n soupir plus ou moins bruyant sortit de la bouche de la jeune lycéenne, assise depuis plus d'une heure dans la salle d'attente attenante au bureau du principal. C'est sans doute la partie qu'elle aimait le moins, dans ce qu'elle faisait ici, au sein du club journalistique de l'école. Les retombées. Généralement, il n'y en avait pas des masses. Un frère en colère comme le duc de Mornington venu frapper à sa porte, des élèves mécontents ... Mais là, elle avait frappé fort. Non pas qu'elle soit en tort, loin de là, elle venait de démanteler, enfin, si l'on pouvait parler ainsi, tout un groupe de dealers de cocaïne se trouvant dans l'établissement. Elle avait ses sources, et en tant qu'étudiante ici, elle était bien placée pour savoir qui y faisait quoi, et cet article avait fait du bruit. Bien entendu, elle s'était mise un quart des élèves à dos, mais le reste semblait plutôt soulagé.
Seulement il n'y avait pas eu que cela. Dès la parution de l'article, il y eut un événement qu'elle n'avait pas prévu. Elle avait organisé, dans son esprit, un renvoi des coupables, peut-être l'impossibilité pour eux de poursuivre leurs études, mais elle ne s'attendait pas à voir débarquer la police. Et c'est pourquoi elle était là, dans le couloir du proviseur, à se demander s'il ne serait pas mieux pour éviter les problèmes qu'elle évite d'écrire à tout bout de champs sur ce qu'il se passait. Ridicule. Elle ne le pourrait pas, quand bien même elle le voudrait. Le fait est qu'elle ne savait pas exactement ce qu'elle faisait là. Un surveillant était venu la chercher alors qu'elle vagabondait dans les couloirs, essayant d'apercevoir les arrestations des coupables. Il lui avait seulement dit qu'un membre de la police, ou deux, elle n'en savait rien, devait l'interroger, pour savoir d'où elle tirait ses informations. Elle avait levé les yeux au ciel, comme pour dire que cela semblait évident, et avait suivi l'homme, jusque ici.
C'est à ce moment là que le directeur, le regard blasé et l'oeil terne l'appela par un "A vous" sec et sans appel. Depuis qu'elle était ici, elle se demandait comment il faisait pour être toujours fidèle au poste. Il semblait ne pas aimer son boulot, ne pas aimer les adolescents, et par dessus tout, ne pas aimer les problèmes.
La petite pièce était éclairée, tous volets ouverts, et Nawel put voir qu'il y avait dans la pièce une femme d'environ la trentaine, assise à à côté de la place du proviseur. En silence, la jeune femme s'assit en face du bureau, se demandant à quel genre de questions elle allait avoir à faire. Se rendant compte qu'elle n'avait ni salué ni ne s'était présentée, elle se reprit.
"Bonjour. Je suis Nawel Steadworthy, co-présidente du club de journaliste du lycée."
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Sujet: Re: NY HIGH SCHOOL • La vérité est le prix de la découverte ft Phoenix Lun 27 Mai - 10:22
Nawel & Phoenix Հ La vérité est le prix de la découverte
Alors que je dormais paisiblement, un coup de téléphone me sortit de mon sommeil. Il s'agissait de mon capitaine qui souhaitait que je me rende au lycée de Yellowky suite à la divulgation sur des dealers de coke. Cela m'embêtait d'y aller pour "ça", car ce n'est pas vraiment mon domaine, mais il fallait bien que je justifie mon salaire. Je me levais alors assez rapidement, enfilait un jean ainsi qu'une chemine, attrapa ma veste accrochée à un cintre dans le placard, et m'en alla. En fait, il s'avérait que je n'étais pas loin du lycée, alors je n'eu pas besoin de prendre la voiture. Une fois arrivée au lycée, je me présentais au proviseur, et me fit rentrer dans son bureau, tout en attendant la jeune fille que je dois rencontrer en ce jour. Au bout de quelques minutes, une grande jeune fille avec de longs cheveux dorés fit son apparition. Intriguée, je la fixais lorsqu'elle se présenta. « Bonjour. Je suis Nawel Steadworthy, co-présidente du club de journaliste du lycée ». Nawel. Quel joli prénom. En vérité, je ne savais pas ce que je faisais là du tout, mais je m'obligeais à lui répondre. « Inspecteur Phoenix Wildmore. ». Après quelques minutes de réflexion, j'étais en train de me prendre un gros coup dans la figure. Ce prénom me disait quelque chose, le visage de la jeune fille avait des traits qui me disaient quelque chose, mais impossible de savoir où est ce que je les avais déjà vu.
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vant de rentrer dans la salle qui servait de bureau au proviseur de son lycée, Nawel regarda sa montre. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle avait à faire, mais une chose était sûre: elle aurait préféré être n'importe où plutôt qu'ici. C'était une perte de temps. Elle n'avait rien à dire à l'inspectrice qu'elle voyait, rien de plus que ce qu'elle savait. Elle n'avait certes pas beaucoup d'amis dans l'enceinte du lycée - ou même en dehors - mais assez pour savoir exactement où regarder, et quand. Et c'est grâce à cela qu'elle avait pu récolter des preuves assez évidentes sur la présence de revendeur de cocaïne dans l'enceinte du lycée de Yellowsky. Mais c'était tout, que pouvait elle dire de plus ? Elle n'allait pas taper la causette pendant une demi heure avec la police, si?
Pourtant, le fait de voir que la femme en question présente dans la pièce semblait savoir au moins autant qu'elle ce qu'elle faisait ici la fit sourire. Au moins, elle n'était pas toute seule dans ses questionnements, c'était plutôt une bonne chose à savoir. Serrant la main de la femme, elle finit par s'asseoir et se présenter. Bien que d'un naturel hautain avec tout le monde, Nawel n'en oubliait pas moins la politesse, et une femme policière, quelle qu'elle soit, forçait le respect, du moins dans la vision qu'en avait Nawel, qui se demandait s'il était aussi dur qu'on le disait pour une femme de se faire une place dans ce genre de métiers.
Mais il y avait autre chose. Le prénom de cette femme. Elle le connaissait. Il était possible que ce ne soit pas elle, qu'elle se méprenne sur toute la ligne, mais elle avait plutôt bonne mémoire, une mémoire qui l'aidait énormément pour sa vie scolaire, journalistique ... Et dans le cas présent, personnelle. Phoenix. Ce n'était pas un prénom commun. Un prénom que beaucoup ne croiseront jamais dans leur vie, sans doute. Mais elle si. Des lettres. Elle avait reçu des lettres avec ce prénom là. Pendant un instant, Nawel se fit incertaine, perdant de son assurance. Elle ne pouvait décemment pas demander une telle chose à un agent de police. Elle ne pouvait pas demander de but en blanc ce qui la taraudait, la question qui lui brûlait les lèvres. Elle ne pouvait pas, pas en présence du proviseur, qui semblait attendre quelque chose.; Sa prise de parole?
"Je ... Vous vouliez me poser des questions ? "
Assurance quelque peu reprise. A peine. La blonde ferma les yeux un instant. Elle voulait savoir, elle voulait toujours tout savoir. Mais c'était un sujet difficile à aborder. Difficile à amener sur le tapis. Quelle bonne façon de demander cela ? Déception si la réponse est négative ? Colère si elle est positive ? Ou soulagement? Une guerre des mondes se déroulait dans son esprit, elle n'était peut être pas prête à faire face à une telle chose. Elle ne savait plus.
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Sujet: Re: NY HIGH SCHOOL • La vérité est le prix de la découverte ft Phoenix Dim 2 Juin - 20:17
Nawel & Phoenix Հ La vérité est le prix de la découverte
Plantée dans la chaise que le directeur du lycée m'avait proposée, la jeune fille du nom de Nawel Steadworthy était en train de me dévisager. A vrai dire, j'étais assez mal à l'aise. En effet, ce genre d'affaires n'est pas ma tasse de thé, mais quand j'ai reçu l'appel m'ordonnant d'y aller et en entendant ce que mon commandant avait comme informations, je n'eus pas une minute d'hésitation. Mais maintenant que j'étais là, je ne savais plus. Mon cœur battait la chamade, mais j'ignorais s'il s'agissait d’appréhension ou de joie. « Je ... Vous vouliez me poser des questions ? » La jeune demoiselle m'extirpa de mes pensées assez brutalement, et je ne savais, en plus, pas quoi lui dire réellement. Après tout, peut-être que j'avais fait fausse route. Peut-être qu'elle n'était pas la personne que j'imaginais, la personne que j'avais toujours eu envie de revoir. Mais bon, je me disais que "Nawel" n'était pas un prénom commun. Peut-être était-ce juste une coïncidence, après ces lettres sans réponse que j'avais envoyées aux parents adoptifs de ma propre fille. « En effet, je me suis rendue dans votre lycée afin d'enquêter sur groupe de dealers de cocaïne se trouvant dans l'établissement. Il paraît que c'est vous qui les avez découverts ? » J'étais incapable de dire quoique ce soit d'autre. Surtout pas quant à l'idée que je m'étais faite de cette rencontre, et encore moins que je n'étais pas sûre que ce soit elle, et que même si cela fut le cas, je n'avais pas envie de me faire repousser de la part de ma fille. Cela aurait été trop dur à supporter.
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lors que Nawel s'asseyait en face de la femme flic et du proviseur, elle ne savait plus quoi penser de la situation. Devait-elle parler de ce qu'elle pensait ou pas ? Mais si ce n'était pas celle qu'elle croyait, comment gérer la situation? Serait-elle déçue? Sans aucun doute. Mais voulait-elle vraiment rencontrer sa mère biologique dans ces circonstances, alors qu'elle était interrogée sur un trafic de cocaïne? Ce serait vraiment trop étrange. Mais peut-être que c'était le destin. Le destin qui voulait qu'elles se rencontrent enfin. La blonde ne savait toujours pas quoi en penser. Devait-elle être heureuse de retrouver celle qui l'avait mise au monde ou devait-elle crier au scandale d'avoir été abandonnée? Parce qu'elle était ce qu'elle était, une enfant non désirée laissée aux mains d'une famille qui, si tôt qu'ils avaient eu Sayanel, n'avaient vus en elle qu'un gêne dont il fallait à tout prix éradiquer les moindres faits. Elle n'était pas sûre d'être heureuse mais elle n'était pas sûre non plus d'être en colère. Tous les sentiments se mélangeaient en elle, tellement qu'elle en était devenue trop confuse. Alors elle se raccrocha à la question que la femme lui posa. C'était la seule chose qu'elle puisse faire à l'heure actuelle.
"Oui. Enfin, tout le monde était un peu au courant, mais beaucoup se taisaient."
En réalité, la situation n'en arrangeaient pas qu'un. Il y avait ici une panoplie de jeunes qui pensaient que se droguer leur donnait un air plus cool que ce qu'ils étaient. Sans doute se trompaient-ils mais en réalité, la plupart des élèves du lycée savait ce qu'il se tramait entre les murs de l'établissement. Elle ne faisait que recueillir quelques témoignages anonymes d'élèves qui voulaient que tout s'arrête, et la situation était bouclée, qu'elle s'attire les foudres des autres élèves ou pas .
"Vous les avez tous arrêté ? "
Elle ne savait pas vraiment quoi dire d'autre. " Vous ne seriez pas ma mère ?" semblait, pour le coup, bien trop direct et bien trop malvenu.
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Sujet: Re: NY HIGH SCHOOL • La vérité est le prix de la découverte ft Phoenix Jeu 18 Juil - 17:34
Nawel & Phoenix Հ La vérité est le prix de la découverte
« En effet, je me suis rendue dans votre lycée afin d'enquêter sur groupe de dealers de cocaïne se trouvant dans l'établissement. Il paraît que c'est vous qui les avez découverts ? » J'étais incapable de dire quoique ce soit d'autre. Surtout pas quant à l'idée que je m'étais faite de cette rencontre, et encore moins que je n'étais pas sûre que ce soit elle, et que même si cela fut le cas, je n'avais pas envie de me faire repousser de la part de ma fille. Cela aurait été trop dur à supporter. J'étais perdue dans mes pensées, entre l'idée de lui avouer la véritable raison de ma venue ici, et le refus de le lui dire par peur d'être rejetée. Heureusement, Nawel me sortit de mes pensées. «Oui. Enfin, tout le monde était un peu au courant, mais beaucoup se taisaient. » « Ça, j'imagine bien que tout le monde était au courant. Vous savez, je suis allée aussi au lycée même si ça remonte à quelques années maintenant. Vous auriez fait une très bonne détective mademoiselle.» Un sourire discret se dessina sur mes lèvres. Il était assez étrange de dire ça à sa propre fille. Enfin, je n'étais même pas sûre qu'il s'agissait d'elle. Peut-être il y avait plusieurs Nawel dans le monde, du même âge, et avec les mêmes traits. Je me voilais la face. «Vous les avez tous arrêté ? » « Oui, enfin, pas tous. J'attendais de venir vous voir avant de clôturer l'affaire.» Je commençais à être mal à l'aise, alors que cela me ressemble peu.
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awel se demanda brièvement si la scène qu'elle était actuellement en train de vivre était déjà arrivée à quelqu'un. Il fallait avoir énormément de chances, ou en manquer terriblement pour avoir à faire à sa mère biologique dans une affaire comme celle là. Oui, parce que Nawel, bien qu'elle en doutât encore un peu, devenait de plus en plus certaine que la femme qui se trouvait en face d'elle était sa mère. Elle n'était pas stupide: il ne devait pas y avoir quarante cinq mille Phoenix dans les environs, et encore moins qui pouvaient rentrer en contact avec elle, et se sentir aussi gênée à la simple idée de cette conversation. Car la gêne était palpable, même si toutes les deux essayaient de faire comme si de rien n'était, la tension se sentait jusque dans ses muscles. Elle ne savait pas quoi dire, quoi faire, quoi penser. Devait-elle l'assaillir de questions, ou juste lui dire qu'elle était contente de la voir, puis rentrer chez elle sans un mot de plus? Mais le fait est qu'elle ne savait pas, si elle était contente. Elle était en face d'une parfaite inconnue, qui se disait être sa mère , qu'elle savait être sa mère, mais qui, pourtant, n'avait rien de la femme détachée et insipide qui l'avait élevée. Tout simplement parce qu'elle n'avait pas été là les dix huit dernières années de sa vie.
Alors que devait-elle faire? Se mettre à pleurer, à lui dire à quel point elle était décontenancée, lui dire que pour la première fois, elle n'avait aucune idée de comment réagir ? Ou créer le stéréotype des rencontres émouvantes, avec étreinte et sourires, en oubliant toutes les questions qui lui donnaient le tournis ? Elle en était également incapable. Mais la femme qui lui faisait face semblait pourtant si gentille qu'elle ne pouvait tout simplement pas lui reprocher de but en blanc tout ce qu'elle pensait pouvoir dire à sa mère biologique. Mais dix huit ans ... C'était un temps bien loin, pour une décision qui n'était apparemment pas de son fait. Reprenant ses esprits, elle sourit à la remarque de la femme.
"Merci... Je veux travailler dans le journalisme, il faut bien que je commence quelque part !"
La remarque de la brune lui fit chaud au coeur, même si elle avait encore quelques réserves à son sujet, et elle sourit. Elle n'était pas du genre à faire attention à l'avis des autres, mais ce compliment dans la bouche de cette personne, qui se voulait être particulière à ses yeux, bien que ne la connaissant pour ainsi dire pas, lui faisait plaisir. Elle acquiesça.
"Oui je comprends."
Un silence assez pesant commença à s'installer entre les deux femmes. Nawel détestait cela. Se sentir comme prisonnière du silence. Il fallait qu'une des deux parlent, pour qu'elle sache si tout ça était bien réel ou seulement fantasmé. Alors, elle se décida à prendre la parole.
"Je sais qui tu es."
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Sujet: Re: NY HIGH SCHOOL • La vérité est le prix de la découverte ft Phoenix Mar 30 Juil - 18:11
Nawel & Phoenix Հ La vérité est le prix de la découverte
«Merci... Je veux travailler dans le journalisme, il faut bien que je commence quelque part ! » « Vous savez, entre le métier de détective et de journaliste, il n'y a qu'un pas. Si vous étiez ma fille, j'aurais été très fière de vous, vraiment. Mais cela est ... Impossible.» Le mal-être montait en puissance en moi. Comment avais-je pu dire que c'était impossible qu'elle soit ma fille ? Au fond de moi même, j'étais meurtrie. Meurtrie de ne pas avoir été là dans la vie de ma fille pendant dix huit longues années, mais également parce que je ne savais pas comment m'y prendre pour lui annoncer la nouvelle. Comment voulez vous dire à une personne qui vous est encore inconnue que vous êtes sa mère ? Cela était impossible. C'est pour cette raison que je me cachais derrière des phrases qui n'avaient aucun sens pour moi. J'espérais au mois que j'avais été convaincante auprès de la jeune demoiselle. « Je sais qui tu es. » A croire que non, je n'avais pas été convaincante. Nawel venait de prononcer la phrase qui aurait pu me faire le plus peur, mais en même temps j'étais la plus heureuse des femmes. Ma fille venait-enfin je crois- de me reconnaître. De l'autre côté, j'avais peur de sa réaction face à la vérité. Mais malheureusement, je m'étais mise toute seule dans cette situation, il fallait que je me débrouille. « Et qui pourrais-je être ? » J'étais incapable d’acquiescer pour l'instant, pas tant que j'étais sûre que ces retrouvailles improvisées faisaient tout autant plaisir à Nawel qu'à moi. « Je sais que j'ai dit que vous feriez une bonne détective, mais de là à me dire que vous savez qui je suis ... » C'était trop dur de la vouvoyer. En espérant qu'elle sache que je suis sa mère, ainsi je pourrais enfin faire retomber la pression.
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awel ne se déclarait pas très bonne observatrice non plus, même si elle restait persuadée que c'était finalement le cas. Pourtant, elle avait senti que quelque chose clochait dans la voix de son interlocutrice. Pourquoi insister sur l'impossibilité qu'elle pourrait effectivement être sa fille ? Mais malgré tout, l'affirmation lui chauffa le coeur, d'une manière qu'elle ne put expliquer. Pourtant, elle se demandait toujours si la femme niait encore par simple esprit de contradiction, par peur, ou seulement parce qu'elle se trompait du tout au tout et qu'il y avait bien deux Phoenix dans la même ville d'approximativement le même âge. Que ferait-elle dans son lycée detoute manière ? La coincidence était clairement troublante. Pendant l'espace d'une seconde, Nawel se tourna vers la porte, espérant voir Galahad la franchir. Avec lui, elle se sentait rassurée en toute situation, ce qui l'aurait bien arrangé tout de suite. Mais elle enchaîna, voyant que le miracle ne se produisait pas.
" Le jour où je trouve mes vrais parents, je leur demanderais ... Pour le moment, ceux qui occupent ce rôle ne sont pas emplis de fierté venant de moi ... "
Sa voix s'était teintée de regrets. Elle n'était pas certaine de ressentir une seule once d'amour pour ses parents adoptifs, mais savoir que eux ne l'avait jamais aimée comme ils aimaient Sayanel, son frère qui pourtant ne l'était pas, la mettait trop mal pour qu'elle puisse ne rien laisser voir à ceux qui la regardaient maintenant. Peut-être que c'était cela qu'elle cherchait à effacer par son plongeon dans le grand bain, son affirmation sans crainte. Nawel savait très bien que ce qu'il se passait était trop brusque, trop peu attendu pour que les retrouvailles soient faites normalement, mais elle avait besoin de savoir qu'elle n'était plus seule à affronter toute sa vie, même si sa mère avait été absente de sa vie pendant les dix huit dernières années. Elle avait besoin de confirmer qu'elle l'avait retrouvée, alors même qu'elle ne l'avait pas réellement cherchée.
Mais c'est alors qu'elle allait sortir ce qu'elle pensait que sa voix se fit hésitante. Et si elle se trompait ? Si rien n'était vrai ? Elle se ridiculiserait. Elle souffrirait pour rien. A deux doigts de changer d'avis, Nawel se força tout de même. Mieux valait cela que l'incertitude.
" En vérité, je ne sais pas qui tu es, parce que je ne te connais pas. Mais je connais ... Ton enfant. Celle que tu as laissé. Tout simplement parce qu'il s'agit de moi."
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Sujet: Re: NY HIGH SCHOOL • La vérité est le prix de la découverte ft Phoenix
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