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don't stand so close to me ⊰ nawel.

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Galahad A. Rosenbach
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MessageSujet: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptySam 4 Mai - 2:14



galahad & nawel




Young teacher, the subject of schoolgirl fantasy. She wants him so badly, knows what she wants to be. Inside her there's longing, this girl's an open page. Book marking - she's so close now.This girl is half his age... ∞ don't stand so close to me.

Lorsque les regards se rivèrent sur son visage, il sourit brièvement avant de prendre la parole. « Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nous allons travailler sur vos dissertations de la semaine passée et je vais également vous expliquer ce que j’attends de vous pour l’exposé oral qui aura lieu dans un mois. » Quelques murmures désapprobateurs s’élevèrent dans les rangs, mais Galahad en fit fi en balayant l’air de la main. Il prit ensuite les présences et, cela fait, distribua une à une les copies corrigées. Son regard, à chaque fois qu’il remettait l’exercice formatif à son auteur, s’éclairait ou s’assombrissait, tout dépendant de la note tracée en rouge en haut de la feuille. Une fois que tout le monde eut dans les mains sa rédaction, l’enseignant revint à l’avant de la classe, appuyant ses fesses contre son bureau. Il croisa les bras et reprit : « En général, vous vous êtes bien débrouillés et êtes parvenus à comprendre l’intention et le propos de l’auteur. J’ai même constaté une amélioration considérable au niveau de la qualité de la langue depuis la dernière fois, bravo ! Mais ne vous réjouissez pas trop vite, jeunes gens, et ne commettez pas l’erreur de vous asseoir sur vos lauriers; nous avons encore beaucoup de travail à fournir avant la dissertation finale, qui portera sur, je vous le rappelle, Le portrait de Dorian Gray, roman que vous êtes tous supposés avoir lu à ce stade-ci du trimestre, n’est-ce pas ? » Il y eut quelques esclaffements gênés parmi les étudiants, ce qui lui fit rouler les yeux d’indulgence. Comment pouvait-on ne pas avoir envie de lire cette grande œuvre littéraire, c’était là tout un mystère pour le passionné de Wilde qu’était Galahad.

Mais bon, il enseignait au lycée et son cours était imposé à tous les élèves; ce n’était pas comme à l’université où les gens étaient au moins un minimum intéressés par le contenu du cours. Cela dit, il ne regrettait absolument pas d’avoir postulé pour enseigner dans un lycée, loin de là. Parfois, il lui arrivait de tomber sur des élèves doués et très intéressés par la littérature, ce qui était encore plus motivant. Parmi ce groupe d’élèves, il y en avait une qui se distinguait du lot et rien que penser à son prénom l’embarrassait, car il ne l’avait fait que trop souvent ces dernières semaines. C’était vraiment trop bête, trop absurde aussi. Sa typographie quelque peu maladroite due à son jeune âge, il la connaissait maintenant par cœur, pour avoir posé les yeux dessus maintes et maintes fois depuis qu’ils étaient devenus un Alfred de Musset et une George Sand des temps modernes. Leur histoire – Dieu qu’il était étrange de la considérer ainsi – avait commencé il n’y avait pas si longtemps, d’abord par des lettres échangées de temps en temps, puis par des conversations téléphoniques portant généralement sur la littérature. C’était presque une romance platonique, ou plutôt, ça en était une. En effet, ils évitaient tout contact physique en-dehors des regards furtifs échangés ici et là. Et encore, lorsque la jeune femme se présentait à son cours, ce qui devenait de plus en plus rare depuis un certain temps. Plus elle le faisait languir de la sorte, plus elle l’obsédait. Les conventions sociales et professionnelles, les qu’en-dira-t-on, Galahad s’en moquait royalement. Il était devenu fou, voilà tout.

Le cours se déroula tranquillement. Suite à une demi-heure de théorie sur Oscar Wilde, il donna à son auditoire plus ou moins attentif et captivé un exercice à faire en équipe s’ils le souhaitaient. Des bruits bruyants de chaises crissant sur le plancher s’élevèrent alors, suivis aussitôt par le brouhaha habituel. Soupirant malgré lui, le brun retourna à son bureau, regrettant de ne pas pouvoir écouter de la musique en classe. Eh non, il n’y avait pas que les élèves qui avaient envie d’allumer leur iPod pendant les cours ! Mais la direction s’y opposait vigoureusement et rabrouait quiconque ayant le toupet d’insister à ce sujet. Galahad pianota d’une main sur son bureau, observant les élèves discuter à voix forte de l’exercice – ainsi que de leur week-end et des rumeurs qui circulaient dans les couloirs. Décidément, il était impossible de les changer, ces jeunots, pensait avec amusement et indulgence le professeur. Lorsqu’il ne resta plus que vingt minutes au cours, il se leva et interrompit les conversations pour annoncer que l’exercice était à terminer en devoir, ce qui provoqua quelques grognements dans la salle. Finalement, il expliqua à tous en quoi consistait l’exposé oral de la fin du trimestre et leur souhaita à tous une bonne semaine. Sur ce, la cloche sonna et tout ce beau monde se précipita vers la sortie dans une cacophonie digne d’un orchestre. Galahad dodelina de la tête lentement tandis que la classe se vidait devant ses yeux, mais lorsque son regard clair tomba sur une silhouette assise qu’il ne connaissait que trop bien, force lui fut-il d’admettre qu’il ne pourrait pas partir prendre son thé quotidien avec ses collègues de sitôt : il allait devoir lui parler, lui dire qu’elle devait partir, que le cours était terminé. Au fond de lui, il mourrait d’envie d’entendre de nouveau sa voix chaude et exaltée, même s’il ne devait sortir de sa bouche que des banalités sans importance. Un petit sourire sur les lèvres, l’homme s’avança vers elle, le cœur lourd d’appréhensions. « Nawel ? » Quelle erreur. Pourquoi avait-il prononcé son prénom ? Ça faisait bien trop mal de le dire. Là, maintenant, il se maudissait. « Tu as une question à me poser propos de l’exercice ou de l’examen ? » C’était très bien comme ça : ne pas parler de sentiments, faire comme si de rien n’était. Malgré tout. Il s’assit sur le rebord d’un bureau voisin au sien et, les coudes posés sur les genoux, attendit qu’elle prenne la parole.

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyMar 7 Mai - 0:45



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Les êtres humains pouvaient faire toutes sortes d'erreurs, dans leur vie. Ils ne faisaient d'ailleurs généralement que cela, leur existence étant régie autour des erreurs qu'ils ont faites auparavant. Ils n'y pouvaient rien, c'était ainsi. Un jour, ils se réveillaient, et ils se rendaient compte qu'ils n'avait pas les moyens de payer leur loyer, qu'ils allaient être parents, que leur vie était affichée partout dans le quartier de Yellowsky - merci Madame de voler le job des journalistes - et tout ça par la faute de toutes les petites choses qu'ils ont accomplis par mégarde. Ils regretteraient presque d'avoir vu le jour.
Rien d'aussi grave pour Nawel, qui ne regretterait jamais sa naissance, chose qui ferait bien trop plaisir à ses parents adoptifs, et pas assez à elle-même. Mais aujourd'hui, elle avait commis une erreur banale, qu'elle ne faisait pas très souvent, pourtant. Elle avait suivi les troupes. Elle pourrait penser, encore pendant quelques minutes, à quel point l'attitude de "mouton" de la société actuelle pouvait être dérangeante, mais ce serait, encore une fois, fuir la réalité. Essayer de ne pas penser à l'endroit où elle se trouvait, et face à qui. Son cerveau était en ébullition. Pourquoi était-elle là, déjà? Pourquoi n'était-elle pas partie alors qu'Il n'y était pas encore? Pourquoi s'était-elle assise? Son frère. Il l'avait poussée à aller en cours, sans quoi elle ne pourrait plus présider le club de journalisme. Bien que dans un état au bord de la crise de nerfs, à force de se forcer à rester assise, la jeune femme demeurait impassible, semblant plongée dans son classeur, où il n'y avait, par ailleurs, pas grand-chose à voir.

Elle avait entendu Sa voix.; A ce moment-là, elle avait fermé les yeux, et prié pour réussir à y faire abstraction, à ne pas la considérer comme objet de désir, mais bien comme la voix d'un enseignant, ce qu'elle était. Bien qu'elle soit là, Nawel n'écoutait que d'une oreille. Incapable d'écouter le moindre mot avec attention, ni même de ne pas l'écouter du tout. Coincée entre deux extrêmes, elle n'avait d'autres choix que de s'enfermer dans son mutisme, en attendant que l'heure passe. Après tout, ce n'était qu'une heure ... N'est-ce pas?

Le bruit de la copie posée soudainement sur sa table la fit sursauter, et elle risqua un coup d'oeil au reste de sa classe. Elle n'avait pas énormément de liens avec eux, mais si elle avait été capable de ressentir les sentiments des autres, sans doute qu'elle aurait été émue par la détresse de certains, et la joie d'autres. Mais elle n'était pas réellement intéressée.
La partie théorique du cours permit à la jeune lycéenne le recul dont elle avait besoin. Elle se rappelait bien pour quelles raisons elle ne venait plus à ses cours. Elle était perturbée, ridicule. Elle n'arrivait pas à se défaire de tous les sentiments contradictoires qui la rongeaient lorsqu'elle mettait un pied ici. Honte, joie, tristesse, culpabilité, espoir. Tout se mélangeait jusqu'à lui donner le tournis, et elle ne pouvait penser à autre chose. Mais au bout d'un moment, elle s'évadait, elle arrivait à entendre, à se passionner par ce que le professeur disait. Voilà peut-être la raison de son affection pour lui. Sans même croiser son regard, elle s'était laissé prendre par ses paroles. Oscar Wilde ... Elle avait lu "Le portrait de Dorian Gray" plus d'une fois et pas seulement cette année. La blonde ne se faisait toujours pas de soucis pour son examen. Elle l'obtiendrait. Comme tout ce qu'elle faisait toujours, elle arrivait à être au minimum dans la moyenne, et cela même quand le sujet ne l'intéressait pas particulièrement, ce qui n'était pas le cas avec les cours de Galahad.

Puis vint l'heure de l’exercice. Lorsque le professeur annonça la possibilité de se mettre par groupes, les élèves devinrent tout à coup très excités. D'un regard méprisant, Nawel envoya balader deux élèves venues lui faire des yeux de biche pour qu'elle les aide, et se concentra sur sa feuille. Mis à part Sayanel, Nawel ne fréquentait pratiquement personne de son âge. Voilà peut-être la raison pour laquelle elle ne les supportait qu'à petites doses. Concentrée dans ce qu'elle était en train de faire, la jeune femme n'entendit pas la sonnerie annonçant la fin des cours. Lorsqu'elle perçut la voix du professeur, électrisante, surgir dans un silence plus ou moins total, si on exceptait les bruits au dehors, elle releva la tête, et se figea, comme si elle venait de se réveiller dans une chambre qui ne lui appartenait pas.

"Oui ... Je..."

Malgré le temps qui avait passé, elle n'arrivait pas encore à le regarder dans les yeux plus de quelques secondes sans rougir, aussi elle se mit à fixer le bureau sur lequel il était assis, pour essayer de reprendre contenance, et trouver une question qui pourrait passer comme valant sa présence ici, alors que sa merveilleuse famille l'attendait au-dehors. Ou du moins, son frère.; Elle aurait certes pu fuir, encore une fois, mais ce n'était vraiment pas son genre, pas alors qu'elle se trouvait en face de lui. Elle, avait toujours préféré la fuite silencieuse, qui ne se remarque pas.

" Lors de l'examen final, on devra donner notre avis sur l'oeuvre ou seulement le point de vue de l'auteur?"

Question stupide, réponse répétée des millions de fois, à des élèves qui n'étaient pas elle, mais sans doute bien moins intelligents. Mais Nawel ne pouvait s'empêcher d'essayer de ralentir le temps passé ici, alors même que quelques minutes plus tôt elle aurait voulu s'évader.

"Je crois que ma tentative de trouver une excuse valable a ma présence ici est tombée à l'eau, même moi je n'y ai pas cru."

Un petit rire nerveux vint appuyer ses dires.; Elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait simplement pas inventer encore une excuse qui ne tenait même pas la route, parce qu'au fond d'elle-même, elle ne pouvait se résoudre à abandonner les parties d'elle-même qu'elle avait livrées à Galahad. Il avait vu d'elle quelque chose de vrai, quelque chose de réel, pas comme la personne qu'elle était pour se faire respecter au sein de son organisation, ni même du lycée. Et elle ne pouvait simplement pas faire comme si de rien n'était et comme s'ils ne se connaissaient pas. Tant de voix contradictoires. Nerveusement, la jeune femme commença à ranger ses affaires dans son sac.;

" C'est difficile pour moi ces derniers temps. Je viens de retrouver ma mère biologique, j'ai des doutes sur mes plans de carrière et ... Et le reste. Je crois que je ne sais plus ce que je fais."

Vouloir s'expliquer tout en omettant de dire clairement les choses telles qu'elles étaient. Elle était douée à ce jeu là. Sans doute bien trop. Ou peut-être pas assez pour qu'il ne saisisse pas la réelle source de son trouble.


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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyJeu 9 Mai - 4:37



galahad & nawel




Toujours assis sur le bureau, l’air un peu nonchalant, Galahad attendait que la jeune femme prenne la parole. Il ne connaissait pas la raison pour laquelle s’était-elle attardée à la fin du cours, mais il se doutait que ça avait à voir avec lui. Ou, du moins, se plaisait-il à le croire. Avec elle, c’était assez compliqué. Il ignorait ce qu’il en était de leur pseudo romance et si elle continuait à le fuir ainsi, il ne savait pas ce qu’il ferait pour la voir. Jusqu’où serait-il prêt à aller. Il pourrait très bien demander à ce qu’elle se présente à son bureau pour une raison x ou y. Il en avait parfaitement le droit; il était un enseignant, elle était une élève. Son élève… Il venait involontairement de se rappeler de ce fait si dérangeant et attirant à la fois, bravo Galahad. Il était vrai qu’il se fichait éperdument des convenances dans ce cas-ci, mais il n’oubliait cependant pas ce qu’il risquait dans cette histoire. Enfin, histoire qui n’avait jamais débuté, à vrai dire. Il suffisait pourtant d’un seul mot de la part de la blonde pour que les choses changent. Un seul mot pour changer le monde, son monde à lui. Leurs mondes. L’homme, qui avait légèrement baissé la tête en patientant, la releva doucement en l’entendant lui parler. Un balbutiement, certes, mais c’était un début, c’était mieux que rien. Les yeux plissés de plaisir, seul signe physique qu’il appréciait sa présence hormis l’esquisse de son sourire à la commissure de ses lèvres, Galahad attendait encore qu’elle parle. Il ne fit pas cas de son regard qu’elle évitait de croiser avec le sien. Elle avait peut-être peur de ses sentiments, peur de tout foirer. C’était une possibilité comme une autre. Pour le brun, ça n’avait aucune importance. Elle était là, il était là… Seuls dans la même pièce pour un court instant. Que demander de plus ?

Finalement, elle parvint à poser la question qui la taraudait. Les yeux écarquillés, Galahad l’observait, posé. Inconsciemment, il se mit à lentement balancer ses jambes de haut en bas, comme une pendule. Qu’est-ce que c’était que cette question ? Elle était brillante, elle était l’une des meilleures de la classe, sinon de sa promotion. Il ouvrit la bouche pour quand même lui répondre; il avait le devoir de le faire, vu son statut entre ces murs, lorsqu’elle le coupa dans son élan. Il roula les yeux très lentement, au ralenti. Son petit rire nerveux qui suivit ne le fit pas sourire. Il la regarda, essayant de comprendre où elle voulait en venir. Il ne savait jamais à quoi s’attendre de sa part. Il vit qu’elle commençait à ranger ses affaires dans son sac et l’entendit blablater sur ses soi-disant raisons de son trouble. C’était confus, c’était le moins que l’on puisse dire. Avant qu’elle ne se lève et parte en courant de sa classe, Galahad lui agrippa doucement l’épaule, comme pour la retenir – juste au cas où. « Je comprends… Je comprends que tout cela puisse être difficile pour toi. Il peut être parfois compliqué de faire les bons choix. » Réalisant comment sa phrase cachait un autre sens, vu leur relation compliquée, il se tut un moment, souriant tristement. « Je pense que tu devrais parler à quelqu’un de ce que tu traverses en ce moment. Ça pourrait t’aider. Et si tu ne sais plus vers qui te tourner, sache que moi, je suis là. » Il retira enfin sa main de son épaule, regrettant aussitôt sa chaleur. Il se débrouillait très bien jusqu’à présent. Il agissait comme n’importe quel autre professeur le ferait et n’avait pas encore abordé leur relation épistolaire, appelons-la ainsi, ce qui évitait tout malaise indésirable. Mais il sentait que ça allait venir. Ça plus les regards jetés à l’autre et le refoulement du tabou dans lequel ils étaient tous deux prisonniers.

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyDim 12 Mai - 14:19



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Nawel avait toujours été quelqu'un de fort. Elle avait toujours su quand montrer ses sentiments et quand ne pas le faire, cette dernière éventualité étant généralement la plus fréquente. L'image qu'elle donnait d'elle à pratiquement toute l'école était celle d'une fille sûre d'elle, sans véritablement de sentiments, qui se servaient de son influence au sein du lycée et du quartier en général pour démanteler pièce par pièce la réputation d'une poignée de personnes. Pour preuve: elle avait réussi à se mettre à dos Elinor Mornington et son frère Childeric en un rien de temps, et elle en était assez fière. Personne ne la connaissait vraiment, tous se faisant une image d'elle qui variait selon les sentiments qu'ils cultivaient à son égard.
Mais depuis quelques temps, la Steadworthy était bloquée entre deux eaux. Les apparences, et sa réelle existence. Le retour de sa mère biologique dans son existence avait perturbé grandement la blonde, même si elle ne l'avouait pas. Elle n'en avait parlé qu'à son frère, n'ayant pas grand-monde à qui se confier sans qu'elle ait l'impression d'en dire trop. Lui la comprenait. Peut-être pas assez, pas comme elle le voudrait, mais au moins il savait qui lui parlait, et non pas ce qu'elle voulait lui montrer d'elle. Ils avaient assez vécu tous les deux pour qu'il puisse la connaître.

Voilà peut-être la raison pour laquelle Nawel avait voulu parler à Galahad. Parce qu'hormis Sayanel, il était le seul qui avait su décerner autre chose que celle qui vagabondait dans les couloirs l'air hautain, cherchant une autre victime de ses articles. Elle avait voulu peut-être être elle-même pour une fois. Mais il fallait qu'elle se rende à l'évidence, ce n'était pas une solution. Lorsqu'il lui posa la main sur l'épaule, elle se figea, se demandant sincèrement si elle souhait qu'il l'enlève ou qu'il la laisse là où elle était, la chaleur de son contact l'empêchant de réfléchir correctement. Elle se sentait ridicule, réellement. Mais Galahad, peut-être sans s'en rendre compte ou alors totalement conscient de cela, lui laissa une porte de sortie. Une manière de ne pas se livrer, de reculer, de désamorcer ce qu'elle avait amorcé.

" Je ne sais même pas si les choix que je dois prendre sont vraiment de mon fait où si je dois les prendre par obligation."

Qu'elle parle de sa mère, de ses "parents", de ses études ou même de ses sentiments, c'était la même chose. Tout semblait lui échapper. Nawel était le genre de jeune femme a aimer tout avoir en main, tout comprendre, tout diriger. C'est pour cela qu'avant de rencontrer le professeur de littérature, toute sorte de sentiments lui étaient insupportables. Ne pas pouvoir se contrôler ni s'intimer d'ordres, ça lui faisait peur.

" Ca ira. Parler résout rarement les choses. Surtout dans mon cas. Mais je suppose que faire comme si de rien n'était est la meilleure solution. Désolée du temps perdu."

Le temps qu'elle reprenne ses esprits, elle avait eu l'impression de commettre une faute grave dont elle ne se relèverait pas. Bien entendu, ce n'était pas si grave que cela et elle ne s'était pas mise à déballer tout ce qu'elle pensait réellement vis à vis du professeur, ce qui aurait pu être trois fois plus gênant. Mais elle tint tout de même à enchaîner sur un tout autre sujet, pour être certaine qu'il ne resterait pas sur cette impression, d'elle, cette image d'une adolescente complètement déphasée.

" Ce week-end se tient le Salon du Livre dans le centre-ville, vous comptez vous y rendre?"


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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyLun 13 Mai - 21:43



galahad & nawel




Galahad attendit que Nawel précise sa pensée au sujet des choix qui s’offraient à elle. Elle était jeune, la vie s’offrait à elle et, bien évidemment, des choix devaient être faits. C’était comme ça pour tout le monde; il faudrait être bien hypocrite pour prétendre le contraire. Choisir un métier ou encore une université, choisir un logement, choisir d’étudier ou d’aller à cette fameuse fête qui promettait de vous en mettre plein la vue… Tels étaient les dilemmes de l’étudiant contemporain. Galahad le savait, il était passé par là, lui aussi, et s’il pouvait aider un de ses élèves, ou plutôt une en particulier, il le ferait. Mais voilà que Nawel se rétractait, disait que parler de ses problèmes n’aboutirait à rien de concret : ce n’était pas tout à fait faux, il le lui accordait, mais parfois le simple fait de s’exprimer faisait du bien. Ou alors ça pouvait donner l’effet inverse, parce que vous vous sentiez mis à nu. Nawel se situait sans aucun doute dans la seconde catégorie et ce n’était pas Galahad qui allait l’en blâmer, au contraire il respectait son besoin de demeurer… disons, mystérieuse. De toute façon, il n’était pas psychologue et même si, en général, il croyait inspirer confiance, il doutait de sa capacité à amener cette élève fière et têtue à parler sur ce qui la préoccupait. Et, il n’allait pas se mentir, ce fort caractère n’était certainement pas lui déplaire.

Il sourit et, nonchalamment, balaya l’air de sa main. « Ne t’excuse pas pour cela, voyons. » Il n’en dit pas plus. Il savait que la conversation avait atteint son point mort, que la blonde allait forcément prétexter un truc urgent à faire et s’en aller. Allons, pourquoi s’éterniserait-elle donc dans cette salle de classe avec lui ? Cela ne ferait que renforcer le léger malaise entre eux à chaque fois qu’ils se croisaient. Ils ne savaient pas trop quoi faire, quoi dire pour alimenter la conversation… C’était pathétique, se répétait sans cesse le professeur de littérature. C’était devenu un cercle vicieux : il la voyait chaque semaine, avait envie de l’aborder comme si les conventions n’existaient pas… mais voilà, c’était trop tard : elle était déjà partie ou encore elle l’évitait, ce qui était malheureusement devenu courant depuis quelques semaines. Non vraiment, il allait devoir agir ou alors il deviendrait fou. Oh, il pouvait toujours changer de lycée, prétexter une dépression, une maladie grave, un décès d’un parent proche en Nouvelle-Zélande, n’importe quoi… mais s’il faisait ça, il serait loin de Nawel et alors, ça serait pire. Il le savait. Pire que ce vouvoiement imposé, pire que les espaces blancs dans leurs semblants de conversations. Pire que tout.

À sa grande surprise, elle relança la conversation, mentionnant la tenue du Salon du Livre, qui avait lieu à tous les ans. Bien sûr qu’il allait y aller; la littérature étant sa passion, c’était un rendez-vous à ne pas manquer. En plus, il était certain de pouvoir se libérer de toutes les copies qu’il allait devoir corriger ce week-end pour un autre groupe d’étudiants, alors c’était parfait. Il hocha la tête. « Naturellement. J’ai la ferme intention de rencontrer les nouveaux auteurs de cette année. » C’était toujours un moment très agréable; Galahad se souvenait que la dernière fois, il avait passé son après-midi à bavarder avec un écrivain très sociable et sympathique. Il espérait le revoir cette année. « Aurai-je le plaisir de t’y voir ? » demanda-t-il en recommençant à balancer ses jambes dans le vide – comme un enfant, oui. Malgré ses bonnes manières et son vocabulaire élargi par toute cette littérature qu’il consommait, Galahad demeurait un gamin très puéril, qui pouvait se fâcher pour un rien et oublier la seconde d’après. Il s’amusait aussi des commentaires infantiles de ses élèves, ce qui en étonnait toujours plus d’un. Il était spécial, on pouvait soit l’adorer, soit le détester, il n’y avait pas de juste milieu avec ce type. Tout noir ou tout blanc : c’était la vision qu’un enfant portait sur le monde et c’était aussi celle de Gal. Il haussa les épaules, comme si la réponse de Nawel lui était égal, et regarda devant lui, l’air rêveur. « À moins que nous n’y allions ensemble; pour les amoureux de la littérature que nous sommes, cela me semble être une occasion en or. » Attendez, venait-il vraiment de l’inviter ce week-end à ce Salon du Livre ? Il tira sur son col de chemise, sans trop s’en rendre compte, et risqua un coup d’œil en direction de Nawel.

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyMer 22 Mai - 9:57



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Il fallut quelques secondes à Nawel pour reprendre contenance, mais quand ce fut fait, elle en fut grandement soulagée. Elle n'aimait pas se sentir faible, à la merci des regards des autres, ou seulement de ses propres sentiments. D'aussi loin qu'elle se rappelait, tout ce qui l'avait toujours sauvée avait été le contrôle qu'elle exerçait sur sa propre personne. Le jour où elle avait compris que ses parents ne voyaient en elle aucun intérêt particulier depuis que Sayanel existait, depuis que Dorothy les ravissait. Depuis toujours. Celui où ils leur avaient annoncé qu'elle avait été adoptée. Elle n'avait que douze ans à l'époque. Le jour où elle avait eut cette révélation. Que pour survivre, il ne fallait pas seulement vivre pour soi-même, mais aussi faire en sorte que les personnes qui vous entoure dépendent de vous, vous aime, ou vous craignent, tout en vous haïssant. Ce jour où elle avait choisi cette seconde solution, plus accessible selon elle. Si elle n'avait pas totalement perdu l'esprit, c'était grâce à ce contrôle. Et le perdre si stupidement face à un sentiment qu'elle aurait souhaité ne jamais connaître, qui la rendait faible, ça ne lui plaisait pas. Mais elle était plus forte que cela. Elle pouvait choisir de ne pas y penser, même si, au fond, tout finirait par y revenir.

Acquiesçant à la réponse du professeur, elle osa un sourire. Le plus dur, sans doute, dans cette relation, entre eux deux, qui n'existait même pas réellement, était ce sentiment qu'elle ressentait quand elle y pensait, quand elle se laissait aller à des hypothèses hasardeuses sur ce que serait sa vie si elle s'écoutait. La peur. De franchir des limites bien trop longtemps établies, des limites qui signeraient leur perte avant même qu'ils aient pu démarrer quelque chose. La perte de contrôle. Dans les relations qu'elle avait eue jusque là, tout était mesuré. Mais ce ne serait plus le cas. Nawel passait ses journées à chercher le plus petit secret susceptible d'être révélé, et voilà qu'elle désirait, peut-être trop en avoir un aussi. Mais est-ce que le bonheur, une fois atteint, n'était pas seulement un moyen de plus de tomber de haut ? L'amour n'était-il pas autre chose que cela, finalement ? Une prise de risques trop importante pour être sûr de ne pas s'y brûler toute entière, et d'en ressortir avec des séquelles que personne ne pourrait jamais guérir ? L'inconnu, sans doute, était la plus terrible des aventures, aventure à laquelle elle n'était peut-être pas encore prête à être confrontée. 

Revenant sur la conversation actuelle, Nawel fut soulagée de voir qu'ils changeaient de sujet, vers quelque chose qui lui tenait sans doute tout autant à cœur. Elle se doutait bien que Galahad répondrait par l'affirmative, mais savait-on jamais … Pour sa part, elle s'y rendrait sans doute également, et comme tous les ans, essaierait de forcer son frère à l'accompagner, qui refuserait catégoriquement, encore une fois, histoire de pouvoir rester sur son ordinateur plus ou moins tranquillement, chose qu'il ne pouvait jamais faire lorsqu'elle était dans les parages. La Steadworthy y était habituée, et pourtant, c'était un rituel auquel elle se prêtait chaque année, espérant le voir l'accompagner, par la force de l'usure. Sans succès, pour le moment.

« Oui, bien entendu. Il paraît qu'Erwan Palecolm y sera. Une amie m'a parlé de lui, ou de son livre plus précisément, et je suis curieuse. »

Bonnie l'avait effectivement mentionné lorsqu'elle avait parlé du premier rôle qu'elle avait décroché. C'était une aubaine pour la Kershaw, et ça avait piqué la curiosité de la blonde. Après tout, avoir des écrivains célèbres issus directement de Yellowsky, ce n'était pas rien.
Observant le professeur balancer ses jambes dans le vide, elle eut un mouvement d'arrêt lorsqu'il lui proposa de l'accompagner. Après tout, puisqu'ils en parlaient, cela semblait quelque chose de logique, en réalité. Et puis, malgré tout ce qu'elle pouvait faire, la fuite, les évitements, les cours manqués, elle ne pouvait nier qu'elle en avait envie. Et sans qu'elle s'en rende vraiment compte, son sourire s'élargit un peu.

« Ce serait avec plaisir, pour une fois que je peux ne pas m'y rendre seule. »

C'était Say' qui allait être content.


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Désolée de l'attente encore une fois don't stand so close to me ⊰ nawel. 800975812 (ouais je m'excuse à chaque fois mais je vais essayer de faire mieux, juste que la période d'exams est hard pour la motivation ... Et pour le sommeil )
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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyDim 26 Mai - 1:14



galahad & nawel




Erwan Palecolm… Bien sûr, à son arrivée à Yellowsky, Galahad avait plus ou moins entendu parlé de ce jeune écrivain, prodige à ce que certains en disaient, qui vivait dans le quartier. Malheureusement, il n’avait pas encore eu la chance de lire l’un de ses romans, encore moins de le rencontrer en chair et en os et de faire sa connaissance. Sans doute y remédierait-il ce week-end; après tout, il était incroyable de vivre aussi près d’un auteur, Galahad se sentait presque privilégié. D’un autre côté, il vivait désormais à Yellowsky, le quartier de l’élite du monde. Il ne fallait donc pas s’étonner de croiser au détour d’une rue une célèbre chanteuse ou un homme d’affaires influent dès qu’on mettait le nez dehors. C’était un peu déstabilisant durant les premiers jours, mais on s’y faisait plutôt rapidement. Pour sa part, Galahad se demandait parfois pourquoi avait-il été sélectionné pour faire partie de cette fameuse élite. Certes, il était plutôt fortuné, il descendait d’une vieille et longue lignée de Britanniques pure souche – des Sang-Purs, s’amusait-il à penser – et il possédait de très vastes connaissances en littérature, mais… c’était tout. Il n’était pas spécial ou célèbre. Décidément, peut-être que la Madame qui gérait les inscriptions et tout cela s’était dit qu’il avait du potentiel et qu’il pourrait, qui sait, réaliser quelque chose de grandiose dans un futur proche.

Comme un roman, lui rappela avec sadisme sa conscience. Oui, Galahad rédigeait un roman, depuis des mois il fallait dire. Seulement, il n’osait plus ouvrir le fichier Word, il savait que c’était mauvais et, pire que tout, il était touché du syndrome de la page blanche et était bloqué pour terminer le onzième chapitre. Les phrases restaient bloquées dans sa tête et ses doigts restaient suspendus au-dessus des touches de son clavier. Sa rupture, il y avait environ un mois, avec Emma-Rose, n’avait évidemment pas arrangé les choses, bien au contraire. Écrire ne le tentait plus autant qu’avant, sauf pour écrire des coups de gueule et ne pas les enregistrer sur son disque dur. Et Dieu qu’il en avait écrits ! Des dizaines et des dizaines. C’était sa façon de gérer ce qu’il lui était arrivé. Il n’était pas du genre à aller voir l’autre personne pour lui dire sa façon de penser (il était Britannique et les Britanniques aiment se la jouer calme et posé, c’est bien connu), non, il laissait ce genre de réactions à sa meilleure amie, Lyra, qui était toujours énergique et pétillante. Lui, il préférait vider son sac sur son ordinateur : ainsi, il n’y avait pas de dommages collatéraux et pas de regrets d’avoir fait telle ou telle chose. Emma-Rose était sortie de sa vie, point à la ligne, alors il n’allait certainement pas essayer de l’y ramener. Peut-être que sa rencontre avec la jeune Nawel était un signe qu’il était plus que temps qu’il passe à autre chose. Penser qu’ils pouvaient passer à l’étape suivante, c’est-à-dire oublier ce qu’ils étaient l’un pour l’autre, était quasi impossible et douloureux, mais au moins, il y avait de l’espoir, derrière tout cela. Ce qui n’était plus le cas avec Emma-Rose.

C’était sans doute cela qui venait de pousser Galahad à inviter la blonde à l’accompagner au salon du livre ce week-end. Il n’avait pas réfléchi, c’était une impulsion qui venait de le frapper. Il y avait simplement répondu et obéi. Les yeux brillants, il offrit un grand sourire à Nawel lorsqu’elle lui donna sa réponse. Elle voulait bien y aller avec lui. Elle voulait, elle venait de le lui dire. Et pourtant… maintenant que la jeune femme venait d’accepter, il réalisait que ce n’était peut-être pas la meilleure des idées. En effet, certains de ses collègues seraient certainement présents pour l’événement. Si l’un d’eux l’apercevait, seul avec Nawel, que penserait-il ? Pire, que dirait-il ? Il y avait des chances pour qu’il ne voie en eux qu’un professeur discutant avec son élève. Il y avait aussi des chances que les choses en aillent autrement. Galahad s’immobilisa, les mains légèrement crispées sur le rebord du bureau sur lequel il était assis. Il pourrait aussi se foutre des conventions, pour une fois. Les sourcils froncés, il lui demanda, pensif : « Enfin… tu es sûre que c’est ce que tu veux ? Tu pourrais aussi y aller avec l’un de tes amis, tu sais. Ce ne serait pas un problème, je ne le prendrais pas mal. » Autrement dit, Galahad lui offrait une porte de sortie, une chance de revenir sur sa décision. Il fallait malheureusement être réaliste et envisager les conséquences. Oui, Nawel pourrait tout aussi bien y aller avec l'un de ses amis, déterminant étant ici accordé au masculin et au singulier.

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyDim 2 Juin - 19:23



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La tenue du Salon du Livre était quelque chose qui enthousiasmait particulièrement Nawel chaque année. Quand il se tenait, elle pouvait oublier pendant quelques instants qui elle était, oublier cette personne dénuée de sentiments que tout le monde connaissait, l'autoritaire Nawel, celle qui n'en faisait qu'à sa tête, celle qui blessait particulièrement les autres. Celle qui n'était là que pour avancer, pour aller le plus loin possible dans sa future carrière, peu importait les dommages collatéraux. Celle que tout le monde craignait plus ou moins pour son influence et sa prise de parole, et qui était enviée pour son talent à obtenir des résultats enviables malgré un travail scolaire assez peu présent. La froide et hautaine Nawel, l'adoptée, la solitaire. Voilà pourquoi elle aimait tant la littérature. Tout en la propulsant dans des univers qui n'étaient pas sien, en la faisant s'identifier à des héros qui étaient tout sauf lui ressemblant, elle pouvait enfin être elle-même. Paradoxale vision des choses, en réalité, mais pas moins vrai. C'était sans doute une des principales raisons pour lesquelles elle aimait se rendre à ce genre de festival du livre. Car au-delà des livres, au-delà des personnages, il y avait les auteurs, qui donnaient vie à tous ces univers qui la faisaient rêver. Car la lecture, c'était avant tout l'espoir. La réalité, cette perte d'espoir. Et les deux, parfois, acceptaient de se mélanger. L'espoir. Ils lui donnaient l'espoir qu'un jour, ce qu'elle considérait comme impossible se réalise. Qu'elle vive une véritable histoire digne d'être racontée. Que sa propre histoire soit digne d'être racontée. Ou qu'elle-même, seulement elle, la trouve digne. 

Voilà peut-être la raison pour laquelle elle n'avouait pas. Elle n'avouait pas qu'elle restait dans cette salle de classe pour autre chose que pour discuter avec son professeur, qu'elle restait parce qu'elle en avait envie, envie de le considérer comme autre chose que cela. Elle voulait encore de l'espoir, et lorsque rient n'est dit, lorsque rien n'est fait, l'espace d'un instant, tout était possible. Mais le jour où elle oserait prononcer des mots que dans l'intimité de son esprit elle n'osait dévoiler qu'à demi mot, qu'adviendra t il? Elle laissera entre les mains de Galahad l'entière responsabilité de son avenir proche. Elle laisserait à cet homme tout pouvoir sur elle-même, et sur son espoir. Elle n'avait que dix-huit ans. Le jeu en valait-il la chandelle, ou ne fallait-il pas qu'elle s'expose à ce qu'elle avait longtemps jugé comme une erreur ? La blonde avait toujours vécu dans un monde ou l'amour, quel qu'il soit n'existait pas, et ou l'abandon était maître de tout. Abandonné par sa mère. Par ses parents adoptifs. Par toutes sortes de personnes, intimement ou professionnellement liés à elle.

Mais quand Galahad proposa de faire machine arrière, de façon assez explicite pour qu'elle voit les choses comme cela, elle ressentit un pincement au cœur. La vérité, c'était qu'elle voulait y aller avec lui.  Avec lui, et personne d'autre. Alors, elle lui sourit.

« Non, moi ça me va très bien je n'ai pas … D'amis à qui proposer de m'accompagner, je comptais y aller seule. »

Aucune amie qui s'en intéressait. Elle avait quelques amis mais rares étaient ceux avec qui elle aimait réellement passer du temps, encore plus lorsqu'il s'agissait de littérature. Les garçons de son âge ne l'avait jamais intéressée. Trop immatures, trop volages, trop. Mais il fallait croire que la plupart des plus âgés non plus. Elle n'était pas faite pour cela, sans doute .

Toutefois, il fallait bien qu'elle le lui demande en retour. Car s'il l'avait proposé, peut-être que c'était lui que cela dérangeait. Une élève et un professeur n'étaient pas sensés se retrouver ensemble lors d'un week end, quand bien même il s'agissait d'un Salon du Livre très intéressant où toutes personnes pourrait y trouver son compte.

« Mais si vous pensez la situation trop … Etrange, peut-être, on peut toujours y aller chacun de notre côté. »

Encore une fois, elle lui laissait le dernier mot. Ca commençait à être une habitude avec elle.


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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyJeu 6 Juin - 3:42



galahad & nawel



Elle y serait vraiment allée seule s’il ne l’avait pas invitée ? Quelle tristesse. Peut-être n’avait-elle tout simplement pas d’amis suffisamment intéressés par la littérature pour l’accompagner ? C’était tout de même triste. Enfin, il ne fallait pas qu’il devienne hypocrite avec lui-même : lui aussi, il avait l’intention d’y aller seul. C’était plus intéressant ainsi car il n’avait pas à subir des commentaires désagréables d’un ami qui avait accepté de venir simplement pour lui faire plaisir. Des commentaires du genre « On y va, là ? » ou encore « Y a trop de monde ici et je ne connais aucun de ces auteurs ! », Galahad pouvait très bien s’en passer. Ce genre d’événements permettait justement la découverte de nouveaux auteurs, qui parfois venaient de se lancer dans le milieu littéraire; c’était une occasion en or de venir les encourager. Ainsi raisonnait Galahad, mais malheureusement, certaines personnes n’étaient pas du même avis que lui. Tant pis pour eux.

Quant à Nawel, il devait avouer ne pas savoir grand-chose d’elle, hormis le peu qu’elle avait bien voulu lui dire à travers leurs échanges épistolaires, mais il s’en était fait une impression, bien sûr. Elle était une jeune femme solitaire, qui préférait la compagnie des livres à ses camarades de classe. Il la voyait parfois en pleine discussion avec d’autres élèves dans les couloirs de l’école, mais il se doutait que c’était pour le journal étudiant ou pour tout autre sujet s’y apparentant. Il fallait se rendre à l’évidence : Nawel n’avait pas d’amis dans ce lycée, ou du moins, pas d’amis proches. D’un côté, c’était rassurant : elle ne risquait pas de sortir avec un garçon de son âge et… qui sait. Quoique Galahad avait l’autre jour surpris Tommy McAllistair la dévorer des yeux en sortant de la classe. L’enseignant n’avait évidemment pas bronché, réputation professionnelle oblige, mais de justesse. S’il était franc avec lui-même, il admettait qu’il aurait volontiers retenu ce McAllistair pour lui dire deux mots. Et pourquoi pas, au passage, lui casser sa petite gueule prétentieuse et arrogante et… Woh. Du calme, Gal. Il n’osait imaginer les désastreuses conséquences d’une telle perte de contrôle. Ou, pire encore, ce qu’en penserait Nawel elle-même. Elle le prendrait pour un fou, un maniaque. Elle aurait peut-être même peur de lui. Heureusement qu’il n’avait rien fait ce jour-là. Enfin, normalement, il n’était pas un type violent, cependant il pouvait facilement le devenir si les circonstances l’y obligeaient. Ne disait-on pas que l’amour rendait aveugle ?

Galahad se contenta d’hocher la tête. Ils iraient ensemble à ce Salon du Livre, voilà, c’était décidé. Et après… oh, après ils verraient bien ce qu’ils feraient ! Boire un café ou un thé dans un petit bistrot par la suite pourrait être sympa. Enfin, encore faudrait-il que Nawel accepte l’invitation. Quant aux parents de la jeune demoiselle, Galahad se demandait bien ce qu’elle allait leur raconter comme bobards. Elle ne pouvait décemment pas leur avouer toute la vérité, ce serait bien trop… embarrassant, sans parler qu’ils s’interposeraient sans doute entre eux deux. Elle pourrait aussi ne rien leur dire, elle n’avait plus treize ans, cela allait de soi. Quoi qu’il en soit, il préférait ne pas se mêler de ça. Soudain, Nawel rouvrit la bouche, lui indiquant qu’il était toujours possible d’y aller comme prévu, chacun de son côté. Non, Galahad ne souhaitait pas ça; il perdrait son temps et son énergie à rechercher la jeune femme dans la foule tout l’après-midi, il se connaissait. Valait mieux qu’ils y aillent ensemble; ce serait l’occasion d’apprendre à se connaître davantage… et de profiter de la compagnie de l’autre en-dehors de la salle de classe. Galahad et Nawel s’étaient contentés jusque là de lettres et de coups de téléphones ici et là, rien de plus et jamais s’étaient-ils aventurés à se voir autrement. Raisonnable ? Probablement. Dommage ? Et comment.

Lyra lui avait conseillé d’attendre et de voir comment les choses évolueraient, mais le problème était que les choses, comme elle le disait, n’évolueraient jamais s’il ne faisait pas le premier pas. Il le savait. Il avait parfois l’impression, en parlant avec Nawel, de voir un mur de briques se construire à la vitesse de la lumière autour d’elle dès qu’elle ne voulait pas aborder tel ou tel sujet. Elle se protégeait. De quoi, il ne le savait pas encore très bien. Il assumait que ce n’était pas une jolie histoire, en tout cas. Peut-être que ça avait un lien avec sa mère adoptive. Peut-être qu’un jour, lorsqu’elle lui ferait suffisamment confiance, elle se confierait véritablement à lui. Il était bien beau de rêver… Galahad secoua vivement la tête. « Non, non. Je veux bien y aller avec toi, enfin qu’on y aille ensemble. » Il marqua une petite pause, puis reprit, pensif : « Tu sais, après toutes ces lettres, j’ai l’impression de mieux te connaître, Nawel et je crois que tu peux en dire autant de moi. Alors, si tu veux me tutoyer, ça ne me gênerait pas. » Bien entendu, il ne pensait qu’aux rares moments où ils se retrouvaient tous les deux. En classe, elle devrait continuer à le vouvoyer comme tous les autres élèves afin de ne pas attirer les soupçons, dirons-nous. Mais même ça, ce n’était pas un problème car les vacances d’été approchaient à grands pas et leur lien de professeur et d’élève ne serait alors plus une excuse. Enfin, si Nawel voulait bien garder contact avec lui une fois l’année scolaire terminée. La pensée qu’elle ne veuille plus rien savoir de lui une fois son lycée achevé l’effrayait, littéralement et il ne savait pas s’il serait en état d’encaisser un autre échec amoureux alors qu’il essayait encore, tant bien que mal, d’effacer Emma-Rose de ses pensées.

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me ⊰ nawel. don't stand so close to me ⊰ nawel. EmptyLun 24 Juin - 13:09



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Nawel avait bien conscience que les phrases qu'elle prononçait pouvaient paraître tristes à première vue. N'avoir personne à qui proposer de l'accompagner lors du Salon pouvait être ... Décevant, peut-être. Mais la jeune femme s'y était habituée. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était abandonnée par le peu d'amis qu'elle avait. Arthur, Bryséis, Bonnie ... Elle savait que malgré leurs points de vue différents sur beaucoup de choses, ils étaient tout de même là. Mais ce genre d'événements, la blonde devait le vivre seule, ou, dans un autre cas, avec quelqu'un qui partageait sa passion des livres. Car il n'y avait pas d'autres moyens que d'apprécier ces réunions d'auteurs que d'aimer la lecture. Chaque année, elle pouvait observer toutes sortes de personnes différentes dans ces conventions. Des passionnées, des intéressés, mais aussi ceux qui ne l'étaient pas. Ceux qui levaient les yeux au ciel, avec un soupir, après avoir entendu un auteur parler de son oeuvre, qu'il ne comprendrait jamais par manque d'envie. Chaque fois, elle se demandait pourquoi ils étaient venus, finalement, alors qu'ils auraient sans doute mieux apprécié la journée enfermés chez eux devant des émissions de télévision sans âme. Accompagner un ami, leur femme, leur mari, leurs enfants, leurs parents. Qu'importaient finalement, ils n'étaient pas là par envie. Et elle préférait y aller seule, sans personne pour l'accompagner que faire subir cela non seulement à ses proches, mais également aux auteurs venus exposer leur talent. Parce que tous n'étaient pas dupes des gens qui traînaient les pieds dans les allées, s'imaginant déjà rentrés chez eux.

Mais cette année serait différente. Cette année elle irait avec Galahad. Leur relation avançait. A pas infimes, certes, et la Steadworthy devait avouer que c'était sans aucun doute en grande partie sa faute. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, savait à peine ce qu'elle voulait. Tout s'annonçait compliqué. Trop compliqué. Et pourtant, elle le voulait, elle voulait que tout avance, mais en réalité, elle avait peur. En admettant qu'elle puisse faire un pas en avant pour que tout change, pour que tout s'arrange, en admettant qu'elle le souhaitait. Qu'en serait-il quand ce serait là? Quand ils auraient avancé jusqu'au point de non-retour? Ce qui effrayait Nawel était sans doute encore moins l’atterrissage que la chute libre.

Un sourire. Il avait raison. En réalité, le tutoiement semblait logique. Elle se reconnaissait à peine. Elle n'était pas vraiment le genre de lycéennes timides qui restaient dans leur coin car délaissés par les autres. Elle savait s'imposer, imposer sa volonté, ses choix. Il fallait croire que les sentiments la rendaient plus faible qu'elle ne l'aurait jamais cru. Pourtant, elle acquiesça.

" J'y penserais."

Alors qu'elle allait enchaîner, elle sentit une vibration provenant de la poche avant de son short. Avec un regard d'excuse pour l'enseignant, elle en sortit donc son téléphone, pour le décrocher. A l'entente de la voix mi-irritée mi-énervée de son frère, elle grimaça, et après quelques mots raccrocha. Elle se tourna de nouveau vers Galahad, avec un sourire désolé, puis, se leva et récupéra son sac.

" Je suis désolée, mon frère m'attend, je dois y aller. Merci pour la discussion et ... On se voit ce week-end."

Après ces mots, elle sortit de la classe, plus ou moins précipitamment, pour éviter à Say d'attendre plus qu'il n'avait attendu. Elle se posait énormément de questions, avait énormément d'appréhensions, sur ce qui pourrait se passer, et pourtant, paradoxalement, elle avait envie que les choses avancent, voir ce que tout cela pouvait donner. Sans savoir pourquoi, elle était satisfaite. Beaucoup plus que lorsqu'elle était entrée dans cette classe.


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FIN DU RP (je suis méga mensongère quand je donne des dates en fait ... )
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