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Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou)

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MessageSujet: Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) EmptyDim 30 Juin - 11:09


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Je forçai sur la boîte aux lettres, essayant de créer une occasion pour que je puisse extirper ma main. Sans succès. Voilà une bonne dizaine de minutes que je m’activai comme une folle afin de me dégager. Mon dieu. Comment diable avais-je réussi un tel exploit ? Coincé ma main dans une boîte aux lettres. Et bien sûr celle de celui qui pourrait m’offrir le travail que je convoitais. Je constatais que ma maladresse n’avait apparemment aucune limite. Je poussai un soupir. Le plan était pourtant simple à l’origine. Je devais simplement passer en coup de vent, déposer mon CV en plus d’un petit mot et filai vaquer à mes occupations. Ma maladresse en avait visiblement décidé autrement. Cela n’arrivait qu’à moi, il ne pouvait en être autrement. Le facteur passait tous les jours, mettait son courrier et repartait. Moi, je venais déposer un petit truc de rien du tout et je me retrouvais coincée. Comment me sortir de là maintenant ? Je ne pouvais décemment pas attendre le retour du propriétaire, il en était hors de question. Imaginez la scène « Bonjour, je viens passer un entretient pour le poste de serveuse, la main dans votre boîte aux lettres ». Nul doute qu’il me jaugerait de haut en bas avant d’éclater de rire. Il y avait mieux comme première impression, surtout lorsqu’on désirait être pris au sérieux. Un second soupir. Je m’affairais encore, tirant violemment au point de pousser un râle de douleur. Oh Lord, j’étais véritablement coincée. Je sentis une paire de yeux scrutatrice se poser sur moi, je me retournai alors vivement, le cœur battant, priant tous les dieux que ce ne soit pas lui. Ouf, il s’agissait simplement d’une voisine qui me détailla longuement, un air méfiant au visage. Sans doute pensait-elle que j’avais tenté de dérober le courrier du fameux Sammaël Hemingway. Il ne manquerait plus qu’elle appelle la police et cette journée deviendrait alors inoubliable. Mes craintes grimpèrent d’un cran quand je la vis s’emparer de son téléphone ou quelque chose y ressemblant. « Pitié, pitié » murmurai-je en essayant à nouveau de me dégager. Et ce fut une nouvelle fois un échec cuisant. Alors que je m’apprêtais à pester contre la bêtise, j’entendis de bruits de pas qui s’arrêtèrent quelques mètres derrière-moi. Il était rentré. Je déglutis péniblement et lui fis enfin face, un sourire embarrassé, les joues à coup sûr rouges. Et maintenant quoi ? « Je suis profondément navrée, j’étais venue vous proposer ma candidature au travers d’une missive et ma main est malencontreusement restée coincée… » Déballais-je dans un souffle, le regard fuyant. Entendre le récit de mes péripéties semblait plus risible encore. Comment diable pouvait-on être aussi… une minute. Son visage m’était familier. Où l’avais-je déjà rencontré ? Il ne me fallut que quelques secondes pour m’en souvenir. Un soir, alors que j’étais pressée, je lui avais rentré dedans. Un lien s'était par la suite tissé, une sorte d'amitié mystérieuse puisque nous ne connaissions rien sur l'autre, même pas le prénom. Je me demandais s'il se souviendrait de moi, le temps avait passé depuis cette période « Voulez-vous bien me libérer s'il-vous plait ? » Je décidai de jouer la carte de la prudence au cas où ma figure ne lui évoquait rien. Une chose à la fois.

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MessageSujet: Re: Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) EmptyDim 30 Juin - 14:20




« Dans ce chapitre, nous avons une image très limpide des intentions de l'auteur. Il nous incite à nous pencher un peu plus sur sa façon de penser, à découvrir ce qu'il est réellement et son fonctionnement habituel. » Pause. La voix devint plus profonde, son ton plus grave. « Monsieur Hemingway ? Vous êtes toujours avec nous ? » Il hocha la tête, même si dans son esprit, la réponse lui était très claire : non. Il avait envie de dormir. Il voulait dormir, à tout prix. Histoire de récupérer sa nuit, celle qu'il n'avait pas eu le temps de terminer. Ah, qu'est-ce qu'il avait hâte d'être en vacances, enfin. « J'hésite, il me semble que je suis perdu dans l'espace mais je n'en suis pas certain. Qu'en pensez-vous ? » En temps habituel, il aurait été exclu, sans doute, mais leur professeur devait sans doute être dans un bon jour, car elle ne fit que soupirer et le laissa se rendormir, retournant à sa philosophie plus qu'intéressante. Ah, Hypokhâgne. Quelle prépa agréable, pensait-il souvent. Mais parfois, l'ennui reprenait le dessus, et il passait l'heure à se souvenir. Les souvenirs le submergeait, et il repensait à Londres, mais pas Yellowsky, à son Londres. Celui où il passait ses nuits dehors, à parcourir la ville du nord au sud, de l'est à l'ouest, et tout cela revenait dans son esprit avec mélancolie et surtout nostalgie. Il était nostalgique du passé, souvent. Il pensait à sa mère, qu'il ne verrait sans doute pas avant un moment, il pensait à son enfance passée dans la grande, voire même immense maison des Mornington, avec Childeric et Elinor, il pensait à son père qu'il n'avait jamais connu, et qu'il aimerait, au fond, il devait l'avouer, connaître un peu plus. Rien que son prénom, une information. Quelque chose sur quoi enfin se raccrocher, quelque chose qui lui permette de ne pas être seul, solitaire, plus que jamais. La sonnerie le tira de ses rêveries, et il prit ses affaires, quand un signe de sa professeur l'arrêta dans son élan, et il se rapprocha d'elle, son sac à la main. « Vous me semblez peu intéressé par les cours, en ce moment... auriez-vous un problème personnel, ou est-ce simplement la perspective de la pause qui vous motive ? » Il haussa les épaules, une histoire se formant déjà dans les méandres de son esprit. « Hmm, quelques problèmes personnels madame, je viens d'apprendre que ma grand-mère est décédée, mais je m'y remettrais dès que je pourrais. » Elle hocha la tête, et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. « Toutes mes condoléances. Mais avec un bulletin comme le vôtre, il serait bien dommage de louper son année, n'est-ce pas ? Très bien, à demain, Sammaël. » Il sourit, répondant la même chose en silence, et partit en direction de chez lui, presque endormi à l'idée de s'affaler sur son canapé et de dormir avant de repartir pour la boîte de nuit. Savoir faire une place à l'imprévu quand il se présente, c'est bien. Il l'avait entendu dans un film. Paul, peut-être. Le film avec l'extraterrestre. Et dans cette situation, il était bien obligé de faire une place à l'imprévu, il n'avait pas vraiment le choix. Comme à son habitude, ses clés en main, il s'était dirigé vers la rue où il habitait, quand il vit une scène relativement... hors du commun. Outre le fait que sa voisine agoraphobe, dont le nom était sans doute aussi compliqué que celui de son chat, était sortie pour la première fois de sa maison, ô miracle -auparavant, il l'avait seulement vue à travers la fenêtre, mais était resté poli et l'avait saluée à chaque fois-, quelqu'un était accroché à sa boîte aux lettres. En fait, c'était une fille. Elle était brune, relativement petite, et apparemment très, très maladroite. Il entendit son « Pitié, pitié », destiné à sa voisine, qui avait sorti son téléphone, sans doute pour prévenir la police que quelqu'un tentait de lui voler son courrier. Il la regarda avec un air surpris, sûrement car il l'était, tandis qu'elle se retournait, comprenant que le propriétaire de la boîte aux lettres était juste derrière elle. Il eut soudain une impression de déjà-vu qu'il ne sut pas nommer ni décrire, comme s'il l'avait déjà vue, dans le passé. Mais où, quand, comment ? Impossible de s'en souvenir. Pourtant, on n'oublie pas si facilement un aussi beau visage, pensa-t-il. Elle avait un sourire plutôt embarrassé, et des joues qui viraient au rouge vif. La pauvre, tout de même. Heureusement pour elle, Sammaël était de bonne humeur. Enfin, ce n'était pas trop mal. Il soupira, sentant qu'il n'aurait finalement pas le droit à sa sieste. « Je suis profondément navrée, j’étais venue vous proposer ma candidature au travers d’une missive et ma main est malencontreusement restée coincée… » Un sourire se posa sur son visage, et il faillit rire. Elle parlait comme une dame de bonne famille, comme... comme les Mornington. A cette pensée, il lâcha un autre soupir, attendant la suite. « Voulez-vous bien me libérer s'il-vous plait ? » Avait-elle, elle aussi, cette sensation de déjà-vu ? Il n'en savait rien, et cherchait toujours où il avait pu la croiser, mais il ne s'en souvenait pas. « Pour une maladresse, c'est une maladresse. Je pourrais presque croire que vous vouliez me voler mon courrier, mais je n'ai jamais de courrier. Difficile de voler quelque chose d'absent, hmm. » Il fit une pause, ajouta. « Il serait sadique et cruel de vous laisser là, mais vous avez dû vous faire une entorse, peut-être une fracture, à force de bouger comme ça. » Il s'approcha de sa main, la regarda quelques instants et finit par poser son sac de cours et ses clés sur le sol. « Mme Collins, vous pouvez rentrer chez vous, il n'y a rien à voir. Je m'en occupe, merci. A bientôt, Mme Collins. » Il se tourna vers la jeune fille. « Je peux dire adieu à ma sieste à cause de vous.. et sans doute à mon boulot de ce soir. » Il soupira, ennuyé. Et pourquoi n'arrivait-il pas à se souvenir où il l'avait vue ? Ce n'était tout de même pas possible, il n'était pas fou. Du moins, pas encore.
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MessageSujet: Re: Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) EmptyMar 2 Juil - 2:40


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Bon dieu, que ne donnerais-je pas pour pouvoir me faufiler dans le trou d’une petite souris et ne plus jamais en ressortir. Ou, tout simplement disparaitre. Me volatiliser. Ou bien encore, me réveiller. Que ceci n’ait été qu’un cauchemar de plus que j’oublierai une fois les yeux grandement ouverts. Malheureusement, il n’en était rien. Je n’étais pas endormie. Aucun terrier à l’horizon. Seulement les prunelles du jeune homme qui me fixaient continuellement, m’enlevant tout espoir de pouvoir me soustraire à son regard inquisiteur. « Je vous assure que ce n’était point mon but, je vous le jure » me justifiais-je précipitamment, le coupant légèrement. Bien qu’il ne fût pas sérieux dans ses accusations, je me sentais le devoir d’expliquer la manière dont tout s’était déroulé, après tout j’étais en tort. Il renvoya la voisine curieuse, qui d’ailleurs, était quelque peu bizarre. Vraiment très bizarre. Sûrement pas le genre de personne que l’on croiserait dans le quartier huppé de Londres où ma famille avait élu domicile. Loin de là. Je ne connaissais que des gens toujours tirés à quatre épingles, le visage lisse –inexpressif au possible-, un sourire qu’ils voulaient aimables, parfaite contradiction avec leur attitude méprisante. Ce n’était un secret pour personne, dans cette partie-là de Londres, l’on raillait les pauvres –tout comme on se raillait entre nous d’ailleurs, mais la politesse hypocrite étant de rigueur, nous avions le devoir de faire preuve d’une exécrable gentillesse. Je n’avais jamais, ô grand jamais apprécié cette manière de faire. Un peu trop franche au goût de mère, cette dernière avait tendance à me réprimander de sorte que je ne me montre pas désagréable envers nos convives. Et puis, étant femelle, mon rôle était tout trouvé. Sourire. Acquiescer. Consentir. Faire de l’esprit était proscrit. Il ne fallait en aucun cas froisser les mâles qui se trouvaient à notre table. Mâles qui désiraient avoir le dernier sur tout. Bien entendu. Polie. Bien élevée. Irréprochable. Ainsi, mère était certaine de récolter les éloges sur l’éducation qu’elle avait pu me donner. « Ma chère Elizabeth, votre fille est tout bonnement affable » Et elle lui offrait un sourire faussement gêné par tant de compliments. Modestie coupable. Elle causera ta fin, mère.

« Je peux dire adieu à ma sieste à cause de vous... et sans doute à mon boulot de ce soir. » Je ne pus que baisser la tête, honteuse et complètement coupable. J’étais en tort, il n’avait pas lieu de discuter. Dire, que je venais à l’origine pour obtenir un emploi, si lui, commençait à avoir des soucis avec le sien à cause de moi, je ne me le pardonnerais pas. Je m’étais faite à l’idée que je ne l’aurais pas, j’avais même commencé à réfléchir aux options qu’ils me restaient encore, mais la dernière chose que je désirais c’était que ma bêtise et ma maladresse maladive le propulse dans une situation des plus inconfortables. J’étais responsable de mon propre échec, alors que lui n’avait en aucun cas souhaité à devoir s’occuper d’une gourde qui avait réussi l’exploit de se coincer la main dans la fente d’une boîte aux lettres. « J’en suis profondément navrée, croyez-moi… » Je ne voyais quoi dire mise à part lui présenter mes plus plates excuses  « Il n’y a aucune raison pour que vous ne vous reposiez pas ou que vous n’alliez pas travailler, dès que je serai sortie de là, je m’en irais immédiatement et vous n’entendrez plus parler de moi » Je lui offris un sourire rassurant « Vous n’avez pas à me soucier de moi, je saurais trouver la droguerie la plus proche pour soigner mon mal » J’interceptai à nouveau un coup d’œil à la fois bref et insistant de sa part. Les précédents donnaient lieu à une succincte réflexion puisqu’il fronçait imperceptiblement les sourcils et quelques plis se formaient sur son front l’espace d’un court instant. C’était quelque chose que j’avais déjà remarqué lors de notre escapade londonienne il y avait de cela quelques années. Se pourrait-il qu’il se souvînt de moi ? J’aurais gagé un pur-sang que oui, seulement il semblait incapable de replacer notre rencontre dans le temps. « Si j’avance l’hypothèse selon laquelle vous avez le sentiment de m’avoir déjà croisé quelque part, serais-je dans l’erreur ? » me décidais-je enfin à lui demander tandis qu’il s’affairait près de mon geôlier. J’avais longuement hésité à me lancer sur ce terrain, peu assurée que mon visage évoquât chez lui des souvenirs, mêmes lointains, mêmes imprécis. « C’était à Londres, il y a quelques années désormais. Nous étions rentrés en collision puis avions terminé par une visite intéressante de la capitale »


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MessageSujet: Re: Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) Il était une fois une boîte aux lettres (Sammychou) EmptyLun 8 Juil - 16:00




Une voix, quelque peu tremblotante, qui tendait à la pitié. Presque à la compassion. Elle avait réellement l’air gênée par sa position. En même temps, elle pouvait l’être. C’était bien la première fois que cela lui arrivait. Il espérait que c’était évidemment la première fois qu’elle se retrouvait ainsi, la main coincée dans la boîte aux lettres de celui qui devrait sans doute l’employer, quelques heures après. Au départ, du moins. Ce n’était même pas lui qui s’occupait des nouveaux serveurs, dans la boîte, pensa-t-il. Stupide idée, de venir le voir. « Je vous assure que ce n’était point mon but, je vous le jure. » Elle parlait avec un accent anglais très prononcé. Sans doute était-elle originaire d’Angleterre, au mieux, de Londres. Mais pas de Yellowsky. Il y habitait depuis déjà quelques temps, et il ne se rappelait pas l’avoir déjà vue dans le quartier. Bon, certes, sa mémoire n’était pas infaillible, et il lui arrivait d’oublier pas mal de choses, mais tout le monde est capable de retenir quelques visages. Et un visage comme celui-ci, on le retenait, sans doute. Il haussa les épaules. « De toute façon, peu m’importe la raison pour laquelle votre main est dans ma boîte aux lettres, le fait est qu’elle est coincée, et c’est plutôt embêtant, voire potentiellement problématique. N’est-ce pas ? » Il aimait bien cette expression, potentiellement problématique, et il l’utilisait souvent, un sourire sur le visage, à chaque fois. Suivant ses paroles, Mme Collins, une vieille dame aux cheveux gris dont le nom n’était pas réellement Collins, mais qui se complaisait à le donner à tous vas pour une raison qui était inconnue à Sammaël, une agoraphobe qui n’osait à peine sortir de chez elle, seulement pour balader son chat gris insupportable au bout d’une laisse, finit par rentrer dans sa maison, une espèce de bunker qui ne la protégerait en rien. Il soupira, s’approcha de la jeune fille, voyant bien sa gêne de lui faire rater son boulot du soir. « J’en suis profondément navrée, croyez-moi… » Il sourit, haussa encore une fois les épaules. « C’est pas grave, vous en faites pas. Ça me donne aussi une excuse pour ne pas y aller, il faut voir les choses du bon côté. » Il sourit, sincèrement. Il était souvent sincère, presque jamais hypocrite. « « Il n’y a aucune raison pour que vous ne vous reposiez pas ou que vous n’alliez pas travailler, dès que je serai sortie de là, je m’en irais immédiatement et vous n’entendrez plus parler de moi. » Il sourit, se mit à genoux, juste à côté d’elle. « Tatata. Ça ne me dérange pas, tu peux rester. Je vais te soigner. » Il était passé du tutoiement au vouvoiement, puisque de toute façon, il allait devoir la soigner, donc ils allaient discuter, il fallait bien qu’ils se tutoient, c’était la logique des choses. « Vous n’avez pas à me soucier de moi, je saurais trouver la droguerie la plus proche pour soigner mon mal. » Sa voix semblait quelque peu douce, mais il sentait toujours cette gêne dans le timbre de sa voix. «  J’ai tout ce qu’il faut chez moi. » Il s’assit près d’elle, regardant sa main pour tenter de juger combien la douleur était grande, et ce qu’elle s’était fait. « Si j’avance l’hypothèse selon laquelle vous avez le sentiment de m’avoir déjà croisé quelque part, serais-je dans l’erreur ? » Surprise. Etonnement. Il la regarda, choqué qu’elle se rappelle, elle aussi. Et la suite devint encore plus surprenante, lorsqu’elle lui sortit exactement le moment de leur rencontre, il y a bien longtemps. « C’était à Londres, il y a quelques années désormais. Nous étions rentrés en collision puis avions terminé par une visite intéressante de la capitale. » Il se rappela, cette jeune fille avec qui il avait fait le tour de Londres. Tout lui revenait, à présent. En temps normal, il aurait lancé un « Mais ouiii ! » ou un « Eurêkaaaaa ! », mais là, il ne fit rien, et resta silencieux une seconde, avant de répondre, encore sous le choc. « Evidemment, je me rappelle de toi, maintenant. Tu as bien changé, par rapport à avant, c’est… incroyable. C’est étrange que le destin nous réunisse, aujourd’hui… à moins que ce ne soit pas une coïncidence ? »
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