Nom : Davis - Prénom(s) : Laeticia Katherina - Âge : 18 ans - Date et lieu de naissance : Londres, le 29 août 1994 - Nationalité : Anglaise - Situation sociale : Moyenne - Sexualité : Hétérosexuelle - Vie amoureuse : Célibataire, qu'est-ce t'as cru ? - Emploi, études : Etudiante en Psychiatrie


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? C'est simple : Mirilla. Enfin non, la principale raison, c'est que Yellowsky se trouve à Londres. Ayant prévue de venir, ou plutôt retourner vivre à Londres dès ma majorité, il était dans l'ordre des choses que le jour de mon anniversaire, je quitte la capitale Française. Yellowsky c'est juste la solution la plus facile, ma cousine y habitant.

Et votre particularité, c'est quoi ? Parti ... Quoi ? Je vous arrête tout de suite, j'en ais pas. Ni danseuse, ni chanteuse, encore moins Einstein. Enfin, je suis pas débile, mais les 2oo points et le vocabulaire chelou sorti du XIVème siècle, c'est pas pour moi. Bon, y'a bien un truc dans lequel je suis doué : observer. Si si, un peu comme dans les series genre Lie to me, mais en moins classe. J'avoue, y'a jamais eu de flic qui m'on proposé de travailler avec eux, et j'ai jamais résolu de crime. Mais c'est à peu près ça l'idée. Je comprends ce que la plupart des gens ne voie même pas. Vous appelez ça un don ? Bon, bah tant mieux pour vous.

Après tout, je suis pas venus dans ce quartier de richous parce que j'étais à la recherche d'un nid à gens plus bizarre les uns que les autres, simplement un endroit ou se loger, et étudier, dans la capitale Anglaise évidemment. Et j'ai eus deux en un. C'est pas cool ? Y'a bien aussi le fait que j'ai oublié les cinq première années de ma vie et le fait que j'ai vécu jusqu'à ma majorité dans un hôpital spécialisé dans les cas de traumatisme avec mon père, qui fait de moi une cinglée atteinte d'Alzheimer. Mais je préfère que vous gardiez le truc de l'observation, c'est plus classe. M'enfin, vous faîtes comme vous voulez après tout.

Comment vous définiriez-vous ?Oh, ça deviens intéressant. Au risque de me mettre des gens à dos, je vais le dire haut et fort : Je hais l'amour. Pour moi, c'est comme Dieu, un chose qu'on aurait crée pour donner une raison à notre existence. Bref, je plains le prochain qui essayera de me faire changer d'avis. A part ça je me définirais comme réservé, extrêmement loyale, je ne donne pas ma confiance à tout le monde mais lorsque je la donne, je fais pas à moitié. Au contraire de l'amour, je considère l'Amitié comme une des choses les plus importantes de la Vie. N'ayant pas pu en profiter jusqu'à maintenant, j'ai hâte de faire de nouvelles connaissances et tisser des liens avec.

Je ne supporte pas non plus que l'on parle de ma mère, celle-ci m'ayant abandonné, ce fut les infirmières de l’hôpital qui s'occupèrent de mon éducation. Même si je n'en ais pas souvenir, la rancœur est belle est bien présente, après tout c'est de sa faute si mon père n'arrive pas à sortir de cette foutue dépression et est devenue un légume. Comme vous pouvez le voir, je suis relativement rancunière et l'objectivité n'est pas mon fort mais je le vis bien.

La jeune Laeticia Davis ouvrit doucement la porte de la chambre 69, celle de son père. Les chambre du 6° étage, de la chambre 60 à 69, était reservé aux patients permanents, et elle et son père utilisait les deux dernière chambre de cet étage maudit. L'adolescence trouva celui-ci affalé dans son lit, les yeux fixés sur le plafond, le regard perdu, et ne put retenir un soupir désespéré face à cette image plus que pittoresque. D'habitude, les gens avait besoin de drogues ou d'alcool pour se trouver dans cet état mais pas son paternel, qui avait seulement besoin d'une rupture datant maintenant d'une grosses dizaines d'années. Pitoyable, voilà le mot qui convenait le mieux pour son père.

Elle s'avança de quelques pas vers le lit et jeta un regard en direction du bureau en bois clair, inutilisé depuis des années, ou trainait un feuille, jaunis pas le temps. Les médecins avait suggéré qu'il extériorise sa douleur par écrit mais il n'en avait rien fait, comme toujours. La seule parole des médecins qu'il suivait à la lettre, concernait ses médicaments, qu'il s'enfilait comme sa drogue quotidienne. Ainsi, il n'effectuait que les choses essentielle à sa survie : boire manger, pisser, dormir et prendre ses medocs. Et s'occuper de sa fille n'en faisait pas partie. Cette dernière reporta son regard sur son géniteur, et prononça cette simple phrase, dénués d'un quelconque sentiment :

« Je pars »

Il tourna lentement la tête vers sa fille avant de se remettre à contempler le plafond. Elle faillit tourner les talons, ayant attendu un bonne minute une réaction de sa part, mais, juste avant qu'elle ne se rue sur la porte, le Davis ouvrit sa bouche pâteuse, signe qu'il n'avait pas parlé depuis longtemps. Laeticia tourna soudainement sa tête vers son paternel, le regardant les yeux écarquillé, tandis que celui-ci disait d'une voix lente et rauque.

« Profite-en pour me filer mes médocs, sur la table. »

La jeune fille baissa les yeux avant de se tourné et de sortir, sans ajouter un mot de plus, se retenant à grande peine de pleurer. Elle referma la porte avec précaution, tout en se maudissant intérieurement. Ou bien lui ? Elle ne savait pas vraiment, et ne voulait pas savoir, s'interdisant d'avoir des pensées aussi méchante pour son père, c'était sa dernière famille après tout, son dernier parent. Mais qu'avait-elle pensé ? A quoi s'était-elle attendu ? A des embrassades, des pleurs, des calins ? Elle était décidément trop stupide, et sa vie définitivement merdique. Mais ça allait changer, enfin, peut-être pas sa stupidité, mais sa vie, si. Son départ à Londres, en était la preuve, ce nouveau départ, qui allait elle l’espère, tout changer. Elle empoigna donc sa grosse valise ainsi que son énorme sac de sport et sortit de l’hôpital.

Dehors, elle retrouva Lily, son infirmière depuis qu'elle était arrivé. Elle avait la cinquantaine d'année, des longs cheveux grisonnants et un visage rond, d'ou suintait la gentillesse. Elle était comme une mère pour la brune qui s'empressa de lui sourire pour lui signifiait un « Tout va bien », malgré ses yeux rouges. Elle déposa ses affaires dans le coffre de la vieille femme et s'installa sur le siège passager, après avoir jeté un dernier regard sur ce qui fut sa maison depuis ses six ans.

« Au fait, j'ai oublié … avec tout ça, mais bon anniversaire.
- Merci ! Je suis majeure, tu te rends compte ? »

Elle lui jeta un grand sourire fière, sa bonne humeur naturelle revenant au galop. La vieille femme, face à ce visage angélique, ne put retenir un sourire, des rides apparaissant sur les coins de sa bouche. La majorité, ou la chose qu'attendait Laetitia depuis ... et bien depuis qu'elle s'est rendue compte que vivre dans un hôpital était super glauque et engendrait une réaction bizarre à toutes les personnes à qui elle en parlait : s'enfuir et ne plus jamais s'approcher d'elle.

« D'ailleurs pourquoi avoir choisi aujourd'hui pour partir ? Généralement, les filles de ton age font une grande fête...
-Je te l'ais dit Ly ! « Quand je serais majeure, je partirais à Londres » Je suis majeure, je pars à Londres. Et puis, les filles de mon age ne vivent pas dans un hôpital. » 

Lily salua sa logique imparable d'un gloussement, les yeux fixés sur la route. Celle qu'elle considérait comme sa fille avait toujours eut cette logique imparable qui la différenciait des autres. N'importe qui d'autre aurait été gêné par la dernière phrase, mais pas la vieille femme. Il n'y avait aucun reproche dans les paroles de l'adolescente, elles le savaient toutes les deux.

La brune, reporta son attention sur le paysage dehors, sentant un sentiment inconnu l'envahir : l’excitation. Son seul rêve fut d'un jour quitter ce fichu hôpital et d'aller dans ce paradis nommé Londres, et ce jour est arrivé. Elle sourit une fois de plus en sortant de la voiture, maintenant sur le parking de l’aéroport de Roissy. Ca y est, elle y était, un simple avion à prendre, et elle toucherait du bout des doigts son rêve.

Pseudo : Marie - Identité : Une Mademoiselle, quoique lama correspond bien aussi - Âge : Tu vois l'age de Dumbledore ? Bah c'est pas le mien. - Type de personnage :Inventé - Comment avez-vous découvert le forum ? Gràce à Mirilla. - Quelle sera votre fréquence de connexion ? Je sais pas du tout, avec les cours et tout. - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Il a l'air franchement génial *-*