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Will we ever have our happy ending ? (Vianney)

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M. Eulalie d'Abencourt
M. Eulalie d'Abencourt



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MessageSujet: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptySam 8 Juin - 2:26


Eulalie & Vianney.

Eulalie croulait sous les examens. Il fallait se rendre à l’évidence : l’université pouvait être un vrai calvaire, et c’était plus particulièrement vrai à la fin de l’année scolaire. Les professeurs étaient de vrais sadiques, riant certainement sous leur barbe lorsqu’ils annonçaient à leurs élèves exténués les dates des différentes épreuves qui les attendaient. Dissertations à n’en plus finir, exposés surprises, tout y passait. Pour sa part, Eulalie s’en serait bien passé. Son champ d’étude lui plaisait, mais quiconque la connaissant un minimum savait que ce n’était pas son premier choix. Il était tout simplement pénible, oui, pénible, de passer devant les locaux du programme spécialisé en exploration théâtrale ou encore de l’amphithéâtre. Bien sûr, elle avait pris l’habitude d’éviter ces lieux, mais parfois, elle n’avait pas le choix pour se rendre à l’un de ses cours. Elle se disait, au fond d’elle, qu’elle pouvait toujours lâcher les communications et s’en aller en théâtre comme elle le souhaitait, mais il lui faudrait alors payer elle-même ses études, ses parents ne croyant pas à la fiabilité financière des métiers de la scène. En soi, ils n’avaient pas tout à fait tort, Eulalie le leur accordait, cependant il valait sans doute mieux choisir une profession reliée à ses passions… non ? Quoi qu’il en soit, payer ses études par ses propres moyens ne lui semblait pas être une bonne solution, puisqu’il lui faudrait alors se trouver un job, économiser… et attendre d’avoir suffisamment d’argent pour se payer tout ça. La vie était bien trop chère, décidément.

« Juste un Coca, s’il vous plaît. » demanda-t-elle au barman, qui le lui servit quelques secondes plus tard. Elle alla ensuite prendre place à une petite table, contre le mur, son sac sur l’épaule, car elle avait aujourd’hui décidé d’aller étudier au Drinking Excellence en vue de son examen de philosophie de la semaine prochaine. Étudier dans un bar, quelle classe, hein ? L’après-midi venait de commencer, alors c’était parfait : il n’y avait quasiment pas un chat dans l’établissement et une vieille musique rock jouait à la radio tandis que le barman passait entre les tables pour nettoyer les dégâts de la veille. L’ambiance était au fond semblable à celui d’un café ordinaire, à l’exception qu’il n’y avait pas de vieillards qui sirotaient leur thé ou leur chocolat. Eulalie but une gorgée de son Coca et ouvrit sans grande motivation ses livres et ses notes de cours. La fatigue la rendait maussade. Son éternel optimisme semblait avoir pris des vacances bien loin d’ici depuis quelque temps. Les récents événements dans sa vie n’avaient évidemment pas aidé. D’abord, la querelle publique au parc avec ses trois meilleurs amis d’enfance, puis tout ce qui en avait découlé : l’avortement de Lisbeth, la relation secrète de Vianney et Lisbeth, les manigances de Samaël qui avait préféré mettre ses sentiments de côté pour que Vianney soit heureux… Quel bordel. Eulalie avait surpris tous ces secrets en espionnant les trois petits cachottiers derrière un arbre et honnêtement, elle ne savait pas si elle aurait préféré rester dans l’ignorance ou pas. Ne pas savoir pouvait être une bénédiction, d’une certaine façon. Mais le pire, c’était qu’elle ne savait plus quoi faire. Elle n’avait pas revu les trois abrutis depuis ce fameux jour au parc et avait soigneusement évité d’aller squatter leurs profils respectifs sur Formspring et les autres médias sociaux. D’un côté, elle ne voulait pas se faire du mal comme ça, mais de l’autre autre, son imagination s’en chargeait bien toute seule : elle visualisait si facilement Lisbeth, qui avait l’habitude tout lui dire quand elles étaient petites, dans les bras de Vianney, riant… s’embrassant… Argh. La rousse secoua la tête, se forçant à étudier, ce qui était ô surprise plus facile à dire qu’à faire.

Au bout de quelques minutes, elle soupira en levant la tête de ses livres, baladant la salle du regard. Rien n’avait changé depuis son arrivée. Puis, soudain, la porte d’entrée s’ouvrit. Ahah, enfin de l’animation ! Eulalie porta son attention sur le nouveau venu et sentit ses jambes défaillir en reconnaissant la familière tête brune : Vianney. « Merde. » souffla-t-elle, plus aigüe qu’elle ne l’avait escompté. Elle remercia avec ferveur le ciel d’être assise, sans quoi elle serait probablement écroulée par terre comme une loque. Les yeux écarquillés par la surprise, Eulalie prit vivement l’un de ses livres et le positionna de façon à ce qu’il tienne « debout » et qu’il lui cache le bas du visage. Voilà, son livre était devenu sa forteresse de fortune. Parfait. Vianney ne pourrait pas la reconnaître, elle était trop douée. Il était cela dit incroyable de le retrouver après leur querelle de l’autre fois. Elle l’avait traité de con, elle s’en souvenait très bien. Oui, il le méritait, mais c’était tout de même Vianney et en sa présence, elle se sentait toujours… comment dire, étrange. Elle aurait vraiment voulu qu’il ne soit pas amoureux de Lisbeth – il était heureux qu’elle ne soit pas là elle aussi, celle-là – car cette réunion imprévue dans ce bar aurait été une occasion en or de renouer avec lui. Après quelques minutes, le cœur d’Eulalie reprit son rythme régulier et la demoiselle put respirer convenablement de nouveau. Elle tendit le bras pour prendre son Coca, mais c’était sans compter sa maladresse légendaire. Son bras bouscula son livre sans le vouloir et son subterfuge visuel s’écroula. « Triple merde. » souffla la jeune femme, sentant peser sur elle le regard du beau brun.


Dernière édition par M. Eulalie d'Abencourt le Jeu 13 Juin - 1:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptySam 8 Juin - 22:48


Eulalie & Vianney



Les semaines qui s’enchainaient dans une immuable monotonie, les journées successives à se demander à quoi bon « tout ça », à quoi bon la vie, chercher désespérément des raisons d’exister alors qu’au fond, on finit toujours par se confronter au néant, le vide parce qu’on n’a aucune substance, aucune profondeur. On mange, on chie, on travaille, on dort, on baise –entre deux conneries- il nous arrive même de prier parce que, oui, il parait qu’avoir de l’espoir nous amène à avancer. Et, qu’arrive-t-il donc à ceux qui désirent reculer ? Aucune aide, aucune oreille d’écoute si ce n’est celle que l’on se tend à nous même, thérapie désuète, on empile et on finit toujours par rempiler, avec enthousiasme, comment faire autrement ? Dans la vie, on n’a jamais eu le choix et ces déprimés au bord du suicide qui jureraient n’avoir pas eu une seule seconde envie de venir au monde dans un contexte aussi putride. Courir après une conception erronée, rester crédules jusqu’à la fin et se demander encore, toujours de manière constante : qu’est-ce que je fous là ? La réponse : tu fous rien, t’es rien, tu ne seras jamais rien qu’un grain de sable infime dans un océan infini, voilà.  Alors oui, il avait besoin de prendre l'air. C'était un besoin constant ces derniers jours. Vianney avait besoin de changer ses habitudes. Encore. Rester assis et attendre le rendait fou. Complètement fou.Il ne faisait rien d'autre que de tourner et retourner la situation dans sa tête. Comme pour en comprendre le sens. Pourtant, il n'y avait rien de plus à comprendre. Il y avait désormais des décisions à prendre. Des décisions difficiles. Peu plaisantes. Des décisions dont il n'était pas encore prêt à faire face. Alors, il devait s'occuper. Le plus possible. Pour arrêter de penser. La semaine c'était facile. Les cours à la fac l'accaparait totalement. .Le faisant oublier l'existence d'un monde extérieur. L'envie de s'occuper lui donnait encore plus envie de se plonger dans le travail que d'habitude. Une fois que le soir arrivait, ça devenait plus difficile. Il n'avait personne à ses côtés. Il se sentait vide. Seul. Exténué. C'était en tout cas ses journées depuis quelques jours. Depuis ce fameux jour où tout a dérapé.  Mais là, c'était le weekend. Il n'avait rien à faire. D'habitude il les passaient avec Lisbeth. C'était donc simple. Mais là, elle n'était pas là. Même si l'envie de l'appeler pour entendre sa voix se faisait sentir, Vianney tenait bon. Il n'allait pas lui reparler de si tôt. Et pourtant elle lui manquait. Elle lui manquait tellement. S'il avait su que les choses se dérouleraient de cette façon, aurait-il fait les mêmes choix ? Peut-être. Peut-être pas. Il se posait souvent la question. S'il était resté un sage garçon qui écoutait sa soeur. Le fils parfait selon ses parents, si fiers de leur progéniture. Aujourd'hui, il n'aurait peut-être jamais été en couple avec Lisbeth. Il serait peut-être même avec une française. Cela n'aurait pas pu lui faire de mal... Quelle connerie. Cela ne lui aurait pas plu. Depuis toujours il lui manquait quelque chose. Ce quelque chose, il l'avait trouvé avec Lisbeth et il avait tout foutu en l'air. Alors être avec une française de bonne famille ne l'aurait jamais comblé. Il serait resté vide. Incomplet. Souriant à tous, alors qu'il ne saurait pas ce qu'est sa vie. Il ne saurait pas ce qui lui manquait. Et même si aujourd'hui c'était dur, ses choix, il les referait. Peut-être en changeant quelques détails. Détails qui pourraient faire changer les choses. Mais peu importe. Y penser n'y changeait rien. Les choses étaient telles qu'elles étaient. Point. Rien ne pouvait les changer à l'heure qu'il est. Et ce vide qu'il ressentait au fond de lui était bien là. Et se faisait ressentir chaque minute un peu plus. Un verre. Il avait besoin d'un verre. Pour oublier. Passant près de la fenêtre, son regard se posa sur la devanture du pub en face.  

Il marchait dans la rue, il n'y avait pas énormément de monde. Peut être parce qu'on était en début d'après midi. Il poussa la porte, se disant qu'il serait au calme vu le peu de personnes qui se trouvait dans le bar à cette heure. « Triple merde. » Vianney tourna la tête, surpris dans ses pensées tandis qu'il était accoudé au bar. Un sourire ne tarda pas à naître sur ses lèvres lorsqu'il reconnu Eulalie. Bien décidé à ne pas perdre sa dernière amie, il se dirigea vers la table où la rousse était installée. « Salut. » fit-il accompagné d'un faible sourire. En réalité, il ne savait pas quoi lui dire. Tout comme il ne savait pas si c'était une bonne idée de venir lui parler. Après ce qu'il c'était passé dans le parc, cela ne l'étonnerait même pas qu'Eulalie l’envoi gentiment se faire voir.  


Dernière édition par Vianney L. Robles le Mer 10 Juil - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyJeu 13 Juin - 2:12


Eulalie & Vianney.

Le problème avec Vianney et les deux autres était le malaise de les revoir après ce qui s’était passé entre eux la dernière fois. Il était perturbant d’apprendre que Lisbeth et Vianney étaient en couple, puis une dizaine de minutes plus tard, se faire dire que finalement, ils ne l’étaient plus. Décidez-vous, quoi, bordel ! Depuis, Eulalie n’avait revu ni Sam, ni Lisbeth et franchement, elle s’en accommodait parfaitement. Elle était confiante qu’un jour, tout finirait par s’arranger entre eux comme dans un conte de fées; cela dit, ça prendrait du temps. D’abord, elle allait devoir pardonner à ses trois anciens meilleurs amis, qui n’avaient pas été honnêtes avec elle. Ensuite, il fallait qu’elle parvienne à enterrer son amour pour Vianney. Il lui était tout simplement impossible de continuer de croire en son utopie de jeunesse : il ne l’aimait pas, du moins pas comme elle l’aimait. Il fallait qu’elle garde les pieds sur terre comme une femme forte et qu’elle passe à autre chose, après avoir rêvé au même mec pendant une dizaine d’années. Vraiment, son cas lui semblait désespéré, même s’il n’était pas le pire. Après réflexion, il semblait probable que Lisbeth ait rompu avec Vianney les jours suivant l’épisode au parc. Ils ne s’étaient pas quittés en bons termes, aucun d’entre eux d’ailleurs, et il y avait cette histoire d’avortement qui n’arrangeait pas les choses. Eulalie aurait tellement souhaité être là pour la néerlandaise à l’époque. Elle aurait pu la soutenir moralement et l’aider le plus possible. Seulement voilà, elle avait tourné le dos à Eulalie, préférant pour une raison obscure une autre fille comme meilleure amie. Décidément, Lisbeth avait un don pour abandonner ceux qui tenaient le plus à elle.

Bien sûr, il fallait qu’Eulalie revoie Vianney dans ce bar, quand justement son objectif était de l’oublier. Quelle ironie, à croire que le destin ou une quelconque entité sadique et tordue s’amusait à ses dépens. Elle n’aurait pas dû venir, elle aurait très bien pu étudier chez elle, non ? Soupirant, Eulalie prit le livre qui était tombé de lui-même, la dévoilant ainsi, et fit mine de lire avec concentration une page au hasard. Si le jeune homme l’avait vue, il ne l’aborderait certainement pas s’il voyait qu’elle était occupée. Ainsi raisonnait la jeune rouquine, qui était toujours un peu naïve en ce qui concernait Vianney. L’amour rend aveugle, dit-on. Eh bien non, la vérité, c’est que l’amour rend con. En entendant la voix familière du brun, Eulalie sursauta légèrement. Elle leva brusquement la tête avec un petit sourire jaune. « Euh, salut. » répondit-elle, légèrement nerveuse. La dernière fois qu’ils s’étaient trouvés seul à seule, elle lui avait dévoilé son amour pour lui et ce n’était pas un souvenir glorieux pour la jeune femme. Elle s’était prise une belle douche froide, ce jour-là. Elle le regarda un moment, pesant le pour et le contre de l’inviter à s’asseoir. Mais d’un autre côté, il était venu l’aborder, ce qui signifiait logiquement qu’il voulait lui parler, non ? Elle savait qu’elle devait faire une croix sur le garçon, maintenant qu’elle savait que ses sentiments n’étaient pas réciproques, néanmoins elle avait aussi envie de lui parler et de savoir ce qui l’avait amené ici. Et puis qui sait, c’était peut-être un pas en direction de la réconciliation tant rêvée. « Tu voulais me parler, peut-être ? Ou tu passais juste dans le coin ? » lui demanda-t-elle en balançant rapidement son stylo de gauche à droite. Il n’y avait qu’une façon d’avoir le cœur net sur sa présence dans ce bar et c’était de lui demander. Elle savait bien qu’il avait été le dernier des crétins en criant comme il l’avait fait sur Lisbeth et en se défoulant physiquement sur Sam, mais en ce qui la concernait, elle ne pouvait pas le forcer à l’aimer. Oui, il n’avait pas été sincère avec elle, il lui avait caché sa relation avec Lisbeth, c’était un fait. Mais ne l’avait-il pas fait justement pour lui éviter de souffrir ? Tsst, au final, ça revenait au même, elle avait souffert et souffrait encore à cause de lui. Quelle bêtise de tomber amoureuse d’un garçon qui ne voulait pas d'elle, c'était l’erreur la plus vieille et la plus stupide du monde.
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyDim 16 Juin - 21:56


Eulalie & Vianney



Un fracas retentit, des dizaines de nuages amoncelés déversant sur la fil des trombes d'eau qui troublaient un paysage qui s'étendait sous la fenêtre du pub. Vianney s'y adossa quelques secondes, enfonçant ses paumes dans la fenêtre, avant de regarder intensément cet eau qui s'échappait de l'étreinte d'un ciel noircit par l'orage. Son humeur se dessinait, tandis qu'il prenait douloureusement conscience que la jeune femme assise en face de lui ne le laissait pas aussi indifférent. qu'il ne le pensait. « Euh, salut. » répondit la rousse. Il lui adressa un petit sourire  avant de renverser la tête sur l'accoudoir, les paumes apposées contre son front douloureux. La migraine le reprenait, comme un signal d'alarme vis à vis de sentiments qui commençaient à naître. En vérité, il aurait du fuir à toutes jambes lorsqu' il avait pris conscience qu'elle lui plaisait malgré ses sentiments envers Lisbeth, malgré qu'elle soit elle aussi sa meilleure amie. Pour avoir fait abstraction de ses certitudes et de ses principes, c''est qu'elle se dessinait dangereuse. Et maintenant il était la proie du manque, tant physique que psychologique, incapable de se détourner de son souvenir ou de son désir grandissant. Ses pensées l'entraînèrent vers une discussion fuite, un attachement partagé. Ses doigts glissèrent, vinrent masser ses tempes pour chasser la douleur qui n'était celle d'un simple mal de tête. Son corps avait souffert d'une absence imposée tandis que ses poumons réclamaient depuis quelques jours sa flagrance fruitée qu'il avait inspiré plus d'une fois à plein poumon. Un profond soupir échappa à l'étreinte de ses lèvres tandis qu'il se redressait, réalisant qu'elle était véritablement en face de lui. Il plissa les lèvres, mais ne parvenait à être objectif, incapable de séparer ses propres désirs de la réalité.

Mais souhaitait-il réellement avoir une relation avec elle et prendre le risque d'en tomber amoureux ou encore de perdre son autre meilleure amie ? Il avait toujours vu en Eulalie, une amie mais il n'était plus certain de rien aujourd'hui. Elle faisait naître des sentiments que Vianney ne pensait pas ressentir pour une autre femme que Lisbeth. Et il n'était pas certain de vouloir les exploiter à nouveau. Et pourtant … Il était fatigué de ressentir ce vide, cette abîme qui noircissait son âme. Se débarrassant de son blouson qu'il jetait négligemment sur la banquette, il l'observa du coin de l’œil. Il était complètement perdu … et peu désireux de la blesser de nouveau ou encore d'être de nouveau blessé par une femme. Car il lui fallait regarder la réalité en face. S'il tentait quelque chose avec Eulalie et s'il la blessait encore une fois, il ne se pardonnerait pas. Il avait déjà blessé Lisbeth - du moins il le pensait -, puis Sam. Il ne lui restait plus qu'Eulalie. « Tu voulais me parler, peut-être ? Ou tu passais juste dans le coin ? » Pendant qu'il réfléchissait à ce qu'il pourrait éventuellement répondre, Vianney la regardait. Sa chevelure rousse suivait les courbes affolantes de son minois, tandis que ses vêtements moulaient outrageusement ses formes délicieuses. Son souffle se tarit, son cœur s'affolait et une boule de feu noua ses entrailles, un désir fou qui s'écoula dans ses veines en une passion vertigineuse. « A vrai dire je voulais te parler. Je marchais dans la rue et puis je t'ai vu assise à cette table et... voilà. »  répondit-il avant de commander un verre. « J'avais besoin de te parler à toi. C'est le bordel Eulalie. Je ne comprends plus rien depuis que Lisbeth et moi ... enfin ... depuis que nous ne sommes plus ensemble. J'en aurais bien parlé avec Sam mais je me vois mal aller chez lui alors que je lui ai cassé le nez il y a à peine une semaine. C'est à peine si je me reconnais. » Il se mordit la lèvre, avant de glisser sa paume sur sa nuque. « Et puis il y a toi. Tout ce que tu m'as dis la dernière fois... ça ne veut plus sortir de ma tête. Tu ne sors plus de ma tête. » Ses prunelles s'agrandirent légèrement et ses pupilles se dilatèrent face à un aveu qu'il avait déclamé sans réfléchir. Il pâlit légèrement, avant de ses crisper, les pommettes relevées et froncées. Vianney respirait légèrement, fixant ses prunelles sur son visage décontenancé par un discours inattendu. Et il ne put s'empêcher de grimacer faiblement, devant cette impulsivité, cette tendance à inonder de mots ses interlocuteurs sans qu'il ne sache s'en empêcher. Il ne voulait pas dire ça d'une telle façon. Il ne voulait pas qu'Eulalie se fasse des illusions quant à une éventuelle "relation". Vianney ne voulait pas. Vianney ne voulait plus. Il ne comprenait plus non plus. En clair, il ne savait même plus ce qu'il ressentait pour Eulalie. Quand il était en sa compagnie, Lisbeth ne semblait être qu'un vague souvenir et pourtant, c'est ce qu'il l'empêchait de mettre le doigt sur ses sentiments pour son autre meilleure amie.  


Dernière édition par Vianney L. Robles le Mer 10 Juil - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyVen 28 Juin - 1:46


Eulalie & Vianney.

Aimer ou ne pas aimer Vianney, voilà l’éternelle question d’Eulalie d’Abencourt. Car le jeune homme, elle n’avait pas peur de le dire, était son premier amour, le seul, d’ailleurs. Ce n’était pas un amour réciproque, pas dans le sens où elle l’entendait, cela dit dans son cas, ça allait bien plus loin qu’une simple et banale amourette de jeunesse. Elle adorait l’admirer en classe, bien sûr, mais elle savait que ce qu’elle ressentait pour lui, ce n’était pas rien. Ça n’allait pas s’éteindre en quelques semaines, voire quelques mois. Son amour pour le brun allait durer, elle en était persuadée et le temps lui avait donné raison. Cependant, parfois, elle se demandait si, l’occasion de choisir lui avait été donnée, elle aurait choisi de l’aimer. Si elle aurait choisi de s’éprendre d’un garçon qui n’avait d’yeux que pour une autre fille, en l’occurrence sa meilleure amie. Probablement pas, raisonnait Eulalie. Certains disaient que les épreuves pouvaient rendre plus forts, mais le jeu en valait-il toujours la chandelle ? Bien sûr que non. Alors… Vianney valait-il la peine d’être celui à qui elle rêvassait le plus ? La réponse à cette question, elle ne la connaissait pas encore. Tout ce dont elle était certaine, c’était qu’elle n’oublierait pas le jeune Robles d’un claquement de doigts. C’était masochiste, mais elle ne voulait pas non plus l’oublier, enfin pas tout de suite. Pas d’un coup. Il avait été trop important pour elle pour disparaître aussi soudainement.

Eulalie but une gorgée de son breuvage, sentant peser sur elle le regard de Vianney, pendant que dehors, l’orage éclatait. C’était comme lorsqu’il était entré dans le bar, mais en cent fois pire car à présent, il se tenait à seulement une bonne cinquantaine de centimètres d’elle. Quelques années plus tôt, elle aurait tué pour un seul un regard de sa part – comme dans les films à l’eau de rose – mais maintenant, elle n’en était plus aussi sûre. Tout était confus dans sa petite tête de citrouille. De ce côté, ils étaient probablement semblables. Le jeune homme finit par lui répondre. Ainsi, il voulait lui parler. Mais lui parler de quoi ? De la dispute au parc ? Si c’était ça, Eulalie était un peu surprise. Elle savait qu’à un moment donné, tout finirait par s’arranger, malgré leur fierté, leur orgueil de vieux adolescents. Mais elle n’aurait jamais deviné que ce serait Vianney qui essaierait de réparer les pots cassés le premier. En toute honnêteté, elle s’était dit que ce serait d’abord Sam qui ferait son possible pour tous les réunir de nouveau. Ce pauvre Sam ! Il était si effondré après leur querelle, s’était mis à genoux et avait essayé de les retenir du mieux qu’il pouvait. En vain, c’était vrai, mais il avait essayé. Elle se demandait ce qu’il était devenu, de même que Lisbeth… Valait mieux ne pas penser à elle. Eulalie était encore fâchée contre elle, elle se sentait encore trahie.

Vianney commanda un verre pendant qu’elle pensait et poursuivit ses explications. Le bordel, qu’il disait ? Quel euphémisme, songea-t-elle. Puis, il lui annonça qu’entre lui et Lisbeth, c’était terminé. Eulalie, sans s’en rendre compte, sourit légèrement. Elle se trouvait en compagnie du plus beau mec de la Terre et venait d’apprendre qu’il était célibataire. Eh bien ! quelle veine. Elle répondit avec franchise : « Je ne te reconnais plus non plus, tu sais. En m’approchant de vous trois, au parc, j’espérais presque que ce n’était pas toi qui frappait Sam et qui criait comme ça à Lisbeth. Au plus profond de moi, j’essayais de me convaincre que ça ne pouvait pas être toi. » Il l’avait déçue, même si elle n’était pas encore prête à se l’avouer à elle-même. Le connard qu’elle avait vu au parc n’était pas le Vianney qu’elle aimait. Eulalie haussa les épaules en concluant : « J’ai été trop naïve, je suppose. » Elle prit une autre gorgée de son Coca pour éviter d’en dire plus. Elle se connaissait, quand elle le voulait, elle pouvait être une grande gueule qui ne réfléchissait pas avant de parler. La franchise ne présentait pas que des bienfaits et la dernière chose qu’elle voulait était bien de s’embrouiller personnellement avec Vianney. Déjà que c’était un total merdier avec Lisbeth, inutile d’en rajouter une couche. Elle releva les yeux vers le jeune homme lorsqu’il lui avoua qu’il pensait sans cesse à elle, enfin, c’était ce qu’il essayait de lui dire. Vraiment, c’était le bouquet. Jeune, beau, sexy, célibataire… Bordel, Vianney se présentait lui-même sur un plateau d’argent. Eulalie toussota, se demandant bien où il voulait en venir, avec tout ça. Il venait de rompre avec la néerlandaise et il essayait déjà de se caser ? Avec elle, qui plus est ? N’était-il pas censé être amoureux de Lisbeth, malgré tout, comme il le lui avait si fermement dit l’autre jour ? À moins que la rouquine ne joue ici le rôle du bouche-trou ? Il savait qu’elle l’aimait, alors peut-être s’était-il dit qu’elle saurait bien faire l’affaire, en attendant que Lisbeth veuille de nouveau de lui. Elle devenait parano, c’était pas possible. « Comment ça, je ne sors plus de ta tête ? Où veux-tu en venir, Vianney ? » lui demanda-t-elle directement. Avec des questions directes, on obtenait des réponses directes et c’était précisément ce qu’elle désirait.

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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptySam 29 Juin - 13:35


Eulalie & Vianney



Vianney avait vraiment du mal avec les relations amoureuses et ce depuis toujours. Il était d'abord tombé amoureux de sa meilleure amie. Quel idiot tombait amoureux de sa meilleure amie ? Alors oui, Vianney avait été un bel idiot mais surtout un idiot qui n'avait rien demandé. Il s'en serait bien passé. D'ailleurs, lorsqu'on voyait dans quel état il était aujourd'hui, on pouvait facilement avoir l'impression de se retrouver devant un adolescent en mal d'amour. Il avait toujours eu l'impression de ne pas plaire aux filles, d'être simplement le bon copain à qui elles racontaient tout. Et ça lui avait suffit. Tout du moins avant qu'il ne rencontre Lisbeth. Il avait toujours voulu avoir plus de la part de la brune. Il aurait tué pour ne serait-ce qu'un seul regard de la néerlandaise. Et après de longues années, il y était parvenu. Alors pourquoi avait-il tout gâché ? Telle était la question qu'il se posait. Puis pour ne pas arranger les choses, il se découvrait amoureux d'Eulalie. Il avait soigneusement évité de trop se rapprocher de la rousse, de peur que l'histoire se répète, qu'il attende indéfiniment après plus une, mais deux filles. Et même si Vianney avait tout fait pour éviter ce genre de soucis, ça lui était tout de même tombé dessus. Alors que devait-il faire ? Se laisser aller, oublier Lisbeth et vivre d'amour et d'eau fraîche avec Eulalie ? Et tout cela en prenant le risque de perdre définitement et l'une, et l'autre. Ou alors devait-il laisser filer Eulalie et tirer un trait sur des sentiments tout juste naissants ? Vianney n'en savait fichtrement rien et la seule personne qui lui permetterait d'y voir plus clair - c'est-à-dire Samael -, il osait à peine lui adresser la parole. Et quand bien même il le ferait, il ne saurait par quoi commencer. Il y avait aussi Eden, mais pourquoi irait-il ennuyer son amie pour des broutilles pareilles ? Il aurait dû adopter sa philosophie de vie et ne pas se préoccuper ni de Lisbeth, ni d'Eulalie. Ca lui aurait évité bien des soucis.

Les yeux plissés et un air qui se voulait suspicieux malgré son sourire en coin, Vianney la fixa quelques temps sans répliquer. Impossible de dire s’il était en train de réfléchir à ce qu’il allait dire ou s’il avait simplement du mal à détacher son regard d’elle, ce qui au fond ne changeait pas de l’habitude... Perdu dans la contemplation de son visage trop proche du sien, son cœur avait commencé à tambouriner plus fort contre sa cage thoracique et l’esprit aussi vide que le désert d’Arizona, il ne réalisa pas tout de suite qu’il fixait ses lèvres. Pourquoi avait-il toujours envie de l’embrasser quand il posait ses yeux sur elle, ces derniers temps? Ce n’était ni raisonnable, ni correct étant donné qu'elle était juste sa meilleure amie, mais... Vraiment trop tentant. De retour sur la terre ferme quand elle détourna la tête, Vianney cligna des yeux plusieurs fois sans bouger d’un pouce. En plus de se sentir très frustré, il commençait à nouveau à être dévoré par un sentiment de culpabilité dont il aurait préféré se débarrasser une bonne fois pour toutes. Quoi qu'il en était, Eulalie était typiquement le genre de fille pour qui on pouvait traîner une demi-heure au rayon des légumes surgelés, juste pour pouvoir l'observer du coin de l'oeil. Soit, il n'était pas ici pour la contempler mais bien pour essayer de recoller les morceaux entre elle, Sam et lui. Lisbeth, il verrait plus tard. Il n'avait pas tellement envie de revoir son ex petite-amie, encore moins de lui adresser la parole. « Je ne te reconnais plus non plus, tu sais. En m’approchant de vous trois, au parc, j’espérais presque que ce n’était pas toi qui frappait Sam et qui criait comme ça à Lisbeth. Au plus profond de moi, j’essayais de me convaincre que ça ne pouvait pas être toi.  J’ai été trop naïve, je suppose. » Pour le coup, il n'avait rien à dire pour sa défense. Il avait agit comme un imbécile en frappant son meilleur ami et en insultant l'une des filles les plus importantes pour lui. Cependant , s'il l'avait insulté de tous les noms, ce n'était pas juste pour le plaisir de le faire.  Il aurait même voulu s'en passer mais ce que Lisbeth avait fait par le passé -même si elle n'était pas la seule responsable dans l'histoire -  était contre ses principes, contre toutes les valeurs qu'on lui avait inculqué. Et les balayer du jour au lendemain n'était tout simplement pas envisageable. Il avait surtout peur de se dire qu'il changeait pour quelqu'un; c'était typiquement le genre de choses qui pouvaient le rebuter et engendrer une réaction complètement opposée à celle qu'il aurait aimé avoir. Il n'y avait certes aucun mal à réaliser que grâce à quelqu'un, on pouvait avoir une opinion différente de celle à laquelle on était habitué jusque là, de penser qu'une tierce personne nous avait ouvert les yeux... Mais Vianney redoutait que ces changements ne soient que temporaires. C'était précisément ce qu'il allait  lui arriver si sa relation avec  Lisbeth, qu'il pensait sérieuse mais qui avait été bâtie sur des illusions, avait perduré. Et ensuite, il avait vu le retour d'Eulalie dans sa vie comme une libération, car il avait au moins la certitude que leur lien à eux avait toujours été réel.  « Et moi je me suis emporté, je suppose. » C'est tout ce qu'il avait trouvé à redire. Il n'allait pas s'excuser pour ce qu'il avait dit, ou fait. Il le regrettait, peut-être un peu. Mais il n'était pas près de s'excuser d'avoir dit le fond de sa pensée. Puis Vianney s'était lancé dans un pseudo monologue déballant subitement tout ce qu'il avait refoulé depuis des années. « Comment ça, je ne sors plus de ta tête ? Où veux-tu en venir, Vianney ? » Voilà, il ne pouvait pas tourner autour du pot, encore moins détourner le sujet. Et sa timidité revenait au triple galop alors qu'il pensait l'avoir vaincu il y  a bon nombre d'années. « Et bien.. ma rupture avec Lisbeth m'a permis d'ouvrir les yeux sur certaines choses dirons-nous. » C'était plutôt un bon début non ? « Et tu vas peut-être croire que je t'utilise ou encore que je te prends pour une idiote mais... » Non, mauvaise formulation. « Pendant des années je ne voyais que Lisbeth mais j'avais très bien remarqué que tu ne me regardais pas de la même manière dont tu regardais Sam. » Enfin, Louise l'avait pas mal aidé pour qu'il s'en rende compte.  « J'ai juste fais semblant de rien remarquer Eulalie. Puis, comme tu ne faisais rien pour me le confirmer, j'ai cru que je me faisais des idées. Et ensuite quand tu me l'as clairement dis, il était trop tard. J'veux dire... j'étais avec Lisbeth. Et si elle et moi ça n'a pas fonctionné, c'est parce que j'ai compris que je t'aimais aussi. » En disant cela, Vianney avait l'impression d'avoir fait un bond dans le passé d'au moins dix ans.  « Enfin, je comprendrais que tu ais changé d'avis. Je crois que toi et moi, c'est juste une histoire de mauvais timing.  »


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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyVen 5 Juil - 2:26


Eulalie & Vianney.

Oui, c’était le cas de le dire. Vianney s’était bel et bien emporté, l’imbécile. Mais c’était aussi le cas d’Eulalie, sans parler de Lisbeth. Guidé par la colère, il était tellement difficile de contrôler ses gestes et ses paroles. C’était comme un volcan en pleine éruption qui était totalement impossible à stopper; il fallait laisser la lave gicler et détruire tout sur son passage. Si on avait le malheur ou la sottise de se mettre sur le chemin de ces longs serpents de feu, on crevait bêtement dans d’atroces souffrances. La métaphore s’appliquait tellement bien à leur situation : Lisbeth et Vianney avait provoqué le réveil du volcan, Eulalie les y avait aidé et Sam avait été complètement englouti par un lac de lave brûlante. En quittant le parc, la jeune femme avait presque eu pitié de lui. Presque, car elle était encore bouleversée par ce qui s’était passé et en colère contre les deux autres. Elle se souvenait encore de la mine dépitée, déconfite même, du brun et aurait bien voulu être encore capable de lui faire un gros câlin pour lui dire que tout irait bien un jour, comme quand ils étaient gosses. Après tout, ils avaient l’habitude de passer beaucoup de temps ensemble, ces deux-là, quand Lisbeth et Vianney n’étaient que tous les deux. Malheureusement, tout avait changé et maintenant, la pensée de serrer Sam dans ses bras n’était plus envisageable sans avoir une boule dans la gorge.

Quant à Vianney, qui se trouvait toujours devant elle, ses propos devenaient de plus en plus dangereux. Eulalie pouvait être l’éternelle et joyeuse optimiste, mais ça ne signifiait pas pour autant qu’elle était la dernière des connes. Elle sentait ce qui allait se passer, dans ce bar. Vianney allait compliquer leur histoire, en bien pire. Eulalie en était certaine, son instinct le lui criait. Et puis, ne venait-il pas de lui annoncer qu’entre lui et Lisbeth, c’était terminé, comme elle le pensait ? Merde. Ça s’annonçait mal, ça allait mal finir. Dire qu’elle avait naïvement cru qu’après leur chicane publique au parc, rien ne pourrait davantage empirer les choses… Foutaises, voilà qu’elle allait avoir tort ! Le garçon dut s’y reprendre une deuxième fois pour lui dire sa pensée. Il l’utilisait peut-être, c’était vrai. Dans quel but néfaste ? Elle ne le savait pas. Se venger de Lisbeth ? Cette théorie, c’était du grand n’importe quoi. Elle se cessa de réfléchir pour se concentrer sur le jeune homme et rougit légèrement en apprenant que ses regards béats d’admiration et d’amour pour lui n’avaient finalement pas passé inaperçus. Sur le coup, elle s’administra une gifle mentale pour penser comme une adolescente de treize ans. La suite de ses paroles ressembla étrangement à un copier/coller d’une scène d’une série romantique. C’était adorable, doux… parfait. Tout ce qu’elle mourait d’entendre depuis des années. Tout ce pour quoi elle l’avait attendu à Paris. Eulalie cligna au moins dix fois des yeux, très lentement, la bouche légèrement entrouverte. Sans le quitter des yeux, elle sortit sa main de dessous la table et se pinça violemment le bras. « Outch ! » cria-t-elle, s’attirant les regards des quelques autres clients du bar. D’accord, elle ne rêvait pas. C’était réel.

« Que j’ai changé d’avis ? » répéta-t-elle, incrédule. Elle partit d’un rire un peu dément en appuyant carrément ses coudes sur la table. Au diable les bonnes manières. Elle appuya sa joue contre sa paume ouverte. « Bordel Vianney, j’attends ces paroles depuis que je suis gamine et toi tu viens me voir, comme si de rien n’était, à peine sorti d’une violente rupture. Et tu m’annonces que tu m’aimes. » Elle secoua la tête, n’en croyant toujours pas ses oreilles. Elle avait l’impression qu’elle n’avait vécu que pour ces paroles-là, prononcées par le seul et l’unique Vianney, et voilà qu’elles étaient gâchées par d’affreux souvenirs d’un après-midi raté. Et puis, c’était absurde. Sans sa rupture avec Lisbeth, jamais Vianney n’aurait eu le courage de lui avouer qu’il l’aimait aussi. « Pourtant, si je me souviens bien, tu t’es bien gardé de me dire tout ça quand tu m’as rejointe au parc, l’autre jour. Tu m’as dit que tu aimais Lisbeth, cependant tu ne m’as pas dit que tu m’aimais en retour. Pardon de te le dire aussi franchement, mais tu es lâche. » Si ça se trouvait, la dispute allait reprendre. Mais ce serait de la faute de Vianney, pas de la sienne. Il n’avait qu’à ne pas venir la voir dans ce bar. Il avait dit au parc que leur amitié était finie, qu’ils n’avaient pas besoin des uns des autres et lui revenait vers elle. Bravo, belle logique. Eulalie aimait encore Vianney, c’était vrai, mais s’engager avec un lâche, avec ce garçon qui lui était complètement étranger, elle n’en était pas certaine.
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyDim 7 Juil - 14:04


Eulalie & Vianney



Vianney réfléchissait. Il réfléchissait à la manière dont il sortirait de ce beau bordel en évitant de perdre Lisbeth et Eulalie définitivement. Cependant il n'en n'avait pas la moindre idée et le contenu de son verre n'allait pas lui donner la solution miracle. Il n'y avait pas un jour qui s'écoulait sans que Vianney ne rasasse ce qu'il s'était passé au parc tout comme il n'y avait pas un jour où il ne pensait pas à ses meilleurs amis. Décrire avec précision la nature même de la relation qui unissait ces quatre là relevait de la mission impossible. Il y avait tellement de choses à dire, à comprendre avant de pouvoir mettre un seul et unique mot sur le lien qu'ils partageaient. Ils avaient grandis ensemble, depuis tout petits et avaient passés le plus clair de leurs temps ensemble que ce soit chez eux ou à l'école. Par la suite, évidemment, ils étaient devenus inséparables et l'un n'était jamais loin des trois autres. Ils étaient les quatre parties d'un tout. Le quatuor infernal. Et bien sûr, le départ de Vianney avait tout bouleversé et c'était véritablement une déchirure pour lui que de devoir apprendre à vivre si loin de ses meilleurs amis après toutes ces années passées à être quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensemble. Puis ils s'étaient retrouvés de l'autre côté de la Manche, les sentiments amoureux avec eux. Sam avait aimé Lisbeth, tout comme Vianney l'avait fait. Puis maintenant il y avait Eulalie... Mais justement, maintenant qu'il n'était plus avec Lisbeth, qu'est-ce qui le retenait encore d'exprimer ses sentiments envers la jolie rousse ? La peur tout simplement. Celle de peut-être perdre sa meilleure amie pour toujours si jamais leur histoire tournait mal. C'était peu probable c'est vrai. Il n'y avait qu'à les voir là pour être convaincus que ces deux là étaient fait l'un pour l'autre mais bon... Parfois certaines choses évidentes ne sautaient pas aux yeux de tous, et certainement pas aux yeux des principaux concernés.

Mais là, c'était le moment où jamais. Il ne savait pas comment le lui dire, ni quoi d'ailleurs. Il se doutait que leur histoire allait être encore plus compliquée que ce qu'elle était déjà mais tant pis. Il en crevait autant d'envie qu'elle et ce serait idiot de passer à côté. Après tout, il fallait être relativement chanceux pour que la personne que vous aimiez vous aime en retour. La réciprocité des sentiments, Vianney n'avait jamais connu. Il faut dire qu'avec Lisbeth, il pouvait s'estimer heureux que la brune soit tombé dans ses bras après de longues années d'attente. Cependant, leur relation n'avait pas duré bien longtemps. C'était dommage, ouais. Parce que Lisbeth était une femme parfaite sous toutes les coutures malgré un passé pas très joli joli. Sauf que Vianney n'allait pas se morfondre, d'autant plus que désormais, il avait une chance d'être heureux avec une fille qui n'avait d'yeux que pour lui depuis qu'ils se connaissaient. C'était d'ailleurs relativement flatteur de savoir qu'une jolie fille vous attendez. En l'apprenant, Vianney avait d'abord été surpris que la rousse soit réellement amoureuse de lui depuis tout ce temps, puis il s'était soudainement sentit pris entre deux feux. Les deux feux étant Lisbeth et Eulalie, vous l'aurez compris. Et s'il fonçait droit dans le mur en déclarant sa flamme à la rousse, s'il foutait en l'air son amitié, alors il recollerait les morceaux après. Il allait simplement essayé de ne pas foirer comme il l'avait fait avec la néerlandaise. Du moins, pas autant. Ce serait déjà un bon début. Oui, il allait faire ça ! Faudrait-il encore ouvrir la bouche pour dire quelque chose qui tenait la route. Alors Vianney pris son courage à deux mains et sa lança dans un discours presque copié/collé d'une série B. Il avait l'impression d'être aussi niais que Clark Gable déclarant sa flamme à Vivien Leigh dans Autant en emporte le vent,  Richard Gere à  Julia Roberts  dans Pretty Woman, que DiCaprio à Kate Winslet dans Titanic, Travolta à Olivia Newton-Jones dans Grease ou encore Swayze à Jennifer Grey dans Dirty Dancing. En toge ou en costard, c'était toujours le même topo à quelques variantes près et Vianney se sentait vraiment comme eux pendant qu'il avouait ses sentiments à Eulalie.

Une fois ce beau discours terminé, il attendait que la rousse dise quelque chose mais à la place, elle se pinça le bras. Sérieusement, c'est tout ce qu'elle trouvait à faire ? « Que j’ai changé d’avis ? » répéta Eulalie avant de rire d'une manière... spéciale dirons-nous. Vianney eut un sourire crispé, c'était assez flippant de la voir comme ça. « Bordel Vianney, j’attends ces paroles depuis que je suis gamine et toi tu viens me voir, comme si de rien n’était, à peine sorti d’une violente rupture. Et tu m’annonces que tu m’aimes. » Elle marquait un point. Ce n'était pas vraiment le moment idéal pour le faire mais au diable Lisbeth, il en avait assez d'attendre pour être avec celle qui lui plaisait. « Pourtant, si je me souviens bien, tu t’es bien gardé de me dire tout ça quand tu m’as rejointe au parc, l’autre jour. Tu m’as dit que tu aimais Lisbeth, cependant tu ne m’as pas dit que tu m’aimais en retour. Pardon de te le dire aussi franchement, mais tu es lâche. » Il eut l'impression de se prendre une gifle en pleine figure. Au moins là, il était bien certain qu'il ne vivait pas dans une série B et que c'était bel et bien la réalité. Alors Vianney approcha son visage de celui de la jeune femme, laissant peut-être penser qu'il allait l'embrasser; mais il n'en fit rien. « Et qu'est-ce que tu aurais fait après ? Tu m'aurais embrassé ? » Puis il se remit correctement sur la banquette avant de reprendre. « Tout en sachant que j'étais encore avec Lisbeth, ça m'étonnerais. J'étais bloqué Eulalie. Je l'aimais elle, je t'aimais toi. Mais j'étais en couple avec elle et je me voyais mal la tromper. La voie est libre aujourd'hui, à toi de me dire si tu as envie d'essayer. »


Dernière édition par Vianney L. Robles le Mer 10 Juil - 12:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyMar 9 Juil - 2:52


Eulalie & Vianney.

D’accord, peut-être qu’elle y était allée un petit peu trop fort avec son affirmation quant à la lâcheté de Vianney. Soit. Et sans aucun doute, ça avait complètement foiré l’ambiance romantique. Mais aussi folle soit-elle du jeune homme, Eulalie n’était pas particulièrement fan des grandes déclarations d’amour, des promenades main dans la main sous le soleil couchant et des baisers torrides alors que des vagues d’écume roulent jusqu’aux pieds des amants. Non, elle préférait ce qui était simple tout en étant adorable à la fois. La déclaration de Vianney lui faisait plaisir, naturellement. Malgré ce qu’il avait pu lui dire au parc, il l’aimait, tout compte fait. Ce qu’elle ressentait pour lui était réciproque. Et dire qu’elle songeait, il n’y avait même pas une heure, de tirer un trait sur le garçon… Bref, Eulalie tombait des nues. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne savait pas du tout quoi en penser ! Il avait choisi Lisbeth et si tout était à refaire, il choisirait encore Lisbeth, elle en était quasi certaine. Et voilà que, maintenant que ces deux-là s’étaient quittés, il se tournait vers la fille qui l’aimait encore : Eulalie. Comme s’il n’attendait que sa rupture avec Lisbeth pour enfin choisir la rousse et lui demander si elle voulait toujours de lui. Malgré son beau discours, malgré ses yeux adorables de chien battu, elle avait la cruelle impression d’être son second choix. Le numéro deux sur sa liste de potentielles petites amies.

Lorsqu’il s’approcha d’elle, trop près d’elle, elle se força à demeurer calme et immobile. Ses prunelles lorgnèrent ses lèvres qui s’ouvrirent pour lui répondre enfin. Eulalie plissa les yeux. Non, elle ne serait pas allée jusqu’à l’embrasser, mais au moins, elle aurait su ce qu’il en était entre lui et elle. Quoi qu’il en soit, il lui avait caché la vérité, une fois de plus. Simplement pour ne pas qu’elle souffre, probablement. C’était toujours la même raison. Ou alors c’était peut-être parce qu’il voulait éviter qu’elle soit tentée de lui faire des avances sachant qu’il l’aimait en retour. L’amour rendait les gens stupides et inconscients, c’était bien connu. Il les blessait aussi énormément et ça aussi, c’était bien connu quoique oublié dans l’ivresse des premiers baisers. Vianney reprit ses explications en revenant à sa position initiale. Elle ne savait pas trop ce qu’il avait voulu faire en s’approchant autant d’elle comme ça. L’intimider ? Du calme, madame la parano. Elle eut presque envie de rire jaune en entendant la dernière phrase qu’il prononça. La voie était libre, effectivement, maintenant que Lisbeth n’était plus dans le chemin – à cette pensée, Eulalie eut un léger sourire en imaginant une Lisbeth obèse plantée devant elle et disparaissant comme par magie.

Elle prit une grande respiration en hochant la tête, assimilant tout ce qu’il venait de lui dire. « Tu l’aimais elle, tu m’aimais moi. Cependant, ce n’est pas moi que tu as d’abord choisie, n’est-ce pas ? » commenta-t-elle amèrement. Ce n’était pas de sa faute, lorsqu’elle aimait vraiment quelqu’un comme c’était le cas avec Vianney, sa jalousie revenait toujours au galop à un moment ou à un autre. Elle n’avait toutefois pas l’intention de lui faire une scène de jalousie, surtout que Vianney n’était plus avec Lisbeth. Inutile, donc, de tourner davantage le couteau dans la plaie. Cependant, elle ne savait toujours pas quoi lui répondre. Elle avait été déçue par son comportement de l’autre jour, comme lorsqu’on découvre que notre héros n’est pas si parfait que ça, finalement, qu’il a lui aussi des défauts… comme tout le monde. Mais aimer quelqu’un, c’était aussi accepter ses défauts et ses travers, toutes ces petites choses anodines qui en faisaient un être unique. « Bien sûr que j’ai envie d’essayer, tu n’as pas idée à quel point et tu n’as même pas à me le demander. J’aimerais être fixée sur quelque chose, par contre. Si Lisbeth revient vers toi, si elle te dit qu’elle est prête à oublier quoi qu’il ce soit passé entre vous dernièrement, retourneras-tu vers elle ? Vas-tu me laisser tomber comme une loque ? » La comparaison manquait d’élégance et de style, mais au diable les belles paroles ! En ce moment, la rouquine avait besoin d’être rassurée sur la fidélité de Vianney. Pas qu’il était du genre à accumuler les petites amies, du moins elle ne l’avait jamais vu ainsi, seulement la possibilité que Lisbeth vienne lui faire de l’ombre dans un avenir relativement proche était suffisamment inquiétante pour demander au jeune homme ce qu’il en pensait. Après tout, Vianney ne lui avait-il pas dit qu’il les aimait toutes les deux ? S’il était capable de lui avouer son amour alors qu’il avait récemment rompu avec la néerlandaise, il lui semblait qu’il était tout aussi capable de revenir vers celle-ci si jamais les choses évoluaient dans cette direction. Si ça lui faisait mal au cœur d’envisager cela, c’était néanmoins un mal nécessaire. Pour le moment, elle ne lui avait encore dit ni oui, ni non, mais quoi qu'il arrive, elle n’avait pas envie de se laisser faire, comme à Paris où ses quatre meilleurs amis avaient fini par la laisser pourrir là-bas sans la moindre explication. Cette fois, ce serait différent.
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyMar 9 Juil - 21:12


Eulalie & Vianney



Eulalie n'y était pas allé de main morte en lui disant qu'il était lâche. Vianney était certainement beaucoup de chose mais il était loin d'être lâche. Il pouvait être impulsif, jaloux comme ce n'était pas permis, possessif mais certainement pas un lâche. Il pouvait être aussi idiot qu'il pouvait être intelligent, drôle comme il pouvait n'avoir aucun sens de l'humour quand ce n'était pas le jour. Il pouvait être adorable comme il pouvait être insultant et tout aussi blessant mais jamais ô grand jamais il n'était un dégonflé. Il fallait beaucoup de courage pour avouer ses sentiments pas une fois, mais deux, aux deux filles qui le rendait complètement dingue. Certes, la première fois il ne s'y était pas très bien pris. Insulter Lisbeth de traînée, frapper son ami parce qu'il l'avait reluquée sans se gêner, puis ensuite l'embrasser après qu'elle l'ait fait elle aussi. Ce n'était pas vraiment la plus logique déclaration d'amour qu'il soit et même si la brune savait déjà que Vianney l'aimait, le jeune homme aurait préféré lui prouver d'une meilleure façon. Bref, il avait foiré avec la brune depuis le début et le fait que sa relation avec elle soit déjà terminée ne l'étonnait même pas. Après tout, Lisbeth pouvait avoir qui elle voulait, pourquoi s'encombrer avec un type comme Vianney qui ne faisait que de l'insulter ? Alors avec Eulalie, il voulait mieux faire les choses. Ne pas jouer au crétin comme il l'avait fait lors de sa première vraie relation. Elle avait toujours été là pour lui. Certes il y avait eu Sam et Lisbeth aussi mais seule Eulalie avait été présente pour lui remonter le moral quand Lisbeth l'avait rejeté. Il s'était d'ailleurs sentit incroyablement idiot quand il s'était rendu compte que la rousse l'aimait aussi alors qu'il ne lui avait cessé de lui répéter que Lisbeth était la seule avec qui il se voyait. Mais aujourd'hui, il savait qu'il n'y avait pas que Lisbeth. Qu'il y avait peu de chances pour qu'il ait un futur avec elle et qu'il fallait tourner la page une bonne fois pour toute. Si tout était à refaire, Vianney ferait les choses différemment. Il n'attendrait pas Lisbeth pendant dix ans. Il attendrait simplement qu'elle vienne vers lui - chose qu'elle ne ferait peut-être pas - et il ne foutrait pas tout en l'air pour des erreurs passées. Et si la brune ne venait pas, il irait voir Eulalie. Peut-être même qu'il en ferait son premier choix parce qu'en plus d'être amoureuse de lui, en plus d'être incroyablement jolie, elle ne lui avait pas fait ne serait-ce que le quart que ce Lisbeth lui avait fait.

Toujours est-il que Vianney aurait pu lui dire tout ceci avant mais d'un autre côté, s'il l'avait fait, il aurait été tenter de laisser tomber Lisbeth pour Eulalie. Lisbeth l'avait jeté, Vianney n'avait pas ça à se reprocher. Certes c'était lui le responsable mais c'est la brune qui avait décidé que leur relation était bel et bien terminée. De plus, s'il n'avait pas menti à Eulalie, qu'aurait-il fait ? Il lui aurait dit qu'il l'aimait aussi mais qu'il ne pouvait pas être avec elle parce qu'il y avait Lisbeth ? Il préférait encore le mensonge plutôt que de la faire attendre indéfiniment. Mais allez expliquer ça à Eulalie ! Lui dire qu'il avait fait ça dans le but de ne pas la faire souffrir, il lui avait déjà sortit ce topo. Il était donc préférable de ne pas lui sortir une nouvelle fois. Il se remit alors convenablement, éloignant son visage de celui de la jolie rousse. Pourquoi s'était-il à ce point rapproché d'elle ? Il n'en n'avait pas la moindre idée. Peut-être bien parce qu'elle l'attirait à tel point qu'il se sentait obligé d'être au plus près. Puis, pour une obscure raison, il lui avait avoué que la voie était libre. En clair, il venait clairement de lui faire une proposition. Réalisant ce qu'il venait de dire, Vianney attrapa son verre et le but d'une seule traite. Ah il allait vite en besogne ce petit ! Trop vite probablement et s'il venait à débuter une relation avec Eulalie, l'entourage de Lisbeth n'apprécierait pas. Et ce qui lui faisait le plus peur, c'était le sort que Pandora lui réserverait si elle l'apprenait. Tout comme il redoutait la réaction de Sam si Eulalie venait à répondre à ses avances positivement. Sa raison lui criait de tout arrêter, de quitter le pub à reculons et ensuite se tirer dans un pays étranger. Seul bémol, son corps semblait ne pas vouloir bouger. Problématique.

« Tu l’aimais elle, tu m’aimais moi. Cependant, ce n’est pas moi que tu as d’abord choisie, n’est-ce pas ? » Vianney déglutit péniblement après qu'Eulalie lui ait posé cette question. Il ignorait lui même pourquoi son choix s'était d'abord porté sur Lisbeth. D'ailleurs, il ne s'était jamais posé la question ayant déjà bien trop de questions sans réponses qui trottait dans sa petite tête. Alors il la regardait, clignant des yeux un million de fois par seconde, incrédule. Deux choix s'offrait à lui: soit il lui répondait qu'il n'en savait fichtrement rien - réponse qui ne la satisferait probablement pas- , soit il inventait un gros bobard. « Je suis tombé amoureux de Lisbeth sans même le voir arriver et à l'époque, je te voyais juste comme ma meilleure amie. » Ça sonnait mieux dans sa tête... « Bien sûr que j’ai envie d’essayer, tu n’as pas idée à quel point et tu n’as même pas à me le demander. J’aimerais être fixée sur quelque chose, par contre. Si Lisbeth revient vers toi, si elle te dit qu’elle est prête à oublier quoi qu’il ce soit passé entre vous dernièrement, retourneras-tu vers elle ? Vas-tu me laisser tomber comme une loque ? » Doux jésus, elle lui avait dit oui et très franchement, Vianney ce serait très bien passé de la seconde partie de sa réponse. Qu'est-ce qu'il en savait s'il retournerait avec Lisbeth ? Tout dépendrait des circonstances, de comment la brune ferait pour qu'il revienne vers elle. Il y avait des tas de facteurs à prendre en compte avant de répondre à Eulalie.  Et puis, il s'agissait de Lisbeth. LA fille la plus rancunière qu'il connaisse et celle avec le plus de fierté. Et ce serait un euphémisme de dire que les paroles de Vianney avaient foutu un sacré coup à sa fichue fierté. Pourquoi Eulalie s'inquiétait à propos de sa fidélité ? En tout et pour tout, il n'avait eu que quatre petites amies, Lisbeth comprise. Ce n'était pas vraiment un coureur de jupons alors vraiment, elle se faisait du soucis pour rien.  «  On parle de Lisbeth, Eulalie. Jamais elle ne viendra ramper à mes pieds pour que je retourne avec elle. C'est absurde et totalement impossible. Et quand bien même elle le ferait, j'en sais fichtrement rien. J'aimerais pouvoir te dire que je ne retournerait jamais avec elle mais je ne peux pas. Parce que si je te disais ça, je mentirais. Je viens de te dire que je suis amoureux de toi et tu me demandes si je vais aller voir ailleurs ? Bordel Eulalie, aujourd'hui je veux être avec toi. Pas avec Lisbeth ou n'importe quelle autre nana.  » C'était niais mais aux grands maux, les grands remèdes comme on dit.


Dernière édition par Vianney L. Robles le Mer 10 Juil - 12:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyMer 10 Juil - 3:10


Eulalie & Vianney.

C’était fou. Tellement fou. Au début de la conversation, l’ambiance était froide et tendue et Eulalie aurait fait n’importe quoi pour que Vianney reparte d’où il était venu afin qu’elle continue d’étudier en paix comme elle était supposée le faire. Malheureusement pour elle, ce n’est pas ce qui s’était passé. Au contraire, il l’avait carrément surprise en se montrant dans ce bar alors qu’elle s’y trouvait également et récidivait en lui proposant d’être sa petite amie. Rien que ça ! D’entre toutes les filles qu’il connaissait, c’était sur la rousse qu’il avait fait son choix. Il avait réussi à tourner la page sur son histoire mouvementée avec Lisbeth et se sentait déjà prêt à accueillir une nouvelle personne dans sa vie. Enfin, dans l’optique où Eulalie, qui avait fait partie de la vie du jeune homme depuis des années, puisse être considérée comme une nouvelle personne. D’une manière, c’était vrai car elle avait changé depuis cette lointaine et insouciante époque. La Eulalie qu’elle était à Paris n’aurait pas joué la jalouse devant lui; elle aurait sauté sans la moindre hésitation, sans le moindre froncement de sourcils, dans les bras du jeune homme en s’empêchant de faire une petite danse de la joie de son cru devant lui à la simple idée d’être enfin sa douce moitié. Sauf que les vieilles blessures étaient difficiles à cicatriser et le goût amer du départ de Vianney lui était resté au fond de la gorge, la rendant un peu plus alerte et méfiante qu’auparavant. Elle était devenue une adulte, comme en concluraient certains en hochant dramatiquement la tête; elle n’était plus une adolescente naïve qui idolâtrait l’objet de ses désirs. Sans cesse soupirer comme un taureau sur le point d’empaler le toréador lorsque le brun ne voyait que Lisbeth, Lisbeth et encore Lisbeth, et qu’elle se ramassait en compagnie de Sam, c’était du passé. Définitivement. Après la querelle de l’autre jour, elle avait décidé d’arrêter d’agir et de penser comme une gamine et de penser un peu à elle. Elle allait dire adieu à la Eulalie qui se morfondait non-stop pour lui, elle y croyait dur comme fer. Mais jamais, au grand jamais n’avait-elle envisagé que Vianney l’aime en retour autant qu’elle l’aimait. Jamais. Et cela chamboulait tout ce qu’elle avait pensé faire jusqu’à ce jour, c’est-à-dire aller de l’avant, se relever et oublier la maigre possibilité d’être celle pour qui son cœur battait. Elle croyait sincèrement, comme Sam, que l’amitié du quatuor n’était pas entièrement perdue, certes, mais pour qu’une romance entre elle et Vianney voit le jour, eh bien il faudrait un miracle. Puis voilà que le miracle venait de tomber. Pouf, venu de nulle part. Les choses semblaient s’arranger d’elles-mêmes. Pas comme elle l’avait pensé, non, mais elles s’arrangeaient bel et bien, c’était déjà un pas de fait vers la réconciliation entre ces quatre enfants bornés.

Eulalie eut un sourire crispé en l’entendant dire qu’avant, il ne la voyait que comme une amie. Une de ses meilleures amies, sans le moindre doute. N’empêche, elle se trouvait stupide de l’avoir obligé à prononcer une vérité qu’elle connaissait et qu’elle aurait finalement souhaité ne pas entendre.  « Oui. Je sais. » C’est tout ce qu’elle trouva à dire. Et ça suffisait comme ça. Heureusement, Vianney ne tarda pas à calmer les doutes et la jalousie malsaine d’Eulalie par des paroles rassurantes et, elle devait l’admettre, pleines de bon sens. C’est vrai, Lisbeth était très rancunière, elle avait tendance à l’oublier, avec son caractère optimiste. La rouquine se disait que tout pouvait être pardonné avec du temps et en piétinant sur son orgueil, mais ce n’était pas l’avis de tout le monde. Eulalie ne détacha pas son regard de Vianney pendant qu’il continuait de parler. Ce qu’il disait n’était malgré tout pas rassurant. Il y avait effectivement des risques pour que tout foire, comme avec Lisbeth justement et là, il n’y avait pas de doute, elle le perdrait pour toujours. Elle ne voyait pas comment il pourrait revenir vers elle si jamais ça ne marchait pas entre eux, ça semblait impossible. Recoller les morceaux d’une amitié brisée, c’était réalisable. Recoller les morceaux d’un amour brisé, c’était plus ardu et délicat. Toutefois, ce ne serait pas plus différent des autres couples existants sur cette planète : quelles que soient le sexe, l’âge ou l’orientation sexuelle des deux personnes, il y avait toujours un risque que ça finisse en cris et en larmes. Alors, restait à savoir s’ils étaient prêts à prendre un tel risque. Ou, plus précisément, si Eulalie était prête à le faire. « Ta réponse n’est guère rassurante, mais sache que j’apprécie grandement ta franchise. » commenta-t-elle une fois qu’il eut terminé. Puis, elle s’approcha de lui, avançant sa tête de la sienne, un petit sourire flottant sur son visage de porcelaine. « Tu sais quoi ? Je veux bien essayer, même si c’est une erreur de ma part et que je finirai peut-être par pleurer toutes les larmes de mon corps à cause de toi. Je me consolerai en me disant qu’on aura au moins essayé. Alors, advienne que pourra, hein ? » Il était aussi possible que ce soit elle qui lui brise le cœur, elle avait eu bon nombre de coups d’un soir à Paris, après tout, et s’y était un peu habituée bien qu’elle ait laissé cette mauvaise habitude derrière elle en arrivant à Yellowsky. Mais… elle n’y croyait pas trop. Elle avait attendu ce moment bien trop longtemps pour tout gâcher comme une idiote. Au diable Lisbeth, songea Eulalie sans grand regret de ce côté, elle pourrait bien penser ce qu’elle en voudrait lorsqu’elle apprendrait la nouvelle. Son sourire s’élargit et sans plus attendre, réduisit le peu de distance qui les séparait encore par un baiser furtif, léger – une caresse incertaine. Elle goûta l’effluve de l’alcool sur les lèvres du jeune homme, ce qui ne lui déplut pas, honnêtement. Et ne dit rien de plus. Il n’y avait rien à dire, son geste comptait plus que tous les beaux discours qu’elle pourrait déclamer.
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyMer 10 Juil - 17:28


Eulalie & Vianney



Plus les jours passaient plus Vianney remuait dans son esprit cette relation qu'il avait lui-même poussé jusqu’à l’échec. Il n’était de toute évidence pas à même de réussir quelque chose dans sa vie sans finir par prendre une masse pour tout démolir. Il devait sans doute préférer tout recommencer à zéro plutôt que d’avancer vers un avenir trop incertain. C’est ce qu'il avait fait avec Lisbeth. Tout allait bien entre deux, ils formaient un couple heureux, tout allait bien dans le meilleur des mondes - tout du moins au début -, il était vraiment bien avec elle mais il avait tout foutu en l’air à cause de cette fichue histoire d'avortement. Il s'était détesté pour ça,  pour avoir fait un tel scandale au beau milieu du parc, pour avoir été une fois de plus le responsable d'une dispute entre Sam, Lisbeth, Eulalie et lui.  Mais Vianney était bien décidé à ne pas se laisser envahir par les remords. Il se disait que tout finirait par s'arranger parce qu'il s'agissait de ses meilleurs amis et que pour rien au monde, il ne leur tournerait le dos une fois de plus. Et c'est dans cette optique de recoller les morceaux que Vianney était rentré dans ce pub en voyant Eulalie et personne n'aurait pu se douter ce qu'il allait se passer dans ce même pub, en ce jour pluvieux. Tout comme personne n'aurait pu deviner que si peu de temps après avoir rompu avec Lisbeth, Vianney se retrouverait en face de son autre meilleure amie en lui proposant d'être avec lui. Vianney avait pensé ne jamais se relever si Lisbeth le jetait, si elle lui brisait le cœur et si elle partait avec un autre. Il avait cru, l'espace d'un moment, que Lisbeth serait la seule . Il avait même pensé qu'il lui restait plus qu’à continuer sa vie en broyant du noir jour après jour parce qu'il ne trouverait jamais une femme qui lui correspondrait aussi bien que Lisbeth, elle était tellement unique qu’en trouver une deuxième comme elle s'avérait impossible. Mais maintenant que le brun y repensait, il se trouvait idiot. Il avait mieux vécu sa rupture avec celle qu'il disait être la seule fille qu'il aimait qu'il ne l'avait pensé. il l'avait tellement bien vécu qu'il était là, prêt à embrasser Eulalie. Il en mourrait d'envie depuis qu'il s'était assis en face de la jolie rousse, et bien avant même. Pourtant il luttait contre cette envie, de peur de brûler les étapes ou même de tout gâcher avec elle en le faisant. Il ne pouvait pas l'embrasser, non. C'était déplacé voire même risqué tout en sachant que n'importe qui pouvait être en train de les observer du coin de l’œil pour ensuite vendre la mèche à Lisbeth. Vianney, parano ? Non, du tout. Pourtant, si Eulalie répondait à ses avances, si elle était prête à franchir le pas, ils ne pourraient pas se cacher éternellement pour éviter que Lisbeth ne soit au courant.

« Oui. Je sais. » Avait-elle répondu. Il avait peut-être été maladroit dans ses propos en lui disant qu'il l'avait toujours considéré comme une amie alors qu'avec Lisbeth, tout avait sonné comme une évidence avec elle. Il avait considéré la brune bien plus qu'une simple meilleure amie et ce depuis le début. Toutefois, depuis sa rupture, Vianney ne savait plus tellement comment considérer la néerlandaise. Devait-il parler d'elle comme une ex petite amie sans grand intérêt ? Ou devait-il continuer de dire qu'elle faisait partie des ses plus proches amis ? Qu'elle faisait partie de ce quatuor infernal qu'ils avaient toujours formés avec Sam, Eulalie, elle et lui ? Voyant que la rousse doutait toujours de lui, Vianney lui expliqua qu'elle n'avait aucuns soucis à se faire quant à Lisbeth. Après tout, il y avait très peu de chances pour qu'il retourne avec la jolie brune. Il avait bien trop de fierté pour aller s'excuser et s'il attendait après elle pour recoller les morceaux de leur amitié, il pouvait attendre longtemps. Très longtemps même. Par ce que Vianney savait, il savait qu'elle ne ferait pas le premier pas. D'ailleurs, ça l'avait fortement étonné que ce soit elle qui l'embrasse en premier. Peut-être elle avait osé grâce aux quelques verres qu'elle avait bu durant la soirée. Vianney n'en savait rien et il ne le saurait probablement jamais. Quoiqu'il en soit il devait tirer un trait sur ces souvenirs, sur Lisbeth et surtout sur les sentiments qu'il éprouvait pour la brune -si toutefois il en avait toujours. Ça non plus il ne le savait pas - La seule chose qu'il savait à cet instant précis était qu'il voulait être avec Eulalie et même s'il savait qu'il risquait de perdre son amie, cela l'importait peu. Il pourrait réparer les dégâts si leur relation venait à mal se terminer. Parce que c'était Eulalie. Parce qu'il ne la laisserait plus tomber. « Ta réponse n’est guère rassurante, mais sache que j’apprécie grandement ta franchise. » finit-elle par répondre tout en rapprochant dangereusement son visage du sien.   « Tu sais quoi ? Je veux bien essayer, même si c’est une erreur de ma part et que je finirai peut-être par pleurer toutes les larmes de mon corps à cause de toi. Je me consolerai en me disant qu’on aura au moins essayé. Alors, advienne que pourra, hein ? » Elle se pencha soudainement, effleurant la bouche entrouverte de Vianney de la sienne. Une saveur exotique, épicée, se dégageait de la courbe de ses lèvres caressées, baiser qui lui fut dérobé par son éloignement soudain. Devait-il en venir à la conclusion qu'ils étaient ensemble ? C'était étrange mais Vianney aimait cette idée et il s'y ferait très rapidement. Il n'y avait pas l'ombre d'un doute.  « Tu sais que si Lisbeth l'apprend, elle va certainement me tuer ? Pandora, elle fera pire encore et Sam, je ne sais pas comment il le prendra. Mais on s'en fiche, non ? Et si je ne peux pas te rassurer par des paroles, je peux peut-être te rassurer en faisant ça. » puis il l'embrassa.
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MessageSujet: Re: Will we ever have our happy ending ? (Vianney) Will we ever have our happy ending ? (Vianney) EmptyJeu 22 Aoû - 2:36


Eulalie & Vianney.

Lorsqu’on est enfant, il est si facile de succomber à l’illusion du prince charmant sur son cheval blanc en train de voler au secours de la belle princesse. Tout nous semble si beau, si innocent, à un point tel que rien ne semble être capable d’entacher ce candide portrait de la réalité. Et puis un jour, un jour maudit, le portrait devient une chose laide, affreuse et vraie. Une chose qui détruit tout et qui laisse l’enfant désillusionné. On peut prétendre le contraire, mais cela nous est tous déjà arrivé ; à un moment ou à un autre, il faut arrêter le conte de fée et affronter la dure réalité. Eulalie, elle, le savait parfaitement. Enfant, elle se sentait comme une petite princesse – elle a beau ne pas aimer la comparaison parce qu’elle considère les princesses comme trop stupides, mais elle avait l’impression d’en être une néanmoins. Après tout, n’était-elle pas née avec une cuillère en or dans la bouche, comme on dit ? Il suffisait qu’elle demande pour obtenir. Un petit sourire coquin et hop, la petite demoiselle était satisfaite. Cadeaux, privilèges, tout y passait. Bien sûr, son frère cadet était le favori de « Mère » et était le plus chouchouté ; néanmoins, Eulalie avait elle aussi eu droit à une enfance dorée, c’était le moins que l’on puisse dire. Alors, naïvement, au cours de ses jeunes années, elle se surprit à croire au prince charmant. À l’attendre, rêvassant en regardant les passants passer dans la rue. Parfois, Eulalie trouvait un garçon charmant et lui faisait un salut de la main ; d’autres fois, elle en trouvait un très laid, elle lui faisait alors une grimace à l’insu de sa mère, qui prenait un malin plaisir à la surveiller où qu’elle aille. Bref, la rouquine croyait à l’homme parfait et trouvait le concept très amusant. Lorsqu’elle fit la rencontre de Vianney Robles, ses rêveries de petite fille revinrent au galop ; elle était tombée amoureuse sans trop s’en rendre compte. Vianney par ci, Vianney par là ; Vianney était partout. Dans sa soupe, dans ses notes de cours, dans sa tête, dans ses rêves… Le garçon la fascinait et dès qu’elle le pouvait, elle le serrait fort dans ses bras, au nom de leur grande amitié bien entendu. Jamais, à l’époque, ne lui serait venue l’idée de lui avouer ses sentiments. Elle se sentait un peu lâche, mais c’était comme ça. Elle se disait que Vianney finirait bien par comprendre ce qu’elle ressentait ; c’était bien simple, elle l’observait dès qu’elle en avait l’occasion et il était impossible qu’il ne s’en rende pas compte ! Malheureusement, la petite rouquine avait eu tort. Jamais le brun ne la remarqua, du moins pas comme elle souhaitait qu’il la remarque. Elle attendait en vain son prince charmant. Jusqu’au jour où le prince charmant se métamorphosa en un vilain crapaud baveux et ne lui brise le cœur en lui avouant enfin qu’il en aimait une autre. Et pourtant, il venait de lui apprendre qu’il l’aimait aussi, finalement. Il l’aimait. Il avait envie de la toucher, de l’embrasser. Soudainement, le crapaud redevenait un beau prince, avec un sourire en coin qui lui faisait presque perdre tous ses moyens et Eulalie se savait incapable de résister. Il voulait d’elle ? Parfait, elle voulait aussi de lui. Elle serait sienne ; c’était ce qu’elle voulait depuis qu’elle l’avait rencontré. Cette fois, la fin serait heureuse.

Lisbeth ? Pandora ? Sam ? Oui, Eulalie et Vianney se fichaient de ce qu’ils pouvaient bien penser. Ces trois-là pouvaient bien aller voir ailleurs s’ils y étaient, Eulalie ne s’en souciait plus vraiment. À ce qu’elle sache, Lisbeth n’était plus avec Vianney et leur histoire s’était mal terminée. Il était impossible d’en être certain à cent pour cent, mais la Néerlandaise ne reviendrait probablement pas de sitôt, voire jamais, comme venait de lui expliquer le brun. Elle était trop fière pour cela et, intérieurement, Eulalie s’en réjouissait. C’était méchant… mais que voulez-vous, l’amour pousse les gens intelligents à devenir des gens stupides. Et s’ils étaient stupides au départ, ils deviennent encore plus stupides. Quant à Pandora, Eulalie était bien contente si elle pouvait la contrarier au passage. Elle n’avait jamais aimé cette petite pimbêche, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait commencer. Puis, Sam… Sam, eh bien il connaissait les sentiments d’Eulalie vis-à-vis Vianney. Il comprendrait bien ; si ce n’était pas le cas, c’était son problème. En somme, Eulalie n’avait que faire du jugement du monde entier. Elle avait enfin trouvé sa douce moitié, qu’on la laisse savourer ce moment en paix, quoi ! Eulalie ouvrit la bouche pour répliquer à Vianney, pour lui répliquer tout cela, mais elle n’en eut pas l’occasion. Les lèvres du jeune homme capturèrent les siennes et ce fut doux. Ce fut beau. Ce fut parfait. Eulalie répondit au baiser en fermant les yeux. Elle ne se rendit compte des battements affolés de son pauvre petit cœur qu’en se décollant de Vianney et en se rasseyant convenablement sur sa chaise. Elle sourit, amusée, à son nouveau petit ami. Son petit ami… Oui, elle se ferait très vite à le considérer ainsi, elle en était sûre. « Je me suis peut-être trompée à ton sujet, finalement. Moi qui te traitais de lâche tout à l’heure, je vois que devant le futur courroux de ces trois-là, tu ne reculeras pas. C’est flatteur que tu en fasses autant pour moi. » ricana-t-elle doucement en mettant une main sous son menton, observant son Vianney. Eulalie et son drôle d’humour, que voulez-vous, on ne la changera jamais, celle-là. Elle reprit toutefois son sérieux un instant pour conclure ce qu’elle pensait de tout cela : « S’ils ont quelque chose nous dire, qu’ils le fassent. Pour ma part, je n’ai rien à me reprocher et si certains ne sont pas capables de tourner la page et de passer à autre chose, ce n’est pas mon problème. Inutile de préciser à qui Eulalie faisait allusion, c’était clair comme de l’eau de roche. Comme je te l’ai dit, je t’aime et j’ai envie d’être avec toi depuis un bon moment. Quel euphémisme, tête de citrouille. Je ne laisserai personne se mettre en travers de notre chemin, Vianney, tu entends ? » Elle soupira, réalisant toute la passion et la possession qui filtrait dans sa voix. Peut-être qu’elle en faisait un peu trop. Peut-être bien. Mais maintenant qu’on venait de lui offrir ce qu’elle espérait le plus au monde, quelque chose qu’elle chérissait déjà, elle ne tolérerait absolument pas qu’on la lui reprenne en un claquement de doigts. Ce serait trop cruel... mais cela, seul le destin, aussi nunuche soit cette conception, le dirait.


fin du rp.
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