon amour et mon attachement pour lui, malgré mon impossibilité à l'exprimer avec les mots justes. - euh.. c’est une façon de…demander si tu peux reconquérir mon cœur right? Je hoches la tête de manière affirmative, parce que j'ai eu mon temps de parole et maintenant j'ai besoin de savoir sa réponse. Je ne peux pas le quitter des yeux, aimanté. - tu l’as jamais perdu en fait… Et peut être que mon propre coeur rate un battement à cet aveu mais je n'ai pas vraiment le temps de vérifier son état qu'il pointe son doigt sur moi - ma confiance par contre…. Tu devrais t’en méfier… j’ai peur…de…de..que… Mon euphorie rapidement remplacé par une culpabilité que je n'oublie jamais vraiment ... Il a raison de ne pas vouloir me faire confiance, et peut être que c'est la douche froide qui me ramène sur terre, peut être que je devrais le laisser s'échapper. Oh mon dieu, pourquoi je lui ai fait cette déclaration stupide , pourquoi je tente de ... Et je devrais pas lui faire ça, je le sais très bien, je suis un problème ambulant, et je vais le faire souffrir encore et encore. Je déteste le son de sa voix, et mes yeux me brûlent légèrement alors que l'odeur amer de mes propres erreurs me brûlent la gorge sous forme de bile amère. - promets moi que…que… tu repartira pas à l’autre du bout monde…parce que je..je…le supporterais pas une deuxième…fois… La vague de nausée se fait plus forte, l'envie de détruire le reflet s'offrant à moi dans la vitrine d'un magasin adjacent. C'est à cause de moi. Toujours moi. Mes mains se crispent, mon corps se raidit alors que je suis supposé lui rendre son étreinte. J'ai beau regardé, je deviens soudain aveugle. Tu vas le détruire, ne sois pas égoïste, tu l'as déjà détruit. Et je m'en veux, qu'est-ce qui m'a pris ? Pourquoi ? Pourquoi ? Le son de ses mots d'avertissement retentissant assourdissent le reste des paroles dans un brouillard. L'envie de courir et de m'éloigner, soudain puissante devant l'image de ce que j'ai fait de lui. Je l'ai déjà détruit. Je peux le lire dans le moindre pli amer et apeuré de son visage. Mais c'est moi qui est demandé une seconde chance ... Soudain mon corps est soulevé de frissons incontrôlables, et je m'éloignes de lui pour me plier un peu plus loin, et vider le contenu de mon estomac contre le bitume ... L'odeur nauséabonde, la parfaite représentation de mon âme pourri et irrécupérable. Le choc d'avoir la preuve de tout cela devant mes yeux, alors que je pouvais nous croire heureux ... L'espace d'un instant. La piqûre de rappel de la réalité. Je vomis encore et encore, jusqu'à ce que mes yeux me piquent et que mes joues ne soient recouvertes d'une texture humide.
- Pars ... pars loin de moi ... tu sais que je vais le faire ... Mes mots entrechoquaient par la violence des sanglots qui me secouent. Je pleures si rarement que je mets un temps à réagir à ce que mon cerveau est entrain de faire sur mon corps. Rarement, pourtant c'est déjà la deuxième fois que je m'écroule devant lui en si peu de temps, alors que pendant les trois années passés à New York, je ne lui ai jamais montré une seule de mes larmes. Je suis entrain de perdre la tête, il n'y a pas d'autres explications. - Je ... Mes épaules s'affaissent devant ma défaite alors que quelques regards curieux se posent sur nous. Ils doivent probablement pensé que je suis ivre, et c'est une certaine consolation même si je dois avouer que l'envie de me terrer pour lécher mes blessures est plus que tentante. - Tu ne veux pas que je changes ... mais si je ne change pas, je te ferais toujours souffrir ... Pars. Tu n'as pas à te sentir redevable de moi ... mes poings se serrent alors que je pose un regard dure sur lui. - La pitié ... J'ai jamais vraiment aimé ça. Et merde, je suis vraiment un lunatique, un claquement de doigts, la réalisation difficile de mon amour égoïste pour lui, et je me transforme de nouveau en ce monstre froid et distant. - Tu as raison de ne pas me faire confiance ... Je n'en suis pas digne. Tu trouveras beaucoup mieux ... Je déteste ces réflexes qui me viennent avec trop de naturel, je déteste le blesser encore et encore mais c'est la seule manière de le préserver, j'ai vu la souffrance dans ses yeux, de se savoir près de moi. Il a beau nié, je suis sur qu'il est plus heureux quand je ne suis pas dans les parages. - Je veux dire draguer un mec soul, plus minable tu meurs ... Et dans ma tête, je me hurle à moi même d'arrêter encore et encore mais mon regard se repose sur la tâche brunâtre de mon vomi, et j'ai juste envie de mourir pour lui épargner le monstre que je suis.
Lukas T. Andrews
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