Nom : Grey, le nom de famille de beau papa... en même temps depuis le temps c’est comme mon père. - Prénom(s) : Dorian, oui la tout de suite Dorian Grey ça fait franchement penser à Dorian Gray... Humour minable je vous l’accorde... Enfin si ça n’était pas le fruit du destin. Reed et Lou. Allez savoir pourquoi ma mère à ressentit le besoin de me donner trois prénoms alors que je n’ai ni parrain, ni marraine, ni père... - Âge : 23 ans - Date et lieu de naissance : 28 Février 1989 à Brighton, Angleterre. Pas très loin de Londres. - Nationalité :Anglaise - Situation sociale : riche - Sexualité : Hétérosexuel. Enfin presque. - Vie amoureuse : céli-batard il faut dire les choses comme elles sont. - Emploi, études : En doctorat de biologie-chimie. Professeur à l’université. Chercheur. Vise le Nobel de Chimie.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Si je vous dis que Madame m’a presque supplié de venir me croirez vous ? Probablement pas. Vous faites partis des meilleurs, imaginez une seule seconde que quelqu’un puisse être meilleur que vous doit vous être particulièrement douloureux. Je vous comprend. Quoique personne ne m’a encore annoncé «désolé Dorian mais nous avons trouvez meilleur que vous» que ce soit de cette manière très cash et désagréable ou d’une autre plus subtile du genre vous avez déposé une application pour venir à Yellowsky, le monde ou tout le monde est brillant ? Et bien certain sont réclamé par Madame depuis un paquet de temps. Bon après il faut aussi dire que je suis dans les parages depuis longtemps... Londonien depuis une éternité, je n’avais pas grand chose à faire dans les autres parties de la ville... Vous voyez je suis modeste... Ce n’est pas comme si elle était venu me chercher à l’autre bout du monde non plus. Quoiqu'il en soit si j'ai fait semblant de considérer son offre... Oui c'est ce que ferait tout homme d'affaire très demandé... Enfin à ce qu'il paraît. De toute façon ce n'est pas comme si je pouvais refuser... Je n'aimerais être nul part d'autre qu'à Londres... Et donc Yellowsky.

Et votre particularité, c'est quoi ? Ma particularité ? Vous plaisantez j’espère ? Je savais que vous seriez tous plutôt récalcitrant à reconnaître ma suprématie... Mais tout de même... Mais bon. Puisque je suis généreux, et que j’ai un grand coeur -la je manque de modestie... mais c’est pour le show - je vais donc tout vous dire. Je suis un génie. Ni plus ni moins. Si on était dans Harry Potter on dirait que j’ai un talent inné pour les potions... Mais puisqu’on n’y est pas, on se contentera de dire que je suis un dieu vivant en physique chimie. J’ai achevé ma licence et mon master de physique chimie biologique et commence ainsi mon doctorat. Dans quelques années ça sera docteur Dorian Grey les amis. Depuis mon plus jeune âge j’expérimente les choses pour créer de nouvelles molécules et changer les choses. Je me spécialiserais probablement en médecine et m’efforcerait de trouver un remède contre le cancer et autre maladie incurable tout en cherchant à mettre la gloire en bouteille, l’immortalité dans un flacon et le génie dans une seringue. Vous doutez que je puisse y arriver vraiment ? En attendant je suis le créateur génial et anonyme de plusieurs nouvelles drogues qui débarquent sur le marché depuis cinq ans et qui vous envoient dans les plus délicieuses sphères du paradis. Bien sûr c’est un secret... Il paraît que le gouvernement fait la chasse aux drogues... Quel drôle d’idée... C’est la religion l’opium du peuple... Pas la drogue. Bref non seulement grâce à moi vous tendrez à mourir jeune... Mais puisque je trouverais aussi le remède miracle pour vous soignez vous pourrez vivre longtemps en vous détruisant la vie... Si ce n’est pas merveilleux.

Comment vous définiriez-vous ? Je suis l’homme parfait que vous attendez tous. Sourire charmeur, intelligence hors du commun, compte en banque bien rempli, galant. Je suis le gendre parfait dont rêve toutes les mères. Celui qui pillerait n’importe quelle famille avec leur heureux consentement. Je suis un mensonge éveillé. Un ange de perfection qui cache un démon immoral. Je ne vais pas vous faire une analyse psy... Je n’y ai jamais mis les pieds et n’y tient pas particulièrement. Pour qu’un type ayant fait des études débiles me dise que je souffre d’un trouble de l’abandon parce que je n’ai jamais connu mon père... Si je n’ai jamais connu mon père c’est juste que ma mère ne se l’ai tapé qu’une seule fois que la capote à craqué ou qu’il n’y en avait pas, et qu’il n’a jamais rien su... Il est probablement à l’autre bout du monde à l’heure qui l’est, avec une famille peut être même. Cela dit je suis un bon looser sentimental. Non parce que je ne sais pas draguer... Quoique dans les faits je ne sais pas. Heureusement mon apparence bien lécher fait le travail à ma place, et mes maladresses raisonnent subitement comme une promesse d’honnêteté à toutes ses belles oreilles. Il paraît que je n’ai aucun, aucun, aucun sens moral. Il faut dire que c’est emmerdant la moralité. J’ai une ambition qui dépasse celle de n’importe qui d’autre... Etre prix Nobel... rien que ça. Et serait près à tout pour arriver au sommet. Quand à l’argent il ne fait pas le bonheur... Mais avouez qu’il en fait grandement partie... Je pourrais bien être ultra généreux... mais je ne le suis seulement parce que j’ai les moyens. Et parce que malgré mon sens de l’immoralité ces derniers temps je souffre de remords... Et de culpabilité... Pourtant j’étais le pro pour éradiquer ce genre de sentiment que je juge inutile... Enfin les sentiments sont inutiles. N’allez pas croire non plus que je suis un monstre. C’est simplement que vous ne me connaissez pas, et que vous ne savez pas canaliser mon caractère... Demandez à Holden, Wolfgang, Solweig, Harley et Jo comment je suis... Enfin j’étais... Et on verra ce qu’ils vous répondront.

Nous sommes comme les six doigts de la main... Anormal. Mais notre anormalité valait de l’or. Et ensemble nous étions les rois du monde. Enfin de Brighton dans un premier temps, de Londres ensuite. Enfin à notre manière, dans notre tête peut être... Mais cela nous suffisait. Que demandez de plus à des enfants ? De toute façon quoique l’on en dise, ma vie c’est eux. C’était eux. Ca devrait être eux. Ca ne pourrait pas être autrement.



Et dire que le 28 Février deux bambinos naissaient de l’utérus de leur mère désormais déchiré. Enfin en soit ça n’a rien de bien spectaculaire. Il paraît que nous sommes des millions, à naître comme ça, partout dans le monde. Déjà nous naissions tous les deux en Angleterre ce qui est moins commun... Dans les environs de Londres, et pour un peu on aurait poussé le vice à naître à Brighton. Mais là n’est pas toutes la beauté de la chance. La splendeur. Notre splendeur, était que quatre ans plus tard, ma mère déciderait de se ranger avec ton père abandonné. Et que de deux étranger nés le même jour, nous deviendront frères, demi jumeaux, perfections que les liens du sang n’auraient même pas pu imaginer. Est-ce qu’à quatre ans je me doutais que tu étais mon âme soeur ? Probablement pas non. Il faut dire qu’à l’époque nous n’étions pas si différent, deux gamins, bon à faire un tas de connerie. Tout le monde voyait déjà en toi les prémices du farceur insolent, alors que je déployais à peine ma splendide stature de génie. Ton imagination était déjà fleurissante que je ne pouvais pas me montrer brillant... Quoiqu’il paraît que j’étais le roi pour assembler les cubes dans les cubes, triangles dans les triangles et ainsi de suite... Tu as toujours été multiple et un peu fou, et j’ai toujours aimé ça. Tu était la constance inconstante qui me manquait, celui qui ferait constamment tout à l’envers lorsque je resterais dans une raideur impénétrable. Tu t’agaçais toi même lorsque je t’admirais profondément. Tu m'idolâtrais et m’aimais quand bien même je me détestais cordialement. Nous sommes un. Il y a beaucoup de limite que nous n’aurions jamais du franchir. Beaucoup de question que nous n’aurions jamais du explorer. Nous avons commis trop d’erreur. Je suis tellement désolé de là ou nous en sommes venu. Nos chemins sont devenus froids et ternes. Tu me manques. Ou est passé notre à la vie à la mort ? Je ne peux croire que nous nous soyons enterré vivant. Mon frère, mon meilleur ami, mon double, ma totalité.



C’est le génie qui nous appelle mon ami. Le bac à sable était notre terrain de jeu, et timidement tu t’es interposé. Comme si tu pouvais quelques choses contre les jumeaux Grey. Et tu as pu. Tu nous a interrompu brillamment et tu t’es creuser le trou qu’il te fallait. Je ne sais pas forcément d’ou t’es venu cette force, toi si petit, si brillant, si asociale. Tu disais que personne ne voulait de toi. Tu n’allais vers personne. Si ce n’est nous. Tu as grandis. Parce qu’il le fallait. Solide comme un roc. Te découvrant un esprit brillant. Les meilleurs génies sont condamnés à resté seul disais-tu lorsqu’Holden et moi draguions comme des cons. Tu savais que tu avais tord et que ton attitude était celle du frustré de base qui regarderais des pornos sur son ordinateur si cher à son coeur en rentrant. Mais tu savais que l’on en avait rien à foutre. Qu’on t’écoutait religieusement sachant bien quand il ne fallait pas prendre crédit de tes conneries. Au fond parfois je me dis que tu ne m’as pas toujours compris Holden et moi. On t’échappait. On te dégoutait peut être ? Pourquoi ne me regardes-tu plus dans les yeux ? Pourquoi n’es-tu plus capable de me répondre ? Qu’ai-je fait de si atroce que tu n’ose plus m’affronter ? Pourtant tu sais j’aurais tout écouté de toi. J’aurais gardé la bouche close, j’aurais écrasé le châtiment qui m’aurait brûlé les lèvres... Parce que tu es peut être socialement inadapté comme tu le dis si bien. Mais de nous tous tu es probablement le meilleur juge... Celui qui connait le mieux la race humaine et qui se trompe le moins. J’aimerais juste que tu reviennes, que tu me fasses comprendre. Tu disais que l’homme était capable de changer, d’évolué. Aurais-tu changer d’avis ? Ou me feras-tu essayer ?



Le mensonge est un plat qui se mange froid. A moins que ça soit une histoire de vengeance. Peut importe. Ce sont nos deux plus grandes composantes. Les bases de notre relation si saines et si délicates. Autant que ta virginité. Cadeau si délicieux. Tu sais que je ne t’oublierais pas. Tu en joue. Silencieuse, comme notre relation éclair et secrète, tu me fais de l’oeil, te mord sensuellement le doigt et le fait glisser en travers de ton coup, m’explose mentalement la jugulaire. Tu m’aimes, tu me détestes. Tu me mens, tu passes en coup de vent. Tu fais de l’oeil à Holden, tu m'horripiles. S’il tombe dans tes bras, ne pense pas que je tiens à toi, ne pense pas que je suis jaloux, je t’égorgerais juste si tu le brises comme tu dis que je t’ai brisé. Mais soyons honnête. Nous sommes fait du même bois. Tu es la plus belle des reptiles, vicieuses et capricieuse, tu sais ce qu’il te faut pour arriver à tes fins. Ne me fais pas croire que j’étais une erreur de parcours. Tu n’es pas du genre à faire des erreurs. Tu savais parfaitement ce que tu faisais, tu t’es frayé un chemin dans nos coeurs de la meilleur façon que tu connaissais. Quoi de mieux qu’intégré une bande de mec qu’en les faisant tous bander non ? Mais tu as eu raison de ne pas être clair dans tes intentions. De ne pas dire ce que tu avais fait avec chacun de nous. Notre fausse ignorance nous aura sauvegarder un temps de l’apocalypse. Mais tu étais notre fruit interdit. Et nous avons tous croquez dedans avec un enthousiaste presque irréel. N’oublie jamais que de tous je suis celui qui te connais le mieux... Celui pour lequel tu n’as aucun secret. Je te connais comme si je t’avais fait.



Petite soeur n’est pas peur. Petite soeur essuie tes pleurs. Petite soeur tu te leurs. Petite soeur accroches toi, voici mon coeur. Quel exemple avons nous été dans ta vie débridée... Tu es belle. Tu t’élèves. Je t’admire, je t’idolâtre. Diamant pure parmi la boue. J’aurais voulu te protéger de tout. De nous. Surtout de nous. Mais il aurait fallu que tout soit différent. Que tu ne rêves pas que d’une seule chose, faire parti du groupe. Que tu n’amènes pas la rousse comme ticket d’entrée. Que tu ne me défis pas avec autant de classe et d’absurdité du haut de ton mètre quarante de l’époque. Tu es une folie douce. Tu es la joie de vivre innocente d’Holden, l’amour tendre et irrespectueux qu’il possède. Tu es le vice, le danger, et l’immoralité que je représente, le mensonge et la perfection que je cultive. Tu es la croisé de nos chemins. Peut être même la plus aboutie. Celle sensée nous ramener sur le droit chemin. Mais je t’en demande trop. Petite soeur tu me connais par coeur. Je t’en prie. Je te rend ta vie. Ne fais plus de folie. Tu n’oserais imaginer dans quel trou je suis tombé.



Petite femme flamboyante. Vient me réchauffer le coeur, vient m’embraser l’esprit. Let’s set the world in fire. Parce que ce soir nous sommes jeunes et que nous avons l’éternité devant nous. C’était ce genre de promesse que l’on s’était faite quand tu avais débarquée comme une bombe au bras de ma petite soeur dans notre groupe déjà trop soudé. Comment as-tu su que nous fonctionneront mieux à six que nous ne pourrions jamais mieux fonctionner à quatre ? Il n’y avait rien que je ne disais que tu ne savais pas déjà. J’ai toujours eu la désagréable impression d’être un livre ouvert pour toi. Et pourtant dieu ce que je travaillais le mystère en ta compagnie. T’es tu aperçu des artifices que je déployais ? Holden me les soufflait tu t’en douteras... Je ne suis pas doué pour ces choses là. L’amitié masculine met aisée, dans toutes sa complexité et tout ses tourments, je ne te mens pas, je sais que tu le sais. Mais l’amitié féminine mais franchement inconnu. Pourtant tu es là. Tu n’ignores rien, tu ne me fais pas franchement de reproche. Pourtant tu aurais le droit. Si je ne m’abuses je t’aurais fait souffrir. Je ne suis pas devin... C’est seulement quelques choses que je fais... De temps à autres... Sans trop le faire exprès... Peut être parce que je m’ennuis. C’est drôle. Je ne pensais pas être capable d’éprouver des remords. Etre capable d’éprouver tout court d’ailleurs. Tu dis que tu me pardonneras toujours, que deux doigts d’une même main ne peuvent pas vraiment se faire la gueule. Mais regarde Holden. Il se serait amputé le doigt si ça lui avait permis de ne plus me voir, de ne plus me sentir dans ses os. Petite femme flamboyante. Vient me réchauffer le coeur, vient m’embraser l’esprit, j’ai besoin de ta folie, tu apaises mes peurs.



Sans eux j’aurais été irrécupérable. Ils étaient les seuls à me maintenir dans un semblant de décence. Non par charité. Simplement parce que nous étions un groupe fonctionnel à l’idéologie similaire, aux coeurs qui ne battait qu’en un. On aurait tout fait ensemble. Apprendre à marcher, à dire des gros mots, à imiter les signatures des parents, à sécher les cours, à tricher aux interrogations, à faire tourner les professeurs en bourrique, à affronter les conseils de classe la tête haute le sourire prétentieux, faire nos premières fois, boire à n’en plus pouvoir, planer au delà des étoiles, attraper la lune, se brûler sous le soleil, exploser en plein vol. Peut être sommes nous allés trop loin. Moi c’est évident. Mais vous ne le saurez pas. Je ne pourrais pas venir vous dire sourire brillant aux lèvres, l’air de rien, pour vous dire que vous aviez raison... Que j’aurais du arrêter mes conneries bien plutôt. Que j’avais beau ne pas toucher à la radioactivité que je finirais comme Pierre et Marie Curie. Je ne vous dirais pas quel est mon problème. Je ne vous dirais pas que je me suis flinguer les neurones à coup de génie. Que d’avoir jouer au cobayes sur mes drogues expérimentales m’aura grillé certain neurotransmetteur. Je ne vous dirais pas que j’ai la tremblote, que je suis couramment foudroyé par l’épilepsie. Je ne vous dirais pas que d’avoir trop jouer au con, que d’avoir trop mentit, et mettre dissocier tant de fois je suis réellement devenu plusieurs. Je ne vous dirais pas que je suis de moins en moins maître de mes émotions. Je nous vous dirais pas qu’à force d’avoir voulu être un en étant six, je deviens deux en un. Je ne vous dirais rien de tout ça. Parce que c’est mon problème. Mes conneries. Mon fardeau. Et que j’en ai déjà bien assez fait comme ça. Je vous l’avais dit, les remords. Ils viennent. Quand l’autre n’est pas là.

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