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(finlande) + something always brings me back to you.

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Eden Hamilton
Eden Hamilton



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MessageSujet: (finlande) + something always brings me back to you. (finlande) + something always brings me back to you. EmptyDim 12 Mai - 17:26









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antheden

« Allez réveille-toi Anthy ! » J'ouvris la porte de la chambre de ma soeur en allumant la lumière avant de tirer les rideaux. « J'espère que tu n'as pas oublié quel jour on était ! » Laissant à ma soeur le temps d'émerger, je me dirigeai vers le salon afin de préparer le p'tit-dèj. Le chien avait du sentir qu'on s'en allait bientôt car il vint entre mes pattes. « Ouais, je sais Doug', on part pas longtemps, Maman reviendra vite ! » Il émit un aboiement et je lui caressai la tête. Je sortis du frigo, le lait, le beurre et la confiture que je déposai sur la table. J'entrepris de me faire un chocolat chaud avant de presser quelques oranges. « Anthéa, bouge toi ! » J'aurais pu prendre un vol un peu plus tard dans la journée mais nos chers parents avaient insisté pour que nous mangions à la maison à midi pour ensuite sortir le soir même. Je sortis ensuite un pot de Nutella afin de me faire des tartines. Je mangeai tout cela tranquillement, en regardant la fenêtre d'un oeil absent avant d'être rejointe par ma soeur. « Grouille, le taxi viens dans quarante-cinq minutes. » Cela nous laissai largement le temps de nous préparer.

La Finlande ! Avec Théa, en plus, je en pouvais pas rêver mieux. Nous préparions ce voyage depuis quelques semaines déjà. Je m'étais pointée, il y a deux-trois mois avec les billets en main pour lui faire la surprise. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu nos chers parents et notre famille ; pour Anthéa, cela remontait à une éternité ! Au début, sa réaction avait été mitigée mais je pense que ce fut la surprise car elle en tarda pas à me faire part de son contentement de faire le voyage. Elle me demanda plusieurs fois s'il n'était pas plus judicieux d'annuler le voyage à cause de mes examens mais je lui ai répondu que non, ce n'était pas nécessaire, je gérais tout ça comme une pro. Anthéa voulut l'annuler une semaine avant de partir mais je m'y opposais formellement. J'étais excitée comme une puce à l'idée de tout raconter à mes parents. A quel point j'étais bien, je m'étais fait des amis, mes études marchaient plutôt bien. Je leur promettrais d'être sage et de trouver un p'tit boulot d'été pour en manquer de rien alors que l'argent qu'ils m'envoyaient n'était même pas entièrement dépensé. Bon je n'allais pas me plaindre, je pouvais dépenser cet argent en nourriture.

La seule chose à laquelle je n'avais pas réfléchi c'était comment j'allais me comporter. Bien sur, je leur dirais que de bonnes choses mais est-ce qu'ils allaient organiser une soirée mondaine avec toute la bourgeoisie finlandaise ? Si oui, je ne me voyais pas débarquer comme j'étais maintenant. Je portais un tee-shirt, assez lâche, avec des têtes de morts, sous une veste en cuir, un slim tout simple et des baskets. Comme une jeune normale, ce n'était pas choquant. Mais je ne pouvais pas faire bonne figure dans une soirée avec ça sur le dos. « Théa ? » Aucune réponse. « Tu m'accompagneras faire du shopping ? J'ai besoin de fringues et de chaussures à talons. Oh oui, une nouvelle paire de Prada, s'il vous plait. » Je tournai la tête vers ma sœur et me décidai à parler un peu avec elle. « Je sais ce que tu penses, Eden t'en as déjà plein, tu manques de rien ! Mais comprends moi... Cela me permettra de passer du temps avec toi et pourquoi pas avec Maman. Ça fait une éternité qu'on est pas sortie ensemble, toutes les deux. Ça me manque tu sais. » Je lui fis un petit sourire. J'exagérai c'est sûr, la dernière fois remontait à une semaine et demie mais pour moi, ce laps de temps était déjà trop long. « Bon, faut que j'emmène Dougie chez le voisin et puis, après je descends mes valises. » J'embrassai sur la joue ma sœur après avoir avalé la dernière gorgée de mon chocolat chaud puis me dirigeai vers le chien.

Après avoir pris le kit de survie pour chien destiné à mon voisin, je pris Dougie par la laisse et sortis de la villa en sifflotant un air des Beatles. J'étais pas spécialement fan mais c'était la base, quoi. Et j'avais envie de me la péter parce que j'arrivais à siffler Yellow Submarine, la classe internationale. Je dus faire au moins 80 mètres avant d'arriver chez le voisin. Les villas étaient très espacées et la sienne faisait partie des plus grosses de la rue/du quartier. Je lui avais bien donné rendez-vous à cette heure là et ce fut tout sourire que l'épouse de m. Heymer m'accueillit. C'était un couple de retraité qui étaient très sympathiques et loin d'être des snobinards comme tous les autres habitants. C'était un plaisir de les côtoyer et je leur rendais souvent des services, c'est pourquoi ils avaient tout de suite accepté pour Dougie. Après leur avoir expliqué des choses qu'elle savait déjà, je pris congé et fit le chemin inverse. A peine, j'eus franchi le pas de la porte que je criais à Anthéa : « C'est bon, t'es prête ? » D'après moi, le taxi allait arriver dans moins de 3 minutes s'il était ponctuel.


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Anthéa S. Hamilton
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MessageSujet: Re: (finlande) + something always brings me back to you. (finlande) + something always brings me back to you. EmptyJeu 23 Mai - 17:20


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« Bkjeafmgnui. » Sujet, verbe, complément, phrase construite et pleine de sens. Oui, oui, oui. Bon, ok, c'était plus un grommellement non identifié qu'une phrase. Mais bon, c'était Eden, elle comprendrait, on avait passé 18 ans à être presque 24 heures sur 24, ensemble, elle devait avoir développé un décodeur de la Théa au réveil. « MAAAAAIS. » J'avais pas envie de me lever. Mais bien sûr Eden avait ouvert bien grand les volets, donc pas possible de me rendormir. PFOU. En râlant, je sortais de mon lit, l'oeil vide, le cheveux en bataille, puis me dirigeait vers la cuisine. Machinalement, je me faisais un café -seul remède à mon état de zombie matinal, m'installant à côté de ma sœur. Une fois la potion miracle ingurgitée, et mes fonctions cérébrales récupérées, je réalisais ce qu'elle venait de me dire. Taxi. 45 minutes. Oh meeeeerde. J'avais zappé. J'avais pas préparé mon sac. Bon. Ok. Les sacs en 5 minutes chrono, c'était ma spécialité, mon super-pouvoir, ma petite habileté à force de voyager.

J'allais en Finlande. J'allais. En. Finlande. C'était loin d'être la première fois. C'était ma deuxième maison, une partie de mon identité. Je n'étais pas anglaise. J'étais anglo-finnoise. Ouai, ouai, ouai. Sauf que, bah, ça f'sait un p'tit bout de temps que j'y étais pas retournée. Enfin, un gros p'tit bout de temps quand même. J'étais contente hein. Nan, mais, avec Den, ça faisait une éternité qu'on avait pas passé quelques jours juste nous deux, parce que bon, c'était pas que, mais au final, on avait toutes les deux des emplois du temps assez chargés et pas forcément compatible. Puis, on sortait pas tout le temps ensemble, tout simplement, parce qu'on avait pas tant d'amis que ça en commun, c'était un peu une des règles d'or quand on était au lycée, ne pas partager les amis, c'est là que commençait les disputes, et puis, ça nous permettait de cultiver nos différences. M'enfin, je crois que même si on avait voulu, on aurait pas pu prétendre être identique, pas seulement physiquement, mais aussi au niveau de nos caractères, de nos centres d'intérêt. On se complétait. On était les Hamilton merde, on a la classe ou on l'a pas.

Enfin, les Hamilton. C'était un peu la raison de ma faible présence en Finlande. La génération précédente d'Hamilton. Nos merveilleux parents. Avec qui j'avais des rapports, plutôt... glaciaux. Ouai. Parce qu'à la base, ils avaient moyen appréciés, le coup du « HEY SALUT, j'me barre, j'vais faire le tour du monde, j'fais pas d'études, j'suis une fifolle, aurevoir. » Quel blasphème. La petite Théa, si bien sous tout rapport, s'était fait la malle, ne daignait donner de nouvelle qu'à sa sœur -bon, pour ma défense, je m'étais faite jeter les quelques fois où j'avais essayé de les appeler- et vivait comme une " bohémienne ". J'imaginais tout à fait ma mère utiliser cette expression. Ça avait dû jaser parmi les bourgeois coincés que fréquentaient mes parents. Enfin, l'emploi du conditionnel n'était pas utile. J'avais eu la confirmation à mon retour. J'avais eu la confirmation que j'étais la honte de la famille. Bien sûr, pas en ces mots. Non. Dans ces milieux, on ne dit pas les choses sans ambages. On utilise des chemins détournés. Mais au fond, le résultat est le même. Je n'avais pas fait d'études. J'avais avorté. Je n'avais pas un métier considéré comme digne de ce nom. Et je ne comptais pas m'excuser de vivre la vie qui me plaisait. C'est ce dernier point qui avait du mal à passer. C'était fini la mignonne Théa, qui dit oui à tout. Je les appelais pour toutes les occasions -Noël, nouvel an, anniversaires etc...- mais ça durait le temps de s'échanger des banalités. Je n'aimais pas la situation. Mais c'était comme ça.

C'était peut être le moment de faire des efforts. J'en ferais. Eden, n'était pas vraiment vraiment au courant de la situation. Enfin, très vite fait. Et puis, elle était si emballée, je ne pouvais que l'être moi aussi. En espérant que le voyage se passerait bien et que j'arriverais à prendre sur moi. Je voulais vraiment passer du temps avec elle, alors, je n'allais pas m'engueuler avec mes parents. Faire du shopping ? Bon, bah allez c'est parti hein. Je n'étais pas une accro du shopping, j'en faisais assez rarement. Mais pour Den, j'pouvais tout faire. « Que t'es chou. Non, mais évidemment que je veux venir avec toi. Je comptais pas aller m'enterrer dans une hutte dans la forêt et t'abandonner. Je viens pour passer du temps avec ma sœur préférée. J'suis prête à me taper toutes les boutiques d'Helsinki. Juste, écoute, j'ai envie d'un nouvel objectif macro, oui, j'en déjà trois, je sais, mais, y a des nouveautés vraiment super cool. Donc, on fera le combo magasins de chaussures-magasins de photo. BABAAILLEEE LE CHIEN. » Bon, les chiens, c'était pas mon truc. Mais bon, c'lui là était cool quand même. J'me surprenais à bien l'aimer.

Oui, j'étais prête. Depuis longtemps même. Je me dépêchais de récupérer mes sacs -j'pouvais pas laisser mon matériel là, alors, j'embarquais une grande partie. Et ça prenait d'la place- et descendais rejoindre Den. « Au fait. J'te l'ai pas encore dit, mais merci, d'avoir organisé tout ça. T'es la meilleure. Bon, en même temps, t'es ma sœur, t'as vu, ça explique pas mal de trucs. » Je riais. Au final, c'était p'têtre pas une mauvaise idée ce voyage hein. Ca me ferait du bien de quitter un peu Londres. Arté pourrait bien survivre sans moi quelques jours. J'avais laissé mes instructions à Diego pour qu'il vérifie qu'il allait bien. Je lui avais tout expliqué plusieurs fois. Ca devrait aller. Puis, de toute façon, j'avais mon portable, et je pourrais appeler pour vérifier qu'il n'y avait pas de problèmes. Le taxi arrivait, parfaitement à l'heure. Bon, on allait pas rater notre avion c'tait déjà ça. L'aéroport de Londres, j'commençais à l'connaître à force. Une fois dans l'avion, je lançais à Den « C'est moi côté hubloooooot. » Oui, quand j'étais avec ma sœur, je redevenais une gamine. Mais c'est ça aussi qui était bien.

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Eden Hamilton
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MessageSujet: Re: (finlande) + something always brings me back to you. (finlande) + something always brings me back to you. EmptyDim 9 Juin - 19:18









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Anthéa était rigolote au réveil. Pire que moi. Bon, je n'y avais pas pensé mais peut-être qu'un autre jour, je la filmerais et ressortirais ce dossier le jour de son mariage. Ah ! J'avais vraiment des idées de génies, des fois. D'ailleurs, à cause de ça, j’abhorrais un sourire niais sur mon visage alors que je prenais mon chocolat chaud. Et c'est cette magnifique... hum... bon, c'était cette magnifique Anthéa qui ne ressemblait pas vraiment à grand chose, là, qui me faisait face, buvant silencieusement son café. Elle était contrariée -et c'était peu dire- à cause du réveil que je lui avais fait. Bon niveau douceur, fallait pas trop compter sur moi. Surexcitée, pour une fois, j'avais littéralement bondi hors de mon lit tellement j'avais déjà hâte d'être en Finlande. Je ne doutais pas qu'elle partageasse également ma joie mais elle n'était pas aussi forte que moi pour passer d'un état off à un état on. Bon c'était pas ça, mais j'avais Doug' à emmener chez les voisins, moi. Sifflotant doucement, en attendant que Théa fasse ses valises, je me dirigeais chez les voisins. En repensant au voyage qu'on allait faire... Je me mis à me remémorer le jour où elle avait fait ses valises pour la première fois puis était partie. Elle ne m'en avait pas parlé au préalable, je fus obligée d'accepter sur le moment. Je n'allais quand même pas l'enchaîner aux barreaux du lit pour ne pas qu'elle s'en aille. Elle s'était soudain mise cette espèce de... lubie, de vouloir faire un tour du monde. Je ne compris que plus tard qu'elle en avait sérieusement eu besoin mais dans ma tête, sur le fait, j'avais pris ça comme un abandon. Se faire lâcher par la personne qu'on considérait comme la plus importante au monde, une partie de soi, un être à part comparé aux autre, c'était une chose horrible. Il n'y a pas eu de mots pour pouvoir décrire ma souffrance à cet instant. Un déchirement. Une plaie béante. Chaque jour après son départ laissaient sur cette blessure du sel, me rappelant à quel point j'étais seule. J'ignorais comment elle avait pu me laisser là mais quand je le retrouvais, mon corps fut empli de joie, de bonheur intense. Tellement, que j'oubliais même de lui en vouloir. Maintenant, c'était de la vieille histoire car au moins, pendant tout ce temps, elle ne m'avait pas oublié. Elle ne m'avait pas renié de son existence comme elle l'avait fait avec nos parents. D'un mouvement de tête, je chassais ces idées noires.

Au fond de moi, je savais qu'une part d'Anthéa avait du changer suite aux événements devant lesquels elle avait du faire face. Pourtant, je la voyais toujours égale à elle-même. Douce, gentille, un peu rêveuse. Cependant, je savais qu'elle me cachait des choses. En soi, je trouvais ça normal. Moi aussi j'avais mon jardin secret. Mais ce n'était que des broutilles alors qu'elle... Enfin bon, j'étais un peu perdue là. Je voulais pour une fois lui être utile et pouvoir être de bon conseil, mais il fallait mieux que j'y réfléchisse plus profondément une autre fois. Là, j'allais en Finlande avec Théa et rien n'aurait pu être plus excitant que ça. « Tsé, ça m'aurait pas étonné que tu fasses une grève de la faim pour ne pas faire de shopping avec moi. J'ai l'habitude. Nan, sérieux, ok pour ton macromachintruc mais évite de draguer les vendeurs, je tiens pas à rester toute ma journée là-bas. » Oui, c'était une blague mais il y avait quand même une part de vérité en dessous. Elle se faisait TOUJOURS draguer. N'importe où, n'importe quand, par n'importe qui. Tout le monde était sous le charme et elle disait rarement non, elle n'osait sûrement pas les envoyer bouler. C'était la réincarnation de Ghandi sur terre, c'te meuf. Bon, Ghandi... fallait peut-être pas abuser mais au moins mère Térésa. « Bon allez, Dougie, fais pas gaffe à Théa, elle est un peu barge dans sa tête. » Je rigolais doucement avant de sortir de la villa.

Je ne sais pas quelle mouche la prit d'un coup, alors que nous attendions le taxi, mais elle se mit à me remercier d'avoir fait tout ça . Bien sûr, ma sœur n'avait tout de même pas manqué d'ajouter une touche d'humeur sachant très bien que si elle ne l'avait pas fait, je l'aurais harcelé avec ses remerciements pendant au moins... deux mois. « Pas faux, on est pas des Hamilton pour rien. Ouais, bon, t'y crois pas trop, hein. J'dirais plutôt que c'est moi qui t'ai enseigné les quelques bases pour être parfaite... vu que c'est inné chez moi. » La trajet de taxi se déroula assez rapidement vu que nous nous chamaillons sur des broutilles et même montées dans l'avion, on allait encore se disputer pour quelque chose d'important cette fois-ci : qui aurait le hublot. « Théa, c'est pas juste ! C'est pas c'qu'il y a marqué sur ton billet », pleurnichais-je presque. Rien à faire. Elle s'était déjà installée. « Ne crois pas t'en tirer comme ça, j'me vengerais ! » J'avais lancé ça sur un ton assez léger et blagueur mais j'allais tenir parole ! « J'suis surprise que ton téléphone n'ait toujours pas sonné. », déclarais-je. « Bah ouais, le Erwan il aurait pu appeler et te dire qu'il pissait dans son froc de savoir que tu serais pas là pour le materner. Et il aurait fait capoter tout notre voyage parce que tu l'aurais pris en pitié. Et enfin, enfin, ça m'aurait donné une bonne raison de lui casser sa tronche d'alcoolo à celui-là. » Plusieurs personnes se retournèrent et me dévisagèrent en m'entendant parler. J'avais haussé la voix et avait plutôt été vulgaire. Mais je n'en avais rien à foutre et fusillais du regard tout ceux que je surprenais à me regarder. « Faudra que tu me dises, un jour, c'est qui pour toi ce type. » J'avais plusieurs hypothèses mais j'étais assez proche de Théa pour lui demander sa version des faits donc, pourquoi m'en priver ? Erwan, pour moi, était blanc et noir. Surtout noir, à vrai dire, mais on arrivait parfois à s'entendre sur ne seule question : comment faire tourner en bourrique Anthéa. « Hmm... excusez-moi, c'est ma place ici. » Je tournais la tête pour regarder mon interlocuteur. Woaw, beau gosse. Affichant un grand sourire à cet homme, j'enlevais ma veste en m'excusant avant de me serrer plus vers Théa afin de lui murmurer à l'oreille : « Je ne regrette pas de ne pas avoir été à côté du hublot. » Pour accompagner les gestes à la parole, je détournais le regard vers l'inconnu afin que Théa suive mon regard avant de lui lancer un clin d'oeil, complice. Bah quoi ?


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Anthéa S. Hamilton
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MessageSujet: Re: (finlande) + something always brings me back to you. (finlande) + something always brings me back to you. EmptySam 22 Juin - 19:09


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Inconsciemment, c'était peut être pour ça que j'avais pas voulu continuer mes études. Me lever. C'était pas possible. Juste pas possible. Alors, j'crois que mon subconscient m'avait manipulée pour faire en sorte que j'ai pas à me lever tous les matins. J'étais pas spécialement une lève-tard non plus. Il fallait juste que je me réveille par moi même. Anti conformisme du réveil. Bon, quand c'était Eden, ça passait. Parce que c'était elle quoi. N'importe qui d'autre, des insultes auraient déjà fusées. Ah ouai, ouai. C'était périlleux d'essayer de me réveiller. Fallait savoir à qui on avait affaire. Parce que Bad Anthy sortait de ses gongs. Me réveiller, c'était une trahison. Et la peine pouvait être très chère. Mais pas avec Eden. Parce que la trahison, c'était moi. C'était moi qui l'avait abandonnée. C'était ma faute. Elle m'avait pardonnée. Je regrettais pas. Mais je ne m'étais pas pardonnée. Je l'avais abandonnée, je l'avais laissée seule avec mes parents, à Bristol. Seule. Elle ne l'étais pas vraiment, il ne manquait que moi. Mais je savais, que sans elle, j'étais seule. Dans une foule noire et grouillante, j'étais seule sans elle. Parce qu'on était pas une, on était deux. Depuis toujours. C'était nous.

Alors, quand je m'étais rendue compte que j'étais vraiment seule, sans personne, c'était vers elle que je m'étais tournée. Parce qu'avec elle, ça ne pouvait qu'aller. Avec elle, je n'avais plus peur de rien, de personne. Je l'avais abandonnée, mais elle m'avait accueillie, elle m'avait reconstruit, elle m'avait soignée, elle m'avait guérie. Je ne pouvais pas lui rendre ça. Je ne pourrais sûrement jamais. Je me contentais d'essayer de la protéger au mieux. Elle n'avait pas besoin d'être sauvée pour l'instant, alors, c'était Arté que je tentais de sauver. Il n'avait pas d'Eden à disposition. Ni de Lana. Il avait la version au rabais, la Théa. Mais il allait pas faire le difficile, et il se contenterait de ça.

Enfin, pour l'instant, il se contenterait de rien du tout. Parce que la Théa, bah, elle partait quelques jours. Je me rassurais. J'étais certaine que mes parents comprendraient qu'un accord tacite nous liaient. Il fallait protéger Eden. Je ne leur demandais plus rien. Je ne demandais pas à être leur fille. Je ne le méritais pas, message passé. Mais Eden ne méritait pas de voir sa famille se déchirer. Elle était le ciment de ce qui restait de ce vide noyau de famille parfaite. Alors pour elle, j'étais prête à tout. J'avais peut être définitivement perdu certaines de mes illusions, je m'émerveillais peut être beaucoup moins, mais voir ma sœur, excitée, heureuse, souriante, me faisait retourner des années en arrière, où on avait à se préoccuper de rien. Que de nous deux. Et à deux, c'est toujours plus facile. « Une grève de la faim ? Den. Genre. Tu me crois capable de m'affamer moi ? Je préfère même pas y penser. Et puis, ma chère, ce voyage, il est pour toi, on fera tout ce que tu voudras. La dernière fois que j'ai sorti une robe et des talons, ça a eu vachement de succès, donc, j'vais p'têtre réitérer l'expérience. T'auras qu'à être ma super conseillère de fou. DE SUITE. Genre, je passe mon temps à draguer les gens. Et puis j'me fais pas super souvent aborder. Un peu. Mais je reste pas forcément longtemps. Et puis, je, alors, voilà. D'accord. J'fais des bonnes actions, c'est tout... » Nan, mais elle insinuait que j'étais une chaudière ! Bon, je prétendais pas être une sainte. Et j'assumais totalement. J'étais pas vraiment prête à me poser. Enfin, p'têtre que je le serais jamais. C'était sûrement pas pour moi. J'étais trop instable pour trouver quelqu'un prêt à tomber amoureux de moi. Ah, ah, la bonne blague. Comme disait Den, j'étais un peu barge dans ma tête. Mais je préférais ça, à être coincée et prévisible.  Et puis d'abord, en ce moment, à cause d'Arté j'avais plus de temps pour moi. Pour rien. A part pour lui.

Alors, j'appréhendais un peu de le laisser tout seul. Ok, c'était plus un gosse, ok, c'était un adulte responsable. Wait. Non, pas responsable. Il devait sûrement être content après tout que je parte. J'allais le laisser tranquille. Il aurait tout le loisir pour se mettre dans des tas d'embrouilles. Il allait s'engueuler avec Diego. Il allait s'engueuler avec tout le monde.  Il habiterait au bar, à sa place préférée du déchet de la société. Il se taperait une ou deux putes qui allaient lui refiler des mst. Et j'allais sûrement le retrouver au poste pour ivresse publique. STOP. J'allais passer du temps avec ma sœur. Et ne penser à rien d'autres qu'à ça. Arté allait pas en plus occuper mes pensées, alors que pour une fois, il occupait pas mon espace vital. [color:05e3=#plum]« Laisse moi rigoler. A t'entendre, on dirait que t'es ma grande sœur responsable et mignonne. GENRE. Tu m'as rien appris du tout, ma p'tite. Respecte tes aînés un peu. Sans moi, t'aurais rien de swag darling. » Bon, ok, c'était trop faux. Mais bon, j'allais pas lui laisser s'attribuer tout l'mérite non plus.

Moi en tout cas, j'en avais un de mérite : LE HUBLOT. Ça avait toujours été ça. En bus, en train, en avion, on s'était toujours battue pour avoir le côté fenêtre. Ça faisait trop longtemps qu'on avait pas voyagé ensemble, elle avait perdu ses réflexes. J'avais eu une victoire facile cette fois ci. Mais quand on était petite, on en venait carrément aux mains parfois. Chez moi, le hublot, c'était comme le sommeil, c'était sacré. « J'm'en fous, j'peux me faire passer pour toi. J'suis ta meilleure imitatrice mon chat. Et puis j'ai même pas peur de ta vengeance. Tu comptes faire quoi ? M'emmener faire du shopping ? C'est déjà prévu et je suis totalement consentante. Too bad for you. » C'est vrai que mon portable avait pas sonné. Mais c'était bon signe, c'est que tout allait bien. Ou que j'avais plus de batterie. Ou que. Merde. Non. J'étais persuadée de l'avoir pris. Mon portable. Non. J'étais le numéro à appeler s'il arrivait un problème à Arté. Et j'avais dit à Diego que je l’appellerais dès mon arrivée pour voir si tout allait bien. J'étais pas sa mère. J'étais rien pour lui. Il était rien pour moi. J'avais pas à m'inquiéter. « Bah... Je crois bien que j'ai oublié mon portable au final. Ecoute, ça me fera passer quelques jours totalement coupé du monde comme ça. » C'était totalement faux ce qu'elle racontait. Il était pas non plus alcoolique. Et il s'en foutait que je parte. Il en était sûrement même content en fait. « Il m'aurait pas appelé. Il est sûrement trop content de voir qu'il peut redevenir une larve et se laisser aller vu que je suis pas là. De toute façon, j'aurais certainement pas eu pitié de lui ? Moi avoir pitié d'Arté, laisse moi rire quoi. Moh, ma p'tite Den devient violenteeee. Que c'est mignon. Mais c'est bon, t'as rien à craindre de lui. Enfin, juste si tu pouvais éviter de l'entraîner sur le terrain de la violence, ça m'arrangerait, parce qu'en fait, il est plutôt du genre super violent, refoulé. Et qu'il refoule ce côté là, me dérange pas trop. Ça me fait moins d'emmerdes tu vois ? » Bien évidemment toute la cabine s'était retournée. Genre, ils avaient jamais vu les Hamilton. Que des boloss. S'ils étaient pas content c'était pareil. Nan, mais merde, comme si on avait plus le droit de discuter tranquillement t'sais. Je. Woh. C'était bizarre ça comme question. D'où elle sortait ça ? Elle le savait très bien qui c'était. Ça avait pas changé. Fin si. Mais. C'était clair. Je savais pas moi. « Pourquoi tu m'demandes ça ? J'en sais rien moi, c'est rien du tout. C'est juste l'ex de Lana, que je supporte pas, qui me rend folle, qui est le mec le plus chiant que je connaisse, mais vu que Lana me l'a demandé, et que je sais un peu ce que c'est de mal vivre une rupture, bah je l'aide à s'en sortir. C'est tout. Fin, tu sais très bien qui c'est. Nan, mais genre, fin, il est rien de spécial pour moi. » Pourquoi je me mettais à bégayer d'abord ? C'était quoi mon problème ? Nan, mais merde, fallait qu'on arrête de parler de lui, là, c'est bon. « Bon, on quitte pas Londres pour parler d'Arté nan ? Je croyais qu'il te saoulait à toi aussi, bah voilà, hein. » Je m'énervais maintenant. Y a un truc qui allait pas droit dans ma tête...

Oh la sale p... Mais c'est qu'il était pire que sexy le nouveau venu. Je lui donnais un coup de coude. « MAIS. Pique pas mon rôle là. Toi, faut que tu te trouves quelqu'un. Une belle relation stable toute mignonne. Puis lui, il est p'têtre beau gosse, mais j'sais pas d'où il sort. J'ai pas checké ses antécédents. Tant qu'il est pas validé, il t'approche pas plus que ça ma petite. ET c'est pas négociable. » Non, je n'étais absolument pas parano dès qu'on s'approchait de Den. Même pas un peu. Je comptais dormir pendant le vol pour compenser le mauvais réveil de ce matin. Mais là, laisse tomber. J'allais veiller pour surveiller le type. Non mais.

Au final, le vol Londres-Helsinki, était super court. Ça va, j'aurais pas eu à veiller trop longtemps. Je rassemblais toute mes affaires et me préparer à sortir. Mais apparemment Monsieur Louche avait un peu trop envie d'être gentil pour sortir de la case Louche. GENRE, il venait vraiment de proposer à ma sœur de lui porter son sac. Genre. Non mais il se prenait pour qui ? C'était quoi son problème. « Bon, mon p'tit t'es mignon, tu la laisses, elle peut porter ses affaires toute seule. Et puis si elle a du mal à porter son sac, je peux l'aider MOI. Pas toi. Aurevoir, bonne journée. »  Non, je n'étais pas hystérique. Même pas vrai d'abord.


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Eden Hamilton
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MessageSujet: Re: (finlande) + something always brings me back to you. (finlande) + something always brings me back to you. EmptyMar 2 Juil - 16:21









lights will guide you home.
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antheden

J'avais plutôt bien réussi mes exams de fin d'année. J'avais demandé à Vianney de me communiquer les informations, s'il y en avait. Du coup, je partais donc tranquillement en vacances avec Anthéa. Bon, j'aurais peut-être préféré d'autres genre de vacances. Pas que je ne voulais pas y aller, non, c'était mon idée. Mais je sentais que cela allait être très chargé. Anthéa n'avait pas vu nos parents depuis des années maintenant et ils seraient tellement heureux de la voir qu'ils me délaisseraient un peu. Et je détesterais ça, et je bouderais, et Théa me reprocherais de tout gâcher. Seulement, je détestais être reléguée au deuxième plan. On devait être au même plan ou alors complètement différentes afin de mieux se compléter. C'était ma philosophie et cela l'avait toujours été. J'avais toujours fait des trucs de garçons pour la laisser briller dans les trucs de filles, j'avais toujours été dynamique et bout-en-train pour qu'elle soit l'illustration même du calme et de la sérénité dont toutes les jeunes filles devaient hériter. Enfin bref, je n'avais jamais été comme il faut mais j'assumais tellement, qu'on m'acceptait ainsi. Pour mon plus grand bonheur.

Et puis parfois, je me demandais ce que je faisais est nécessaire. Si cela la rendait heureuse. Si elle en était reconnaissante. Je n'en n'avais pas besoin. Elle ne m'avait jamais dit quoi que ce soit dessus, on se comprenait d'un simple coup d'oeil, mais je me posais des questions étranges des fois. J'imaginais qu'elle avait d'autres problèmes. Qu'elle ai eut d'autre préoccupations, qu'elle en avait et qu'elle en aurait encore. Pourtant, moi je serais toujours là pour elle. J'avais besoin d'elle, plus que tout. Enfin, non, la tout de suite. Rien ne me préoccupait vraiment. En tous cas, j'espérais que si on se crache, eh bien.... qu'elle saurait au paradis qu'elle avait toujours compté pour moi. Pourquoi est-ce que je m'égarais toujours dans des trucs philosophiques à la con ? Ouh, oui, j'avais besoin de vacances moi. Quitter Dougie me brisait le cœur mais c'était qu'un p'tit truc. Si ce n'était pas un gros golden retriever, je l'aurais amené. Mais... en y réfléchissant, c'était une mauvaise idée. Daddy Hamilton déteste les chiens.

Anthéa allait manquer à Erwan, sa meilleure amie Lana, à ses collègues sûrement. Et moi ? Vianney avait pleins de problèmes. Orion aussi, surtout avec son boulot à Oxford. Samaël, pareil que Vianney. Et l'autre Sammaël aussi. D'ailleurs, on venait de se fâcher une énième fois et partir à Helsinki allait me faire un peu oublier sa tête-à-claques. Je l'aimais bien mais lui, avait toujours quelque chose à me reprocher. Du coup, j'en avais marre. C'était aussi simple que ça. Jo, cela faisait longtemps que nous nous étions pas vues puis Lexie, idem. Je reverrais mes amis finnois qui se chargerait de me changer les idées. Ce sera bien plus simple. Party all night. Sleep all day. Have fun. « Ouais, non, t'a raison. C'est pas ton genre. Toi, tu t'attacherais au frigo pour me faire du chantage. C'est pire. Et à la fin, on finirait toutes les deux menottées à la porte du frigo parce qu'on est trop têtues. Pff... Arrête de vouloir me voler la vedette. Même en survet t'a autant de sex-appeal qu'Angelina Jolie. C'est pas juste. Moi faut que je sorte la dose et tout. En plus, on est censées être jumelles mais Dieu il a oublié de nous donner les mêmes paires de seins. Il a pas fini les miens. », pleurnichais-je. « Arrête de t'enfoncer, Théa. » Je lui envoyais un regard pleins de sous-entendus. Mine de rien, Théa attirait la gente masculine et pouvait se révéler (involontairement) aussi charmeuse et aussi chaude qu'une baraque à frites. Bon j'disais ça, mais le premier qu'allait lui faire des regards chelous, il allait adopter des gosses, croyez-moi. Bon, bien sur, s'il ne meurt pas sous le coup. Dangereuse ? Non, allez. Protectrice, ça sonne mieux.

« Quoi, quoi, QUOI ? Tu peux répéter, s'il-te-plaît, j'ai pas bien entendu. Rien qu'à la naissance j'avais un quota plus élevé de swag que toi. Tu peux pas test, t'es qu'une wannabe. Everybody knows that, y'know ? Retente ta chance dans genre... jamais. » Ouais, bon, j'pouvais être chiante quand je me mettais à avoir des délires narcissiques. Elle l'avait cherché. En plus, elle me provoqua encore en ce mettant à la place près du hublot alors que c'était ma place. Sisi, regardez de plus près sur mon billet. Si j'avais été plus jeune et moins forte en karaté, je me serais jetée sur elle et aurait commencé à la mordre, lui tirer les cheveux et lui donner des coups de boules. Bon, allez, pour l'honneur. « Je trouverais, sur la tête de moi, je trouverais ! Tu vas goûter à ma colère de fille qui n'a pas eu sa place près du hublot. Si j'étais toi, j'cacherais mes appareils photos. » Non, je n'allais pas toucher à ses appareils photos, c'était du bluff. Je n'oserais vraiment pas. « J'suis sûr que t'a un téléphone avec un numéro que seul lui connaît caché dans ton soutif. Histoire de jamais le perdre, si jamais il a besoin de toi. » Avant même qu'elle ne puisse répliquer, je m'empressais de rajouter. « Non, non, non, ne me montre pas ton décolleté, j'aie exactement le même en un peu moins bien. », déclarais-je en me cachant les yeux.

« Sérieux, putain. T'a pas pitié de lui ? Il te demanderait de coucher avec lui, tu lui ordonnerais de te déshabiller. Il te demanderait de lui gratter l'orteil, tu te mettrais à quatre pattes, juste parce que c'est un gros flemmard et un raté. C'est juste un bouffon et toi t'es trop naïve. Je lui fais pas confiance. Je sais pas ce qu'il y a entre vous, ça m'énerve. Combien de fois j'ai passé du désinfectant du les plans de travail de la cuisine parce que je suis persuadée que vous baisiez dessus pendant que j'étais ailleurs. » Mon ton avait haussé sans même que je fasse attention. Je ne fus pas convaincue fasse à son monologue face à ma question piège, évidemment. Je n'étais pas jalouse du fait qu'Erwan prenne tout le temps de Théa, non, pas vraiment, pour une fois. J'étais contrariée parce qu'il ne me disait rien qui vaille. « Bravo, joli changement de sujet. Ça arrivait à temps en plus, tu devenais toute rouge. », me moquais-je.

Oh, je m'y attendais. Au lieu de m'encourager à tenter ma chance avec un gars à caractère plutôt pas mal, elle allait faire la police. « Si je faisais ça avec les mecs que tu fréquentais, on aurait à construire un cimetière exprès pour eux. » Bah ouais, franchement, c'était elle qui tombait sur des connards. Pas moi. Je ne voulais pas casser l'ambiance en lui rappelant Felipe mais l'intention était là. Moi, j'avais envie de m'amuser, de rencontrer du monde. Je ne cherchais pas encore de relations stables. Parfois, cette idée me passait par la tête mais disparaissait bien vite. C'était trop de complications, j'avais même pour moi des exemples illustrés : Orion et Vianney. Je n'avais pas envie de rejoindre leur club de cœurs brisés. « Pire que la Gestapo », murmurais-je dans ma barbe, plus à moi qu'à Théa. Pendant tout le voyage, je ne dis plus rien, me contentant de bouder toute seule dans mon coin. Je n'osais même pas regarde le gars à côté de moi parce que je sentais qu'un scandale allait encore éclater. Avec une sœur comme la mienne, mes chances étaient diminuées à moitié mais si elle commençait à engueuler le gars... je pouvais lui dire bye bye.

Le vol ne fut pas aussi long que j'avais cru et il n'allait pas tarder à atterrir. Depuis toute petite, j'avais toujours aimé ce moment où on sent enfin les roues toucher la piste. Je n'avais jamais su mettre un mot sur ce que je ressentais mais en tout cas, chaque fois, cela me produisait le même effet. Bizarrement, dès qu'il eût atterri, personne n’applaudit. Bon, tu me dirais, y'avais sûrement que des familles, des hommes d'affaires ou des retraités. Enfin bref, enlevant les écouteurs des mes oreilles, je me détachai pendant que tout le monde autour de moi en faisant de même. Je percutai l'inconnu en voulant passer et celui-ci me répondit par un large sourire... à tomber. « Pardon, c'est... hum... bref. » « Oh, ce n'est rien. » Il s'écarta pour me laisser passer. Il avait déjà ouvert le petit compartiment sauf que je peinais à prendre mes affaires qui avait été poussée au fond.  « Vous, vous voulez que je vous la prenne ? » « Ce serait adorable. » A chaque fois que j'étais vers un mec qui pouvait être un potentiel flirt, je me mettais toujours à prendre ce ton mielleux et à battre des cils. C'était un tique, que même-moi trouvais ça, agaçant. Il sortit sans problèmes ses affaires puis les miennes. Voyant qu'il ne me la donnait pas, je lui lançais un regard interrogateur. « Non laissez, je peux la porter. » J'allais moi-même dire non, sauf que ma sœur chérie s'en chargea avant. Elle répondit à l'inconnu et lui prit le sac des mains. Elle se dirigeait déjà vers la sortie tandis que je lançais un regard désolé à ce pauvre gars avant de la suivre, essayant de la retrouver. « Anthéa ! C'est bon reviens. » C'est moi qu'était censée bouder pas elle. « Bon, t'es bizarre, hein. Tu me dis qu'il faut que j'trouve quelqu'un et tu me grilles toutes mes chances alors que j'ai un potentiel étalon ? T'es incorrigible ! » Je repris mes affaires puis pris les devants de la marche.

Après avoir récupéré nos valises alors que je restais dans un mutisme presque insolent, je reçus un email sur mon portable m'informant qu'un chauffeur venait nous chercher. Oh, j'allais revoir Karl, notre homme à tout faire de Finlande. Il nous avait vu grandir. Avant, il nous accompagnait aussi dans notre maison à Bristol mais maintenant, ne s'occupait plus que de la maison finnoise et la gardait toujours en bon état. On pouvait compter sur lui et il avait toujours fait parfaitement son travail. Je l'avais toujours bien aimé. Pour cette tristesse dans son regard et pour le mono-sourcil qu'il portait à merveille.

Première déclaration dite à Anthéa depuis notre petite altercation : « Magne toi. Y'a Karl. » Sans même attendre une réponse de sa part ni regarder si elle suivait, je repris mes bagages et me dirigeait vers la sortie de l'aéroport. Discrètement, je regardais si je revoyais l'inconnu mais aucune trace de lui nulle part. Bon. Tant pis. Je jetais un coup d’œil derrière moi pour voir si Théa était encore là puis sortit de l'aéroport. Il n'y avait pas foule et je vis tout de suite notre chauffeur et sa petite pancarte. Il avait pris un coup de vieux, c'est sur mais était reconnaissable. Il vint vers nous et prononça de son accent de finnois de l'est : « Eden ! » Il en fit de même pour Anthéa. « Karl, cela me fait plaisir ! Comment tu vas ? » Il hocha la tête de haut en bas, semblant complètement zapper ma question mais je ne lui en tins pas rigueur. Voyant que la conversation qu'il tenait avec Théa semblait s'éterniser, je leur rappelais que j'étais là aussi. « Je suis fatiguée du voyage, Karl. Est-ce qu'on pourrait se dépêcher ? »


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Anthéa S. Hamilton
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MessageSujet: Re: (finlande) + something always brings me back to you. (finlande) + something always brings me back to you. EmptySam 20 Juil - 12:25


let's enjoy family time
Hamilton's twins.

 



La Finlande, fallait pas croire, c'était pas la banquise, le froid, les forêts. On se baladait pas en traîneau, et on avait pas des lutins de noël pour nous servir dans les magasins. A Helsinki, il faisait pas si froid que ça. Genre, en été, on pouvait avoir jusqu'à 20° quoi. Et en hiver, il faisait rarement moins de -10 hein. Techniquement, c'était plutôt équilibré comme climat. On était très équilibré comme peuple bien sûr. Tout moi quoi. Bon, ok, après, quand on allait plus au nord, c'était pas tout à fait pareil. En hiver, on voyait pas beaucoup le soleil de la journée quoi... Et en été, on avait pas beaucoup de nuit. Mais c'est ça qui faisait le charme. Pour les fêtards c'était super cool. J'avais jamais vraiment été une fêtarde. Fin, j'aimais pas les soirées canapés, mais aller en boîte, ou dans une grosse fête qu'avec des inconnus, j'aimais pas ça. Au fond, j'avais toujours adoré quand on allait en Finlande. Ca faisait des années que j'y étais pas retournée. Depuis que j'étais partie. Depuis que mes parents avaient quitté Bristol pour venir dans la maison d'Helsinki. Mes plus beaux moments d'enfance étaient dans cette maison. Ici, on avait plus de libertés. Ici, j'avais toujours été bien. Mais ils y étaient. C'était eux ou moi. Y avait pas la place pour nous trois dans cette maison.

Nous trois seuls, ça passait pas. Ça pouvait plus passer. Mais avec Eden, ça passerait. Ça devait passer. Je pouvais tout leur pardonner en ce qui me concernait. Je me moquais qu'ils me méprisent, qu'ils me déshéritent, ou autre. Mais qu'ils ne fassent pas de scènes devant Eden. Ca la blesserait. Et c'était la seule chose que je ne pouvais pardonner. Qu'on fasse du mal à ma sœur. Ma mère avait lu dans un magasine que dire lequel des jumeaux était l'aîné n'était pas une bonne chose, que ça pouvait créer une rivalité, tout ça, tout ça. Du coup, on savait pas vraiment qui de nous deux était né la première. On alternait le rôle de grande sœur. Elle avait dû jouer ce rôle bien trop longtemps. J'avais été incapable de pouvoir la protéger. Elle prétendait très bien pouvoir s'en passer. Elle pouvait faire le rôle d'la meuf qui a besoin de personne aux autres. Pas à moi. Elle était forte. Très forte. Mais on a toujours besoin de quelqu'un sur qui se reposer. Maintenant j'étais là.

Un peu trop là des fois. Je savais même pas pourquoi je lui prenais autant la tête parce qu'un mec discutait avec elle dans un avion. J'avais eu le hublot. Elle avait bien le droit à une petite diversion. Le pire, c'est que je souhaitais vraiment qu'elle trouve quelqu'un fait pour elle. Mais j'étais pas la personne la plus rationnelle et raisonnable du monde. J'étais pas de bonne humeur alors voilà. En même temps, c'était elle qui avait commencé à me parler d'Arté. J'étais en vacances merde. En fait, c'était ça mon boulot. Baby-sitteuse -non payée évidemment- de boloss qui se laisse aller. Le reste c'était des passions rémunérées, tout bénéf. Je levais les yeux quand Eden menaçait mes appareils photos. Je la connaissais trop pour savoir qu'elle ne me ferait pas ça. Mais je lui laissais quand même un semblant de goût de victoire en lui répondant par un visage effrayé.

Un numéro spécial Arté. Non mais elle hallucinait complet la p'tite Hamilton. J'avais rien demandé à personne, c'était pas par choix que je m'occupais de lui. C'était contrainte et forcée. « Ah Ah Ah, t'es une p'tite rigolote Den. Comme si j'allais le mettre dans mon soutif. J'ai déjà ce qu'il faut, pas besoin de rembourrage darling. Non sérieux, il a pas 3 ans, il peut se débrouiller sans moi, j'suis pas sa mère. Dès qu'il ira mieux, j'le vire. Il commence déjà à aller mieux. Bientôt, j'aurais plus à m'occuper de lui. J'en ai plus pour longtemps. » Étrangement, ça me faisait bizarre d'imaginer ma vie sans lui. Pas que je l'appréciais ou quoi que ce soit, mais comme à toutes les nuisances, on finissait par s'y habituer. C'était ça, je m'étais habituée à lui. J'étais en vacances. Il occupait déjà assez mes journées ordinaires, il accaparerait pas mes pensées pendant mes journées de repos. Jamais. Je le laisserais pas. Il avait pas le droit.

D'un côté, c'était bien qu'on soit aussi différente Den et moi. Genre, on se complétait. Heureusement pour nos parents je crois parce que déjà qu'une Théa et une Den, je sais pas comment ils avaient réussi à supporter, mais deux Théa ou deux Den, là, c'était humainement impossible. La plupart du temps, on se comprenait parfaitement, on était branché sur notre canal perso Hamilton's sister. La plupart du temps. On s'engueulait jamais. Presque jamais. Mais Arté était un chieur. Il fallait qu'il foute la merde partout où il allait. Et apparemment, il arrivait même à foutre la merde entre ma sœur et moi. Ce mec était fort. Très fort. « Mais y avait quoi dans ton café ce matin ? Qu'est ce que tu racontes. Ca va pas ? T'es malade, t'as des hallucinations, faut que tu m'expliques là. Je comprend pas le rapport. Jamais je coucherais avec ce mec, tu m'entends ? Jamais, genre jamais, vraiment jamais. J'ai jamais couché avec lui. Je coucherais jamais avec lui. Il s'est et ne se passera rien entre nous ? T'es rassurée c'est bon ? » Je serrais les dents. Naïve, ça faisait plus partie de mes défauts depuis un an et demi. Après vingt ans de candeur, pfuit, plus rien. J'avais des raisons de la protéger. Au fond, elle était plus fragile qu'elle ne l'admettait. Moi, y avait plus rien à protéger. C'était trop tard pour moi.

Je ne comprenais même pas son inquiétude. Erwan et moi, ça ne me paraissait même pas possible d'exister, c'était inimaginable. On avait rien en commun. Mais si on le voulait, ça marcherait pas. La soirée de la st-valentin en était une preuve. Ça pouvait pas marcher. Je ne voulais pas me rappeler cette soirée. Mélange d'alcool et de déni, j'avais plus ou moins un gros flou. Je me rappelais que ça avait bien commencé, puis ça avait viré engueulade. Puis, flou. J'avais un semblant de souvenir, mais impossible, de savoir si ça c'était vraiment passé ou si c'était mon imagination qui m'avait joué des tours. Dans les deux cas, je ne voulais pas m'en souvenir. Parce que ça voulait dire que j'avais menti. Il c'était possiblement passé quelque chose. Ou pire. J'avais pu possiblement sous l'effet de l'alcool souhaité qu'il se passe quelque chose. Je détournais les yeux face au regard accusateur d'Eden. Je ne voulais pas lui donner de raisons de s'inquiéter. Je ne pouvais pas m'intéresser à Erwan. Je ne devais pas m'intéresser à Arté. Je maudissais ma manie de me transformer en tomate à tout bout de champ. Je soupirais et profitais du répit qu'elle m'offrait.

Je devais arrêter de penser à lui. Désolé mec-pas-mal-à-côté-de-ma-soeur, t'es la meilleure diversion à mes yeux. Et voilà. Je pouvais pas m'empêcher de faire ma conne. J'aimais pas être comme ça. J'étais énervée, alors c'est le mec d'à côté qui prenait. Et indirectement ma sœur. Je pouvais peut être laisser une chance à ce mec. Mais nan. Il était finlandais. J'avais pas confiance. Il devait avoir un chalet au fin fond de la forêt, il voudrait qu'elle vienne, et il l'enfermerait dans sa cave pour la découper en morceaux, et balancer les restes aux animaux sauvages. Et l'enquête serait classé sans suite, parce qu'évidemment il bosserait dans la police et bousillerait tous les indices. Tss. Bien sûr, fallait que j'ai une sœur magnifique, comme ça elle attirait les psychopathes. Mais j'étais là. Alors, il la toucherait pas. J'étais incorrigible. Mais c'était pas ma faute d'abord. J'étais sensée m'excuser là maintenant tout de suite. Les excuses ça avait jamais été mon fort. Je m'excuserais. Fallait juste que je réfléchisse à comment.

Den me laissait tout le temps de m'excuser évidemment, en m'imposant son silence criant mes torts. J'aimais pas ça. Karl. Baoum, souvenirs dans ma face. Karl, le plus grand ambassadeur DU sourcil au singulier avec Frida Kahlo. Rien que pour ça, j'avais toujours admiré cet homme. C'était un peu le dernier lien que j'avais avec mes parents. Sans un mot, il m'avait toujours soutenu contre mes parents. Quand on a pas tout à fait 18 ans, et qu'on annonce à ses parents que la petite fille parfaite en a marre, qu'elle fera ni études d'économies, ni de droit, ni aucune études que ce soit, mais qu'elle a récupéré les sous de son compte " étudiant " pour partir faire le tour du monde, savoir qu'il y a au moins une personne qui du coin de l'oeil vous souris et vous montre son soutien, ça fait du bien. Je l'avais eu quelques fois au téléphone depuis que j'étais de retour en Angleterre. Bon vieux Karl. J'avais pas eu à lui expliquer, il avait plus ou moins compris tout seul, mais je n'avais pas eu de réflexions ou quoi que ce soit. Il me donnait des nouvelles de mes parents. Ca m'allait bien comme ça. J'étais heureuse de le revoir. J'avais au moins un allié dans ma guerre muette, sans traces, sans noms. Je ne connaissais rien de sa vie, alors qu'il connaissait presque tout de la mienne. C'était comme ça.

Il avait au moins réussi à faire partir de ma tête Arté pour quelques minutes. Merci mon vieux. On était attendues. Discuter avec Karl ne ferait que reculer l'échéance. Je récupérais mon sac et le balançais dans le coffre avant de prendre place dans la voiture. C'était pathétique quand même. Ca faisait bien un quart d'heure qu'on " boudait " ma sœur et moi. Ca c'était bien les Hamilton. Têtes de mules depuis 1991. J'avais pas de raisons de me vexer. Techniquement, elle était juste comme moi. Elle avait peut être encore plus de raisons que moi d'être inquiète. M'enfin, elle se faisait surtout des films, j'étais pas prête pour former un mignon petit couple et encore moins avec Lui. Il était pas prêt pour se mettre en couple tout court. BREF. Eden fixait la portière. Je savais pas vraiment par quoi commencer. Je jetais un coup d'oeil vers Karl qui me sourit. Allez. Je pouvais le faire. Zen. « Den ? Je... Voilà. Je... Pardon. J'aurais pas dû. Excuse moi. » C'était déjà. Continue petite licorne. « Arrête de bouder chou. J'aime pas quand tu boudes. J'suis bête, j'aurais pas dû, mais j'sais pas, j'avais besoin de me défouler sur quelqu'un, pis, y avait lui. C'était pas contre toi. C'est la faute d'Arté, fin, non, mais de parler de lui, ça m'a saoulé. » Je m'arrêtais. J'étais ridicule. Je lâchais un petit rire nerveux. « Je m'enfonce là pas vrai ? Je crois que je vais me taire. T'as compris. Voilà. On va changer de sujet. »

Lentement, je voyais les rues d'Helsinki défiler. En même temps, je sentais l'appréhension monter. J'étais forcée d'admettre que je stressais. Et pas qu'un peu. Instinctivement je prenais la main d'Eden. Ma sœur, elle était mieux qu'un calmant. Tout irait bien. La grande bâtisse apparut. Bon, bah c'était maintenant. Je sentais déjà le regard accusateur de ma mère derrière les rideaux du salon. Tout irait bien. Je souriais à ma sœur en espérant qu'elle ne boude plus. J'avais besoin d'elle. Je descendais de la voiture et récupérais mon sac. Devant la porte d'entrée, se tenaient mes parents. Ils n'avaient pas vraiment changés. En prenant de l'âge, ils gardaient leur airs sérieux, majestueux, presque intimidant. Je comprenais toujours pas d'où on sortait Eden et moi. Nous sérieuses ? La bonne blague. C'était pas une bonne idée. Pas du tout. Je pouvais toujours m'enfuir en courant, c'était pas trop tard. « Anthéa... » C'était trop tard. Je levais les yeux et croisais le regard de ma mère que je ne pouvais décrypter. « Bonjour Maman. » Je me détournais d'elle pour me tourner vers mon père. « Bonjour Papa. »

Tout irait bien. J'étais en famille. Tout le monde aime être en famille nan ?

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