Les rayons du soleil, qui se frayaient un chemin au travers des arbres verdoyants, atterrissaient sur mon visage en des points de chaleur chatoyants.
J'avançais tranquillement baigné dans une torpeur matinale. Les rayons du soleil, qui se frayaient un chemin au travers des arbres verdoyants, atterrissaient sur mon visage telle une multitude de points chaleureux.



« Et merde ! 12h00..., saleté de réveil ! »

Émergent doucement d'un sommeil de plomb. Je réalisais avec tact…, que mon réveil n'avait pas sonné, j'avais donc loupé mon entrainement.

Le soleil se frayant un chemin au travers du store entre-ouvert, j'attrapais un short et un tee-shirt, et me laissait guidé vers la porte de ma chambre.
Empoignant une bière dans le frigo, je sortais sur la terrasse apprécier le soleil. À la première gorgée : « Elle est chaude ! »
Je décidais donc de vérifier ce qui clochait avec le réfrigérateur. Pas de frais..., poussant l'interrupteur de la cuisine pour y voir plus un peu plus clair, rien. *tilt* (..) « Plus de courant, OK ! »
Je me rendais donc devant le tableau électrique, rien d'anormal.

Après quelques minutes passées au soleil, mon ventre commençait à grogner. Je décidais donc de manger, prenant un plat du réfrigérateur je le mettais au microondes, et poussait le bouton de marche.
Il m'aura bien fallu 30s pour me rendre compte de ma connerie... .
« Evidement sans courant ça marche moins bien. »



Je me rappelais soudain l'invitation de Prim, quant au talent culinaire de sa soeur.



Continuant mon chemin, la chaleur apaisante à l'ombre des arbres langeant la route et la brise légère qui si faufilait était propice aux rêveries. Je m'imaginais les rires et le sourire de Prim et ne pouvait m'empêcher d'esquisser un sourire à ces pensées.
J'espérais qu'elle serait là... .

« 107..., 109..., 111. »

J'étais donc arrivé chez Prim, c'était un cottage d'une taille plutôt impressionnant, avec un jardin plutôt bien entretenu.
Sur le petit portail de fer forgé, la sonnette avec l'inscription
« Blueberry »
Je ne pouvais pas me tromper, et décidais donc de sonner.

Qui allait ouvrir ? Comment me présenter ? Serait-elle là ? Que penserait-elle ma venue à l'improviste ? Et si c'était une mauvaise idée ?
Tout à coup, tout plein de questions se chamboulaient dans ma tête.
Après tout, maintenant je ne pouvais plus reculer, je n'allais quand même pas détaler en courant, tel un enfant qui aurait fait une farce à la sonnette.
Je décidais donc d'attendre patiemment que quelqu'un deigne m'ouvrir la porte.

J’appréhendais de savoir qui pourrait bien m’ouvrir la porte, c’est quand j’aperçus une chevelure dorée se glisser tout doucement le long de la porte, laissant apparaitre seulement deux petits yeux bleus aux longs cils, c’était elle.
J’effaçais un sourire nié, « Salut Prim ! »

Prim, plus ravissante que jamais, les cheveux attachés, l’air frais, le sourire aux lèvres. Le souffle court de par l’émotion de la revoir enfin, je balbutiais quelques mots, « Je sais que ça peut paraitre bizarre que je vienne comme ça à l'improviste sans même prévenir, mais malheureusement, il y a manifestement une panne de courant chez moi... . »
Reprenant mon calme peu à peu.
« Enfin bref, mon microondes HS, je suis incapable de subvenir à mes besoins (clin d'œil), et c'est là que je me suis souvenu de ton invitation à découvrir les merveilleux plats de ta sœur (et, le fait est que j'avais aussi, très envies de revoir Prim. Depuis notre soirée, je n'avais jamais trouvé une “excuse” valable pour lui rendre visite.)
«Je voulais savoir si ça tenait toujours, ou... ». (Je me passais la main dans les cheveux d'un air gêné), ou bien l'on pourrait tout aussi bien sortir manger un bout ensemble, je ne veux vraiment pas imposer ma présence, surtout à l'improviste comme ça.»

Le soleil, déjà haut, infiltrait de force des taches dorées aveuglantes par les haies encore fraiches de rosée, envahissant l'entrée de sa lumière tentaculaire. Je mettais ma main en visière pour ne pas être ébloui.
Les rayons du soleil reflétaient sur Prim des éclats dorés, et sa chevelure dorée étincelait de mille feux
.
Du jardin non loin, émanait d'un rosier aux fleurs particulièrement coloré, un parfum doux et agréable. De la maison au jardin, la résidence de Prim semblait être un véritable Éden. « C'est toi qui t'occupes du jardin ? Il est vraiment magnifique et semble vraiment bien entretenu. »
« Peut-être qu’après mangés, nous pourrions profiter de cette superbe journée, pour nous promener un peu, nous allonger dans l’herbe, regarder les nuages… . J’aimerais beaucoup en apprendre plus sur toi. »