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WTF are you serious?

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Lukas T. Andrews
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MessageSujet: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyMer 28 Nov - 15:59



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Il fait pas trop moche pour un début d’hiver, ok c’est grisatre et les gens emitouflés dans leurs affaires sombres me rapellent la saison, mais le soleil est présent c’est déjà ça. Alors moi je met le nez dehors, j’aurais pu rester à glander chez moi c’est sur mais j’avais comme qui dirait un creux à l’estomac et un frigo vide du coup… va falloir aller manger un p’tit bout dehors. Je connais pas bien le coin encore, mais je m’y ferait ça c’est pas un soucis, je file au seul endroit que je connais ou on peut manger vite bien et pas cher.. la magie des fast food. Et la je me retrouve sur cette place, oh la y’a du monde ici. Je plisse les yeux scannant les alentours pour tenter de repérer la rue que je connaissais. Mais si j’avais su que je verrais un fantôme, je me serais préparé psychologiquement. Il était la face à moi, de l’autre côté de la grande fontaine, comme éclairé par le peu de rayons de soleils qui passaient à travers les nuages, je me figeais la bouche entrouverte observant son visage et sa silhouette comme un miroir à la mienne. Je clignais des yeux à plusieurs reprises pour vérifier que ce n’était pas une hallucination, pour essayer de chasser cette image qui faisait s’écrouler le sol sous mes yeux, qui semblait le seul point coloré de toute cette masse informe et grisâtre formée par les gens. Noah est vivant, je suis bel et bien réveillé et il se trouve face à moi juste derrière la fontaine… Mais la connexion se brise, pas à cause des passants, ni de l’eau s’écoulant de la fontaine.. non à cause de LUI. Il détourne le regard et se met à marcher à vive allure. SERIOUSLY NOAH ? T’es en train de filer à l’anglaise petit con ? Je fronce les sourcils abandonnant mon air choqué pour laisser sortir un grognement mécontant. «ooh toooi…» murmurais je avant de me mettre à courir comme un dératé. Sauf que je peux pas me faufiler sans bousculer des gens sur mon passage. «Pardon..pardon…pardooon j’ai dit..excusez moi madame..oh ça va..pardon pousser vous…»lançais je tout au long de mon ascension qui s’avérait de plus en plus difficile. Le seul moyen de ne pas le perdre dans la masse.. je viens de le trouver. Et crois moi rien que pour ça mec je vais pas être tendre. Je sauté à pieds joints dans la fontaine, encore heureux pour moi le niveau de l’eau ne dépasse à peine mes chevilles, mais l’au est glacé ça fait un mal de chien… mais c’est pas pire que la morsure du froid au fond de ma poitrine. Les gens me pointent du doigts, certains s’arrêtent, j’entends même un enfant s’écrier à sa mère « r’garde ‘maaan le monsieur pourquoi il court dans la fontaine » j’en ai rien à foutre tout ce qui compte c’est le rattraper.

Et je sors de l’eau glissant à moitié sur le rebord à cause de mes chaussures trempées. Je suis à son niveau et la… Je me stoppe et me rend compte que j’étais à deux doigts de le percutter, j’aurais fini le cul par terre et ça fait moins sérieux que mon corps droit, mes bras croisés et mon air sévère… Enfin sévere… je crache mes poumons et lève mon indexe vers son visage pour lâcher entre deux souffles bruyants «tu me dois..une paire.. de chaussures…» quoi j’ai pas pu m’empêcher c’est plus fort que moi. Il suit mon regard se posant sur le bas de mon jean trempé et mes pieds que j’agitais avant de crever de froid. Mais faut pas perdre de vue que je suis fâché. Alors je prend mon air le plus sévere possible et vous savez que c’est dur quand je croise son regard. «que j’essai de me convaincre que t’as agis comme un connard passe encore… mais que tu me prennes pour le derniers des crétins à du mal à passer la !» Le plat de ma main cogne son épaule «je t’ai pas demandé de me dire un truc du style Good to see you..alive… i missed you or something like that… NAAN…» mon indexe menaçant s’approche de son œil «par contre la question à un millard de dollar c’est where are your damn balls ? Ou est tu stupide au point de croire que je goberais le fait que tu m’as pas vu…» Je lève les yeux au ciel, les mains avec sa fait toujours plus d’effet. «OOH Maaaiis ooui j’oubliais monsieur Noah est un bad boy, il à besoin de personne, il aime personne…» je fronce les sourcils «un bonjour comment ça va c’est gratuit pourtant t’sais ça?» Je secoue la tête de gauche à droite laissant ma main glisser du haut de mon front jusqu'à mon menton en soupirant longuement. Mes épaules s’affaissent «m’sort pas ce regard la.. ça prend pas avec moi… tu veux plus m’voir ? Bah vas y dis le moi en face tiens ! Ou pousses moi allez j’attends…» j’écarte les bras le défiant du regard avant de les laisser retomber le long de mon corps dans un geste d’impuissance. «bravo tu viens de perdre le droit d’éviter ça…» Et la j’enroule mes bras autour de lui, je le serre si fort que je me dit heureusement que je suis pas super musclé sinon il étoufferait. Je profite même de cet instant pour laisser mes yeux se charger d’émotion. Je murmure d’une voix remplie de tendresse «toi.. tu m’as manqué à moi…sale con…» Mais je m’écarte, de moi-même, avant de sentir la douleur de son rejet… parce que si il à été capable de faire tout ça, me repousser sera tâche facile. Je fais semblant de regarder ma montre pour laisser échapper «tic tac tic tac… des explications à fournir peut être?»

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Noah D. Barnett
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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyMer 28 Nov - 21:58



Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



Alors que je quittais la caserne, je me décidais à faire un détour par le centre, histoire de m'acheter de quoi grailler. Mon frigo pour changer était vide. Ce n'était pas que je ne savais pas cuisiner, j'avais appris à me débrouiller très jeune mais cela faisait longtemps que je n'avais pas eu une réelle envie de cuisiner. C'était une chose devenue beaucoup plus rare depuis que j'avais emménagé à Londres. Vivre de plats à emporter n'était pas le plus productif, mais je faisais assez de sport, pour brûler les graisses qui pourraient s'installer avec le nombre de junk food que j'avalais. J'étais pas un de ses tordus qui prônaient mon corps est un temple. Si je me musclais, c'était plus pour le côté pratique. Mon métier requérait une certaine forme physique, et je devais compenser au maximum pour ne pas laisser ma jambe me faire défaut au moment critique. Cependant, je n'avais pas vraiment le loisir de m'enfouir dans un de ses restaurants que je me stoppais dans ma lancée. Je ne réalisais même pas la foule qui m'entourait, qui m'étouffait. Je ne notais même pas le coup d'épaule qui aurait valu une de mes phrases acerbes, car à quelques mètres de moi, un profil me coupa le souffle. Il ne regardait pas dans ma direction, il semblait quelque peu perdu. Et je fermais les yeux, pour ne pas être en proie à une de ses hallucinations qui m'avaient accompagnés quelques mois après ma fuite en avant. Doucement mes paupières se soulevaient de nouveau, et non, il était encore là. Son visage, un peu moins enfantin que dans mes souvenirs. Mon poing se crispa, et ma respiration s'altérant. J'ai laissé un océan entre nous ... Comment peut il être là ? C'est impossible. Et mon regard a du être trop pesant, car soudain, il se retourne et la violence du choc me soulève les entrailles. Je ne peux pas ... Et sans prendre le temps de réfléchir, je fais demi-tour, je pourrais toujours prétendre que c'était un rêve étrange, que c'est cette folie qui me nargue depuis ma naissance qui fait son oeuvre. L'appétit m'a quitté de toute manière. Mais apparemment, je n'ai pas été assez rapide, puisque je ne peux m'échapper, et qu'il est devant moi, son doigt me pointant avec détermination. Je ferme mon visage, et laisse la froideur m'envahir.

- tu me dois..une paire.. de chaussures… Impassif, je laisse glisser mon regard sur lui. Je tente de ne pas me laisser envahir par la surprise de voir ses traits plus mûrs. Il n'a pas vraiment changé, mais en même temps, il est différent. Plus adulte que la dernière fois où nos regards se sont croisés. Et la colère sur son visage n'est pas vraiment une surprise. Elle me rassure même, et nourrit mon besoin de savoir qu'il me déteste. Si il me déteste, il ne m'approchera pas. Et il ne sera pas de nouveau en danger. - que j’essai de me convaincre que t’as agis comme un connard passe encore… mais que tu me prennes pour le derniers des crétins à du mal à passer la ! je t’ai pas demandé de me dire un truc du style Good to see you..alive… i missed you or something like that… NAAN…par contre la question à un millard de dollar c’est where are your damn balls ? Ou est tu stupide au point de croire que je goberais le fait que tu m’as pas vu…OOH Maaaiis ooui j’oubliais monsieur Noah est un bad boy, il à besoin de personne, il aime personne…un bonjour comment ça va c’est gratuit pourtant t’sais ça? Et entendre son vomi verbal me rappelle le passé, même si je ne suis pas assez naïf pour m'incliner à laisser ce sourire rempli d'affections qui était ma réponse automatique quand il parlait pour nous deux. Il était toujours là, pour m'éviter d'avoir à trop parler, et je lui en étais reconnaissant avant, mais là, j'ai juste envie qu'il se taise. Alors je le toise, avec mépris, avec distance, et je sais exactement ce que j'ai à faire pour l'achever. Pour le repousser avec une telle violence, qu'il ne voudra jamais plus entendre parler de moi. Et c'est pour son bien. Il ne le sait juste pas. - m’sort pas ce regard la.. ça prend pas avec moi… tu veux plus m’voir ? Bah vas y dis le moi en face tiens ! Ou pousses moi allez j’attends… Mais il ne me laisse pas vraiment le temps d'en placer une, comme ci il savait parfaitement ce que j'allais faire avant que je le fasse, comme ci il arrivait encore à lire en moi. Même après quatre années. - bravo tu viens de perdre le droit d’éviter ça… Et il me prends dans ses bras, mon corps se raidit, près à l'assaillir. Je n'ai jamais été à l'aise avec les démonstrations de tendresses mais une part de mes vieux réflexes doit être encore imprimer au fond de mon cerveau, car je ne me sers pas de mes poings pour l'éloigner. Parce qu'il était le seul dont le toucher au lieu de me brûler comme de l'acide, me laisser oublier l'espace d'un instant. Mais cela fait si longtemps que mon corps se refuse à répondre, et j'en suis bien content. Il ne me facilite pas vraiment la tâche. Et je déteste le regard qu'il pose sur moi alors qu'il s'éloigne, je déteste ce regard qui me force à me souvenir, à me remémorer tout ce que j'ai voulu oublier. - tic tac tic tac… des explications à fournir peut être?

Et je me hais déjà un peu plus, mais je n'ai pas le choix, si je lui laisse une opportunité, il serait capable de me faire oublier les raisons pour lesquels je me suis éloigné de lui en premier lieu. Il serait capable de me rappeler que j'ai perdu autant si ce n'est plus que lui dans cette histoire. Parce que Lukas, en dépit de tout, il aura toujours cette humanité qui le rends plus brillant que n'importe qui d'autre. Il aura toujours cette force qui m'ont toujours ébloui. Parce quand dépit de tout ce qu'il peut penser de lui, de ses doutes constants, je n'ai jamais posé mes yeux sur un coeur d'une beauté aussi pure. Même si j'ai été assez faible pour le souiller, je me refuse à m'y livrer de nouveau. Je suis déterminé, je n'ai pas le choix, et je laisse ce sourire cynique et malsain envahir mon visage. - On se connait peut être, kiddo ? Mon ton traînant, je penche la tête sur le côté, faisant mine de réfléchir à la question intensément ... - Peut être que je t'ai sauté au détour d'un bar mais je suis pas du genre à me souvenir des visages, si tu me montres ton cul peut être que ... Oh, et les mots sont si cruels que j'ai envie de m'arracher la bouche avec un tesson de bouteille, faire saigner et dégager l'infection puante qui hante chacun de ses mots, dit avec l'intention de le blesser encore un peu plus. De le repousser avec tellement d'ardeur. Mais je ne peux pas renoncer, à mes côtés, il est en danger permanent ... Et je préfère qu'il me déteste, plutôt qu'il repose six pieds sous terre. Il ne me reste plus qu'à asséner, le coup final. Et je serres mon poing de plus belle, pour ne pas trahir le tremblement de ma main. L'idée me révulsant, mais autant ne pas lui mentir sur ce que je suis. Il a toujours eu des idées naïves à mon propos. Toujours ignoré la vérité sur la pourriture qui coule dans mes veines. Je me penche légèrement pour l'inspecter, avant de faire un léger claquement de doigt - J'y suis, t'es le gosse de riche, c'est ça ? Celui que je me suis amusé à débaucher parce que je m'ennuyais un peu. C'est tellement hilarant comme vous gobez tout. Il suffit de vous porter un peu d'attention pour vous faire avaler n'importe quelle couleuvre. Mais c'était plutôt sympa de te pousser aux vices ... Je lui tapote la tête, dans un geste faussement paternaliste. - Mais t'as passé l'âge de ce genre de trucs, non ? Papa a du te rendre ta carte de crédits et tes comptes bien garnis ? Ce serait bête de devoir le fâcher de nouveau ... Et j'élargis mon sourire malveillant pour cacher la douleur que ces mots m'extirpent. Parce qu'il ne sait pas combien, j'ai pu me culpabiliser qu'il se retrouve à vivre dans un taudis avec moi, alors qu'il avait une vie confortable. Parce que ses parents avaient renoncé à lui à cause de moi. Parce que je n'étais rien de plus qu'une gangrène s'infiltrant dans sa vie. - En tous les cas, un conseil, ne t'avise plus jamais de me toucher de cette manière sinon même ton père ne pourra se payer un chirurgien assez doué pour reconstruire ton visage.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyJeu 29 Nov - 13:09



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Et il est resté silencieux, figé laissant son regard le plus sombre former une barrière entre nous. Non ce n’était pas la faute à mes paroles dures, mais certainement autre chose de plus profond… comme peut être la peur engeandrant son mécanisme de défense. «On se connait peut être, kiddo ? » Je ne sais pas trop si je dois me mettre à rire ou à le frapper. Serieusement Noah est ce que tu crois que je vais gober ça ? «Peut être que je t'ai sauté au détour d'un bar mais je suis pas du genre à me souvenir des visages, si tu me montres ton cul peut être que ... » Je soupire longuement en roulant des yeux et si il ne faisait pas aussi froid et que mes pieds étaient pas en train de se transformer en glaçon j’aurais probablement baisser mon froc au beau milieu de cette place pour lui montrer mon cul sous le regard outré des passants. Juste histoire de lui faire fermer sa putain de grande gueule. Ce Noah la ? Je ne l’aimais pas, je le détestais même et j’avais toujours eut bien du mal à comprendre pourquoi les gens en raffollaient. Peut être ce côté bad boy sans attaches. Personnellement je trouve que ça fait sale connard, mais la encore chacun son point de vue non? Je croise les bras laissant mes sourcils s’abattre sur mes yeux froncés. J’attend qu’il ait fini son petit cinéma avant de lui balancer ma façon de penser. «J'y suis, t'es le gosse de riche, c'est ça ? Celui que je me suis amusé à débaucher parce que je m'ennuyais un peu. C'est tellement hilarant comme vous gobez tout. Il suffit de vous porter un peu d'attention pour vous faire avaler n'importe quelle couleuvre. Mais c'était plutôt sympa de te pousser aux vices ...» OH doucement quand même ! ça fait mal ça ! Je laisse mon visage impassible se pencher sur le côté tentant d’éviter que sa main tapotte mon crâne dans un signe faussement amical visant à me rabaisser. «Mais t'as passé l'âge de ce genre de trucs, non ? Papa a du te rendre ta carte de crédits et tes comptes bien garnis ? Ce serait bête de devoir le fâcher de nouveau ...» Alors qu’il appuie avec ardeur sur le point faible je sens ma poitrine se compresser si fort que mes yeux s’humidifient c’est stupide de penser que je ne l’aurais jamais cru capable d’une telle chose ? D’être déçu de lui au point de vouloir lui envoyer mon poing dans la figure pour lui faire ravaler son sourire malsain ? Mais c’est ce qu’il cherche et je ne lui offrirait pas ce plaisir. Non pas alors qu’il se servait de notre amitié passée comme arme. «En tous les cas, un conseil, ne t'avise plus jamais de me toucher de cette manière sinon même ton père ne pourra se payer un chirurgien assez doué pour reconstruire ton visage.»Je plisse les yeux laissant un sifflement glisser entre mes dents. Un - deux – trois- quatre - cinq -six -sept –huit – c’est le nombre de coups que mes paumes ont laisser résonner dans les airs dans un applaudissement régulier et morne. J’hausse les sourcils avant de lâcher «Bravo pour cette interprétation râtée de l’enfoiré de base sans cervelle… peut être que t’aurais du montrer les crocs avec un petit BOUH pour être plus efficace..» Je roule des yeux «OH un conseil te lance pas dans une carrière d’acteur parce que c’est pas tout à fait ton truc tu vois?» Je sors mon paquet de clopes de ma veste, et place le petit cone de papier entre mes dents avant de l’allumer et tirer dessus. «T’aimerais bien que le gosse de riche te dise que tu peux aller te faire foutre hein ? Comme ça ça te permetterais de te donner une excuse pour aller te déchirer la gueule au whisky jusqu'à ce que tu te dise je suis qu’un minable qui ne mérite personne et qui crevera seul ?» j’hausse les épaules levant mes mains sur les côté paumes orientés vers le ciel. «mais ça encore c’est râté… et puis t’as oublié des petits mots adorables du style, t’as jamais été capable de te serrer une meuf, tu joues le rebelle pour fâcher papa parce que tu te la joue gay, t’as jamais réussis à donner un sens à ta vie ni même à garder ton meilleur ami…» je pose mon indexe sur son torse levant un regard sombre vers celui-ci «ouais t’as oublié tout ça.. c’est ta cuite d’hier soir qui t’as fait perdre la mémoire ? Ou il te manque encore de l’entrainement dans le rôle du faux méchant ? Dis moi Noah tu veux t’entrainer ? bah vas y je t’en prie la cible est tellement facile fais toi plaisir je t’attends mon grand!» Je laisse un rire amer glisser sur mes lèvres avant de tirer une nouvelle taffe sur ma clope «bon par contre si tu veux continuer on pourrait p’tet aller à l’intérieur… parce que j’ai pas envie de perdre deux jours de boulot parce que j’ai chopé la crève alors que j’essayais de rattrapper mon meilleur ami qui me faisait son petit caprice au lieu d’assumer et d’affronter la réalité… dommage pour toi j’ai du temps à perdre la… alors si tu veux me gicler de ta vie va falloir trouver autre chose… tu sais le courage t connais ça ?» je baisse les yeux vers son entrejambe pour argumenter mes propos «mais ou sont elles passées…» Je lève les yeux au ciel avant de planter mon regard dans le siens. «bah vas y Noah.. Dis moi Lukas tu sers à rien, t’es un mauvais coup, je t’ai jamais aimé et je regrette qu’on ai vécu ensemble pendant trois ans…» je fais une réverence «quel gentleman je suis-je te donne même des excuses bidons à ton niveau…» Je me redresse tirant à nouveau sur ma clope «bon tu bouges ton cul et tu me donne des explications ou tu continue ton caprice digne de celles d’un gosse de riche.. oh tiens note que la petite référence est plutôt bien trouvée!» Et je lui sourit. «ouais parce que c'est mon ami Noah que je suis venu chercher, pas un masque d'halloween de mauvaise qualité et qui n'effrai que les enfants.»
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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyJeu 29 Nov - 22:46



Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



- Bravo pour cette interprétation râtée de l’enfoiré de base sans cervelle [...] ouais parce que c'est mon ami Noah que je suis venu chercher, pas un masque d'halloween de mauvaise qualité et qui n'effrai que les enfants. Je restais stoïque devant son speech, je réprimais le sourire qui couvait sous la surface. Putain, j'étais assez con pour croire qu'il se laisserait convaincre aussi facilement, qu'il m'épargnerait mes quatre vérités ? Il avait raison, je n'avais probablement pas cuvé tout l'alcool qui circulait dans mon sang. Parce que c'était pas n'importe qui que j'avais en face de moi ... C'était l'être le plus stupidement et adorablement impossible qu'il m'avait été donné de rencontrer dans toute mon existence. Mais ce n'est pas comme ci, j'allais abandonné aussi facilement, et rendre les armes. Parce que je n'oubliais pas que ce que je faisais, je le faisais pour lui. Parce que si il connaissait une partie de moi, il ne connaissait pas mon existence entière. Parce que je m'étais réfugié dans ses bras, me raccrochant à la chaleur de son corps et à la douceur de ses bras, au lieu de lui raconter l'incendie qui m'avait arraché mes collègues, cette nuit là. Parce que j'avais cru que c'était un message pour me dire que la vie était trop courte, et j'en avais profité pour arrêter de tourner autour de ce qu'on savait se refuser à cause de moi. De mes doutes perpétuels. Parce que j'avais toujours évité de lui parler de ce qu'était ma vie avant notre rencontre. Il ignorait tout de la malédiction qui entourait mon existence. J'étais frustré de le voir insister, alors que tout être sain d'esprit, aurait probablement fait demi-tour après m'en avoir collé une mais en même temps, il n'aurait pas été celui qui hantait chaque minute de ma vie si il avait été autrement. Comment, j'allais faire ? Recommencer une nouvelle fois à zéro dans un autre endroit ? Mais si c'était pour qu'il me retrouve encore au bout de quatre années. Je semblais me décider en le voyant grelotter malgré son visage peu impressionné. Je l'attrapais par le bras, sans un mot, pour le traîner dans le restaurant le plus proche, histoire qu'il soit au chaud, et qu'il attrape pas une bronchite qui avec la chance que je lui apporterais se transformerait en pneumonie. Je ne m'arrêtais pas, malgré ses quelques mots de protestations avant de l'avoir forcé à s'asseoir dans une chaise, et commander un café pour lui. Je finissais par croiser les bras contre mon torse, alors que je le toisais. Parce que je pourrais continuer à le blesser encore et encore, mais à quoi cela servirait il de vouloir le protéger si c'était pour le briser psychologiquement. Non, il pouvait croire le contraire, mais en l'éloignant de moi, je ne voulais que son bonheur.

- Okay ... Et je n'avais jamais été connu pour mon flot extrême de mots, alors j'étais a peu près sur qu'il allait pas s'en offusquer, surtout après les horreurs que j'avais pu lui sortir. J'arquais un sourcil, avant de laisser un soupir fatigué s'échappait de mes lèvres. - J'avais oublié que tu avais du sang new yorkais dans les veines, ainsi que du sang d'emmerdeur de première qualité. Et même si les mots étaient un écho à notre passé commun, je n'autorisais toujours pas un sourire à naître sur mon visage. - On va faire un marché, tu te débarrasses de ses chaussures, et chaussettes trempés. Tu avales ton café presto ... Et je fais l'effort d'éviter de te prendre pour un demeuré ? J'arquais un sourcil dans sa direction pour attendre sa décision. Satisfait d'avoir un léger hochement de tête, et de l'avoir temporairement obligé à se taire, et à me laisser en placer une. Ce n'était pas que je détestais l'entendre parler, au contraire, le son de sa voix, avait toujours été une sorte d'encrage dans mon existence chaotique. C'était la seule chose capable de me ramener à moi, quand j'entrais dans une crise de violence délirante. Il m'avait probablement épargné d'avoir du sang sur les mains, qui m'aurait conduit tout droit à suivre les traces de mon géniteur. J'aurais probablement préféré, faire cela à l'extérieur où j'aurais été capable de pouvoir m'en griller une, et focaliser sur la sensation brûlante de la fumée envahissant ma gorge, mais je n'allais pas laisser mon inconfort mettre sa santé en danger.

- Et soyons d'accord ... Cela ne change pas le fait qu'une fois, cette conversation finie, on reprendra chacun le cours de nos existences. Parce que je ne mentais pas, quand j'ai dit que tu devais rester le plus loin possible de moi ... Je sentais l'émail de mes dents se serraient alors que je fixais un regard intransigeant dans sa direction. Je n'étais pas certain de ne pas faiblir, si on était amené à se revoir encore et encore. J'avais réussi à m'endurcir. Mais je savais qu'il avait une arme secrète contre moi ... Il était un peu ma kryptonite. La preuve, au lieu de le planter au milieu de cette place, j'avais accepté de poser mon cul sur une chaise pour lui accorder quelques minutes. C'était un miracle en soit, même si il n'en avait probablement pas conscience. Pas quand je l'entendais que cette façade n'était qu'un masque. Il avait tort. C'était ce que j'étais. Il n'avait jamais juste saisi, qu'il avait toujours été mon exception. Et la pensée me tordait l'estomac, parce que je ne pouvais empêcher la vague de tendresse à son égard me transperçait comme une flèche acéré. - Alors, tu as gagné, je sais qui t'es ... Et je sais que tu n'es pas juste un de ses petits culs avariés qui ont traversés mon existence. Je sais que t'es bien plus qu'un gosse de riche qui a mal tourné ... Et soudain, je le fixais avec plus d'intensité que jamais, mes mains se décroisant pour se poser sur la table. - MAIS je sais que nos existences n'auraient jamais du se croiser, et je sais que tu es bien mieux sans moi dans ton existence ... Tu es mieux placé que quiconque pour savoir que je pourris tout ce que je touche. Je sais que tu vas me dire que c'est des conneries mais Lukas, tu as eu cet accident de voiture juste après ... Je laissais mon regard dérivait, de nouveau distant, le voile de mes regrets couvrant mon regard . - Tu en as entendu parler, non ? Après mon départ ? Tu sais que mon unité s'est retrouvé au milieu des flammes et personne à l'exception de moi n'a survécu. Des gens que je m'étais permis de considérer comme des amis ... Parce que tu m'as aidé à m'ouvrir aux gens. Ils sont tous morts, et toi tu as failli y passer ... Je n'ai pas besoin de réconfort bidon, j'ai juste besoin que tu t'éloigne de moi, et que tu vives ta vie. Et soudain, l'inconfort grouillait dans mes veines, le besoin d'exulter ses sentiments contre une surface dur, jusqu'à ce que le sang ne coule de mes phalanges. M'ouvrir c'était réouvrir à vif, la plaie agonisante et purulente de mon existence. C'était me rappeler avec clarté, la gorge ouverte de ma mère alors que j'évitais de poser mon regard sur ses intestins encore fumant où les mouches commençaient à danser.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyVen 30 Nov - 12:07



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Aie Aie Aieeeeeuh.. doucement espèce de brute ! Attends mais je jurerais presque que mes pieds ont décollé du sol quand il m’a trainé jusqu’au restaurant le pls proche. J’ai beau grogner, râler, protester il semble impassible et déterminé à… me kidnapper ? Bon ok question ravisseur je suis plutôt bien lotti parce que vous savez quoi ? Le grand méchant loup il me fait même pas peur ! Et je me retrouve le cul sur une chase face à lui séparé par une table et un café. Je pose mon regard sur le café, il est pour moi visiblement.. et lui alors ? Je prend le sachet de sucre, je vide son contenu pour pouvoir occuper mes doigts avec le morceau de papier ? Tandis que mon regard est braqué sur lui et que mes dents semblent s’attaquer à la déchirure de ma lèvre inférieure. Et vous savez quoi ? Oh miracle je ferme ma grande gueule ! «Okay ... J'avais oublié que tu avais du sang new yorkais dans les veines, ainsi que du sang d'emmerdeur de première qualité.» ça vous savez quoi ? Bah pour Noah c’est un compliment camouflé sous une petite blague. Je ne peux m’empêcher de sourire en étouffant un petit rire amusé. Mais je continue de la fermer parce que son air trop sérieux n’annonce rien de bon et ça j’en suis conscient «On va faire un marché, tu te débarrasses de ses chaussures, et chaussettes trempés. Tu avales ton café presto ... Et je fais l'effort d'éviter de te prendre pour un demeuré ?» Les yeux de chiens battu et le petit gémissement ça marche pas… alors je soupire longuement avant d’hocher mollement la tête et me débarasser de mes pompes et mes chaussettes. Je lève mes chaussures pour les agiter au dessus de la chaise qui se trouve à mes côtés, ce qui veux dire ok c’est bon t’as vu ? T’es content now ? Je repose mes chaussures dégoulinantes sur le sol avant d’encadrer la tasse encore bien chaude avec mes mains «Et soyons d'accord ... Cela ne change pas le fait qu'une fois, cette conversation finie, on reprendra chacun le cours de nos existences. Parce que je ne mentais pas, quand j'ai dit que tu devais rester le plus loin possible de moi ...» EUH NAN ! Tu le vois mon regard la ? Est-ce que j’ai l’air d’être d’accord ? Je m’apprête à l’ouvrir pour protester mais il me devance. «Alors, tu as gagné, je sais qui t'es ... Et je sais que tu n'es pas juste un de ses petits culs avariés qui ont traversés mon existence. Je sais que t'es bien plus qu'un gosse de riche qui a mal tourné ...» Je roule des yeux laissant un petit sourire tendre étirer mes lèvres, ça je le sais bien mais je suis content de te l’entendre dire. Sauf que son regard braqué sur moi m’éléctrifie, je me fige sentant un frisson rouler le long de ma colonne vertébrale. Pourquoi faut il toujours qu’il réussisse à me perturber comme ça rien qu’avec son regard ? ça c’est de la triche Noah ! «MAIS je sais que nos existences n'auraient jamais du se croiser, et je sais que tu es bien mieux sans moi dans ton existence ... Tu es mieux placé que quiconque pour savoir que je pourris tout ce que je touche. Je sais que tu vas me dire que c'est des conneries mais Lukas, tu as eu cet accident de voiture juste après ...»Je plisse les yeux penchant la tête légèrement sur le côté pour le dévisager avec interrogation. J’aime pas tellement quand il me sort ce genre de conneries, parce que qui est mieux placé que moi pour savoir ce qui est bon pour moi ? Mais je me tais, parce qu’il semble avoir besoin de s’exprimer et les moments ou il s’adonne aux confidences sont tellement rares que je dois le laisser se soulager un peu de tout ce qui lui pèse. «Tu en as entendu parler, non ? Après mon départ ? Tu sais que mon unité s'est retrouvé au milieu des flammes et personne à l'exception de moi n'a survécu. Des gens que je m'étais permis de considérer comme des amis ... Parce que tu m'as aidé à m'ouvrir aux gens. Ils sont tous morts, et toi tu as failli y passer ... Je n'ai pas besoin de réconfort bidon, j'ai juste besoin que tu t'éloigne de moi, et que tu vives ta vie.» «oh..» un murmure c’est échappé de mes lèvres sans que je n’en ai eu le moindre contrôle. Je le dévisage silencieusement l’espace de quelques instants alors qu’il semble en proie à une extrême souffrance. Mon regard fini par se poser sur ma tasse et un léger sourire étire mes lèvres. Je la fait glisser lentement sur la table jusqu'à ce qu’elle se trouve devant lui. Mon regard se relève vers son visage intrigué «en supposant que tu ne sois pas en état de fournir les gestes de premiers secours… bois la…» et la je sais qu’il à pas compris ou je voulais en venir, j’hausse les épaules en précisant «je pourrais m’étrangler avec on sait jamais… à ce compte la même en allant pisser je peux glisser et m’ouvrir le crâne… en sortant d’ici je peux être distrait et me faire renverser par une voiture… mais si t’es la…» je tapotte le dos de sa main «tu enfonceras tes doigts dans mon bras pour m’empêcher de traverser le tout accompagné d’une bonne dose de regardes ou tu mets les pieds…» J’attrappe la tasse et bois une gorgée «look.. nothing happened !» je repose la tasse pour me laisser tomber dans le fond de mon siège en le fixant. «c’est toi qui t’es fourré cette idée de fatalité dans ta tête ou on t’y à aidé ? J’veux dire biensur que la vie est une chienne… mais tu vas quand même pas lui donner raison en supprimant tout ce qui te fais du bien de peur de le perdre un jour ? Si ?» je fronce les sourcils me penchant sur la table, mes avant bras posé sur celle-ci je plonge mon regard dans le siens «écoutes moi bien Noah… si tu crois au destin alors pourquoi on c’est croisé aujourd’hui ? Parce que je t’assure que j’avais pas la moindre idée que t’était ici.. d’ailleurs qu’est c’que tu fais ici ? Enfin… on verra ça plus tard.. c’que je veux te dire c’est que…» je soupire avant de reprendre «tu peux pas te priver et priver les gens en essayant de te convaincre que c’est mieux ainsi… tu l’as dis toi-même j’suis pas un demeuré… eh bah moi je te dis que j’ai besoin de toi dans ma vie.. après t’en fais ce que tu veux… mais c’est pas en restant loin que tu vas m’épargner.. et tu sais pourquoi ? Parce que justement personne sera la pour me sauver..» mes doigts roulent le bout de papier du sucre pour former une petite boule «c’était pas ta faute.. comment ça pourrait l’être parce que justement tu n’étais même pas la!» Je lève ma main pour interpeller la serveuse et commander deux autre cafés, un pour lui et un pour moi avant de reporter mon attention sur celui-ci. «toi qui aime l’indépendance et prendre tes propres décisions tu devrais suivre mon conseil pour le coup» Et je lui lance un regard sérieux «laisse pas les merde de la vie te diriger… c’est à toi de les combattre…» Je lui lance la petite boulette de papier dessus en souriant «come on me fais pas croire que t’es pas bagareur hein!»
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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyLun 3 Déc - 17:22



Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



L'odeur fétide de mes souvenirs s'était écarté quand sa voix avait commencé à couler le long de mes oreilles. Mais les mots qu'il voulait ... peut être rassurant, n'était qu'un coup de poignard dans mon estomac. La plaie sanguinolente tordant mon corps de spasme. Le choc de voir son regard si similaire à ceux de ses médecins qui m'avaient scrutés au microscope pendant des mois se posaient sur moi, me rendait un peu plus fou. Et je restais sans un mot, complètement pétrifié. Incapable de faire autrement que de voir son jugement se porter sur ce qu'il pensait probablement être une lubie idiote. Et peut être qu'il avait une certaine chaleur dans sa voix, loin des tons monocordes employaient par ses psychiatres mais la réalité était la même. L'humiliation de savoir que la seule personne au monde qui je pensais ne me prenait pas pour un fou, n'avait été qu'une illusion. Il était facile de voir dans sa façon de balayer aussi facilement des soucis qui pour moi été réel, comme des foutaises dont il n'avait que faire. Mes doigts se crispaient le long du formica de la table, alors que la rage se répandait dans tout mon être. La colère était le sentiment prédominant de mon existence. Mon moyen d'auto défense le plus efficace. Je préférais me laissait submerger par cette émotion plutôt que par la morsure entaillant mon coeur, la tristesse inévitable qui hantera ma nuit au point de ne pas fermer l'oeil, et je sentais ma mâchoire se serrait avec une telle force que l'émail de mes dents crissaient l'une contre l'autre. Et ses derniers mots dit avec une telle nonchalance, enfonçait la pointe me clouant à ma solitude. Il n'avait finalement rien à me reprocher, puisqu'apparemment il avait vécu avec une personne si différente de moi pendant trois ans. Il ne m'attendait pas moi, il attendait quelqu'un qui n'existait que dans son imagination, si productive. - Shut the fuck up ... les mots sourds, grondaient entre mes lèvres fermement serrés. C'était une erreur, une grossière erreur de ma part, mais je ne le laisserais pas me traiter comme un fou, lui non plus. Je voulais préserver l'image que j'avais de lui, celui qui me traitait comme un égal, et qui ne cherchait pas à juger mes disparitions ou mes colères subites. Celui qui été à mes côtés, malgré mes défauts. Je n'allais pas laisser de larmes de regrets coulaient, parce que les larmes, c'était un luxe que je ne m'offrais plus depuis belles lurettes.

- Je suis pas cinglé ... Et peut être que les mots sortaient de ma bouche, de manière beaucoup plus défensive que je ne l'aurais voulu mais je savais que même si une bonne partie de ma vie était une inconnue, il était au courant de mon séjour en psy peu avant notre rencontre, de la tentative de suicide ratée même si je l'avais toujours remis sur le compte des drogues que j'engloutissais. Je savais que j'étais plus vulnérable que jamais à son opinion, parce qu'il était peut être un des seuls à savoir que je l'étais un peu ... fou. Dérangé. Anormal. Je n'avais pas besoin de voir mes traits dans un miroir, pour savoir qu'il était probablement déformé par cette rage si facile à trouver, à laquelle me raccrocher était une telle évidence. Pas parce que c'était une habitude mais parce que la serveuse qui venait de nous apporter nos cafés, avait ralenti, et semblait visiblement en proie à un doute de s'approcher ou pas. Une sensation presque malsaine de soulagement me traversait à l'idée de l'effrayer. Je me nourrissais de leur peur à mon égard, je nourrissais mon inutilité de ce sentiment contradictoire, que je n'avais pas besoin d'exister près d'eux, tant que j'existais pour eux. Ils n'exprimaient pas une vague indifférence à mon égard, non quelque part, ces étrangers qui croisaient mon chemin se souvenait de moi, même si ce n'était probablement jamais en terme très flatteur. Et l'envie de voir si je pouvais balancer la tasse vide se trouvant sur notre table contre un mur, pour voir leurs réactions étaient tentantes. Mais à cet instant précis, ma mission était autre, ma mission était de m'éloigner d'ici, de ce fantôme qui rendait le malaise qui m'animait, insupportable.

- Tu ne connais rien de ma vie ... Rien de plus que ce que je n'ai voulu te dire alors ... Le ton de ma voix, avait pris cette allure menaçante, sourde, basse, grondante comme un prédateur. - Tu n'as pas besoin de traiter ce que je dis comme une vaste plaisanterie ... Tu voulais des explications à mon départ, tu les as eu ... Ca fait de moi, un barge à tes yeux ? Je m'en fous. Au moins, tu me colleras plus les basques ... C'était peut être ce qu'il y avait de plus blessant, qu'il traite avec mépris mes raisons (et si j'étais honnête avec moi, mes peurs les plus profondes), alors que c'était lui qui les avait voulu en premier. Mais ne se rendait il pas compte ... Once is an accident. Twice is a coincidence. Three times is a pattern ... Je n'allais pas attendre sagement qu'une autre occasion se présente pour vérifier mes dires. Je n'étais pas stupide au point de ne pas savoir qu'il ne pouvait pas lui arriver quelque chose pendant mon absence, mais je ne faisais qu'augmenter ses chances de finir sa vie prématurément. - J'ai respecté ma part de notre accord, et sur ceux ... Fuck you very much, Lukas. Et sans un mot de plus, je me relevais, enfouissait mes mains dans ma poche, à la recherche d'une cigarette, à glisser entre mes lèvres dès que j'aurais franchi la porte de ce café. Si j'avais gardé un tant soit peu mes éclats de colère, c'était surement parce que je n'avais pas envie d'être le centre de mire de ses débiles qui gravitaient comme des moutons de la société. Et puis, je savais que j'avais beau être remonté, jamais je ne chercherais la bagarre ... du moins physiquement avec Lukas. Pas parce qu'il était moins fort que moi, physiquement mais parce que l'idée de lever la main sur lui, même après ses années m'étaient tout bonnement inconcevable. Il était le seul avec lequel je n'étais jamais parvenu à me montrer menaçant d'une manière physique.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyMar 4 Déc - 12:35



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«Shut the fuck up ... Je suis pas cinglé ...» Je fronçais les sourcils laissant ma bouche trahir ma stupeur en s’entrouvrant pour former un ovale. A vrai dire je n’aurais pas du être véritablement surpris, Noah avait toujours eut pour habitude d’entendre et comprendre ce qu’il voulait pour en forger l’interprétation qui l’arrangeait. Je secouais mollement la tête de gauche à droite comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas ce que je venais de lui dire. Mais cette tête de mule c’était déjà encré cette idée dans la tête et pas moyen de la lui sortir. «Tu ne connais rien de ma vie ... Rien de plus que ce que je n'ai voulu te dire alors ...» aie… ça ça fait mal, très mal… même si je n’étais pas sans ignorer qu’il m’avait confessé ce qui l’arrangeait la piqure de rappel était extremement douloureuse. Comme si il tentait de me prouver qu’il n’avait jamais eut besoin de moi, qu’il ne m’avait jamais fait suffisement confiance… et que qoi ? Notre amitié était en carton ? La gorge nouée je tentais d’avaler le peu de salive qu’il me restait sans m’occuper de la brulure gisant sur la cornée de mes yeux rendant ma vision trouble. J’étais donc si pathétique au point d’avoir cru que j’avais compté pour lui ? Si pathétique au point de me tenir face à lui les larme aux yeux ? La réponse je n’allais pas tarder à l’avoir «Tu n'as pas besoin de traiter ce que je dis comme une vaste plaisanterie ... Tu voulais des explications à mon départ, tu les as eu ... Ca fait de moi, un barge à tes yeux ? Je m'en fous. Au moins, tu me colleras plus les basques ...» J’ai eu envie de protester, de lui dire que je voulais juste l’aider pas l’enfoncer.. mais j’avais ma réponse à présent… j’étais un boulet dans sa vie comme je l’avais été dans celle de mon père… Et pour la première fois depuis notre rencontre je baissais le regard devant lui. Non pas parce que j’étais impressionné non… mais parce que j’avais tout simplement honte.. de moi et de ma stupidité à croire qu’un jour j’aurais pu être utile dans la vie de celui qui comptait le plus pour moi. Mes dents s’enfonçaient dans ma lèvre inférieure alors que je posais mes mains moites et tremblantes sur mon jean. Pas la peine de me rendre plus pathétique que je ne l’étais à cet instant. «J'ai respecté ma part de notre accord, et sur ceux ... Fuck you very much, Lukas.» Je soupirais levant le regard pour le voir s’éloigner. La serveuse qui venait de m’apporter les deux cafés semblait gênée.. je sortais de l’argent de ma veste pour le poser sur la table en lui lançant un sourire faible et non convainquant. D’un revers de la main j’essuyais rageusement mes yeux avant de m’emparer de mes basquettes dégoulinantes.

Une fois dehors je pensais arpenter les rues pieds nu et rentrer chez moi me noyer dans le travail et rebondir comme je l’avais toujours fait. Sauf que la silhouette de Noah m’apparu, il était encore la à fumer… Et sans savoir vraiment pourquoi la rage s’emparait soudainement de mon cœur à vif. «tiens t’as pas pris la fuite comme t’as si souvent l’habitude de le faire?» sifflais je avec une méchanceté qui n’avait jamais été présente chez moi. Je me plantais devant lui en fronçant le nez «tu comprends toujours ce qui t’arrange Noah… t’as pas changé…» et la je plaquais mes basquettes trempées contre son torse avec plus de force que je ne l’aurais voulu. Je les lâchais même avant qu’il n’eut le reflexe de les rattrapper «t’attendais juste que je te traite comme le pire enfoiré de la terre ? Eh bien voila satisfait ?» je frappe son épaule avec le plat de ma main d’un geste visant à le repousser «tiens cadeau.. tu pourras les foutre à la poubelle comme tu l’as fait pour.. nous…» et la je recule en écartant les bras haussant le ton de la voix attirant l’attention sur nous au passage «tu veux que je te montre qui est le plus cinglé de nous deux? Eh bah vas y admire le show!» Je fais volte face, sous le regard ahuri des passant s’écartant sur mo passage, c’est pas tout les jours qu’on voit un mec pieds nu en plein hiver hurlant au beau milieu d’une place publique «penses c’que tu veux…eux aussi ils peuvent penser ce qu’ils veulent.. j’en ai rien à foutre… je sais ce que je suis moi… je me crée pas des excuses pour justifier ma vie de merde...» je me dirige vers a fontaine continuant à hausser la voix pour me mettre à hurler histoire qu’il continue de m’entendre «et tu sais quoi… si ça me convient d’être en danger pour être pres de toi c’est mon problème non ? Regardes un peu je vais te montrer!» je jette ma veste sur le rebord de la fontaine avant de sauter dans l’eau et me retourner vers Noah. J’écarte les bras et le fusille du regard «je fais ce que je veux… pas ce qu’on me dit de faire… j’ai envie de me baigner au mois de décembre je le fais ! je risque quoi ? Une bonne crève ? bah tu sais quoi ça fera toujours moins mal que de t’entendre te la jouer à Daddy Andrews qui voit son fils comme le boulet de sa vie ! Vas bien te faire foutre Noah tu m’entends?» je le pointe du doigt alors qu’un attroupement me fixe comme si j’étais un aliené «t’attendais que ça que je te le dise hein.. pour te donner bonne conscience… pour que tu te dise c’est mon putain de destin de rester seul.. c'est toujours plus facile que de me dire je t’ai jamais aimé et je veux plus de toi sale boulet!» Et la je me laisse tomber dans la fontaine assit je commence à trembler, mes lèvres se teintent de bleu et la morsure du froid est presque moins douloureuse que le déchirement de mon coeur «viens mon garçon sort de la…» Une femme c’est approchée tendant la main vers moi et me lançant un regard rempli de douceur et de pitié «m’approchez pas.. ou.. ou.. je vous arrose….» je lui lance un regard menaçant agitant les mains pour la contraindre à reculer «je…sorti..rais..quand..j’en..aurais envie…» ma voix tremble, un mélange entre l’émotion et le froid. Ma vision se trouble est ce la brulure salée des larmes giflant mes joues ou l’hypothermie qui me guette ? Les milliers de piqures s’enfonçant dans mes muscles semblent engourdir tout mon corps et apaiser la douleur. Mon corps tremble de toutes parts, les nerfs qui lâchent ou simplement le froid qui m'enlace avec force? Je l'ignore puisque je ne sens plus rien... enfin jusqu'à cette pression sur mes épaules, on me sort de l’eau, sans douceur.. enfin je crois je ne sens presque plus rien. Je me contente de sourire en voyant ses prunelles vertes pointées sur moi je lève une main tremblante d’un geste faible vers son visage «tu vois No’.. je t’avais bien dit que t’étais un héro…» murmurais je avec difficulté sous l’engourdissement de mes lèvres. Mais étais ce Noah face à moi ? Etais je en train de délirer ? de rêver ? peut être que finalement j’avais succombé au froid et que je m’étais noyé sous le regard accusateur de Noah… et que je rendais la mort paisible et douce en voyant son visage surplomber le miens...
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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptySam 8 Déc - 20:35



Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



A peine sortie du café, je fouillais avec force dans ma poche pour glisser une cigarette entre mes lèvres, le froid me glaçant les veines. J'avais ce que je voulais, j'étais sur que le dernier regard qu'il m'avait lancé, blessé et en colère, serait bien vite remplacé par la satisfaction de comprendre que je n'étais pas plus qu'un inconvénient dans sa vie. Je n'avais pas besoin de voir la flamme de mon briquet vaciller alors que je l'amenais à ma bouche pour embraser le cylindre pour savoir que mon corps était parcouru de tremblement. La pression retombait, et je savais que j'allais probablement passé ma soirée dans un bar, essayant de noyer la douleur sourde dans mon torse avec un de mes meilleurs amis. Jack, Jim ou José. J'étais perdu dans la contemplation, dans l'adrénaline redescendant que je ne me rendais pas compte de l'erreur de rester sur ce trottoir alors qu'il était encore dans ce café. - tiens t’as pas pris la fuite comme t’as si souvent l’habitude de le faire? tu comprends toujours ce qui t’arrange Noah… t’as pas changé… Et à quoi cela une défense aurait-elle servie ? Il n'avait pas vraiment tort. Il avait souvent fait les frais de mon anormalité. De l'erreur de la nature que j'étais. Il avait tous les droits d'être furieux après moi, si cela pouvait le soulager, j'étais près à accepter tous son venin. Parce qu'il restait cet être que je ne pouvais m'empêcher de mettre sur un pied d'estale, si sain et plein de vie. Si différent de moi. Les coups et mots durs, j'étais apte à les encaisser, une fois que l'instinct de combat avait quitté mes veines. Une fois que la certitude de mon impuissance c'était fondu dans mes veines. - t’attendais juste que je te traite comme le pire enfoiré de la terre ? Eh bien voila satisfait ? tiens cadeau.. tu pourras les foutre à la poubelle comme tu l’as fait pour.. nous? tu veux que je te montre qui est le plus cinglé de nous deux? Eh bah vas y admire le show! penses c’que tu veux…eux aussi ils peuvent penser ce qu’ils veulent.. j’en ai rien à foutre… je sais ce que je suis moi… je me crée pas des excuses pour justifier ma vie de merde... Et si un petit râle d'agonie échappait mes lèvres, c'était parce qu'il avait tapé là où cela faisait mal de manière peut être un peu injuste, mais surement justifié par la rage qu'il éprouvait à mon égard. Je ne pouvais même pas lui en vouloir, je le regardais juste avec appréhension. Il était imprévisible, libre et sans contrainte. Il était ce que j'aurais aimé être si mon corps entier n'était pas ravagé par cette entité invisible qui me contrôlait plus que je ne la contrôlais. - et tu sais quoi… si ça me convient d’être en danger pour être pres de toi c’est mon problème non ? Regardes un peu je vais te montrer! je fais ce que je veux… pas ce qu’on me dit de faire… j’ai envie de me baigner au mois de décembre je le fais ! je risque quoi ? Une bonne crève ? bah tu sais quoi ça fera toujours moins mal que de t’entendre te la jouer à Daddy Andrews qui voit son fils comme le boulet de sa vie ! Vas bien te faire foutre Noah tu m’entends? t’attendais que ça que je te le dise hein.. pour te donner bonne conscience… pour que tu te dise c’est mon putain de destin de rester seul.. c'est toujours plus facile que de me dire je t’ai jamais aimé et je veux plus de toi sale boulet! Et soudain, il est dans l'eau, cet idiot, claquant des dents à cause du vent l'embrassant sans douceur. La morsure probablement cuisante, alors qu'il parle mais que mon sang, battant à mes oreilles m'empêchent de comprendre la suite de ce dialogue. La peur m'agrippe les entrailles, et ce n'est pas le moment d'analyser ou de prendre le temps de considérer la situation. Je laisse mon instinct me guidait, l'impulsion de ne pas le laisser prendre froid et je me dirige vers la fontaine, poussant sans douceur les gens entravant mon approche pour regarder le spectacle de ce gosse prenant l'endroit pour la piscine municipale. Je jette ma veste sur le sol, avant d'enjamber la fontaine, et laisser l'eau s'enroulait autour de mes mollets comme un serpent vicieux, mordant sans douceur la chair. Je m'empare de ces épaules, sans tendresse, parce que je n'ai pas le temps, je n'ai plus l'habitude, et je l'agrippe pour le sortir de l'eau, laissant son corps reposait sur le ciment, avant de reprendre ma veste pour l'enrouler autour de ses épaules. - tu vois No’.. je t’avais bien dit que t’étais un héro…

- Shut up, idiot ... Le grognement est plus la traduction de mon embarras devant son expression pleine de gratitude que par réel volonté de me montrer méprisant. Je suis loin d'être un héros. Je suis aux antipodes de ce titre. Mon coeur se comprime, alors que ses yeux se posent sur moi de manière fiévreuse. Il va se choppait une pneumonie si je ne prends pas soin de lui. Et peut être qu'il est assez malin pour comprendre que malgré toutes mes menaces, je ne peux l'abandonner dans un tel état. Ou peut être que c'était une de ses tentatives d'humour pour m'arracher un sourire. Peu importe, j'en viens à la conclusion que je peux pas l'abandonner là, sous les yeux de ses gens qui le regardent comme ci, il sortait tout droit de l'asile. - Dégagez, y a rien à voir, bande de cons. La véhémence de mes mots, rempli de l'amertume d'avoir trop souvent était considéré comme une bête de foire. Je reporte mon attention sur Lukas, et pousse un soupir, profitant de sa désorientation passagère pour le prendre dans mes bras, me rassurant de son coeur battant. - Refais jamais un truc aussi stupide ... Et c'est faux, tu le sais ... T'as jamais été un boulet pour moi. Parce que dire ça, c'est plus simple que de lui dire, c'est faux, tu le sais bien que je t'ai aimé. Tellement que j'ai eu cru mourir quand j'ai reçu ce coup de fil de l’hôpital. Tellement que j'ai traversé un océan pour te mettre à l'abri de la malédiction qui entoure mon existence. Tellement que j'ai presque cru aux mensonges que je me racontais de pouvoir vivre une vie normale comme tout le monde. Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. - Viens ... Et je ne lui laisse pas le choix alors que je l'attrape pour le porter sur mon épaule, fireman style. Parce que Lukas, t'as beau être une terreur, t'es pas une princesse, et tu peux toujours rêver pour que je te fasse la grâce de te porter de cette manière. La pensée m'arrache un vague amusement, parce que ca me rappelle une autre époque. Un autre monde. Et je suis ravi de ne pas habiter si loin, parce que j'ai beau avoir de l'entraînement, il est pas léger non plus. Je sais que c'est une mauvaise idée que de l'inviter chez moi. Personne ne franchit cette porte. Pas même mes conquêtes d'une nuit. Mais je ne sais pas où il habite, et il est encore fébrile et un peu délirant, sinon il protesterait surement à ma façon de le portée sans délicatesse. Une fois, chez moi, je prends une profonde inspiration alors que je le laisse retomber sur le sol, mon bras s'enroulant autour de sa taille pour le soutenir alors que d'une main hésitante, je laisse la clé s'enfoncer dans la serrure. - Home sweet home, darling ... Les mots sont sinistres et remplis de l'appréhension de le voir pénétrer mon monde, une fois de plus. De faire voler en un million d'éclats ces parois solides qui entourent mon esprit. Mais il a besoin de chaleur et de vêtements secs. Et à défaut d'autre chose, je peux au moins lui donner ça. Je le laisse entrer et l'installe sur le canapé, avant de monter l'escalier qui conduit à ma chambre, pour retirer des vêtements à lui prêter. Le loft est spacieux, mais c'est l'aura de ses anciennes casernes, avec la chambre en mezzanine qui m'a vraiment séduit. Je me rends compte que j'aurais probablement besoin de changer mes jeans aussi mais je reporte la tâche à plus tard, alors que je redescends pour lui prêter des vêtements. - La salle de bain est par là, si tu veux prendre une douche pour te réchauffer ... Je lui indique une porte avec un geste vague de la main, alors que je sors une nouvelle cigarette que je glisse dans ma bouche, évitant son regard.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyLun 10 Déc - 13:29



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«Shut up, idiot ... » Ok je ne suis pas mort et ce n’est pas un ange mais bel et bien Noah qui m’a sorti de l’eau. «Dégagez, y a rien à voir, bande de cons.» de quoi ? Qui ça ? Je détourne le regard pour apercevoir une masse informe se dissiper, la foule et leurs regards rempli de jugements braqués sur nous, enfin sur moi pour le coup. Je reportais mon attention sur Noah alors que mes dents claquaient toutes seules. Mais tout à coup j’ai l’impression que mes muscles atteint de sapsmes semblent s’immobiliser sous la pression de l’étau qui se referme sur moi. Je peux sentir la douce chaleur de ses bras autour de mon corps fébrile. Je reste immobile peut être parce que je profite de cet élan d’affection bien trop rare chez lui, mais surement parce que mon corps martelé par le froid ne me permet aucun mouvement. «Refais jamais un truc aussi stupide ... Et c'est faux, tu le sais ... T'as jamais été un boulet pour moi. » Et la un large sourire béat étire mes lèvres tandis que mes prunelles noisettes dansent sur son visage. Peut être que j’ai imaginé cet instant, peut être que je sombre dans le sommeil et que ce doux rêve semble appaiser la morsure du froid. Mais peut importe, je ne cherche pas à analyser ni à chasser tout cela, parce que c’est un peu comme un baume appaisant sur mon cœur comme sur mon corps. Et mon corps se soulève, je me retrouve trimballé dans les rues et remercie mon état comateux de me bercer parce que j’aurais pu taper une galette à me faire balotter de la sorte. On se retrouve dans un immeuble, je ne sais combien de temps plus tard, mais l’air y est plus chaud et agréable. Mes pieds touchent le sol et le bras ferme de Noah me maintiens en équilibre. Je relève le visage vers le siens pour lui demander ou on est et ce qu’on fait «Home sweet home, darling ...» je pose mon regard sur la clef qu’il fait tourner dans la porte alors qu’il vient de me donner la réponse comme si il avait lu dans mon esprit. C’est sur le canapé que mon corps engourdi s’enfoncent, je reste immobile et seuls les tremblements de froid sont un signe que je suis en vie. Noah qui était parti je ne sais ou reviens avec des vêtements pliés qu’il pose à côté de moi. Je fronce les sourcils alors qu’il s’éloigne un peu pour me dire «La salle de bain est par là, si tu veux prendre une douche pour te réchauffer ... » Je pose ma main glacée sur les vêtements fixant Noah quelques instants alors qu’il semble éviter mon regard. Après un long soupire je finis par me lever m’emparant des vêtements. «Noah ? merci…» un fin sourire étire mes lèvres avant que je ne me dirige vers la salle de bain tel un automate. C’est sous l’eau chade que mes muscles se détendent, que mon corps se réchauffe mais que mon cœur se serre à nouveau. Je me laisse glisser contre la paroie lisse et chaude laissant l’eau brulante couvrir les gouttes séles s’échappant de mes yeux. J’ai agis en véritable crétin comme pour lui forcer la main, un acte de pure folie mais surtout très égoiste. Il était évident qu’il ne voulait plus de moi dans sa vie et moi j’avais tenté d’y rémédier en forçant le passage, mais c’était injuste pour lui. Après m’être ressaisi je sortais de la douche pour enfiler ses vetements. Un sourire étirait mes lèvres lorsque mon image dans le miroir m’apparu. Ses vetements bien trop grands me donnaient des allures de gosse… et c’était peut être ça que j’étais pour lui… une gosse à charge dont il n’était pas prêt à s’occuper. Je secouais la tête de gauche à droite avant d’enfouir mes mains dans les manches de ce sweat trop grand, abattant la capuche sur ma tête comme une protection confortable avant de braver la tempête. Je ne prenais même pas la peine de plier le bas de ce jean préférant marcher dessus lorsque je prenais le chemin du salon. Je fixais Noah qui devait être à sa deuxième ou troisième clope. «J’ai mis les miennes à sécher dans la salle de bain… pour pas dégueulasse tout ton appart’…» j’écartais les bras avant d’hausser les épaules et prendre une clope dans ma veste qu’il avait pris soin de récupérer. Je coinçais une cigarette entre mes lèvres pour l’allumer et je laissais dériver mon regard sur son appart’ «sympa ton appart’… ça fait longtemps que t’es installé ?» je m’avançais vers un meuble en tirant sur ma clope, je soulevais un biblot pour l’inspecter avant de le reposer délicatement en soupirant. «Peut être que t’as pas envie de faire la conversation.» je grimace et tire sur ma clope en m’approchant de lui «écoutes… je...m’excuse pour le scandale publique de tout à l’heure.. t’avais surement pas besoin de ça…» je le contourne pour m’approcher de la fenêtre et regarder dehors «j’avais pas à agir comme ça c’était stupide.. et égoiste… j’ai pas l’intention de te forcer à… quoi que ce soit…» je me retournais vers celui-ci forçant un sourire qui était douloureux «cet échange est pas équitable alors… j’vais te filer mon numéro.. et quand t’auras un moment je passerais te rendre tes fringues… » j’haussais les épaules «sinon je te les déposerais sur le pas de ta porte… j’vais pas te laisser porter mon tee shirt trop court…» je baisse le regard tirant à nouveau sur ma clope.
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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyMar 11 Déc - 13:45



Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



- Noah ? merci… Mon corps se raidit, parce que je ne veux pas de ses remerciements, alors que je suis celui qui l'ai poussé à se comporter de cette manière. Je ne les mérite certainement pas, alors je le laisse disparaître dans la salle de bain, et je me rapproche de la fenêtre, contemplant la vue qui s'offre à moi alors que je fumes. Je tente de garder le contrôle sur la vague d'émotion qui m'assaille à l'idée que Lukas soit dans mon loft. Chez moi. Un chez moi que je n'appelle plus chez nous. J'ai l'impression que quelque chose se révolte à l'intérieur de mon corps, mais je me contente de garder une main de fer dessus pour maîtriser que tout cela ne déborde. Je ne sais pas combien de temps passe avant que je n'entende la porte se réouvrir. Je ne contrôles pas la pulsion et relève mon regard pour le voir émerger. Mon coeur se serre douloureusement, et je retiens le petit râle presque animal en le voyant dans mes vêtements. L'image me fouette avec violence, un feu qui n'était que braise depuis bien trop longtemps se ravive. La raison ? J'aime le voir porter mes vêtements. Cette petite note insignifiante qui me rappelle que si ma vie avait été différente, si j'avais été différent. Il se serait probablement à moi. Ce serait un spectacle que j'aurais le loisir de contempler souvent. Mais je ne dis rien, parce que tout ce que je pourrais dire ne serait qu'enfoncer le tison, et créer un appel d'air qui pourrait embraser bien plus que mon corps. Qui pourrait nous consumer entièrement.

- J’ai mis les miennes à sécher dans la salle de bain… pour pas dégueulasse tout ton appart’…sympa ton appart’… ça fait longtemps que t’es installé ? Je n'ai que mon silence a lui offrir, et je m'en veux mais j'ai peur des mots qui pourraient sortir de ma bouche. Alors je me contente de le regarder, de mémoriser ses traits. De comparer les différences entre le modèle réel, et la photo vieilli qui traîne dans mon porte feuille. - Peut être que t’as pas envie de faire la conversation. écoutes… je...m’excuse pour le scandale publique de tout à l’heure.. t’avais surement pas besoin de ça… J'entrouvre légèrement la bouche pour lui dire qu'il n'a pas besoin de s'excuser, que je n'ai pas besoin d'excuses. Surtout pas moi, alors que je sais bien que celui des deux qui est le plus fautif dans l'histoire de nos vies, c'est moi. Ce sera toujours probablement moi. Mais aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. - j’avais pas à agir comme ça c’était stupide.. et égoiste… j’ai pas l’intention de te forcer à… quoi que ce soit…cet échange est pas équitable alors… j’vais te filer mon numéro.. et quand t’auras un moment je passerais te rendre tes fringues… sinon je te les déposerais sur le pas de ta porte… j’vais pas te laisser porter mon tee shirt trop court… Et je le sais, si je me terre dans mon silence, il va partir, et peut être que ce sera ça. Peut être qu'il sortira de mon existence pour de bon, et c'est ce que je veux, right ?

- Je vais commander une pizza ... Et pourquoi je dis ça ? Et surtout pourquoi je sais que c'est ma façon de dire, reste avec moi, encore un peu. Parce que c'est injuste envers lui, de la jouer hot & cold. Je grimace, en me rendant compte de ma propre stupidité. Et je passe une main dans mes cheveux, avant d'écraser ma cigarette dans le cendrier. - Enfin si tu as faim ... Mais je suis incapable de m'exprimer comme toujours, de dire le fond de ma pensée. Et ça m’embarrasse. Parce que je sais qu'il n'est pas encore doté du pouvoir de lire dans les esprits malgré tous les comics qu'il peut lire. - Tu fais comme tu veux. Et je pourrais presque me cogner la tête contre les murs, quand j'entends le son de ma voix, renfrogné comme ci il m'avait rembarré ou comme ci ... Je n'avais pas envie qu'il se force. Et je me rends compte que je n'ai rien répondu de notre précédente conversation, et qu'il a peut être raison quand il me disait que je suis sentimentalement constipé. Incapable de dire les choses comme il faut. Je me dirige vers le coin cuisine, et sors deux bières du frigo. J'en laisse une sur le bar qui sépare les deux pièces à son intention, avant d'ouvrir la mienne, et d'en boire une gorgée pour me donner une contenance. Et quand je m'entends, quand je me vois. Je me demande bien comment j'ai pu lui manquer un tant soit peu. Honnêtement ? Je ne suis pas la compagnie la plus agréable du monde. Je n'ai rien à apporter à ce semblant de relation que nous avions. Et c'est encore une preuve que c'est injuste de m'imposer dans son existence. Il mérite quelqu'un qui peut lui donner autant qu'il donne. Quelqu'un capable de le faire sourire, et pas de le faire disjoncter au point de sauter dans une fontaine alors que l'hiver est à nos portes. Je ne suis rien de plus qu'une nuisance. Un parasite qui me nourrit de sa chaleur, et je me déteste un peu plus à chaque fois que mes yeux se posent sur lui.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyMar 11 Déc - 16:39



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Et le bloquage qu’il me fait en me fixant dans le silence ne m’annonce rien de bon, je me suis promis de retenir mes larmes tant que je n’aurais pas passé cette porte après des adieux. Parce que même si je lui en veux un peu pour toutes les saloperies qu’il m’a sorti, je sais parfaitement que c’est son moyen de défense à lui… et que si il avait vraiment un truc contre moi il ne m’aurait jamais sorti de cette fontaine et encore moins ramené chez lui. C’est étrange cette appréhension qui vous rend les mains moites et semble diminuer la force de vos jambes, vous savez ce moment ou on attend le coup de grâce et que l’on prie pour qu’il soit le plus bref possible. «Je vais commander une pizza ... » J’écarquille les yeux, j’ai l’air d’une carpe myope sur ce coup la. Est-ce que j’ai entendu ce que j’ai entendu ou je l’ai rêvé ? Noah n’est pas en train de refermer ses barrières mais viens bel et bien de me laisser la porte entrouverte ? «Enfin si tu as faim ... » Je croise les bras fronçant les sourcils ne le quittant pas du regard. Non je n’ai pas rêvé, c’est sa façon à lui de me dire que je peux rester. Mais pourquoi à t’il subitement changé d’avis ? Comment se fait il qu’il ait baissé sa garde ? Je suis un peu sous le choc et l’odeur du filtre qui se consume me réveille pour aller écraser ma clope dans le cendrier. «Tu fais comme tu veux.» Et la j’enfonce mes dents avec force dans ma lèvre inférieur pour diminuer l’intensité de ce large sourire qui étire mes lèvres. Si vous saviez comme cette image est attendrissante, Noah qui s’impatiente de ma réponse tardive et se braque presque comme un enfant qui boude parce qu’il n’a pas eut ce qu’il veut. Je le suis du regard alors qu’il s’échappe vers la cuisine pour sortir des bières… y’en à même une pour moi et si vous saviez comment je m’empêche d’agir comme une gonzesse alors qu’il la pose sur le bar comme si j’étais un chaton appeuré qu’il fallait appâter. On dirait qu’il ose pas venir me la donner dans les mains.. comme si il avait peur.. de ma réaction. Le silence à assez duré mon but n’étant pas de le perturber plus qu’il ne l’était déjà, alors je m’avançais vers le bar pour enrouler mes doigts autour de la paroie froide et humide du verre. «Etant donné que j’suis pas au régime… et que j’avais prévu de me faire un bon burger… je suppose que c’est pas une mauvaise idée.» lançais je en tapottant mon ventre avant de lever ma bière vers celui-ci pour qu’il trinque. «c’est sympa de nous éviter la douce mélodie des cris de mon estomac.. il t’en est reconnaissant tu sais ?» je lui adresse un clin d’œil trinquant doucement dans sa bière. Mais je profite de ce moment de distraction passagère pour me laisser aller à une petite blague beaucoup trop tentante. D’un geste vif je fais passer ma bière au dessus de la sienne faisant cogner le fond contre le goulot de la sienne.. suffisement fort pour avoir l’effet désiré.. suffisement doucement pour ne pas péter le verre. C’est sous le regard ahuri de Noah que j’observais la mousse monter rapidement vers le goulot «bois bois bois vite…» laissais je échapper en sautillant, parce que je ne sais pas si il connaissait le coup du geser de bière mais il était pas assez rapide à mon gout. Choqué de mon acte ? Ou c’était l’effet de surprise ? Je ne pu m’empêcher de retenir ses éclats de rire franc s’échapper de mes lèvres alors qu’il était contraint de boire vite pour aspirer la mousse si il ne voulait pas voir la moitié de sa bière déborder. Une main sur mon ventre je tentais de calmer mon fou rire «putain j’aurais du prendre une photo» lachais je entre deux éclats de rire étouffés. Je posais ma bière sur le comptoire et me penchais pour y poser mon menton a coté, levant un regard de chien battu vers celui-ci. «diiiiiss… te venges pas en commandant une aux anchois heeein ?» parce qu’il savait parfaitement que je détestais ça. J’affiche une moue désolée «j’serais sage promis…» et un sourire colgate en me redressant. Je prenais une gorgée de ma bière laissant mon regard se balader dans l’appart’ «tu m’feras visiter ?»
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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyJeu 13 Déc - 16:20



Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



Tic tac ... Le temps semble interminable, et je comprends mieux le terme de la relativité du temps. Une seconde peut paraître duré des heures, alors qu'une heure peut s'envoler avant que vous ayez fini de cligner des yeux. Et attendre sa réponse, je sens la nervosité courir sous mon épiderme. Et le soulagement imperceptible qui décompresse mes poumons quand il s'empare de la bière et ouvre la bouche - Etant donné que j’suis pas au régime… et que j’avais prévu de me faire un bon burger… je suppose que c’est pas une mauvaise idée.c’est sympa de nous éviter la douce mélodie des cris de mon estomac.. il t’en est reconnaissant tu sais ? Et ce serait presque comme avant si je me laissais tomber dans l'oubli pour quelques instants. Mais c'est une chose que je ne peux pas me permettre, je le sais. Alors je reste silencieux, et le scrute sans répondre. C'est peut être pour cela qu'il fait son prochain geste, ou peut être juste parce que c'est Lukas. Alors que je vois la mousse de ma bière remontée, qu'une légère ligne de panique se dresse le long de mon échine. Un tic naissant dans ma paupière légèrement. Ce sentiment irrépressible d'instabilité. Le désordre potentiel. Et si je sais une chose c'est que l'état de mon appartement a choqué plus d'une personne par l'ordre qui y règne. J'aime contrôler cette partie de mon existence. Je n'aime pas le chaos. Mais Lukas ... Il a toujours été synonyme d'un chaos dans mon existence. Le tourbillon qui ravage tout sur son passage pour soulever les parcelles bien ordonné de mon existence. Et j'avais fini par m'y habituer, et peut être même par l'apprécier mais j'ai perdu l'habitude ... Et ce n'est que par réflexe que j'avales les gorgées de mousse avant que mon sol soit maculé. Et je repose la bouteille, en la regardant avec un air qui doit probablement être scandalisé. Avant de me diriger vers l'évier pour me laver les mains, me défaire des traces qui coulent le long de ma peau. - putain j’aurais du prendre une photo. diiiiiss… te venges pas en commandant une aux anchois heeein ? Et je me fige en attendant le son de son rire, un écho familier et qui soudain m'oppresse. Je profite d'avoir le dos tourné, pour ne pas lui accorder mon attention, pour ne pas avoir à montrer mon visage, probablement terrifié par les battements désordonnés de mon coeur. - j’serais sage promis…tu m’feras visiter ? Et je retiens la réplique automatique qui frôle mes lèvres. La réponse qui s'en doute me faudra un de ses nombreux regards blessés. Je pousse un long soupir et fini par me retourner pour lui faire face, mes bras croisés sur mon torse.

- Cuisine ... Je pointe mon doigt au dessus du bar - Salon ... Je pointe la porte qu'il a franchi quelques minutes plus tôt. - Salle de Bain. Et en haut ... Je lui montre le léger escalier en colimaçon, montant à la mezzanine. - Ma chambre. J'ai aussi un garage mais je doute que les amas de ferrailles qui s'accumulent dedans t'intéresse. C'est l'endroit où je restaure mes motos, ou je les bricole. Mon loft est assez impersonnel et je ne vois pas l'intérêt de lui faire une visite guidée. Je ne veux pas qu'il voit que mes murs sont insipides, que je n'ai posé aucun effort à la décoration. Qu'aucune photo n'éclaire la pièce. C'est un lieu fonctionnel, ou je mange, je regarde la télé ou je dors quand je ne bosse pas. Mais je suppose que je dois probablement le décevoir, une fois parmi tant d'autres que je ne laisse même pas le filet de culpabilité s'assembler avec le reste de la montagne que je trimbales en permanence. Je relève mon regard sur lui, incapable de ne pas profiter de la situation pour me repaître de ses traits, des ses grains de beautés constellant son visage. - Je vais commander la pizza. Et je me détourne pour m'emparer d'un téléphone, et commander non pas une mais deux pizzas, optant pour ses toppings favoris. Parce que je ne sais pas quoi dire, je n'ai jamais été doué pour faire la conversation, et je ne veux pas m'autoriser à lui poser des questions sur sa vie, à lui donner plus de raisons de penser que je ne désire rien d'autres que de l'avoir de nouveau dans ma vie. C'est douloureux, mais je ne peux pas l'autoriser, pour son bien à lui. Je finis par raccrocher et passe une main sur ma nuque - Je vais aller faire une douche vite fait ... je sors du travail. Et je suis comme le criminel qui fuit la scène avec une rapidité déconcertante. J'ouvre mon porte feuille pour sortir quelques billets pour la pizza, avant de reposer le tout sur la table basse et de me faufiler sous le jet d'eau chaude.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyJeu 20 Déc - 11:02


Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



Je laissais l'eau chaude mordre ma peau, tentant de reprendre le contrôle sur mon existence, au moins l'espace de quelques secondes. J'avais encore peine à croire à cette rencontre. Peine à croire que la seule personne qui avait réussi à se creuser une place au fond de mon coeur soit dans la pièce d'à côté, malgré ma volonté de l'épargner, de l'éloigner le plus possible de moi. J'avais probablement fait une erreur, mais je ne pouvais plus faire marche arrière, pas maintenant. J'étais en proie à ces sentiments égoïstes, à ce besoin de l'avoir près de moi, au moins quelques minutes. Même si il aurait été mieux, bien loin de moi. Le besoin de combler ce trou béant ornant ma poitrine depuis que j'avais quitté l'hôpital, ce soir là. Mais il n'avait pas à savoir mes regrets, je ne devais pas lui laisser voir mes faiblesses, parce que je savais que malgré ... tout. Il n'était pas du genre à abandonner un animal en détresse. Il devait probablement me détester, être dégouté de mon attitude, mais je savais qu'il ne pouvait pas se défaire de sa compassion naturelle à l'égard des autres. J'aurais aimé pouvoir être capable de sentir les larmes coulaient le long de mes joues, me débarassait de cette désagréable sensation au fond de ma gorge. Mais je ne savais plus comment pleurer. Une des choses qui avaient fait partie de ma vie depuis un long moment, au point que j'avais fini par m'y habituer en dépit de tout. Je finissais par arrêter le jet, passer une serviette rapide sur mon corps humide, avant d'enfiler un bas de jogging en guise de vêtements et rien de plus. Les quelques cicatrices éclaircissant ma peau mate par endroit, des fragments de mémoire, des rappels constants et pas quelque chose dont j'avais honte. Les gens ne se focalisaient généralement pas dessus, elles étaient quasiment toutes devenues invisibles avec le temps, à l'exception de celle occupant une bonne partie de ma cuisse, et dont le seul signe était la conclusion s'achevant dans une espèce de virgule, le long de mon os iliaque. Je passais une main rapide dans mes cheveux, les coiffant rapidement sans prendre le temps de m'en occuper avec soin. Et peut être que j'aurais du le faire parce que le spectacle qui m'attendait en sortant de la salle de bain, fit naitre une fine couche de glace coagulant mon sang. Mon coeur se stoppant un moment, et ma bouche s'entrouvant pour prononcer une injure qui ne sortait pas pour couvrir la terreur immense qui me parcourait. Il avait vu ... Il connaissait mon petit secret. Et si la paralysie n'occupait pas chacun de mes membres, j'aurais probablement arraché son trophée de ses mains sans douceur.

- ah il est la l’autre ! Je crispais ma main contre le cuir, et je sentais l'embarras s'emparer de moi alors que je me sentais bien incapable de prononcer le moindre mot ... Qu'est-ce que je pouvais bien dire qui ne sonnait pas comme une preuve de ma culpabilité. J'étais tellement préoccupé par cette sensation étrange que je ne comprenais pas les sons qui sortaient de ces lèvres, alors que je ne parvenais pas à détacher mes yeux de lui. Je ne savais pas ... Oh fuck, je détestais me sentir dans une situation comme celle ci, mais c'était prévisible depuis que j'avais choisi de le ramener chez moi. Je devais arrêter de laisser mes émotions me contrôlaient, au moins l'espace d'un instant sinon je ferais probablement quelque chose d'un peu trop dramatique ... - écoutes.. j’ai pas fouillé ok ? C’est tombé… c’est tout...j’ai toujours pas rompu avec ma petite copine la maladresse t’sais… je…je...je.. veux rien... savoiir ok? sauf si.. tu veux vraiment en parler.. ce dont je doute.. alors... Je le regardais se laisser tomber sur le canapé, mais j'étais toujours incapable de formuler la moindre réponse cohérente, et je le remerciais silencieusement quand il reprenait la parole. Je n'avais pas bougé d'un millimètre depuis ma découverte, mais le son de ses babillements si familier malgré les années, me laissait me détendre un peu. - j’ai repris mes études d'informatique... la je bosse dans une grande boite pharmaceutique je m'occupe de la création de leurs logiciels.. et tout ce qui va avec.. j'habite avec une fille de mon âge.. elle est très gentille... la elle m'a gentillement servie de guide parce que je suis un peu paumé ici.. bien que je ne sorte pas des masses... la j'étais venu acheter à manger parce que le frigo était vide et que j'avais la flemme de faire à manger... j'ai un peu de mal avec la pluie et le brouillard mais c'est pas comme si je venais de Floride alors... bon... on s'habitue.. les gens sont plutôt sympa ici sauf ceux qui cherchent un peu trop à me faire sortir... je crois que je vieillis les fiesta c'est pas trop mon truc.. ah si au lycée on m'avait dit ça j'y aurait pas cru.. Je laissais mes pas me guidaient vers mon paquet de cigarette, alors que j'en sortais une pour l'allumer, entrouvrant légèrement la fenêtre, ma peau laissant apparaître une légère chair de poule, au changement de température. Je tentais de décrypter et d'enregistrer toutes les informations qu'il venait de me donner. Pas parce que cela me servirait dans le futur, mais parce que cela me permettait de me conforter dans l'idée que j'avais fait les bons choix. Il avait repris ses études, il avait un job qui lui plaisait et qui probablement rapporter surement beaucoup mieux que des heures à servir dans un fast food ou dans un bar du coin. Il vivait avec quelqu'un qui semblait être une personne parfaite pour lui. Même si la pensée de le savoir à quelqu'un d'autre n'en était pas moins le tison ardent s'enfonçant dans la chair tendre de mon coeur, mais c'était ce qu'il lui fallait, et je pouvais oublier mes sentiments pour son bien être. Savoir que mon malheur n'était qu'une étape obligatoire pour son bonheur était une consolation en soit. J'avais choisi ce sacrifice, pas de gaieté de coeur comme il semblait le penser quatre ans plus tôt, et j'étais heureux de constater que ce n'était pas en vain. La sonnerie de mon appartement me sauvait de devoir donner une quelconque réponse similaire, parce que ma vie ? Elle n'avait rien de bien glorieuse, et lui avouait que j'en étais toujours au même point qu'avant était peut être un peu plus humiliant que ce que je ne voulais l'admettre. Ma fierté, était une de mes seules possessions.

- Je vais ... Et je faisais un geste pour désigner la porte sans finir ma phrase. Le livreur de pizza, l'air peu rassuré me tendait les pizzas alors que je finissais par tirer un billet pour le régler. Peut être que j'y avais été trop fort, la semaine dernière quand il s'était montré avec quelques minutes de retard mais je m'en foutais. Parce que je n'étais pas un grand seigneur, je ne me souciais pas des étrangers. Sauf si je venais à les rencontrer dans le cadre de mon travail, et dans ce cas là, je ne méritais pas plus une médaille parce que je ne faisais que ce pour quoi j'étais payé au final. Je revenais dans l'espace salon, posant les pizzas sur la table basse, devant Lukas. - Sers toi ... Mes mots étaient dit avec cette brusquerie habituel, parce que j'étais à peu près incapable de communiquer de manière efficace. Je me laissais tomber dans le fauteuil, face à lui, après avoir repris ma bière au passage. Je n'étais surement pas l'hôte de l'année mais après tout je n'étais qu'un ancien délinquant orphelin qui n'avait pas grandi dans les manières et le savoir vivre. Je finissais par rompre le silence, en hochant la tête d'un air satisfait. - C'est bien, tu as une bonne vie maintenant ... Pour ce que ça vaut ... J'ai toujours su que tu ... Je n'avais plus l'habitude de m'exprimer, de lui donner mon opinion, de croire que mon opinion avait une quelconque valeur pour quelqu'un - J'ai toujours su que tu ferais de grandes choses ... Parce qu'il était intelligent, plus que la moyenne mais pas seulement pour ça. Parce qu'il avait cette force de caractère qu'il s'ignorait mais qui était visible par chacun de ses mots et gestes. Mais lui dire que j'étais fier de lui, ne servait à rien. Il n'en avait pas besoin. Et peut être que j'évitais avec un soulagement évident de parler de l'incident de la photo, parce que rien ne justifiait que je chérisses encore son souvenir après lui avoir fait clairement comprendre qu'il n'y avait pas de place pour lui dans ma vie. Alors je retombais dans la force de l'habitude, le silence.



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyJeu 27 Déc - 10:37


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❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



- Je fais des programme informatique je sauve pas des vies triple buse! t’es toujours pompier ? le courage de mettre sa vie en danger pour en sauver d’autres ça c’est courageux ! J'émettais un petit reniflement dépréciatif. Mon boulot n'avait rien de courageux en soit. Enfin peut être pour les autres mais pour moi ? Pas vraiment. Je savais que la réalité était juste que ce boulot me convenait, parce que cela me permettait de canaliser mon énergie, et que je n'avais aucune conscience du danger. C'était l'adrénaline. Rien de plus. Je n'étais pas un héros, pas comme il le sous entendait en tous les cas. - remarque… avec ma maladrese je suis capable de renverser mon café sur mon clavier, foutre le feu à ma corbeille en papier et m’étrangler avec les cables en prenant un coup de jus alors que j’essai de réparer mes dégats… hum mouais… en fait t’as raison.. c’est vachement risqué ma vie aussi! appelles moi James bond hehehe! Je retenais le sourire qui menaçait de franchir mes lèvres, parce que Lukas avait le don de me faire rire, de me faire croire que j'avais le droit d'être heureux, et c'était un sentiment désarmant. Alors, je luttais pour refuser de céder mais quand il renversa sa garniture de pizza. Typique Lucky Luke. Je permettais à un court rire, de s'échapper de moi. Légèrement enroué par le manque de pratique. Avant de le taire aussi rapidement qu'il était né, par peur de trahir ce masque imperméable, qui était ma seule force. - merde…merde.. merde… tu..m’paches..une cherviette..steuplait ? Je laissais son regard, digne de Bambi, m'atteindre l'espace de quelques secondes, avant de lui tendre un morceau de tissu en papier pour qu'il répare les dégâts. C'était juste atroce, comme sa maladresse avait toujours eu le don de m'attendrir, même si je le cachais souvent à l'aide d'un roulement d'yeux, comme à l'instant même. Je savais feindre l'agacement à merveille, mais je savais aussi qu'il était capable de lire l'affection résidant au fond de mes prunelles. Même si je ne l'avais pas permise, j'étais presque sur qu'elle s'y trouvant, devant la familiarité de la scène. Et c'est sans vraiment y réfléchir que je me penchais pour essuyer les restes de sauce tomate, couvrant sa bouche comme un rouge à lèvres bon prix. Et je me figeais en me rendant compte de la familiarité, avec laquelle j'avais agi. C'était pour cela que je l'avais fui, parce que je savais que je ne pouvais pas être aussi stoïque que cela le nécessitait quand il s'agissait de lui. Je retournais donc à ma pizza avec intensité. Laissant le silence, peut être inconfortable s'installait de nouveau entre nous. C'est que je savais que je commençais à laisser la porte ouverte à tellement de questions, entre la photo à laquelle je préférais pas repenser, et mes instincts à son encontre si naturel. Et si Lukas était cet être adorable, je savais aussi qu'il pouvait se montrer d'une curiosité déconcertante quand il avait une de ses pulsions à découvrir la vérité. Même si en général, il avait toujours éviter de trop creuser quand il s'agissait de moi. Peut être parce qu'il savait que c'était la meilleure façon de me braquer, peut être parce qu'il espérait que je m'ouvre de moi même à lui. Il était bien la seule personne à me considérer comme un vrai être humain ... Pas comme ce robot insensible, sans la moindre émotion. Excepté la colère vicieuse. Mais j'avais tellement honte que je n'avais jamais réussi à vraiment parler de moi, après cette première semaine de notre rencontre. La honte était une constante de mon existence, une donnée que j'avais fini par accepter comme faisant parti de moi, au même titre que la culpabilité, ou la maladie vicieuse qui était maître de mon esprit.

- Je confirme que ta vie est surement plus dangereuse que la mienne ... quand on voit que tu ne sais toujours pas mangé sans avoir besoin d'un bavoir ... Et je lui offrais un demi sourire, avant de détourner le regard, et laisser mon regard se posait sur les murs blancs de mon loft. Jusqu'à maintenant, cet endroit avait été le récipient insipide de ma vie blasée. Et il suffisait de quelques minutes avec ce type dedans, pour me dire que si il était là avec moi, les murs serraient surement recouvert de photos, et divers peintures. De me rappeler ce que c'était la vie à deux que nous avions, de me souvenir que j'avais espéré secrètement qu'il ne me quitte jamais comme un abruti. Mais me souvenir du passé, de nous, me rappeler aussi l'accident de voiture. Le poids de ma responsabilité involontaire dans sa vie, minable. Il était la preuve que sans moi, il se débrouillait mieux que jamais. Je l'avais entraîné vers le fond dès le début et c'était parce que je tenais toujours à lui, que je ne pouvais m'autoriser à le laisser trop proche. Je me décidais donc à resserrer les traits de mon visage, reprenant la partie. Je ne voulais pas le faire souffrir, le voir avec ce regard rempli de douleurs comme quand je lui avais dit ces horreurs un peu plus tôt, mais je ne pouvais pas le laisser se rapprocher de trop près. Car plus, il le ferait, plus je savais que je le laisserais faire. Par simple égoïsme. Parce qu'il était ce réconfort dans ma froide existence. - Enfin, je suis toujours pompier, et d'ailleurs, je sors d'une permanence de nuit. Je vais devoir aller dormir. Et c'était un mensonge, parce que je savais que le sommeil ne me gagnerait pas, que c'était une de ses journées où l'idée de fermer les paupières me serraient inconcevable. Car mon esprit serait bien trop à même de se répéter en boucle, les cauchemars que je voulais éviter. Ceux où il ne s'en était pas tiré, ceux où il faisait partie de la longue liste de noms des personnes qui étaient mortes, parce que trop proches de moi. .



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MessageSujet: Re: WTF are you serious? WTF are you serious?  EmptyMar 8 Jan - 21:30


Lukas & Noah
❝ Donc vous voulez que je vous parle de moi. Je n’ai rien à dire. Même si c’était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Les gens pensent que si on aime suffisamment quelqu’un, alors tout pourra toujours s’arranger. Les gens ont tort. ❞



- oh grincheux on vire pas ces invités avant qu’ils aient fini leur pizza et leur bière ! Et comme ci, j'avais pu croire un moment, qu'il me laisserait gagner la partie si facilement, c'est pas vraiment dans son tempérament. Et c'est peut être pour ca que je n'étais pas vraiment surpris qu'il ne rendent pas les armes si facilement, même si je laissais un sourcil circonspect se dessiner sur mon visage, à son attaque enfantine, et sa phrase - espèce de malpoli vas ! Quoi, c'était pas nouveau que je manquais de manière, non, Lukas ? Tu crois vraiment m'impressionner avec tes grands yeux, qui te font plus ressembler à Bambi qu'à un parrain de la mafia si tu veux mon avis. Mais je me tais, parce que j'ai déjà été assez grossier, je vais pas te voler ton moment de gloire passager. Ce serait pas vraiment sympa de ma part. Quoi que sympa, c'est pas vraiment le mot pour me décrire, 99% du temps mais tu es le 1% d'exception quand cela arrive. - ché…bi..entot.. vfini.. t’inqui..ètes… Et ce qui devrais franchement être ignoble, avec ces joues gonflaient par la nourriture, je ne peux pas m'empêcher de trouver cela attrayant et adorable, mais c'est pas comme ci j'étais connu pour mon esprit très sain. Mais je ne cèdes pas à la pression de ce sourire menaçant de franchir mes lèvres, je me concentres à garder mon visage sévère. Mais je sentais ma lèvre s'arquait subtilement vers le haut, en l'entendant roter. Oui, peut être que c'était digne d'un porc, mais c'était si familier que ca m'offrait un certain confort. Une chaleur indéniable au fond de mon estomac devant une scène que j'avais déjà vécu un millier de fois. J'étais certain qu'il n'avait pas conscience à quel point, il me rendait la tâche difficile. Celle d'agir pour son bien en l'éloignant de moi. Même si j'avais amplement conscience qu'elle résultait aussi d'une part minuscule d'égoïsme, sachant que je ne serais certainement pas à même de vivre avec sur la conscience une nouvelle perte. Mais son rire léger et insouciant, c'était un baume si efficace sur les cicatrices encore fraîches entravant les profondeurs de mes ténèbres.

Je le regarde se relever, visiblement à la recherche de quelque chose mais pas moyen de l'aider, sachant que je n'ai aucune idée de... - t’as un stylo quelquepart ? Ou peut être que si finalement je le sais mais je n'avais visiblement pas besoin de l'aider puisqu'il brandissait son propre stylo, avec un air triomphant sur le visage comme ci il me montrait le grand prix d'une tombola. C'est qu'un stylo. Pas besoin d'afficher ce sourire qui me fait autant de bien que de mal. Je le regardais s'agiter, fronçant les sourcils et tentant de réfréner la pulsion, d'attraper son poignet, et de le supplier de rester encore un peu. J'étais stupide. Je venais de le mettre à la porte, la seconde d'avant. Je serrais les dents, et prévenaient tous mots indésirables de franchir mes lèvres. - s’tu veux récupérer tes fringues que j’ai prise en otage… Il force dans ma main, le carton souple et je jettes un coup d'oeil sur son écriture en pattes de mouche, qui si ce n'était des chiffres seraient probablement indescriptible. - une semaine.. t’as une semaine pour te décider à m’appeler me laisser un message peut importe… sinon tu les retrouveras sur le pas de ta porte… seules… juste TES fringues… t’en fais pas je les laverais quand même… Je relevais finalement le regard vers lui, je savais parfaitement ce qu'il impliquait, les sous entendus sous ce message, et instinctivement mes mains se crispaient un peu plus sur le carton. C'était simple, j'avais juste à jeter le numéro, une fois qu'il serait sorti de cet appartement, et j'obtiendrais ce que je désirais. Il serait en sécurité, loin de moi. Il pourrait enfin tourner la page, sans se retourner, profiter de sa vie. Et ça avait été si simple, de faire cela quatre années auparavant. Dans l'angoisse de l'urgence, sans prendre le temps de réfléchir parce que l'image de lui, dans ce lit d’hôpital était encore bien fraîche et présente. A cet instant, alors que je savourais sa présence dans ma vie, mes convictions vacillaient et je n'étais pas vraiment sur ... - compris? Je hochais la tête, incapable de formuler le moindre mot. Incapable de lui promettre que je le ferais, incapable de lui dire qu'il n'avait pas à y compter. J'étais au pied du mur, et je ne savais même plus si je devais me forcer à le franchir, ou faire demi tour, sans prendre la peine d'essayer. C'était si déstabilisant que je sentais les pensées dans ma tête, s'embrouiller et se transformait en une confusion désagréable.

Je finissais par me relever silencieusement, mon regard s'accrochant à l'ambre du sien, parce que à défaut de pouvoir prononcer des mots satisfaisants, j'avais au moins la décence de lui offrir l'honnêteté de mon regard. Même si je n'étais pas sur que la confusion si trouvant probablement soit la réponse qu'il attende. Je sentais ma gorge se nouait, et je prenais une profonde inspiration. Je devais le pousser vers la porte, je devais jeter ce bout de carton. Je le savais, je le savais avec certitude mais ... Je ne faisais rien. Mes bras ballants, le long de mon corps. Je sentais le moment s'étendre un peu longuement, virant du côté de l'inconfortable. Je me tirais de ma torpeur, et m'emparait de mon porte feuille, pour glisser le bout de carton à l'intérieur, faire quelque chose, n'importe quoi, m'occupait les mains pour éviter de les poser sur ce visage, ce corps qui me hantait. Qui était toujours là, dans un recoin de mon esprit même quand j'accumulais les corps et les visages étrangers dans la nuit. Mais je me rendais compte, que sortir mon porte feuille n'était peut être pas l'idée du siècle, surtout en me rappelant précisément ce qu'il y avait vu, quelque instants plus tôt ... Je sentais la chaleur picotait ma nuque. - Pour la photo ... Et je détestais la façon dont ma voix se brisait, si faible. Je détestais me sentir si exposé, si vulnérable. C'était comme ci mon corps était conditionné à réagir avec violence, avec colère chaque fois que le sentiment se faisait connaitre, et je détestais savoir que j'allais probablement le blesser encore un peu plus. - C'est pas ce que tu crois ... J'ai jamais eu l'occasion de faire le tri et me débarrasser des trucs inutiles ... Oui, et j'y croirais presque à mon propre mensonge, si je ne savais pas pertinemment que si elle était aussi abîmé, c'était à force de la tenir dans mes mains, et passait de longues heures à la regarder. Elle n'avait rien de la photo, qui reste bien sagement à sa place, avec les coins cornés. Je toussais pour éclaircir ma gorge, et je déviais mon regard, détestant savoir qu'il était le seul à lire en moi comme dans un bouquin. Même si le bouquin était probablement écrit dans une langue morte très ancienne, complexe à déchiffrer et sans vraiment de dictionnaire sous la main.



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