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got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde)

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MessageSujet: got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) EmptyVen 9 Aoû - 0:18



you swore you'd never tell


La rousse restait stoïque, allongée le long de ce lit, son regard vide restait à contempler le plafond. Elle restait dans cette position durant de longues minutes, attendant que le temps passe, que la journée se termine et qu'une nouvelle commence. Elle vivait de cette manière. Elle errait à travers l'appartement. Pourtant, elle ne semblait pas prête à faire des efforts ni d'aller au-delà de la peine qu'elle pouvait actuellement ressentir. Jo se montrait pessimiste, rien ne l'enjouait et cela ne ressemblait en rien à la personne qu'elle pouvait être. Elle fuyait le monde extérieur, s'enfermant dans cet appartement. Plus personne, ni Camille, ni Marla, ni Ned ne parvenaient à recevoir de ses nouvelles, toujours à filtrer leurs appels. La passionnée qu'elle était, avait laissé place à une parfaite inconnue. Une personne différente que son fils parvenait à supporter au quotidien. Malgré que Camille tentait de lui apporter une certaine aide, celle-ci se montrait entêtée dans l'idée que rien ne pourrait s'arranger. La perte de son meilleur ami, elle ne parvenait pas à l'accepter. Jo aurait simplement préféré que les choses se déroulent d'une autre manière. Elle n'était pas dupe, Dorian avait bel et bien choisit Enola et ses sentiments eux, avaient pris une autre tournure quand Ned avait débarqué dans sa vie. Il l'avait faite sentir différente, lui apportant l'attention dont elle manquait. Elle avait seulement besoin d'une personne qui viendrait à la comprendre et celle-ci, elle avait trouvé en Ned. Il était devenu au fil du temps plus qu'une simple connaissance, mais pas un simple ami. Elle savait à quoi elle se risquait en continuant à le fréquenter, et pourtant, c'était plus fort qu'elle. La douceur espiègle qu'on lisait habituellement dans son regard avait laissé place à une expression monotone, dont les prunelles brillantes regroupées toute la peine possible. Jo n'était plus elle, elle n'était plus rien.

La jeune femme poursuivait sa journée à se balader au sein de l'appartement, attendant patiemment le retour de Camille de l'école. La rousse se trouvait dans la cuisine, installée sur une chaise, sa tasse de thé posée sur la table. Les minutes défilaient, elle perdait la notion du temps. Ses journées se ressemblaient, et elle ne faisait rien pour provoquer le changement. Elle se convenait à vivre ainsi. Son téléphone au sein de la paume de sa main, qu'elle composait comme chaque jour un numéro qu'elle connaissait par coeur : celui de son meilleur ami. La voix de ce dernier résonnait à travers son répondeur, dont Jo raccrochait avant la fin. Enfin, alors qu'elle déposait son téléphone au côté de sa tasse, elle ramenait celle-ci aux creux de ses lèvres, laissant le liquide brûler le long de sa gorge. Le regard perdu à travers la fenêtre de l'appartement, le bruit de l'ouverture de la porte de l'entrée ne venait pas à lui faire retrouver ses esprits. Elle savait pertinemment que Camille venait ainsi de faire son entrée. Sa tasse entre ses mains, ses prunelles ébènes venaient à changer de direction. Un mince sourire, aucune réelle expression, elle observait simplement son fils. « Tu n'as pas mis longtemps pour rentrer aujourd'hui. » Une nouvelle fois, elle prenait une gorgée de sa boisson, avant de le questionner sur sa journée. « Comment a été l'école aujourd'hui ? » Alors qu'elle aurait dû y être en fin d'après-midi, elle n'avait pas pris la peine de se préparer afin de s'y rendre. Aucune envie, aucune passion, enfermée dans sa bulle à se morfondre. Mère indigne « Comme tu peux le voir ma journée a été.. transcendante et si amusante. Un réel plaisir. » Clôturant ses paroles en haussant les épaules, la seule fautive dans l'histoire demeurait Jo et seulement Jo. Pourtant, elle n'hésitait pas à se plaindre, alors qu'elle possédait toutes les cartes pour que la donne soit différente.

Quoiqu'il en soit, Jo ne pouvait pas rester là à se morfondre. Camille n'avait pas besoin d'avoir une mère dépressive en plus d'une meurtrière. En y pensant... Clyde était de retour dans sa vie. Lui qui savait tout sur son passé. Chaque détail, chaque raison qui avait poussée Jo a tuer ses parents... Et s'il parlait, elle perdrait Camille et si cela se produisait, elle ne s'en remettrait jamais. Elle avait donc enfilé le premier truc qui lui était tombé sous la main, avait appelé Marla pour qu'elle vienne garder Camille le temps qu'elle se rende chez son ex petit-ami. - merci Ellie pour l'adresse songea la rousse - Une fois dehors, la première chose qui lui vint à l'esprit fut: quel temps de merde. C’était le cas de le penser aujourd’hui. Les quelques jours qui venaient de se passer avaient radouci le temps, à tel point que les températures, en remontant, avaient amené un bel orage et donc de fortes pluies. Joanne s’était tout de même décidée à s’aventurer en ville quelques heures, histoire de toucher un mot à Brontë et de s’aérer l’esprit par la même occasion. Brontë... pourquoi cet idiot portait le même nom que la petite amie de Dorian ? Si ça se trouve l'indienne se tapait les deux pour le prix d'un et Dorian ne le savait même pas. Déambulant dans les rues, elle voyait les nuages tourner au noir, mais ne s’était pas pressée pour arriver au cent huit, Flying snake street. Malheureusement, lorsqu’elle prit la décision d’accélérer le pas, elle réalisa qu’elle était à une vingtaine de minutes du domicile de Clyde. Inutile de compter sur un taxi, ils étaient tous plein à cette heure-ci. Se réfugier dans une boutique, voilà ce dont elle avait besoin. Elle fit alors mine de s’intéresser à un magasin pour s’abriter, mais voilà que la vendeuse avait décidé qu’on n’y rentrerait plus, il était l’heure de fermer. Jo afficha une moue encore plus boudeuse lorsqu’elle réalisa que tous les magasins de la rue imitaient ce magasin. Tant pis, elle n’aurait qu’à supporter les gouttes grossissantes et accélérer le pas. Ce qu’elle fit donc, non sans difficultés – les talons étaient de rigueur et les ampoules les suivaient. Elle arriva quelques minutes plus tard devant un bâtiment qui ne payait pas de mine mais cependant, elle n'hésita à y pénétrer. Cent huit, cent huit... il fallait monter les escaliers, sérieusement ? Une fois devant la porte portant le numéro 108, la rousse hésita longuement avant de frapper d'une façon bien particulière. - de la même façon dont Clyde frappait à sa porte au début de leur relation - Si c'était pas mignon ! « Diggle, tu me laisses entrer ? » bonjour peut-être ? Non, non, c'était un Brontë et pas d'échange de politesses avec les Brontë.

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Eugène
Eugène "Clyde" D-Brontë



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MessageSujet: Re: got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) EmptyVen 9 Aoû - 18:43



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A Jump to the left. A Jump to the right. I’ll make up to you. Booh. Clyde chantonnait tout seul dans la rue, face à un mur encore blanc, secouant nerveusement dans sa main ses bombes de peinture. Il regarda vaguement autours de lui pour voir si personne ne le regardait, et si aucun policier n’avait l’air d’être dans les environs mais il ne vit rien d’autre que la nuit. La nuit qui cèderait bientôt sa place à l’aube, et puis au jour. Il devait bien avoir une demi heure. Les cernes s’étaient déjà bien installé sur son visag, et l’absence totale d’alcool dans son sang ne l’aidait pas particulièrement à rester réveillé. Mais il avait travaillé toutes la soirée sur le pochoir il voulait finir son oeuvre se soir. Il dormirait dans la journée. Ou pas. Il n’avait pas calculé, on était vendredi et il serait toute la journée au salon de tatouage. Erf. Du café. A Jump to the left. A Jump to the right. I’ll make up to you. Booh. D’un coup de pied agile il leva un bout de carton découpé qu’il colla violemment contre le mur d’un autre coup de pied bien placé. En réalité quatre coup de pied placé aux quatre coins du carton pré scotché. Il agita les bombes une dernière fois et laissa couler la peinture animant ainsi les blancs laissé par le carton. Ses mains se croisaient pour venir trouver au fur et à mesure les parties à remplir. Quand il donna le dernier coup sur sa bombe pour finir le tag il jeta les bombes dans le sac, tapa un grand coup sur sa montre éteignant le chronomètre. Huit minutes et trente cinq secondes. Not bad. A Jump to the lefet. A Jump to the right. I’ll make up to you. Booh ! Il attrapa son sac et disparu dans la nuit. Plus que vingt minutes avant l’aube. Plus que deux heures à dormir avant le jour.

Son réveil sonna bien trop tôt à son goût et il eut envie de le jeter à l’autre bout de la pièce. A Jump to the uuuuurmpf. Il mordit son oreiller étouffant un grognement sourd, et partit sous la douche pour se débarrasser des tâches de peinture qu’il n’avait pas enlever de l’aube. Il frotta à s’en faire rougir la peau, et resta bien vingt minute de plus à faire le mort sous le jet d’eau bouillante avant qu’Ellie ne frappe à la porte pour le sommer de sortir. Il éteignit l’eau immédiatement ne supportant pas ses cris de harpie matinale avant d’attrapé une serviette qu’il noua négligemment autours de la taille sans se sécher et ouvrit la porte à sa très charmante colocataire avant de dire « Tu aurais du venir me rejoindre plutôt que de t’égosiller... Ca t’aurait fait du bien...» railla-t-il en lui claquant une bise à la commissure des lèvres et en lui tapant l’arrière train. Il fila directement à la cuisine pour lancer le café qui le sauverait et mettre deux tartines dans le grille pain, il en enfourna une dans sa bouche lorsque Galahad débarqua dans la cuisine regardant Clyde trempant tout l’appartement en serviette de bain. Il lui lança un regard noir que Clyde interpreta comme un bonjour sympathique et il prononça la bouche pleine un «morning» absolument incompréhensible. Il finit par se sécher, s’habiller et FUCK. Il était déjà en retard. Pas très étonnant quand on s’appelait Clyde, et que... Bref. Quand on était lui. Puisqu’il était en retard, pas besoin de se presser.. Il ne rattraperait pas le retard accumulé. Il aurait du passé cinq minutes sous la douche et non pas vingt... Ca ne pardonnait pas...

La journée fut atrocement longue. Les filles qui venait piaffer devant lui pour se faire tatouer le nom de leur petit ami qui était probablement entrain de les tromper dans le même laps de temps l’agaçait. Et son collègue, Demyan semblait lui en vouloir pour une raison qu’il ignorait complètement. D’ailleurs la technique de Demyan pour lui montrer qu’il lui en voulait laissait elle même à désirer. Il ne lui adressait pas un mot qui ne soit pas en Russe. Et c’était bien connu, Clyde avait déjà parfois des problèmes à parler l’anglais, alors parler une deuxième langue, le russe qui plus est était largement hors de sa porté. Sombre macaque qu’il était. Tout la journée ne fut donc qu’une accumulation de geste répétitif et de coup de barre prolongé. Il était un macaque narcoleptique et s’en était effrayant. C’était un peu de sa faute, de faire des quasi nuit blanche face à des murs encore vierges.

Lorsqu’il rentra chez lui il pensa aux murs qu’il pourrait dépuceler ce soir, mais ce dit que peut être sortirait-il à la place. Ou dormirait-il. Enfin non, il ne dormirait pas. Dormir était agaçant. A moins d’avoir une fille à serrer contre lui, dormir était agaçant. C’était con à dire mais il dormait mal seul. Peut être cette vieille peur de l’absence. Alors il évitait de dormir, se cherchait quelqu’un pour peuplé son lit, ou alors s’arrangeait simplement pour être tellement fatigué qu’il s’évanouirait presque de sommeil. Et si c’était quasiment le cas de ce matin, ce n’était plus le cas de maintenant. Il était à peine rentré chez lui que quelqu’un toqua à la porte d’une manière très particulière. Si particulière que... Jo ? Qu’est ce qu’elle venait foutre là ? Cette fille était aussi sexy que complètement dérangée. Il ouvrit la porte avec un grand sourire se faisant pourtant limite agressé par son ex. « Diggle, tu me laisses entrer ? » Yo... Tout doux Tiger. Il ouvrit la porte en plus grand et se décala de son chemin pour la laisser rentrer. «Wilshire darling ! Tu aurais du me le dire que tu venais... J’aurais ranger mes caleçons sales et j’aurais mis du déodorant..» dit-il avec un sourire sarcastique. L’appartement était nickel, si ce n’est que sa chambre était en mode peint moi, et il mettait toujours du déodorant...En plus de sa douche interminable de ce matin. «Que me vaut ce plaisir ? Un assassinat dans les règles ?» Oui oui il n’avait pas oublié, et n’avait pas peur de lui montrer. Il avait toute la mafiat Orléanaise aux fesses, ce n’est pas une petite rousse foldingue qui allait l’effraer. «Ou tu es venue remettre le couvert ?» ajouta-t-il dans un grand sourire . Il faut dire que Clyde était son grand et fantastique premier. Et que la dessus elle n’avait pas franchement à se plaindre.
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MessageSujet: Re: got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) EmptyDim 11 Aoû - 19:38



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Qu'est-ce qui lui avait pris de venir ici ? Elle se retrouvait devant son ex petit-ami, les bras ballants et sans la moindre idée de ce qu'elle pourrait lui dire ou faire pour l'empêcher de parler. Elle avait bien sa petite idée mais... non. Et puis d'après les rumeurs, Bonnie s'intéressait à lui. Ce qui, par ailleurs, était assez étonnant quand on la connaissait. Elle, actrice talentueuse, adorable, drôle et Clyde... tatoueur névrosé avec un humour bien particulier. Par Merlin, qu'est-ce que Bonnie pouvait lui trouver ? Et puis c'était son ex merde. On ne touchait pas aux ex de ses amies. C'était la règle numéro une ! La règle de base qu'il ne fallait jamais, jamais transgresser. Certes, Clyde était sexy à se damner et il l'était d'autant plus quand il était négligé mais.. non. Les cheveux en pagaille, la chemise ouverte ... Merlin, pourquoi était-il aussi attirant ? Dans d'autres circonstances, Jo ne se serait pas gênée pour lui sauter dessus. Mais il fallait la comprendre! Six mois d’abstinence, ça vous tue quelqu'un. Surtout quand ce quelqu'un avait pour habitude de se retrouver dans le lit d'un hispanique tout aussi canon que son ex. Ah, il l'avait bien dévergondé le Diggle ! La rousse n'avait plus rien à voir avec la jeune femme qui avait débarquée dans le quartier londonien un jour pluvieux. Ah non, non ! Maintenant mademoiselle avait des goûts de luxe. Que ce soit en matière d'hommes ou non et elle n'était plus aussi prude. On pouvait même penser qu'elle faisait partie de la crème du quartier ou que c'était une prostituée de luxe, au choix ! Une Wilshire... la crème du quartier ? Quel humour! Parce que, mis à part Marla, on ne pouvait pas dire que les Wilshire fassent partie des gens à côtoyer ni qu'ils faisaient parler d'eux . Enfin si... en quelque sorte. On disait dans le quartier que la cadette de la famille était bonne à enfermer. Et pourquoi disait-on cela ? Parce qu'elle avait adopté un enfant. Si au moins le quartier disait ça parce qu'elle avait tué ses parents, d'accord mais là...

Enfin soit, si les gens se plaisaient à la prendre pour une folle, qu'ils continuent ! Elle assumait parfaitement d'avoir adopté Camille et pour rien au monde Pandora le lui reprendrait. C'était hors de question. Pendant une seconde, Jo imagina ce qu'une mère pouvait ressentir lorsqu'elle abandonnait son enfant ou même quelles sensations cela faisait de porter un enfant. Malheureusement, elle ne le saurait jamais. Ou heureusement... Imaginez avoir un père comme Clyde... Oh bien sûr, le petit aurait de bons gènes mais question quotient intellectuel, il n'irait pas loin dans la vie avec des parents comme miss Wilshire et Clyde... Voilà qu'elle imaginait avoir un gosse avec lui. Elle secoua la tête pour chasser ses pensées plus qu'idiotes avant de fusiller du regard son ex petit-ami lorsqu'il s'écarta pour la laisser entrer. « Wilshire darling ! Tu aurais du me le dire que tu venais... J’aurais ranger mes caleçons sales et j’aurais mis du déodorant..» A la différence de Dorian, Clyde n'avait pas changé. Toujours aussi subtile et d'une classe phénoménale. « Oh ce n'est pas grave mon petit Diggle, tu sais que j'adore l'odeur nauséabonde de mâle.» répliqua-t'-elle, un large sourire sur les lèvres. « Que me vaut ce plaisir ? Un assassinat dans les règles ?» Visiblement il n'avait rien oublié de ce qu'elle lui avait avoué il y a déjà plusieurs mois. Elle le fusilla du regard une seconde fois avant de prendre place sur l'une des chaises. Elle connaissait bien l'appartement, inutile de lui dire de faire comme chez elle. Elle prenait ses aises. Il faut dire qu'avec Ellie et Galahad, elle avait eu plusieurs fois l'occasion de venir ici. « Il y aurait bien Brontë mais Dorian me tuerais si je touche à son indienne. D'ailleurs, Clyde Diggle-Brontë ça fait pas un peu too much ? » Le fait que Clyde porte le même patronyme que la petite amie de son meilleur ami la perturbait plus qu'elle ne l'aurait pensé. « Ou tu es venue remettre le couvert ? » la questionna-t'-il ensuite.

Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Il allait la tuer. Et les hormones qui n'en faisaient qu'à leur tête... Inspirer, expirer. Ned, Ned, Ned. Oui, il lui fallait penser à Ned pour ne pas remettre le couvert avec Clyde. Et puis à Bonnie aussi. Imaginer sa meilleure amie avec Diggle, voilà une bonne solution pour se calmer. « Crève. » siffla Jo. « Si tu veux calmer ta libido, ne comptes pas sur moi. Si tu veux je t'arrange quelque chose avec Bonnie mais plutôt mourir que de terminer dans ton lit une nouvelle fois. » Et puis la rousse n'était pas là pour ça. « J'ai un fils maintenant et ça implique pas mal de responsabilités, tu dois t'en douter. Et si un jour tu décides de dire à tout le monde que je suis responsable de la mort de mes parents, on va me retirer la garde de Camille. » S'il n'y avait pas eu Camille, Jo ne serait pas là, suppliant presque son ex petit-ami de se taire. Clyde aurait pu le dire à la Terre entière, l'envoyer derrière les barreaux, lui pourrir l'existence mais tout était différent aujourd'hui. Sans même vouloir se vanter, Jo était la seule famille de Camille et sans elle, il serait probablement à l'orphelinat. « Je ferais tout ce que tu veux, dans la mesure du possible bien sûr. Je te demande de garder ça pour toi, ce n'est pas compliqué. Pense à Camille. Est-ce que ça vaut le coup de le priver de sa seule famille simplement parce que je t'ai laissé tomber ? » Quand on y réfléchissait, elle avait été idiote de laisser Clyde pour Dorian. Au moins avec Clyde, les sentiments avaient été partagés et il ne s'était pas envolé lorsqu'elle lui avait dit qu'elle l'aimait. Et même si elle faisait semblant d'être insensible à son charme aujourd'hui, elle ne l'avait pas oublié. Il avait été sa première fois et Merlin, quelle première fois ! « Tu veux peut-être de l'argent ? » fit-elle en se levant. Elle s'avança alors vers le jeune homme, prit un billet dans son sac à main et le glissa dans le jean de Clyde. « C'est un secret, tu sais en quoi ça consiste je crois. »
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MessageSujet: Re: got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) EmptyMer 14 Aoû - 16:47



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Lorsqu’on y pensait bien Clyde et Jo ça commençait à remonter maintenant. Ca datait au moins de son arrivé à Londres il y a de ça... Il n’en avait aucune idée... Clyde n’avait jamais été particulièrement doué avec les chiffres. Enfin en réalité il n’en avait juste rien à foutre. De la même manière il n’était pas capable de vous dire combien de temps il était resté avec la rousse. Peut être parce qu’il n’avait aucune idée du jour ou il l’avait embrassé pour la première fois ou ce genre de connerie... Vous aurez peut être plus de chance en lui demandant le jour ou il se l’était tapé pour la première fois... Ou fait l’amour, pour les petites âmes sensibles et romantiques... Et encore... Clyde n’était pas un homme à date, et pas un homme à histoire d’amour. Et si jusqu’à preuve du contraire il avait été fidèle. Bah quoi... Pas de preuve, pas de culpabilité... C’est comme ça que la juste marche non ? Présomption d'innocence. Donc Clyde avait ainsi été fidèle. Il fallait dire que Clyde était un Don Juan certes, mais s’il était avec une fille, et que le sexe était suffisamment bon et régulier, en bon petit ami - ou bon mec de base - Clyde ne ressentait pas particulièrement le besoin d’aller voir ailleurs... Bien sûr - en bon mec de base - il ne s’empêchait pas de regarder, et parfois l’envie de chasser ce faisait urgente, mais soit il ne se souvenait pas de ce qui s’était passé... Soit il ne voulait tout simplement pas s’en souvenir... Parce que ne buvant pas d’alcool... Il n’avait à peu près aucune raison d’avoir des Black Out. Enfin bref. Les relations venaient et s’en allaient dans la vie de Clyde comme son petit déjeuner faisait son chemin à travers son oesophage avant de finir par ressortir éventuellement. Oui Clyde avait dans la tête beaucoup d’expression charmante, et était un véritable poète. M’enfin elle l’avait largué, n’en parlons plus. Ce sont des choses qui arrive. Surtout quand tu en viens à apprendre que la demoiselle à tuer ses parents et que tu fais un peu le con avec cette information... Oui elle l’avait plaqué, et c’était clairement des choses qui arrivent. Clyde s’en était remis. Parce qu’il s’en remettait toujours. Et que bien qu’il appréciait beaucoup ses cheveux roux, et son cul blanc, il avait trouvé mieux, ailleurs, et dans plein d’ailleurs différent. Clyde un prince charmant ? Comment ne pas en douter.

Ainsi retrouver Jo sur le pas de sa porte était... Etonnant. Pour la bonne raison qu’elle l’avait larguer. D’accord insister une troisième fois dessus, laisse à penser qu’il y aurait des sentiments non résolu... Mais ce n’était pas le cas... C’était juste que d’un point de vu technique c’était elle qui ne voulait plus rien avoir affaire avec lui. Et elle s’était montrée plutôt clair là dessus. La preuve, Clyde l’avait écouté. Et pourtant diable que Clyde à tendance à en faire qu’à sa tête. Donc aussi... Je ne sais pas quoi qu’il était de la voir, il était surtout surpris, et un peu suspicieux. Bien qu’il puisse rire sur le sujet, il doutait fortement que Jo soit venue ici pour remettre le couvert. Ce n’était pas exactement son genre. Et bien qu’il l’est largement dévergondé - les vierges étaient, il fallait le dire, en essayant de paraître le moins pervers possible ,son péché mignon - Jo était toujours plus réfléchis et manipulatrice qu’il pouvait l’être, et ne venait pas ici seulement pour son beau cul. Et bien qu’il est envie de jouer, il avait en soit autre chose à faire que de lui montrer ce qu’elle ratait depuis qu’ils n’étaient plus ensemble. Il s’en fichait, et si clairement il n’était pas contre un échange de salive et autre fluide corporel, le reste il s’en passerait bien. Donc dégainant ses sourires les plus charmeurs, il fut... Exactement lui même, dans toute sa connerie et sa splendeur. « Oh ce n'est pas grave mon petit Diggle, tu sais que j'adore l'odeur nauséabonde de mâle.» Hum... Névrosée. Mais très bien. Peut être pouvait-il se mettre à péter et roter pour lui donner vraiment de l’odeur nauséabonde... «Tu aimes l’odeur de chair rôtie non aussi ?» Yo Clyde on ne the place ! Il était puant de sarcasme, et s’amusait déjà comme un petit fou. Lui rappeler ce qu’il savait et l’ascendance qu’il pouvait avoir sur elle, était un plaisir unique. Il n’avait aucune idée de ce qu’il ferait de cette information, mais ça n’avait pas grande importance. La voir avoir peur pour ses pauvres jours étaient jouissif.. En plus il savait qu’elle était la meilleure amie de Bonnie. Délicieux. Il enchaîna immédiatement sur une deuxième vanne... Histoire de ne pas lui laisser le temps de se refroidir... Feu refroidir.. Hilarant. « Il y aurait bien Brontë mais Dorian me tuerais si je touche à son indienne. D'ailleurs, Clyde Diggle-Brontë ça fait pas un peu too much ? » Dorian, dorian... Rappelle toi Clyde... Entre les rumeurs de madame qu’il suivait... pas, et sa mémoire de poisson rouge... Il fallait qu’il se souvienne de qui était Dorian... Son... Chien ? Mais elle n’aurait aucune raison de vouloir tuer Enola... Oui ça il l’avait trouvé tout seul... Navya était aussi très belle, mais plus vieille. S’il y avait une Brontë qui devait faire les frais des tendances psychopathe de Jo c’était surement Enola. Hot piece of cake... Il était pas sur qu’il était sensé parler comme ça des membres de sa famille... Mais il en avait rien à foutre.... Donc Dorian... Ah oui !! Son meilleur ami... Et quand il disait son meilleur ami il appuyait sur le meilleur.ami ! Avec un clin d’oeil et un tirage de langue. «Enola ? Pourquoi donc ? Elle canon, drôle, pas conne...» Enfin moins conne que lui en tout cas. Ce qui n’était probablement pas difficile en fait. «Tu as raison je devrais faire enlevé Diggle...Ca vaut rien comme nom de famille. Brontë ça pète tout.» Il sentait que ça allait l’énervé, et il n’y résisterait pas. Et puis il fallait dire que s’il avait peu de relation avec les Brontë c’était aussi pour ça qu’il les appréciait tant. Enfin il aimait beaucoup Enola... Mais ceux qui l’avait réellement adopté, enfin celle... Il ne l’avait jamais trop vu, ça faisait partit du deal. Un bon deal d’après lui.

Et là c’était le moment de faire du rentre dedans. Oui après l’avoir emmerdé sur son passé, et sur son présent visiblement, il fallait revenir au bonne chose... « Crève. » Ah... C’était couru d’avance, mais Clyde ne s’en faisait pas. Il sourit. Il lui était irrésistible. «Tout doux Tiger» fit-il le regard de pervers allumé, la fixant d’un regard trop intense pour qu’elle y soit totalement indifférente. Si tu veux calmer ta libido, ne comptes pas sur moi. Si tu veux je t'arrange quelque chose avec Bonnie mais plutôt mourir que de terminer dans ton lit une nouvelle fois. » ZBLONG ! L’art de refroidir Clyde en ... Une seconde. Ramené Bonnie sur le tapis. Non qu’elle n’était pas sexy, mais... Il fallait que tout le monde arrête avec cette meuf. Il n’en voulait pas. En quel langue fallait-il le dire ? Il espérait qu’il ne faille le dire qu’en anglais parce qu’il ne risquait pas de pouvoir le sortir en une autre langue. «Bonnie ? What the fuck ? Je savais que tu me voulais mort... Mais à ce point...» Il avait été tellement refroidit qu’il en avait même oublié qu’elle avait dit un truc du genre plutôt mourir que de coucher avec toi... Sinon il aurait fait une blague vaseuse du genre «et bien tu vas mourir vite ma belle». Cela dit ça lui éviterait surement une baffe trop imminente. « J'ai un fils maintenant et ça implique pas mal de responsabilités, tu dois t'en douter. Et si un jour tu décides de dire à tout le monde que je suis responsable de la mort de mes parents, on va me retirer la garde de Camille. » Clyde eu soudainement un vrai sourire sur les lèvres... C’était donc pour ça qu’elle était venue. La vraie raison. Celle qui était plus officiel que pour son cul. «Camille ! Charmant bonhomme... Il m’aime bien...» Dit-il en souriant, soufflant un vent de danger sur Jo... Peut être pouvait-il simplement le dire à ... Camille. Voir ce qu’il en penserait. Bon en vrai il ne le ferait pas... Parce qu’il aimait vraiment le petit Camille, et qu’il ne le lâcherait pas de sitôt. « Je ferais tout ce que tu veux, dans la mesure du possible bien sûr. Je te demande de garder ça pour toi, ce n'est pas compliqué. Pense à Camille. Est-ce que ça vaut le coup de le priver de sa seule famille simplement parce que je t'ai laissé tomber ? » Pense à Camille... Elle avait pensé à ses parents quand elle les avait zigouiller... Peut être qu’il pourrait simplement apprendre comment on tue ses parents. BAM une balle, et un coup d’essence et d’allumette... «Sa seule famille... J’ai ouï dire que sa mère biologique était ta voisine...» Oui il ne fallait pas pousser mémé dans les orties... Il était con et parfois déconnecté du monde, mais il se renseignait un minimum sur les gens qu’il côtoyait. Et comme à Yellowsky obtenir des informations étaient plutôt simple... Et bien. TADAAAAAA ! « Tu veux peut-être de l'argent ? » Euh... Non... Pour qui elle le prenait ? Un clochard ? Sympa. Il la vit se lever et sortir un billet de son sac, avant qu’elle ne vienne s’approcher de lui pour lui glisser dans la poche du jean. Passant sa main dans son dos il l’empêcha de repartir et la colla contre lui, souriant. « C'est un secret, tu sais en quoi ça consiste je crois. » Il battit des paupières, figeant son regard dans le sien. De sa main libre il récupéra le billet qui était dans sa poche, et alla le glisser directement dans le décolleté de la demoiselle qui lui faisait face, proche, beaucoup trop proche de lui... «Si vraiment tu voulais me corrompre avec de l’argent il faudrait y mettre beaucoup plus que ça chérie...» Genre beaucoup, beaucoup plus... Une somme qu’elle ne devait même pas avoir... Non pas qu’il en est besoin. Enfin un peu, mais il vivait bien sans... C’est juste que quitte à se faire corrompre avec des billets autant y aller franchement. «Mais je suis un mec bien... Je ne suis pas achetable...» Ahahah, il fit un grand sourire sans trop savoir quel partie de sa phrase prêtait le plus à rire. De sa main toujours libre il rejeta les cheveux de la rousse derrière ses épaules dévoilant son cou blanc. Magnifique. Il sourit et resserrant sa prise contre elle, il vint l’embrasser dans le cou, remontant vers son oreille, murmurant doucement. «Enfin si... Tu peux payer en nature si tu veux.»Finissant son petit jeu en lui embrassant le lobe de l’oreille. Il se redressa et lâcha la prise qu’il avait sur elle, s’éloignant d’elle, et partant d’un pas triomphant vers la chambre. «Plutôt mourir que de finir dans le même lit que moi tu disais ? On peut faire ça sur le canapé si tu préfère !» Echec et maths ? Ou comment ça se passait ?

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MessageSujet: Re: got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) EmptyJeu 15 Aoû - 22:25



you swore you'd never tell


La relation de Clyde et de la rousse ne datait pas d'hier, ça non. Neuf mois, peut-être dix. A vrai dire, Jo n'était pas le genre de nana à compter les jours, les semaines, ni même les mois passés avec son petit-ami du moment. Ce n'était pas non plus le genre à être romantique ni celle qui actualisait son statut amoureux sur les réseaux sociaux. Elle s'en fichait éperdument et Clyde avait beau être sa première fois, elle ne l'avait pas crié sur tous les toits. Pas qu'elle en avait honte, elle avait souhaité rester discrète et perdre sa virginité sur la banquette arrière d'une vieille voiture retapée, ce n'était pas des plus classe. En réalité, peu de gens le savait. Elle avait soigneusement évité d'en parler à tout le monde pour ne pas être au coeur des rumeurs du quartier et avait parfaitement réussi à garder sa relation relativement discrète. Il faut dire que Clyde n'était pas un grand romantique et qu'il ne l'avait jamais invitée dans un restaurant branché. Pour autant, la rousse n'avait pas eu à se plaindre. Les pot-de-colle qui vous comble de présents en tout genre, très peu pour elle ! Il lui fallait un bad boy, un type avec qui elle se sentait en sécurité, sexy à se damner et un poil enfoiré. Et Clyde se trouvait être, à l'époque, le type idéal. Celui pour qui elle avait craqué en moins de temps qu'il ne fallait pour dire Quidditch et diable, ce qu'elle avait aimé être avec lui. Et si tout était à refaire, si on lui offrait la chance de repartir de zéro avec lui, elle n'hésiterait pas. Elle ne laisserait pas tomber pour Grey qui se fichait d'elle comme il se fichait de ses états d'âme. Elle n'irait pas voir Favio ni encore Ned. Encore moins Caleb. En conclusion, elle n'aurait pas eu la moitié des hommes de Yellowsky dans son lit. Elle n'aurait probablement pas adopté Camille - non pas qu'elle regrettait - sachant pertinemment que Diggle n'était pas le père idéal. Elle passerait ses journées à flâner au lit avec le beau brun se fichant bien de ce que les autres en penserait. Elle, regretter leur passé ? Oui. Et amèrement. Clyde n'était pas un modèle de vertu, ni même le type au quotient intellectuel le plus élevé mais sur d'autres points, il surpassait tout ceux avec qui la rousse avait partagé une nuit. Evidemment elle ne lui en dirait pas un mot afin d'éviter de flatter son égo mais c'était un fait: Clyde était un dieu.

Enfin soit, elle n'était pas là pour une partie de jambes en l'air mais bien pour lui rapeller que le petit secret qu'ils partageaient devait le rester - sans quoi ce ne serait plus un secret -. La jeune femme était vraiment prête à tout pour que Clyde emporte son secret dans sa tombe. Enfin, pas tout mais à pas mal de choses. Mais s'il en parlait, s'il disait que Jo était responsable de la fin ô combien tragique de ses parents, la rousse passerait le restant de ses jours derrière les barreaux. Mais contrairement à ce que Clyde pouvait penser, Jo avait des arguments qui se tenaient. Son argument suceptible de faire pencher la balance étant celui qui concernait Camille, cela va de soit. Que deviendrait-il si Clyde parlait ? Pandora récupérerait-elle son fils ? Il ne manquerait plus que ça, qu'on lui retire la garde du petit de Brissac. Et même s'il allait avoir un petit frère ou une petite soeur dans un futur beaucoup trop proche au goût de Jo, elle le considérait comme son propre fils. A la différence du petit être qui grandissait en elle qu'elle considérait, pour le moment, comme une erreur. Quelque chose avait foiré, elle ne pouvait pas être enceinte. Enfin ça, elle ne le dirait pas à Clyde parce qu'il serait capable de l'utiliser contre elle et la démonter ensuite pièce par pièce. Oh, il pouvait être capable du pire comme du meilleur et Jo savait très bien qu'en sa compagnie, c'était une enflure bien trop sexy pour y résister. «Tu aimes l’odeur de chair rôtie non aussi ?» et voilà qui illustrait bien ce que Jo pensait. Et malgré le sourire charmeur que Jo lui adressait, elle n'était pas aussi sereine qu'elle y paraissait. Il se souvenait de tout ce qu'elle lui avait avoué et ce dans les moindres détails. « Fais attention, tu pourrais bien t'embraser si je m'approche trop près. » Et ce n'était qu'un début. La guerre était déclarée. S'il croyait que son sarcasme allait l'atteindre elle, il se mettait le doigt dans le l'oeil. « Mais trêve de plaisanterie, j'ai fait rôtir mes parents, c'est fort dommage. Et si tu me cherches, tu risques de finir de la même manière qu'eux.  » Oh ce n'était pas une menace mais un simple avertissement. Mais le fait le plus angoissant n'était pas celui de "menacer" son ex petit-ami mais bien de parler de ses parents de cette horrible façon. Elle avait dit cela comme si elle ne regrettait absolument pas son geste. Elle se permit même de plaisanter ensuite, comme si de rien n'était. «Enola ? Pourquoi donc ? Elle canon, drôle, pas conne...» rétorqua-t'il. « Moins conne que toi. C'est déjà ça. » avec un petit sourire en coin, sa réponse passerait plutôt bien. «  Tu as raison je devrais faire enlevé Diggle...Ca vaut rien comme nom de famille. Brontë ça pète tout.» Jo fulminait. Il la testait et, visiblement, il s'amusait.

«Tout doux Tiger» Elle ne cessait de bouger, n'arrivant à rester tranquille, énervée, prise d'un mal être qu'elle n'arrivait pas à définir. Peut-être parce qu'elle n'arrivait à garder un certain contrôle sur son être. Elle bouillonnait de l'intérieur, volcan qui commençait à s'éveiller après un long moment de sommeil, lave qui suintait sur ses rebords de pierres, s'écoulant lentement sur cette roche qu'était son corps. Un profond soupir s'échappa de ses lèvres. Elle n'arrivait à plonger réellement dans son regard, fuyant inconsciemment les yeux du brun qui ne cessaient de troubler un être qui se voulait imperturbable. Elle souriait à ses remarques, des sourires éphémères qui disparaissaient aussitôt de ses lèvres. « Si tu veux calmer ta libido, ne comptes pas sur moi. Si tu veux je t'arrange quelque chose avec Bonnie mais plutôt mourir que de terminer dans ton lit une nouvelle fois. » fit-elle avec un sourire victorieux sur les lèvres. Elle savait pertinemment que Bonnie et Clyde se détestaient mutuellement et c'était presque jouissif de voir son visage se décomposer une fois le nom de la blonde prononcé. « Bonnie ? What the fuck ? Je savais que tu me voulais mort... Mais à ce point...» La rousse avait bien du mal à comprendre... Clyde n'était pas du genre à faire le difficile habituellement. « Avoue Diggle, t'es raide dingue d'elle mais tu sais que c'est perdu d'avance. Elle ne voudra pas de toi, elle n'est pas aussi désespérée que je l'étais quand je t'ai rencontré. » Puis Jo reprit son sérieux, amenant Camille dans la conversation. Et en aucun cas  elle se doutait que son fils et Clyde se connaissaient. « Camille ! Charmant bonhomme... Il m’aime bien...» Les mots étaient inutiles, le beau brun devait se douter de ce que Jo pensait. « Je ferais tout ce que tu veux, dans la mesure du possible bien sûr. Je te demande de garder ça pour toi, ce n'est pas compliqué. Pense à Camille. Est-ce que ça vaut le coup de le priver de sa seule famille simplement parce que je t'ai laissé tomber ? » fit-elle ensuite.  «Sa seule famille... J’ai ouï dire que sa mère biologique était ta voisine...» La rousse faillit tomber de sa chaise suite à la réplique de Clyde. Alors comme ça, lui aussi savait. Très bien, elle ne devait pas foirer avec lui.  « Si tu lui dis quoique-ce soit concernant Pandora, je te tue Clyde. » Il fallait le corrompre, l'obliger à se taire. Si Camille devait apprendre que sa mère biologique se trouvait être la voisine de pallier, il l'apprendrait de la bouche de la concernée. Pas celle Jo, pas celle de Clyde, mais celle de Pandora. Elle s'approcha alors de lui, glissant un billet dans la poche de son jean, se doutant que la somme n'était pas suffisament importante pour que Clyde accepte de garder ses petits secrets. « Si vraiment tu voulais me corrompre avec de l’argent il faudrait y mettre beaucoup plus que ça chérie... Mais je suis un mec bien... Je ne suis pas achetable...» S'il ne s'était pas approché aussi dangereusement, elle lui aurait rit au nez. Il vint ensuite rejeter les cheveux roux de Jo derrière son épaule pour ensuite l'embrasser dans le cou. « Enfin si... Tu peux payer en nature si tu veux.» Merlin ce qu'il faisait chaud ici! « Oh tu veux jouer à ça Diggle ?  » sussura-t'-elle au creux de son oreille avant qu'il ne s'éloigne brusquement. «Plutôt mourir que de finir dans le même lit que moi tu disais ? On peut faire ça sur le canapé si tu préfère ! » Elle l'attrapa par le bras et plaqua ses lèvres contre les siennes. Dorian était bien, bien loin. Il répondit à son baiser d'une étreinte sauvage, la plaquant contre un torse dont la soie de sa peau lui était dissimulée par un tissu qu'elle commençait à trouver encombrant, sans aucune utilité, un tissu qu'elle ne rêvait que d'enlever pour pouvoir avoir la satisfaction de sentir son épiderme frôler le sien dans cette caresse. Ses doigts parcouraient sa musculature, s’imprégnant de chaque parcelle de ce corps désiré, sa bouche valsant contre la sienne en cette danse sensuelle qu'ils avaient dansés maintes et maintes fois auparavant, un acte que leurs langues commandaient avec intensité. Le dos de Jo épousa alors le bois de la porte d'entrée. Une chemise retirée qui foula le sol de l'appartement tandis qu'elle n'arrivait pas à réfléchir. Un soupir vint se répercuter contre sa langue, ses hanches se mouvant légèrement en cette requête intime, son bassin se pressant avec langueur contre celui du brun. Sa robe commença à être remontée, une libération qui s'annonçait, une impatience de sentir son épiderme contre le sien. Elle glissa sa main sur son abdomen sculpté, son pouce venant taquiner son nombril avant qu'elle ne trouve ce bouton d'un jean. Le souffle court, Jo tentait de reprendre sa respiration avant de souffler. « Stop.» Son corps lui hurlait de céder à ses pulsions, mais elle le repoussa violemment, apeurée à l'idée de craquer de nouveau pour lui.
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Eugène "Clyde" D-Brontë



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MessageSujet: Re: got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) got a secret, can you keep it ? (ft. Clyde) EmptySam 7 Sep - 14:27



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Il y avait beaucoup de chose à dire sur Clyde et les femmes. Beaucoup de chose à dire sur Clyde et Jo. Beaucoup de chose à dire sur Clyde. Beaucoup de chose à dire sur Jo. Oui on pouvait être intarissable à leur sujet, comme l’on pouvait être intarissable sur beaucoup d’autre probablement. Mais ce n’était pas réellement la question. Et finalement la seule question qui méritait d’être posée ici était si Clyde serait garder le secret que Jo lui avait révélé dans un moment de faiblesse, ou non ? On ne pouvait pas dire que Clyde avait été choqué par le comportement de Jo. Enfin peut être que si. On ne peut pas réellement accueillir un meurtre de sang froid sur ses épaules sans ciller. Clyde avait beau être une tête cramé, un mec pas tout à fait net qui en avait vu des vertes et des pas murs, et qui avait vu le sang coulé, il y avait un fossé entre avoir côtoyer la mort, et avoir tué par inadvertance, et apprendre que sa petite amie - ou ce qui s’en approchait le plus - avait tué ses parents de sang froid... Je veux dire... Même Clyde ne l’aurait pas fait. Et pourtant il ne portait pas son père dans son coeur. Mais dans ce genre de cas il préférait encore fuir que de risquer de faire quelque chose de vraiment répréhensible par la loi. Réflexion étrange lorsqu’on considère qu’il reste assez rarement dans les rails de la loi. Donc certes Clyde était resté con lorsqu’il avait appris l’affaire. Mais au fond il s’en fichait bien. Ca n’avait été que la certitude que Jo était une fille complètement barge, et qu’elle ne serait pas la femme de sa vie. Bah quoi ? Si jamais Clyde avait été du genre à se marier un jour, il fallait être fêlé pour se marier avec une meurtrier sans état d’âme... Imaginez qu’il fasse un jour une connerie... Ce qui arriverait surement un jour... C’était de Clyde dont on parlait... Elle lui foutrait une balle avant de le flanquer aux feux ? Non merci... Clyde avait déjà toute la mafia de Chicago sur le dos, il n’avait pas franchement besoin d’avoir une folle dingue comme épouse... A bien y penser c’était stupide de penser de la sorte. Dans tous les cas, Jo n’avait été qu’une longue aventure, bien sympathique mais qui ne durerait pas dans le temps. Elle s’arrêterait, lorsqu’elle s’arrêterait. Lorsqu’ils en auraient mare. D’un commun accord. Enfin c’est ce qu’il avait pensé... Sauf que Jo l’avait lâché... Pour une raison obscure qui visiblement ne le concernait pas. Vaguement blessé dans son égo de mâle de base, il avait reporté l’action stupide de Jo sur son coté dérangé, et n’y avait plus jamais repensé. Enfin jusqu’à ce qu’elle débarque sur le pas de sa porte. Et là tout devenait très intéressant. Non il n’avait rien oublié du secret qu’il était sensé garder, et oui il ne se souvenait plus très bien du physique extrêmement avantageux de la rousse. Et oui il voulait bien remettre le couvert et se refamiliariser avec ses formes qu’il avait pourtant finit par apprendre par coeur. Après bien sûr Clyde restait le même, et ne ferait pas deux fois la même erreur. Il profiterait de Jo tant qu’elle était là, et s’assurerait lui même de la foutre à la porte une fois que ça serait terminé. Et en attendant, il comptait bien la chârier de tout son possible, et lui faire quelques frayeurs. Jo prit extrêmement bien les premières remarques. Ou fit comme si en tout cas. Elle faisait bien ce qu’elle voulait. Clyde ne faisait vraiment plus attention à ses réactions, et visait qu’un seul but. Son canapé, son lit, le parquet du salon... Peut importe. Du moment que ça se finissait comme il le souhaitait. « Fais attention, tu pourrais bien t'embraser si je m'approche trop près. » Ahahah, laissez le rire. Lui s’embraser. Il empreinta ce sourire charmeur, et se regard malin qui le caractérisait si bien, avant de se rapprocher bêtement d’elle, frôlant presque ses lèvres. «Brrrrr... J’ai peur... Tiger» Petit con que l’on pouvait aisément avoir envie de frapper. « Mais trêve de plaisanterie, j'ai fait rôtir mes parents, c'est fort dommage. Et si tu me cherches, tu risques de finir de la même manière qu'eux.  » Devait-il déglutir ? Prendre peur ? Ou quoique ce soit du genre. Peut être. Mais ce n’était tellement pas du genre de Clyde, que ce n’était donc absolument pas envisageable. Non ce qui était envisageable c’était de répondre quelque chose de vraiment stupide. «Si tu fais ça, j’écrirais Omar m’a tué derrière moi et tout le monde saura que c’est toi le coupable». Dans le genre ça... Cela donnait peut être l’apparence à Clyde qu’il avait une culture, mais c’était tellement mal employer que s’en était risible. La suite déclina sur Enola, son nom de famille. Clyde s’amusa à faire enragé la rousse avec une aisance hors du commun. Il était on fire. Elle aussi. Mais plutôt d’agacement.

La suite faisait moins plaisir. Peut être parce que Bonnie tombait sur le tapis. Pas littéralement hein... Quoique ça à la limite ça aurait pu être plus drôle que ça. « Avoue Diggle, t'es raide dingue d'elle mais tu sais que c'est perdu d'avance. Elle ne voudra pas de toi, elle n'est pas aussi désespérée que je l'étais quand je t'ai rencontré. » Non parce que déjà qu’on amène le sujet, ça l’emmerdait. Mais en plus qu’on joue avec sa virilité et son statut de séducteur tout puissant ? Il ne fallait pas abuser non plus. Clyde provoqua son regard de faucon, et fixa Jo... «Tu veux parier ?» Mauvaise, mauvaise pente. Non seulement s’il pariait, il devrait tenir le pari, mais en plus pour Jo ça annonçait basiquement de parier le malheur de sa meilleure amie... Non parce que Clyde faisait rarement dans la dentelle.... Il fallait le savoir. « Si tu lui dis quoique-ce soit concernant Pandora, je te tue Clyde. » Elle était stupide ou elle le faisait exprès ? Ce n’était pas ça le plus important... Ce n’était même pas ce qu’il comptait faire... «Je suis sûr que ça le choquera moins de savoir que sa mère adoptive est une meurtrière, plutôt que sa mère biologique est sa voisine... Merci de m’aiguiller dans mon choix.» fit-il avec un sourire charmeur. On fire, je vous disais.

Puis il lança, le jeu. Le vrai jeu. L’intéressant. Le sexuel. Il fallait dire ce qu’il était. Un obsédé, charmé par la rousse. Et étrangement, Jo fut bien plus réceptive qu’il ne l’aurait pensé. Enfin ça se voyait dans ses prunelles qu’elle ne crevait d’envie, mais il aurait pensé qu’elle aurait résister un peu plus, pour le faire languir, l’emmerder, lui donner l’impression qu’il avait encore une proie à chasser. Mais non elle se rua à lui, à ces lèvres. Clyde n’était pas trop compliqué à convaincre, et il resserra sauvagement son étreinte, glissant ses mains sans tarder sous le tissus de sa robe, la plaquant contre lui. Le reste n’était qu’une suite de mouvement érotique qui préparait le terrain pour de très très très longue minutes de jouissance. Enfin si Jo ne l’avait pas repoussé violemment lui faisant perdre l’équilibre avant de souffler un « Stop.» qu’il entendit à peine. Putain elle savait pas ce qu’elle voulait. Et lui maintenant avait franchement besoin, envie d’aller jusqu’au bout, à en juger la bosse qu’il avait sous le pantalon. «Mauviette» souffla-t-il en essayant de calmer son rythme cardiaque. «Tant pis... J’étais pourtant à deux doigts de tenir ma langue.» dit-il doucement, vicieux. Il fit un tour sur lui même dans le salon, se rapprochant d’elle par derrière, soufflant dans son coup, glissant sa main contre son bras, sa hanche, ses fesses, sa cuisses, laissant l’autre trouver son chemin jusqu’à son abdomen pour la garder contre lui... «Tu as peur de quoi ? De prendre ton pied ?» Après tout ça n’engageait à rien. Une partie de plaisir, pour un peu de son silence. C’était fair play.
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