On dit que nos années lycée sont les plus belles de toutes, que ce sont celles qui demeurent les plus inoubliables, elles le sont. Entre fêtes et beuveries, sexe et premiers amours, les adolescents passent leur temps à prendre la vie avec légèreté, comme un jeu. Après tout, n'étions-nous guère de simples pions sur cet échiquier géant ? Ils comptent bien profiter de leurs dernières années d'insouciance.

Au lycée Mckinley les choses ne changent jamais, ce sont toujours les mêmes qui sont au sommet de la pyramide sociale, au sommet de l'école. La puissance des sportifs est tant, qu'ils demeurent les plus redoutés, mais aussi les plus enviés. Ils sortent avec les plus jolies filles de l'école, ont une super place à la cantine et n'hésitent point à jouer de leur popularité pour impressionner. Ils sont toujours les mêmes. Ils demeurent ceux à qui la vie a toujours souri, dès leur naissance. Ils sont la plupart du temps issus de familles aisées et ont toujours eu tout ce qu'ils veulent, ils n'ont jamais connu les véritables difficultés de la vie.

En revanche, pour certains élèves les choses sont différentes. Ils demeurent au plus bat de la chaîne sociale. Ils sont la plupart du temps la risée de toute l'école, mais cela ne semble désormais plus les blesser, c'est leur lot quotidien et ils s'y sont fait. Ces adolescents ne se plient guère aux règles, ils se fichent complètement de la mode, se fichent complètement des conformités auxquelles tout le monde semble vouloir se soumettre à corps et âme. Leur préoccupation première est de loin les études et leurs perspectives d'avenir, chose très importante à leurs yeux. Pour ce faire, certains s'inscrivent dans un nombre indéfinissable de club, afin d'alourdir leur dossier scolaire et d'être en vue par les plus grandes écoles d'Amérique.

Le Glee club vient d'ouvrir ses portes ayant comme dirigeant William Schuester. Réticent au début, celui-ci a décidé de se jeter à l'eau, persuadé qu'au milieu de cette bande de sauvages, se cachent quelques exceptions, des perles qui pourront un jour faire taire les préjugés. En effet, pour certains élèves, faire partie d'une chorale s'avère être un véritable suicide social. Pour eux, l'artistique ne sert strictement à rien et dégouline de niaiserie. C'est pour cela, que les membres de tous ces clubs demeurent les plus martyrisés, les plus malmenés. Mais pourtant, ceux qui rêvent de gloire feront tout pour prouver au monde entier qu'ils ne sont guère de simples losers et que le rêve n'est point néfaste, qu'une vie sans rêve est une vie sans espoir.