Nom : Blueberry, le nom de son père qu'il porte avec fierté, même si la relation père-fils  n'est en rien parfaite, loin de là même - Prénom(s) : Diarmuid Owney. Si le premier prénom est souvent pour ne pas dire toujours raccourci en un surnom, (celui de Diar en l'occurrence) le second n'est utilisé que quand quelqu'un en a après lui - Âge : vingt-cinq ans - Date et lieu de naissance : il a vu le jour au cours du mois de février 1985, le vingt-cinq plus précisément, à Órán Mór en Irlande - Nationalité : Irlandaise - Situation sociale : bourgeoise, donc plutôt confortable - Sexualité : hétérosexuel à 200% - Vie amoureuse : en couple avec une fille qu'il aime vraiment bien, même si pas franchement de la bonne façon et qui l'énerve pas mal près de la moitié du temps - Emploi, études : au sein de sa famille, il est réputé pour être celui qui ne fait rien, celui qui se tourne les pouces et il faut bien reconnaître qu'il ne faillit pas à sa réputation : il a toujours eu l'école en horreur au plus grand désespoir de ses parents, donc faire des études, ce n'était en rien envisageable pour monsieur. Il aime également trop faire la grasse matinée pour travailler, alors il se débrouille. C'est pas toujours légal et ça relève souvent d'un talent de beau parleur, mais peu importe car cela fonctionne. Il s'efforce ainsi de garder la tête hors de l'eau pour ne pas avoir à ramper vers papa et maman.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Je suis ce qui se rapproche le plus du vilain petit canard au sein du clan Blueberry : rassurez-vous, je vis cette situation assez bien. Je suis l'enfant à problèmes, celui qui ne veut jamais terminer ses légumes, qui est complètement nul à l'école et qui ne fait aucun effort pour que cela change un jour, celui qui fatigue, qui suscite de la colère et des disputes. C'est comme ça, c'est dans mon caractère et croyez le ou non, si on met les disputes de côté, les gens de ma famille arrivent à m'aimer comme ça. En même temps, ils n'ont pas franchement le choix. Je ne suis en rien résolu à laisser qui que ce soit me changer. J'aime sincèrement mes parents et si j'ai décidé que les études n'étaient pas du tout la bonne voie pour moi, ce n'est pas dans le but de leur rendre la vie impossible. Il est vrais que je ne veux pas leur donner raison sur quoi que ce soit dans l'état d'esprit dans lequel je me trouve actuellement, mais j'ai surtout mes convictions, mes désirs et c'est ces derniers qui m'ont amenés jusqu'à Londres, jusqu'à Yellowsky. Je suis peut être le gamin rebelle de la famille, mais j'obéis avant toute chose à mon instinct, quand bien même je n'ai pas l'expérience de mes parents. Il faut que je fasse mes propres erreurs. Pour l'heure, j'ai la certitude que ma venue à Londres est positive, qu'elle ne m'apportera que du bonheur en fin de compte. Le fait que mes soeurs et ma copine m'aient suivis jusque là me réconforte, comme si cela m'assurait que j'ai fais les bons choix.

Et votre particularité, c'est quoi ? Une particularité ? Que ce soit bien clair, j'adore parler de moi, encore plus si c'est pour me répandre en explications sur ce qui est susceptible de m'aider à briller en société, mais ça n'en reste pas moins une question assez difficile. Je dirais pour y répondre que je sais tout simplement bien me servir de ma tête. Ce n'est sûrement pas ce que mes anciens professeurs vous diraient à mon sujet, je vous l'accorde, mais ça n'est pas moins la vérité. Je ne brille pas par mes notes, par mes appréciations, tout ça c'est très futile à mes yeux, de vastes broutilles pour tout vous dire. Ce n'est pas important, l'important il est ailleurs. Ce que je veux, c'est prouver aux autres et non pas seulement à mes parents que les études ne sont pas essentielles pour avoir une belle vie, pour gagner de l'argent. Il y a plusieurs chemins que l'on peut emprunter et je suis décidé à en trouver un. Pour accomplir ce petit exploit, j'ai ma détermination. Je suis comme un chien avec un os : je ne lâche jamais rien. Je ne me lasse pas quand bien même parfois c'est tout bonnement fatiguant et ça m'ôte toute envie susceptible de mettre de l'énergie en autre chose. (Demandez donc à mes soeurettes : ce n'est sûrement pas moi qui va aller la dépenser en faisant le ménage par exemple) C'est la clé du succès. J'ai la tête très solide et le coeur à la bonne place. Voilà, ma particularité.

Comment vous définiriez-vous ? Si vous demandez à ma mère, elle vous dira que je suis un garçon qui se laisse porter par le vent, que je ne suis pas capable de faire quoi que ce soit de mes deux mains et que je serais toujours dépendant d'elle à l'âge de trente ans. Pourquoi elle pense cela ? Pas parce que je suis son fils et qu'elle me connaît, simplement car je ne suis pas de ceux qui aspirent à s'enfermer dans une salle de classe. La vie ce n'est pas de rester planté sur une chaise, écoutant un vieux radoter dans le vide. De mon avis, si la vie c'est ça, autant mourir tout de suite. Je suis un visionnaire et les visionnaires ne font pas de longues études, ils n'ont pas besoin de multiplier les années en tant qu'étudiants pour se savoir intelligents. Je sais que je suis plus malin que la plupart des gens, ces mêmes gens qui affirment que je ne suis bon qu'à rester passif et ce même si ça peut paraître vraiment prétentieux. C'est tout simplement la vérité. J'ai choisit d'utiliser ma tête de façon utile, voilà tout et ceux qui me critiquent feriez mieux d'en faire autant. Les gens ont la conviction que je suis un flemmard, mais au contraire, je pense être particulièrement débrouillard.
Tout est sujet à la réflexion avec moi. Si je n'en glande pas une quand la famille se réunit, c'est que j'adore me faire dorloter. Certains détestent être excessivement couvés, traités comme des bébés qu'ils demeurent aux yeux de leurs parents et bien moi je n'ai rien contre ça. Je laisse les gens prendre soin de moi. Pas que je ne sache pas comment le faire, mais je préfère quand quelqu'un d'autre s'y colle. Pour autant, je ne pense pas être un égoïste : j'aime faire plaisir aux autres et si je ne gagne pas une fortune, je suis toujours ravi de faire des cadeaux. J'adore recevoir, oui, mais j'aime donner aussi. Il y a même des gens pour lesquels je serais capable de me couper un bras si c'était nécessaire : évidemment, parmi eux mes parents et mes soeurs, la famille quoi. On ne le choisit pas, on ne peut pas s'en débarrasser, mais on ne peut pas non plus la laisser tomber ou cesser de l'aimer. La vie est comme ça.
Je serais prêt à tout pour les membres du clan Blueberry et même à me bouger les fesses si cela s'avère être nécessaire. Si je ne m'estime pas être un grand frère étouffant, il est vrais que je suis assez protecteur et que je n'apprécie pas qu'on se frotte à mes proches. Dans ce genre de situations, c'est moi qui pique. Je ne suis pas particulièrement fan des disputes et je m'efforce de les éviter autant que ça possible, mais si je ne peux y couper, je me lance à fond dans le conflit. Je suis bagarreur quand il le faut et il est vrais que je m'enflamme assez vite, parfois trop vite. J'aime à penser que je me bas pour l'honneur, mais on ne va pas se mentir : c'est loin d'être toujours le cas. Tout ce speech pour vous expliquer que je vaut la peine d'être connu (et que vous avez plus ou moins raté votre vie si vous ne m'avez jamais rencontré) et que je suis quelqu'un de combattif, qui réussit dans la vie, sans passer par les chemins conventionnels. Je regorge d'imagination et j'ai toujours un plan de secours, toujours.

Il détestait l'école. Tous les matins, c'était toujours la même chose : une vraie soupe à la grimace. Logiquement, la fin de journée ne pouvait qu'en être plus agréable et il était vrais que Diarmuid grimpait toujours dans le bus qui le ramenait chez lui avec un grand sourire jusqu'aux oreilles. Ce bonheur passager  était cependant de courtes durées. Comme si passer la journée à l'école ne suffisait pas, il fallait en plus que ses instituteurs lui rendent la vie impossible en lui donnant des devoirs. Le petit garçon, âgé de neuf ans, venait de rentrer chez lui après une journée bien ennuyante, semblable à toutes les autres depuis son entrée à la petite école. Il avait rapidement dévorer un pain au chocolat avant de rejoindre sa chambre, s'efforçant de trouver le moment propice pour sortir s'amuser sans se retrouver nez à nez avec ses parents. Diar attrapa un ballon qu'il coinça sous son bras puis, il ouvrit la porte de sa chambre et entreprit de rejoindre la porte de l'entrée le plus silencieusement possible. Un bas, puis un autre. Des bruits, provenant d'une pièce voisine. L'enfant se mit sur ses gardes, redoublant de prudence en traversant un couloir le laissant exposé au regard des autres. Quelques pas et il serait dehors. Un. Rien du tout, il n'attire pas l'attention. Deux. Toujours du bruit à côté, mais les voix ne s'accentuent pas. Trois. Quatre. Cinq. Avec un sourire victorieux, il referma sa main sur la poignée et sursauta lorsqu'une main se posa sur son épaule. Loupé. Non, tu n'iras nulle part Diarmuid. Il se retourna à contre coeur pour faire face à sa mère. Elle avait l'air lasse de toutes ses tentatives, de ses disputes. Lui en avait franchement assez aussi. Au moins, sa mère gagnait la partie la plupart du temps, lui ne pouvait pas en dire autant. Mes devoirs sont faits, maman. Mentit-il sans pouvoir se retenir de baisser les yeux. Sa mère le connaissait suffisamment pour savoir quand il lui mentait et en général, le fait qu'il dissimule la vérité, ça la mettait en colère. Ce n'était pas son intérêt de l'énerver. Ah oui ? Apporte moi tout ça au salon, qu'on vérifie ensemble et ensuite tu pourras sortir, enfin pas longtemps, le soleil commence déjà à se coucher. Diarmuid sentit une vague de colère monter en lui. Encore une soirée gâchée.

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Il était de très bonne humeur. Pas qu'il ne supportait plus son pays, sa ville, loin de là. Il n'était pas las de l'endroit qui l'avait vu naître ni des gens qui l'avait connu alors qu'il laissait encore sa mère choisir ses vêtements. Venir à Londres, cela représentait une sorte de rêve, des perspectives de futur, d'avenir. C'était précisément ce qu'il ne voulait. Diarmuid ne se considérait pas comme capable de suivre sa propre voie avec ses parents dans les parages, lui rabâchant qu'il ferait mieux de reprendre le chemin de l'école, école qu'il avait quitté dès qu'il avait put en saisir l'occasion. Mettre de la distance, c'était la chose à faire pour éviter les disputes, les conflits. De plus, il ne s'éloignait pas tout le monde. C'était même là un projet familial en soit. Alors qu'il descendait de l'avion, sa soeur se trouvait devant lui, fatiguée par les heures de vol. Être en famille lui apportait un certain sentiment de sécurité. Il ne s'était jamais retrouvé totalement seul et quand bien même il aspirait à acquérir plus d'indépendance encore qu'il n'en avait déjà obtenu, il ne se sentait pas capable de se jeter dans l'inconnu sans alliés à ses côtés. Tu peux me tenir ça s'il te plait ? Souffla une voix à côté du jeune homme. Sa petite amie lui tendait quelques affaires, l'air fatiguée elle aussi. Fatigués et réjouis, c'était leur état d'esprit commun à tous les trois. Diar s'exécuta, attrapant les affaires en question, en profitant pour couver sa petite amie du regard pendant quelques instants. Elle était belle, le genre de filles qui attire le regard. Il n'était pas sûr d'être amoureux d'elle, à vrais dire il ne pensait pas l'être. S'il ne doutait pas de son physique, Diar n'aspirait pas à enchaîner les coups d'un soir, sinon il ne se serait d'ailleurs pas engagé dans une relation de couple et n'aurait pas emmené sa copine avec lui dans un nouveau pays, un nouveau chapitre de sa vie. Il aimait la compagnie de Xena tout autant qu'il aimait Londres et la perspective de faire mentir ses parents au sujet de l'importance des études. Il aimait l'avoir dans sa vie. Une nouvelle garantie qu'il n'était pas seul. Pourquoi tu me regardes ? La voix de Xena tira Diar de ses pensées. Il fronça les sourcils. Elle avait emprunté un ton un peu las et brusque, comme si l'idée d'être observer lui déplaisait. Il était son petit ami, c'était encore normal qu'il la regarde. J'ai encore le droit de te regarder, non ? Demanda-t'il, un sourire fugace aux lèvres. Il se pencha vers elle et l'embrassa. Un baiser doux, mais qui fut écourter par Xena qui recula sa tête. Diar ne fut pas en mesure de masquer son agacement lorsqu'elle lui adressa un bref sourire avant de rattraper sa petite soeur.

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Ils se parlaient de moins en moins, situation qui avait précisément tout pour énerver le brun. Xena semblait le fuir, ou du moins, elle n'appréciait clairement pas suffisamment sa compagnie pour lui accorder suffisamment d'attention à ses yeux. C'était tout bonnement anormal. Il n'osait pas le lui dire à voix haute pour ne pas se faire l'impression d'être un gamin égoïste, mais il ne parvenait pas à s'ôter qu'elle aurait dut être plus proche de lui qu'elle l'était de sa soeur. C'était sa soeur bordel et il était son petit ami. Il n'était pas un pauvre garçon en manque d'affection, désireux de se faire câliner. Enfin, il n'avait rien contre ça, mais pour l'heure, sa relation de couple ne lui semblait plus en être une du tout et ce qu'il voulait vraiment, c'était savoir d'ou venait ce sentiment. Diar, c'est toi ? Il ressentit une vague de déception en entendant la voix de la plus âgée de ses petites soeurs.Oui, Prim. Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t'il avec une certaine louche de lassitude dans la voix. Il n'était pas d'humeur à une énième petite prise de tête avec ses frangines. Il avança dans le cottage, vaguement guidée par les éclats de voix de sa soeur lui parvenant. Ces derniers temps ils se disputaient pas mal. Il ne cessait de percevoir de l'agacement dans le regard de ses soeurs et ça l'agaçait. D'habitude elles le soutenaient et voilà qu'elles étaient désormais bonnes à l'exaspérer. Viens, il faut que je te montre quelque chose reprit la voix de sa soeur, désormais plus proche et plus distincte également. Je suis censé m'attendre au pire ? Répliqua Diar, d'humeur irritable. Sa soeur répliqua quelque chose qu'il ne comprit pas et il poussa un soupire fluté en passant le pas de la porte le séparant de sa soeur. Il la trouva assise devant une table couverte de paperasse. C'est quoi tout ça ? Demanda-t'il en écartant les bras, englobant tous les papiers entre ces derniers. Des catalogues pour nous aider à aménager ton bureau. Viens choisir les meubles, tu m'as l'air de n'avoir rien de plus important à faire. Sa soeur lui adressa un sourire plus ou moins convaincant en lui tendant un bouquin. Diar laissa ses doigts courir sur le papier glacé avant de reposer le livre sur la table. Sa soeur fronça les sourcils. Il décida de lui couper l'herbe sous le pied en ouvrant à nouveau la bouche. Je n'ai pas besoin d'un bureau, Prim. Vraiment pas besoin.

Pseudo : odaista - Identité : la dernière fois que j'ai vérifié, j'étais une fille - Âge : dix-huit ans - Type de personnage : scénario de Primrosae Blueberry - Comment avez-vous découvert le forum ? bazzart est mon ami - Quelle sera votre fréquence de connexion ? 6/7 environ - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ?  sympathique avec de bons scénarios.