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Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth

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S. Demyan Armyanski
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MessageSujet: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyDim 3 Mar - 23:54

Rage&Folie ne font pas bon ménage.


Londres. Une ville aux milles merveilles et aux milles couleurs. Aux bâtiments ancestraux connus partout. Aux magasins huppés visités par le monde entier. Une ville que seuls les habitants ne savent pas apprécier à sa juste valeur. A vrai dire, aucun habitant de cette charmante ville n'avait jamais mis les pieds dans un monument célèbre, tel que Buckingham Palace ou le British Museum. Et n'importe lequel de ces habitants aurait clairement signifié qu'il n'avait rien à y foutre, dans ces endroits-là. Et c'était exact, encore plus pour les résidents de Yellowsky que pour les autres. Le quartier huppé de Londres, celui dans lequel on ne rentrait que par candidature, voulu par tous, désiré, envié. Le quartier qui n'avait, en ce moment, plus aucune électricité, contrairement au reste de la ville. Rien que pour cela, Demyan aurait bien changé d'appartement, si seulement il avait eu le temps de partir en recherche, avec tout le travail qu'il amassait. Et puis … Il fallait être honnête, le quartier, malgré son manque d'électricité, était quand même le meilleur des environs. Cependant, le jeune homme passait de plus en plus de temps à l'extérieur de leur petit monde créé par Madame. Il avait d'abord commencé par chercher des endroits où se poser, pour recharger téléphone, ordinateur, pour s'éclairer à la lumière des lampadaires … Puis une idée lui était venue. Bien entendu, il ne l'avait pas eu tout seul. Qui aurait eu l'idée d'aller sonner directement chez Madame pour tenter de récupérer l'électricité qui manquait à tout le monde ? La réponse était clair. Demyan Armyanski, et Lisbeth Pietersen. Quelques jours plus tôt, se retrouvant à parler de choses et d'autres, ils en étaient arrivés à la même conclusion : si quelqu'un ne faisait pas avancer le mouvement, il y aurait du grabuge dans les environs. Beaucoup de personnes parlaient déjà d'organiser de grandes manifestations pour sortir Madame de son trou et la forcer à remettre ce qu'elle avait enlevé aux habitants. Malheureusement, qui disait manifestations disait heurts avec les autorités, empêchement des moyens de transports, et perte d'argent pour tous ceux bloqués par les manifestants souhaitant tout de même aller travailler, ce que ni Demyan ni Lisbeth ne trouvaient souhaitables. Sans compter l'état des rues après le passage de la foule, et tout ce qu'il s'ensuivait. Non, il fallait que quelqu'un prenne les choses en main, et ce rapidement. Alors ils avaient cherché. Pendant des heures entières, minutieusement, ils avaient cherché. Et finalement, alors qu'ils avaient totalement perdus espoir... La voilà. L'adresse de Madame, cachée dans un dossier soit disant secret. Si seulement cette femme savait … Que les secrets qu'elle gardait étaient autant en danger que les leurs.

C'est donc muni d'un sac et d'une bouteille de rhum brun que Demyan avait rejoint Lisbeth quelques minutes plus tôt. D'après le plan qu'ils avaient élaborés, ils se trouvaient à quelques rues de la maison recherchée. Mais encore fallait-il se souvenir du chemin indiqué sur la carte qu'ils avaient sommairement tracés.

Demyan prit une gorgée dans sa bouteille. Encore une. Il ne se souvenait plus l'heure exacte à laquelle il l'avait commencé, ni même si elle était sa première bouteille. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il avait passé la soirée à repenser à la semaine précédente et à son entrevue avec Lana... Scène qui lui avait donné l'envie de reprendre ses anciennes et mauvaises habitudes, et de rattraper le temps perdu avec le meilleur ami des pirates : le rhum.


« Maintenant … Il faut qu'on mène à bien notre mission. La survie de toute l'espèce humaine de Yellowsky est en jeu. Ou presque.»

La vie sans électricité était parfois simple, parfois difficile, selon qui en parlait. Quelqu'un qui ne savait pas faire à manger au feu de bois était plutôt mal parti, en vérité. Bien que la plupart des gens adoptait les repas froids comme unique source de nourriture. C'était invivable. Et Demyan était sûr que si révolte il y avait, elle démarrerait pour une cause liée à l'appétit des hommes. En attendant, c'était plutôt une soif à étancher qui le tiraillait actuellement. Tendant la bouteille à Lisbeth, il se mit à avancer dans la rue qui se trouvait sur sa gauche. Autant commencer par là. Et si ces souvenirs étaient exacts, ils devaient d'abord emprunter ce chemin, puis bifurquer quelque part ensuite. Clair net et précis, n'est-ce pas ?

« J'espère que tu connais le chemin … Je ne suis pas réputé pour être une vraie carte routière. »

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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyLun 11 Mar - 21:40

Rage&Folie ne font pas bon ménage.



Perturbée. Tel était l’adjectif qui définissait le mieux Lisbeth en ce moment. Il n’y avait rien à faire, la pauvre était en train de sombrer un peu plus chaque jour sans qu’elle n’ait rien demandé pour cela. Depuis janvier, la belle enchainait les mauvaises nouvelles, qu’elle n’hésitait pas à caractériser de drames. Mélodramatique ? Un peu, mais il fallait avouer que les récents événements dans le quartier ne l’aidaient pas à se calmer et à retrouver une seule once de stabilité. Tout d’abord, l’électricité. Vivre dans une semi-obscurité permanente la rendait folle, et les plats froids n’étaient pas ce qu’elle affectionnait le plus culinairement parlant. Lisbeth avait beau vivre dans un des quartiers les plus huppés du monde si ce n’était le plus huppé de tous, le manque d’électricité la faisait grandement douter sur l’appellation qu’en donnait Madame. Qui vivait encore sans électricité dans le monde ? Sûrement quelques foyers des pays du tiers-monde et les tribus de la forêt amazonienne, mais en rien ce n’était digne de l’élite de ce monde, n’est-ce pas ? Le second ‘drame’ dans la vie de Lisbeth n’était d’autre que la conséquence de ce manque de confort : le départ de Pandora. Certes, sa colocataire et amie avait promis de revenir, mais elle ne serait sûrement jamais partie si Lisbeth n’avait pas perdu son sang-froid à cause des lubies de Madame. Et enfin, le drame le plus conséquent de tous : l’installation de son père à Yellowsky. Cette nouvelle et la conversation qu’elle avait récemment eu avec lui l’avaient rendue encore plus perturbée qu’elle ne l’était déjà. Lui, la cause de son ‘instabilité psychologique’, était venu la bouche en cœur pour demander pardon en espérant qu’elle lui ouvre les bras. Et puis quoi encore ?! Lisbeth avait pourtant beau essayer de le cacher, mais les paroles de son père étaient loin de la laisser indifférentes… Sauf que c’était un peu tard pour les excuses, le mal était fait et elle voyait mal comment la situation pourrait s’arranger avec son père… Dans de telles situations, Lisbeth n’arrivait à parler qu’à une seule personne : Demyan. Bien sûr, Vianney qui était maintenant secrètement son petit ami – elle n’arrivait toujours pas à s’y faire d’ailleurs – était là pour l’écouter et l’apaiser un tant soit peu, mais il n’y avait vraiment que Demyan qui pouvait la comprendre. Effectivement, le russe était sûrement tout aussi perturbé qu’elle et c’était de loin la première personne qu’elle connaissait qui avait un cadre familial ressemblent au sien, c’est-à-dire un père détestable et détesté. Demyan et Lisbeth étaient un peu les vilains petits canards de leurs familles respectives, et c’était sûrement pour cette raison qu’ils s’entendaient aussi bien, en plus du fait qu’ils avaient l’esprit pareil. Cet esprit fou capable d’avoir des idées toutes aussi folles et qui pourtant leur paraissaient presque normales. Les deux amis se voyaient assez souvent, et c’était lors de ces moments-là que l’idée la plus folle qu’ils n’aient jamais eu pris forme : aller sonner chez Madame pour lui demander de remettre l’électricité. Si personne n’osait se rebeller à cause des complications que cela pouvait impliquer, Demyan et Lisbeth avaient décidé de prendre les choses en main en faisant les choses au mieux. A première vue, cela pouvait paraitre simple sauf que… l’adresse de Madame n’était pas du genre à se trouver dans un annuaire. Ils avaient dû chercher pendant un moment, mais grâce à leur talent d’enquêteurs en herbe, les deux jeunes gens avaient enfin réussi à mettre la main sur cette adresse, Dieu merci. Aussitôt l’adresse trouvée, les deux amis s’étaient donnés rendez-vous pour mettre leur plan à exécution.

- T’es en retard mon petit Demyan !, lança la néerlandaise à la vue de son ami.

Le soir tant attendu était enfin arrivé, et Lisbeth ne pouvait cacher son excitation d’où le ton employé à l’arrivée de Demyan. Ce-dernier ne dit rien, se contenta de lui tendre une bouteille de rhum déjà bien entamée.


- Hé ! T’aurais pu m’attendre tout de même !, se plaignit la jeune femme en attrapant la bouteille.

Le rhum n’était certainement pas son alcool préféré – trop pirate pour elle – mais ça ferait largement l’affaire pour la soirée. Et puis sans alcool, ça ne serait pas la même chose alors pas question de faire la fine bouche.

- Maintenant … Il faut qu'on mène à bien notre mission. La survie de toute l'espèce humaine de Yellowsky est en jeu. Ou presque.

- Je n’aurais pas pu dire mieux jeune pirate ! Drink up me 'earties. Yo ho !

Sur ces bonnes paroles, la demoiselle prit une autre gorgée de rhum pur et une fois la gorge totalement désinfectée, elle repassa la bouteille à son ami. Ils devaient maintenant faire en sorte de ne pas se perdre pour pouvoir mener à bien leur mission, et ce n’est pas du tout gagner… Lisbeth n’était pas réputée pour son sens de l’orientation hors pair, alors avec l’alcool en plus, il ne fallait pas trop lui en demander.

- J'espère que tu connais le chemin … Je ne suis pas réputé pour être une vraie carte routière.

Ils étaient dans de beaux draps si aucun des deux ne savaient pas par où aller.

- En fait… Je comptais un peu sur toi, j’ai légèrement oublié la carte qu’on avait faite ensemble et tout se ressemble par ici… Mais si mes souvenirs sont bons, sa maison se trouve dans le centre donc il faut se débrouiller pour se diriger par là-bas.

Lisbeth était douée dans plein de domaines, mais certainement pas pour expliquer un itinéraire. Peu importe, au pire s’ils ne trouvaient pas la maison ce soir-là, ils trouveraient bien un autre moment pour déranger cette chère Madame. Les deux amis se mirent donc à marcher sans réellement savoir où ils allaient, mais après tout ça rendait la mission encore plus excitante !

- Alors, qu’est-ce que tu me racontes depuis la dernière fois ? Tu ne me croiras jamais mais mon père s’est installé dans le quartier et il m’a tenu un de ces speeches !

Rien qu’en n’y repensant, ça la mettait hors de ses gonds, et elle savait que Demyan comprendrait ce qu’elle ressent sans qu’elle ait besoin de détailler plus ce qui s’était passé avec son paternel.

- Quel con, rajouta-t-elle avant de reprendre la bouteille des mains du russe. Et Madame aussi, ce n’est qu’une pauvre conne quand j’y repense, ils font la paire.

La soirée promettait d’être bien sympathique, le genre de soirée où les insultes fusent…


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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyJeu 28 Mar - 17:28

Rage&Folie ne font pas bon ménage.


Plus les années passaient, plus le temps semblait raccourcir. Demyan se rappelait de l'époque où il désespérait de finir ses années, attendant avec impatience … Quoi ? Qu'attendait-il, alors qu'il ne connaissait encore rien de la vie ? Que les choses changent, que ses parents changent, qu'il rencontre d'autres personnes que les érudits qui venaient prendre un verre autour d'une table, une immense table, dans son manoir. Et maintenant, alors que tout avait bel et bien évolué, changé, que toute sa vie s'était transformée, jusqu'à en devenir complètement méconnaissable, le temps passait trop vite. Mais ce n'était peut-être pas si étonnant, en fin de compte. Lui-même n'était qu'un pâle reflet de ce qu'il avait été. Il avait changé physiquement, de couleur de cheveux, de stature, il s'était rajouté tatouages et piercings. Son but, hormis le fait que cette image de lui-même lui convenait plus que n'importe quelle autre, avait été que quiconque ne le connaisse pas assez ne puisse faire aucun lien entre lui et le milieu dans lequel il vivait. Il avait tout fait pour se débarrasser de toute son éducation, et si beaucoup de choses restaient, beaucoup d'autres avaient disparues. Mentalement, enfin. Le drame face auquel il avait dû faire face l'avait forgé sans doute bien plus qu'il ne l'aurait voulu. Il était devenu blasé, n'attendait plus rien de la vie qu'une existence sans plus de problèmes qu'il n'en avait déjà. Tourmenté, sans véritablement de points d'accroche. Le jeune homme qu'il avait été n'était pas comme cela. Il était plein de vie, d'espoir, allait se marier, fonder une famille, n'obéirait certes plus à son père, mais d'une manière que celui-ci ne pourrait pas contester. Mais tout cela s'était effondré et Demyan se demandait si son changement n'était pas, en fin de compte, une façon pour son corps et son âme de rester en vie, sans perdre totalement la raison. Et c'est dans ces conditions qu'il avait rencontré Lisbeth. Elle faisait partie de ces gens pour qui, quelques temps plus tôt, il aurait éprouvé une incompréhension totale. Il ne l'aurait pas réellement comprise, réellement soutenue. Mais après ce que lui avait fait son père, elle était la seule, de ce point de vue là, qui puisse le comprendre, et la réciproque était tout aussi vraie. La vie était faite de bien trop de surprises pour qu'elle en soit agréable, en réalité, mais parfois, elle nous mettait sur la route des bonnes personnes, de celles que l'on pouvait aider et qui pouvait nous aider tout autant en retour. Et c'était sûrement le cas avec la Pietersen, qui semblait aussi perdue dans son existence qu'il ne l'était. 

Ce n'était pourtant pas les occasions de se relever qui manquaient, à Londres. Loin d'une partie de leurs problèmes, ils avaient parfois quelques temps pour se relever et guérir de leurs obligations, de leurs familles. Mais à chaque fois qu'ils touchaient cet objectif du bout du doigt, quelque chose survenait, quelque chose qui les faisait reculer, repartir de zéro. Et dans ces cas-là, comme l'on peut s'y attendre, l'espoir se faisait la malle. Alors il ne leur restait plus rien, que les gens sur lesquels ils pouvaient compter.

Mais ce soir, ils allaient enfin pouvoir faire quelque chose pour aider le quartier. Se sentir utiles -note à part : et détestés par la suite, hein mais ça il le sait pas encore -, rapporter ce que tout le monde avait perdu. Voilà maintenant trois mois que plus personne à Yellowsky n'avait d'électricité. Et petit à petit, plus Demyan et Lisbeth avançaient dans leurs recherches, plus ils avaient compris qu'Elle, Madame, en avait. Alors les problèmes du quartier lui passaient sans doute au-dessus de la tête. Voilà ce qui, en premier lieu, l'avait énervé.


« C'est pas moi qui suis en retard, c'est toi qui est trop en avance. »

Avec un sourire, il observa les alentours. Bien entendu, Demyan n'était jamais à l'heure. Déjà, alors qu'il était encore à la fac, il avait un mal fou à assister à ses cours. Alors des rendez-vous avec ses amis vous pensez …

Reprenant la bouteille, il en but encore une gorgée. Il en fallait beaucoup pour qu'il soit complètement soûl, mais son humeur aidant, il savait que ça ne tarderait pas vraiment. Il avait l'habitude. A son arrivée à Londres, il ne faisait qu'écumer les bars, ce qui était plutôt une mauvaise chose pour sa santé mentale. Quand la néerlandaise lui dit qu'elle avait oublié la carte, il lâcha une grimace. Bah, ce n'était pas vraiment gagné … Combien de temps allaient-ils errer, à la faible lueur des lampadaires ? Mais ce n'était pas vraiment un problème, en réalité. Au moins, il ne passait pas sa soirée sur son piano, comme à son habitude, en se demandant pourquoi l'insomnie survenait toujours quand il aurait voulu dormir à poings fermés.


«  De toute manière, je pense que si on cherche la plus grande et la plus chère des maisons, ce sera sûrement celle-là … Madame n'est pas le genre de personnes à vivre dans un appartement miteux dans une cité. »

Demyan marchait à côté de Lisbeth, dans une direction qui était, il fallait l'espérer, la bonne. Ils verraient bien. De toute manière, tout le temps qu'il ne passait pas seul n'était pas réellement du temps perdu ! Etonné, à l'entente de la nouvelle que lui annonça son amie, il fronça les sourcils.

«  C'est la période ou quoi ? Childeric a entendu une rumeur qui dirait que le mien aussi est à proximité … Mais je n'ai pas encore eu la chance de lui faire face.  Il t'a dit quoi ? »

Le russe compatissait réellement. Lui même ne savait pas comment il réagirait si Childeric avait dit vrai et si son père était réellement venu à Londres. Ni comment il allait prendre le moment où il viendrait lui parler. Il aurait de la chance s'il ne décidait pas de lui mettre son poing dans la figure, bien que les conventions exigeaient qu'il ne le fasse pas. Il ne le ferait sans doute pas d'ailleurs. Ou alors seulement dans ses rêves, allez savoir.

« Ils devraient carrément faire un ménage à trois. On les appelerait « Les enfoirés de Yellowsky » ils feraient un véritable tabac. Elle doit bien se régaler, elle … Regarde moi ça, elle a de l'électricité ! Tu m'étonnes qu'elle se permette des caprices ! »

Demyan était dégoûté. Dégoûté par son père, par la Russie, et par celle qui gouvernait son quartier. L'alcool aidant, il avait l'impression qu'il aurait pu tous les tuer dans l'instant... Une impression ?

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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyMer 1 Mai - 15:04

Rage&Folie ne font pas bon ménage.



Une ballade dans le Londres profond dans l’unique but de rendre une petite visite à Madame, qui aurait parié sur cela un jour ? Lisbeth n’était vraiment pas du genre à faire les lèches-bottes, vraiment pas, - c’était d’ailleurs les autres qui venaient la caresser dans le sens du poil la plupart du temps – mais il fallait avouer qu’elle était tellement désespérée qu’elle n’avait pas trouvé une meilleure idée pour ramener l’électricité dans le quartier. Et après tout, les faux semblants et compagnie ne lui étaient pas vraiment étrangers, elle savait plutôt bien comment s’y prendre à force de maîtriser l’art de la manipulation. Faux sourires plus vrais que natures, chantages, actions parfaitement calculées et autre rythmaient la vie de la demoiselle depuis longtemps maintenant, alors autant mettre ces dons-là à profit surtout lorsque c’était pour sauver l’intérêt général des habitants ! Non, vraiment, il ne fallait pas se leurrer, Lisbeth agissait pour son propre bien, l’intérêt général n’était qu’une bonne excuse pour se donner bonne conscience. Heureusement pour elle, la brune avait trouvé un allier de taille pour la soutenir, un allier sans qui elle ne serait jamais passée à l’action. Ce qui était bien avec Demyan, c’était qu’il la comprenait et la soutenait dans sa folie. Avec lui, Lisbeth n’avait pas besoin de se justifier avec des belles paroles aussi sincères que celles prononcées par un arracheur de dent, et il n’y avait pas à dire, ça faisait du bien d’être soi-même ne serait-ce que quelques heures. Lisbeth était névrosée, bizarre, à moitié folle, une manipulatrice hors pair, et pourtant, seul Demyan ne la connaissait sous son vrai jour et le contraire était vrai aussi. C’était peut-être pour cette unique raison que les deux amis aimaient autant passer du temps ensemble, la folie leur allait tellement bien au teint qu’ils avaient du mal à s’en défaire lorsqu’ils se retrouvaient.

Droite, gauche, tout droit, derrière… C’était fou à quel point Londres regorgeait d’endroits encore inconnus aux yeux de la néerlandaise. C’était comme si elle se retrouvait soudainement coincée dans un labyrinthe géant camouflé derrière les buildings et les maisons de la ville. Pourquoi avait-il fallu que Madame habite à l’extérieur de Yellowsky ? N’était-ce pas paradoxale d’ailleurs ? Madame, fondatrice du quartier le plus huppé au monde et chef au contrôle scrupuleux des entrées et sorties des habitants ne vivait même pas dans le dit quartier… C’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité, mais bon, il fallait avouer que ce n’était pas illogique. Après tout, Madame n’allait pas se mélanger si c’était pour prendre le risque de se faire découvrir aux yeux de tous… Au moins en habitant à l’extérieur du quartier, ça la rendait beaucoup plus inaccessible. Du moins, c’était avant que Demyan et Lisbeth en face une affaire personnelle. Après de longues et fructueuses recherches, les deux névrosés de service avaient obtenu tout ce qu’ils souhaitaient savoir et ils leur étaient désormais possibles de passer à la vitesse supérieure.


- C'est pas moi qui suis en retard, c'est toi qui est trop en avance. , répondit le russe à la remarque de Lisbeth.
En retard, une bouteille à la main – il fallait bien rendre les choses plus intéressantes – et rejetant la faute sur les autres, C’était du Demyan tout craché ça ! En guise de réponse, la brune leva les yeux au ciel avant de prendre la bouteille de rhum si gentiment proposée par Demyan. Une fois réunis pour remplir leur mission, à savoir celle de raisonner Madame pour remettre l’électricité dans le quartier, les deux jeunes gens commencèrent à marcher à l’aveugle en direction de la demeure de cette chère Madame. S’ils avaient trouvé son quartier, les deux détectives en herbe n’avaient pas pris la peine de mémoriser l’adresse exacte et l’itinéraire pour s’y rendre depuis Yellowsky… Pas vraiment doués les deux !


- De toute manière, je pense que si on cherche la plus grande et la plus chère des maisons, ce sera sûrement celle-là … Madame n'est pas le genre de personnes à vivre dans un appartement miteux dans une cité.

La remarque du russe arracha un sourire à la jeune femme. Imaginer Madame dans un appartement miteux habillée de haillons à la Cendrillon était assez comique et jouissif à la fois, allez savoir pourquoi.

- Je te l’accorde, ce n’est pas tellement son genre de se satisfaire des choses simples, elle a plutôt la folie des grandeurs si tu veux mon avis. Je suis sûre que sa maison se démarque de celle des autres d’un moyen ou d’un autre.

Lisbeth n’avait pas tellement tort, une femme telle que Madame pouvait-elle seulement se satisfaire de quelque chose de simple ? Même en ayant la maison la grande et la plus du quartier, il y aurait obligatoirement un détail venant marquer l’endroit de son originalité.

- Il faut chercher une maison atypique, dans le genre de celle de la sorcière dans Hansel et Gretel, ce serait bien son genre une maison en sucreries !, ajouta la demoiselle avant de reprendre une autre gorgée de rhum.

L’image de Madame habitant dans une maison bâtie en sucre était tout aussi comique que de l’imaginer en Cendrillon, il fallait arrêter avec l’alcool ça la faisait totalement divaguer…
Le sujet de la maison de Madame étant en train de s’essouffler, Lisbeth avait rebondi directement en demandant des nouvelles de son ami, ce qui l’amena presque inévitablement à parler de son père. Ah, les parents ! S’il y avait bien une personne apte à la comprendre sur ce sujet, c’était Demyan. Entre les Pietersen et les Armyanski, il n’y en avait pas une famille pour rattraper l’autre… Leurs pères respectifs étaient d’ailleurs un de leur sujet favori lorsqu’il s’agissait de venir à critiquer quelqu’un.


- C'est la période ou quoi ? Childeric a entendu une rumeur qui dirait que le mien aussi est à proximité … Mais je n'ai pas encore eu la chance de lui faire face. Il t'a dit quoi ?

Lisbeth grimaça. Revenir sur la conversation qu’elle avait bien pu avoir avec son paternel la rendait à fleur de peau.


- Childeric, ton père ? Dis-m’en plus, à deux on trouvera un moyen de l’éloigner d’ici !, promit-elle. Figure-toi que mon cher père veut « s’excuser » pour le mal qu’il a pu me faire, commença-t-elle en insistant bien sur la notion d’excuse. Comme si c’était facile de tout pardonner alors qu’il ne s’est jamais préoccupé de moi. En vingt-trois ans tout ce qu’il m’a apporté ce n’est que de l’argent et mon état de névrosée totale, conclut-elle avec un rire nerveux traduisant son incrédulité.

Monsieur Pietersen, ou le sujet qui fâche. C’était simple, pour Lisbeth son père était à l’origine de toute sa psychose et de ses problèmes et en connaissant son histoire il était bien difficile de ne pas lui donner raison. Elle était tellement en colère contre lui qu’elle n’arrivait plus à penser correctement à son sujet. D’un côté ses excuses étaient un bon début, mais de l’autre étaient-elles bien nécessaires ? Ce n’était pas après tout ce temps qu’il allait avoir une relation père/fille normale…

- Ils devraient carrément faire un ménage à trois. On les appelerait « Les enfoirés de Yellowsky » ils feraient un véritable tabac. Elle doit bien se régaler, elle … Regarde moi ça, elle a de l'électricité ! Tu m'étonnes qu'elle se permette des caprices !

La remarque de Demyan fit sourire Lisbeth. Il n’avait pas tort du tout, Papa Armyanski, papa Pietersen et Madame étaient faits pour s’entendre. Tous aussi cruels les uns que les autres ! D’ailleurs en y repensant, faire de la lèche à Madame ne semblait plus une aussi bonne idée…

- Je suis bien d’accord… Ils font la paire ces trois-là ! Mon père ne trouverait pas une meilleure femme que Madame, ensemble ils ruineraient très bien la vie des autres, de vrais experts en la matière !

La rage commençait à envahir le corps de Lisbeth un peu plus à chaque pas qui les rapprochait de chez Madame. Son père était un con, celui de Demyan aussi d’après ce que son ami avait bien pu lui dire, et Madame était sûrement la pire des trois ! Comment aller la voir en jouant aux parfaits habitants modèles maintenant… L’idée lui donnait la nausée.

- Tiens, ce ne serait pas cette maison ?, demanda Lisbeth en pointant du doigt une immense maison digne du château Cruella.

L’alccol et la rage la faisaient peut-être divaguer, mais dans le genre atypique, il n’y avait pas mieux… A voir ce qu’ils allaient faire maintenant qu’ils étaient tous les deux d’une humeur massacrante.


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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyVen 3 Mai - 14:50

Rage&Folie ne font pas bon ménage.


Personne ne comprenait jamais. C'était évident. Trop de demandes, trop de tout, trop de rien, personne ne comprenait ce qu'il se tramait dans la tête des personnes comme Demyan ou Lisbeth. Ou personne ne le cherchait, c'était dur de le définir, vraiment dur. Peut-être qu'ils étaient juste trop compliqués à saisir pour le commun des mortels, trop tourmentés, trop intelligents, trop calmes et trop l'inverse de la même façon. Ils n'étaient pas forcément mauvais. Juste fous. Voilà la manière dont ils étaient vus, par toutes les personnes assez idiotes ou confiantes pour croire qu'elles les connaissaient assez pour se permettre un jugement aussi brutal que celui-là. Mais Demyan ne leur en voulait pas. Ce que l'on ne comprenait pas ne pouvait pas nous desservir. Et il était certain qu'ils étaient incompris par la plupart des gens. En Russie, ses pertes de mémoire étaient vues comme l'une de ses lubies du moment. Bien entendu que si il se rappelait, ou alors il commençait à boire bien trop pour que ce soit respectable, pour que sa position dans l'estime de son père soit maintenue. Puis après, le drame, la prise de conscience, les premières appellations terribles. Mon fils est fou, fou, fou, il mériterait l'asile mais on ne peut pas, une réputation, ça se conserve, ça se chérit. Alors on exile les incompris, on les envoie ailleurs, Londres, c'est bien Londres, c'est beau Londres. C'est grand, et personne ne le connait. Les rares personnes au courant de ce qu'il a fait le prennent pour un meurtrier ou quelqu'un de qui il faudrait avoir pitié. La conclusion de la vie de Demyan? N'essayez pas de comprendre les incompris, ils vous comprendront toujours mieux de toute façon. Mais avec Lisbeth, c'est tout à fait différent. Pas d'appellation, de mis en case, "fou" "spirituellement acceptable" tout ça, ça ne voulait rien dire. Et ne pas devoir se cacher, pouvoir être soi-même avec qualités, et surtout défauts, c'était sans doute le secret de leur amitié.

L'électricité manquait cruellement à la ville. Ce n'était un secret pour personne, et pourtant, aucun des gens que Demyan ne connaissait ne s'était secoué jusque là pour essayer de rétablir le courant, préférant garder leur fierté et rester en galérant à se faire à manger. C'en devenait tellement ridicule que les deux jeunes gens avaient décidé de se montrer en tant que porte-parole du peuple. Il fallait bien que quelqu'un s'en charge, les habitants n'ayant de cesse d'aggraver leur situation, notamment en envoyant à Madame des lettres de reproche. Des lettres de reproche? Seriously? C'est comme ça qu'ils comptent couler des jours plus beaux? Alors, muni de lampe torche et de rhum, ils avaient pris la route, espérant rétablir ce qui leur avait été enlevé.

Après tout, il n'y avait que comme cela qu'ils pourraient arriver à quelque chose. Depuis le temps, Demyan avait compris que Madame était de ces gens qui gardaient le pouvoir grâce à leur anonymat. Lui envoyer des lettres ne ferait que renforcer le pouvoir qu'elle avait de garder son identité secrète, alors pourquoi ne pas rendre Madame plus ... Egale à eux mêmes?

Mais ne pas connaître l'aspect de la maison de la détentrice de leur quartier était quelque peu problématique. Toutefois, Lisbeth marqua un point. Si Madame vivait dans les environs, son habitat se devait d'être reconnaissable entre mille. L'hypothèse de la jeune femme, bien que complètement fou, eut le don de le faire rire, et après une gorgée de la bouteille qu'il avait récupéré, il enchaîna.


"Oh, à qui le dis tu ! En plus de cela, la sorcière était le stéréotype parfait: la maison et la vie parfaite et l'égoïsme de ne vouloir le partager avec personne. Un peu comme Madame. Mais une maison en sucreries, ça serait pas mal, au moins on pourrait la rendre SDF."

Les divagations de jeunes gens sous l'effet de l'alcool ... On ne pouvait pas dire que ça leur réussissait ... Mais le sujet qui suivit fut sans doute encore plus terrible, dans son contenu. A chaque fois qu'ils se voyaient et qu'ils en venaient à parler de tout et de rien, ils arrivaient à leur famille respective. Presque à tous les coups. Il y avait sans doute énormément de choses à dire sur leur vie familiale, en réalité. Des familles explosées, sans presque plus de liens, c'en était presque triste, et pourtant, l'Armyanski n'éprouvait que de la colère à penser à son géniteur, que du dégoût. Un homme qui vous envoie à l'autre bout du monde sans moyen de soigner votre maladie de l'esprit, voilà quelqu'un qui mériterait la mort. Ne serait-ce que symboliquement.

"Je n'ai pas beaucoup de détails, mais il parait qu'il aurait rendu visite au père de Child récemment. C'est comme ça que je le sais... C'est paradoxal, je ne sais pas ce qui m'énerve le plus, le fait qu'il soit là, où que je ne l'ai pas encore vu pour pouvoir le confirmer. Tu penses qu'il prendrait comment le fait que j'ai abandonné mes respectables études pour devenir tatoueur?"

Demyan grimaça. Il avait sérieusement des envies de meurtres, de réelles envies de meurtre, quand il s'agissait de son père, cet homme au regard froid et calculateur, terriblement ... Russe. Son passé qui revenait au galop sans prévenir ne serait-ce que pour qu'il se mette à couvert. Le meurtre de Nina. Lana. Son père. Sa mère. Son alter ego.

"Ils sont fun, à croire qu'ils peuvent tout arranger avec de belles paroles ... On sait tous les deux à quel point ils savent manipuler avec des mots hein, ils n'en seraient pas là sinon. Des fois, ça vaudrait peut-être mieux ! "

C'était sans doute la fortune du père qui avait ruiné la santé et la vie du fils, il en restait persuadé. Tout ça pour un foutu argent dont ils ne savaient que faire maintenant ! Drôle de vie, drôle et avec un arrière goût d'amertume. Serrant les dents, Demyan essaya de réprimer sa colère, sans succès, aussi, quand Lisbeth montra la maison sur laquelle ils venaient de tomber, il n'avait plus aucune envie d'aller ramper comme un vulgaire chien sur le palier de la maîtresse de quartier. Il avait juste envie de la voir souffrir, comme son père l'avait fait souffrir, rien que pour pure vengeance, pour pouvoir voir ses regrets, juste une fois. Que ce soit Madame ou son père en fin de compte, c'était sans importance, les deux méritaient punition.

"Si, sans doute. Je ne suis pas vraiment d'humeur à sonner et à attendre qu'on m'ouvre."

Avisant le portail, il eut vite fait de l'escalader. Comme protection, il y avait mieux, mais sans doute se sentait-elle hors de danger. Grossière erreur. Attérissant de l'autre côté, Demyan se tourna vers son amie.

"Tu viens? On va pouvoir s'amuser un peu maintenant ! "

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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyMar 14 Mai - 23:15

Rage&Folie ne font pas bon ménage.



Madame, Madame, Madame… Plus le temps passait et plus Lisbeth ressentait de la rancœur à son égard si ce n’était du dégoût total. Cette femme était tout à fait répugnante à abuser de ses pauvres habitants de la sorte ! C’en était pathétique, effroyable, révoltant ! Il n’en fallait pas beaucoup pour faire sortir la néerlandaise de ses gonds, mais cette Madame à deux noises était sûrement la plus douée dans ce domaine. Elle manipulait les gens avec une telle aisance, elle les faisait devenir absolument dépendants de sa pauvre petite personne… A vrai dire, on ne pouvait pas vraiment dire si la jeune Pietersen était plus révoltée que jalouse…mais là n’était pas la question. Si les intentions de départ qu’elle avait eu avec Demyan étaient tout à fait nobles – à savoir faire du charme à Madame pour rétablir l’électricité dans le quartier –il devenait parfaitement clair qu’elles s’étaient radicalement transformées. Lisbeth tenait l’alcool plus ou moins bien, mais surtout, elle avait l’alcool mauvais, très mauvais. Combien de fois s’était-elle retrouvée dans des situations impossibles juste parce qu’elle avait légèrement abusé sur la boisson ? Un nombre incalculable de fois. Quant à Demyan, il ne lui en fallait pas grand-chose non plus pour laisser place à un jeune homme habité par une folie destructrice. Tout ça pour dire que Madame devrait s’inquiéter, l’alcool et deux esprits torturés comme ceux de la néerlandaise et du russe ne faisaient pas très bon ménage, alors si en plus il fallait rajouter un zeste de colère, c’était la catastrophe assurée. En avançant dans les rues de Londres à l’aveugle, les deux jeunes gens se livraient à une conversation susceptible d’aggraver les choses : leurs paternels. Ces deux personnes qui pourrissaient littéralement la vie de leurs enfants avec une telle aisance… C’en était presque autant révoltant que le comportement de cette Madame. C’était fou comme ils allaient bien ensemble tous les trois ! De vrais sorciers dignes des contes des frères Grimm.
"- Oh, à qui le dis-tu ! En plus de cela, la sorcière était le stéréotype parfait: la maison et la vie parfaite et l'égoïsme de ne vouloir le partager avec personne. Un peu comme Madame. Mais une maison en sucreries, ça serait pas mal, au moins on pourrait la rendre SDF."
Lisbeth sourit à la remarque de son ami. Il n’avait pas tort, Madame était le parfait cliché de la sorcière, et leurs pères faisaient de très bons mages noirs aussi. Quant à la seconde partie de sa phrase…ça donnait des idées diaboliques à cette chère petite Lisbeth.
- Demyan, voyons. Pas besoin que sa maison soit en sucreries pour la rendre SDF !, répondit-elle avec un sourire diabolique.
Pas besoin d’être d’une grande intelligence pour comprendre où voulait en venir Lisbeth. C’était fou, totalement stupide et insensé mais pourtant… Rendre Madame SDF en brûlant sa maison ni vu ni connu était quelque chose de vraiment tentant. Comme quoi, il n’en fallait vraiment pas beaucoup pour réveiller le côté diabolique de la jeune femme. Néanmoins, aussi déterminée que la brune pouvait l’être, toutes ses expectatives seraient vaines s’ils ne trouvaient pas la demeure de Madame. Et avouez-le, ce serait dommage de les priver d’un tel acte. En plus de cela, il n’y a rien de plus dangereux que de frustrer deux âmes incontrôlables comme celles des deux jeunes gens… Si Lisbeth et Demyan ne trouvaient pas la maison qu’ils cherchaient, ça risquerait de tourner au vinaigre. Dans cet état, Lisbeth était capable de mettre le feu à tout le quartier pour se venger d’une telle frustration. Ah, quel enfant gâté. Soit. Pour le moment ils en étaient encore au stade de l’aventure et d’une gentille et innocente conversation sur leurs paternels respectifs.


"Je n'ai pas beaucoup de détails, mais il parait qu'il aurait rendu visite au père de Child récemment. C'est comme ça que je le sais... C'est paradoxal, je ne sais pas ce qui m'énerve le plus, le fait qu'il soit là, où que je ne l'ai pas encore vu pour pouvoir le confirmer. Tu penses qu'il prendrait comment le fait que j'ai abandonné mes respectables études pour devenir tatoueur?"
Lisbeth écouta son ami avec intention. En matière de père insupportable, elle était apte à donner tous les conseils possibles et inimaginables, des plus sensés ou plus irréalisables.
- Il n’a même pas la décence de venir te voir directement, quel lâche. Mon père a au moins eu ce mérite. Après tu me diras, ça peut avoir du bon… ça va t’empêcher de faire une crise cardiaque en le voyant et ça te laisse un bon moment pour préparer ton discours. Si ton père est comme le mien, il va se mettre à critiquer tous tes choix. Le truc à faire dans une telle situation : la carte du sarcasme. Tu es un tatoueur prestigieux qui exerce dans le quartier le plus élitiste au monde, faut que t’arrives à le tourner à ton avantage. Je t’aiderais bien à écrire ton discours maintenant mais l’alcool risque de dicter toutes mes pensées… J’ai peur du résultat que ça peut donner, lui répondit-elle d’une seule traite avant de reprendre une gorgée de rhum.
Après, tout s’enchaîna encore plus vite qu’avant. Lisbeth avait tellement peu fait attention au paysage qu’elle était incapable de dire comment ils avaient fait pour se retrouver jusqu’ici, mais le résultat était là. Devant eux se tenait la demeure la plus improbable du quartier. C’était forcément celle de Madame, elle ne pouvait appartenir à personne d’autre.

- Ils sont fun, à croire qu'ils peuvent tout arranger avec de belles paroles ... On sait tous les deux à quel point ils savent manipuler avec des mots hein, ils n'en seraient pas là sinon. Des fois, ça vaudrait peut-être mieux ! "
Les paroles du jeune homme avaient été prononcées dans le vide, Lisbeth c’était d’ores et déjà arrêtée devant la demeure qui leur faisait face, totalement fascinée et excitée par ce que ça pouvait vouloir dire.
- Ce ne sont que des cons, répondit-elle à demi-mots, toujours autant fascinée par la maison.
C’était une réponse tout à fait large, universelle, mais peu importait. Le plus important était maintenant devant eux, et puis à quoi bon s’étendre sur le sujet M. Armyanski et M. Pietersen étaient les deux plus mauvais pères au monde, les deux plus mauvaises personnes sur cette planète après Madame, bien évidemment.

- Si, sans doute. Je ne suis pas vraiment d'humeur à sonner et à attendre qu'on m'ouvre, répondit Demyan à la question de Lisbeth quant à la possible demeure de Madame.
Il n’avait pas vraiment tort, à quoi bon attendre lorsqu’ils étaient persuadés que c’était le bon endroit. C’était tellement difficile à expliquer, mais l’instinct de la demoiselle la guidait vers cette maison, ça ne pouvait être que celle-là.


- Tu viens? On va pouvoir s'amuser un peu maintenant !
Lisbeth sourit. Son ami était visiblement dans le même état qu’elle, et ça la faisait jubiler d’avance.
- Minute papillon, j’arrive !
Ni une, ni deux, la jeune femme escalada le malheureux portail qui faisait guise de protection avant de venir rejoindre Demyan qui était déjà de l’autre côté.
- La maison a l’air vide… Mon instinct de cleptomane me tenterait d’aller voir ce qu’il y a dans sa maison mais en même temps, mon autre instinct de pyromane me donne envie de foutre le feu à la maison directement… Je te laisse choisir Demyan. Cambriolage et feu de joie, ou juste le feu ?
Attention Madame, ça ne sent pas bon pour toi…

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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyVen 17 Mai - 1:33

Rage&Folie ne font pas bon ménage.


On pouvait aisément admettre que Madame avait su faire son trou. Nulle personne ne pouvait être complètement inconnue de tous, pour enfin finir par gouverner telle une dictatrice tout un quartier, faisant ce qu'il lui semblait bon de faire avec ses habitants. Il n'oubliait pas la fois où, fière de ses rumeurs, elle avait mis à nu des hypothèses sur son passé, ce passé qu'il voulait à tout prix garder secret. Puis la fois suivante, où elle avait mis en avant son rapprochement avec Lana, faisant du jeune homme une cible pour Erwan, et toutes les personnes adultères du quartier trouvant son comportement "totalement inadmissible et immonde", le priant d'aller en Enfer sans plus se mêler de la vie de quiconque. Elle l'avait fait passer pour un rebut de la société, sans foi ni loi, qui ne méritait que la pendaison. Bravo Madame. Alors quelles que soient les raisons qui la poussaient à se montrer cruelle envers le quartier, Demyan la détestait. S'il avait pu, s'il s'était retrouvé face à elle à cet instant précis, sans nul doute qu'il aurait utilisé sa tête comme punching ball, et aurait pris un malin plaisir à la placarder contre le mur. Demyan était violent. Pas tout le temps. Souvent lorsqu'il ne se contrôlait plus, lorsqu'il buvait. Il était violent, narcissique et cédait à ses pulsions premières. Sans doute avait-il de la chance de se trouver en compagnie de Lisbeth. Sans doute que c'était sa compagne qui avait de la chance. Elle était folle. Son esprit était aussi dégénéré que le sien. Sûrement pas plus, sûrement pas moins. Voilà pourquoi il ne lui ferait sans doute aucun mal, jamais. Même son cerveau malade savait reconnaître un camarade, sans doute. Leurs esprits étaient comme de vieux guerriers, de vieux combattants revenant de contrées sombres. Ils ne parlaient pas de ce qu'ils avaient vécu ou presque, mais cela se ressentait au plus profond de leur être. Et parler de leur famille n'arrangeait rien, comment cela pouvait-il arranger ne serait-ce qu'un peu leur situation? La colère, la rage, le dégoût. Tant de sentiments servant à alimenter leur envie de vengeance. Et l'idée fusa. Semblant évidence. Bien sûr. Ils avaient tous les outils en main, ils avaient toujours tous les outils en main. Ils avaient le pouvoir. Et laisser le pouvoir au fils Armyanski & à la fille Pietersen, c'était ne pas savoir quoi en faire et vouloir s'en séparer.

"J'aime bien quand t'es comme ça, tu le sais ça?"

Il lui sourit en retour, d'un sourire qui n'avait rien de sain. Avec la quantité d'alcool ingérée, et ses soudaines envie de meurtre, on pouvait aisément comprendre que pour retrouver un Demyan sans tâche, il faudrait attendre le lendemain. Mais ce soir, ils s'amusaient. Ils mettaient le feu à la maison de Madame, ils en riaient, et ils s'occuperaient des conséquences le lendemain. Il ne se souviendrait même plus de ce qu'il avait fait, sans aucun doute. Ou par bribes. Oui, par bribes. Il saurait qu'il l'avait fait, sans se rappeler des détails. Ca le tuerait sans doute à petit feu, comme pour Nina. Mais il s'en fichait.

Il écouta le conseil de Lisbeth pour l'arrivée de son père et sourit. Il savait que le dialogue se passerait ainsi de toute manière. L'un essayant de le faire redevenir le gentil petit riche sans histoire, fils à papa, et l'autre hochant la tête d'un air totalement désintéressé, semblant attentif. Ca ne pouvait se passer autrement.


"Ouais, j'aviserais sur le moment. Puis au pire, je lui planterais un crayon dans l'oeil."

Bien sûr, il n'allait pas le faire, mais voilà un fantasme inassouvi fort agréable et dont il ne se passerait pas. Quoi de mieux que de penser à un meurtre pour ne pas le commetre? Demyan le faisait souvent. Ils arrivèrent donc bien vite devant la maison de la sorcière, et une fois derrière le portail, ils s'interrogèrent sur ce qu'ils allaient faire. Plus précisément, Lisbeth lui laissait le choix. D'un côté, fouiller la maison de Madame pour récolter des informations et ramasser quelques objets de valeur était intéressant, de l'autre côté, la prudence restait quand même maître mot dans l'esprit du russe.; S'ils se faisaient prendre, ils ne pourraient pas exécuter leur vengeance, et cela valait bien quelques objets de valeur, non?

"Je ne sais pas. Je pense qu'il vaut mieux pas rentrer, je ne sais pas si t'as remarqué, mais c'est une grande baraque. Et connaissant Madame, espionnant tout le quartier, crois moi que sa maison ne doit pas échapper à la règle."

Mais son jardin, peut-être ...

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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyDim 26 Mai - 0:23

Rage&Folie ne font pas bon ménage.



La folie ne se contrôle pas. Il n’y a qu’une mince frontière entre le contrôle de soi et la prise de pouvoir de nos pulsions. Dans son cas, Lisbeth avait toujours été habitée d’un esprit complètement différent de ceux des autres : contrairement à la majorité de l’espèce humaine, la néerlandaise était sujet à des pulsions anormales à la limite du malsain. Eh oui, qui pouvait se vanter d’être à la fois pyromane, cleptomane et une manipulatrice chevronnée ? Très peu de personnes, heureusement pour la survie de l’espèce humaine. Lisbeth se savait différente, et avec la thérapie qu’elle avait dû suivre à Paris, elle avait peu à peu réussi à maîtriser ses pulsions en les camouflant au plus profond d’elle-même. Aux yeux des autres, la belle était donc on ne peut plus normale. Les apparences étaient bien belles, mais il suffisait de creuser un peu pour se rendre compte que la folie qui l’habitait était toujours d’actualité et ne l’avait même jamais quittée. Il fallait être candide – ou totalement utopiste, au choix – pour penser que parler plusieurs heures à une personne payée pour écouter des problèmes était suffisant à faire disparaitre toute forme de folie chez une fille comme Lisbeth. Quoi qu’il en soit, Demyan était officiellement le seul à être au courant de tous les vices de la brunette, même si beaucoup se doutait d’une grande partie des troubles de la jeune femme. Enfin après, il suffisait juste de la stimuler un peu pour que tout contrôle s’évapore en fumée, laissant échapper une face beaucoup plus sombre de la demoiselle. Il y avait de nombreux moyen de la pousser à bout, mais il fallait croire que des stimuli comme la maison de Madame vide et totalement esseulée, de l’alcool, un briquet, et un ami la poussant à l’acte étaient les plus efficaces. Plantée devant la maison de Madame, Lisbeth jubilait. Prendre une revanche sur elle était tellement tentant après tout ce qu’elle leur avait fait subir ! Réduire sa maison de sorcière en poussière n’était que justice après tout… Bien évidemment, Lisbeth et Demyan en justiciers masqués, ce n’était pas bien crédible mais les deux s’en fichaient pas mal, la tentation de se faire justice soi-même dépassait tout le reste. En plus de cela, l’esprit diabolique de Lisbeth lui donnait de multiples idées sur le déroulement des évènements, comment résister à la tentation ? Si on en croyait Wilde, c’était d’y céder alors autant rendre hommage au maître. Il ne manquait plus que le plan d’attaque maintenant…
- Je ne sais pas. Je pense qu'il vaut mieux pas rentrer, je ne sais pas si t'as remarqué, mais c'est une grande baraque. Et connaissant Madame, espionnant tout le quartier, crois moi que sa maison ne doit pas échapper à la règle.
Lisbeth grimaça. Après toute la quantité d’alcool ingurgitée, Demyan réussissait à rester lucide, impressionnant. En plus de cela, il n’avait pas vraiment tort, la maison de Madame était sûrement équipée de caméras et d’un système de sécurité poussé qui devait avertir la police en cas d’infraction… Sur une personne normale, ce genre d’informations aurait juste freiné les ardeurs mais sur Lisbeth, au contraire, ça ne fit qu’accroître sa folie passagère.
- En même temps, il doit bien avoir des caméras et autre donnant sur son jardin alors maintenant qu’on est là, c’est foutu autant en profiter. Et puis, avant de brûler sa maison, il suffit juste de s’occuper du système de sécurité, de prendre ce qui nous intéresse, trouver de l’essence ou faire exploser la maison avec le gaz avant de partir avant que la police nous trouve. Tout ça ni vu ni connu. Si on ne rentre pas, on risque de nous voir sur les caméras donnant sur le jardin, et on serait bien dans la merde…
Une fois l’esprit diabolique de Lisbeth enclenché, on ne l’arrêtait plus. Un tel discours frôlant le professionnalisme devait vraiment éveiller la curiosité de Demyan… La néerlandaise n’était vraiment pas une sainte, tout le monde le savait, mais personne ne savait vraiment à quel point elle s’était mise dans des galères impossibles. Elle commençait juste à avoir de l’expérience, et elle se contentait simplement de la partager avec son ami, voilà tout.
- Allez, on reste maximum deux minutes !, se mit-elle presque à le supplier. La police ne peut pas mettre moins de temps pour arriver ! Et puis ça va être marrant !
Cette dernière affirmation était fondée. Lisbeth était vraiment sûre de ce qu’elle avançait et puis au pire…elle inventerait bien un beau mensonge tout beau à raconter aux agents de police, c’était son côté manipulatrice/menteuse qui prendrait le relai ! N’attendant plus l’approbation de son ami, la jeune se mit à avancer en direction de la fenêtre la plus proche, briquet dans une main, une pierre dans l’autre. Le plan était simple : briser la fenêtre pour rentrer, puis pendant que l’un s’occuperait du système de sécurité, l’autre se chargerait du cambriolage ; et enfin, allumer le gaz, briser toutes les bouteilles d’alcool et laisser trainer le briquet – ou allumettes, c’était mieux quand même – pour que le feu prenne une fois être ressorti de la maison. De là, il suffisait juste de sortir de là et passer inaperçu. Un jeu d’enfant pour Lisbeth, en somme ! A voir si Demyan suivrait le rythme… Après brièvement exposé son plan, Lisbeth compta à trois avant de venir écraser la pierre qu’elle tenait dans la main contre la fenêtre. Let’s go.

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Bon, voilà ce à quoi j’ai pensé en écrivant le rp :
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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyDim 4 Aoû - 14:25


Rage&Folie ne font pas bon ménage.



Il y avait sans doute beaucoup de choses pour lesquelles Demyan était doué. Les tatouages. La musique. La souffrance. L'apitoiement sur soi. Ruiner tout ce qu'il avait mis des mois à construire. La soit-disant guérison de son esprit qui semblait couler de source. Bien sûr qu'il était guéri quelle question. Il n'avait jamais été aussi bien depuis qu'il était arrivé. L'alcool empoisonnait son sang, se répandait dans ses veines, atteignant par on ne savait quel miracle de constitution corporelle son cerveau, le pervertissant, le faisant accepter l'inacceptable. Pourquoi pas après tout, nous n'avons qu'une vie et trop peu de temps pour pouvoir la gâcher, alors autant s'y prendre tout de suite. Demyan regarda Lisbeth. Elle, était dans le genre de folie que l'on arrêtait pas, qui existait toujours cachée au fond d'elle, qu'elle camouflait tant bien que mal mais qui pouvait ressortir n'importe quand. Le russe n'était pas vraiment comme cela. Lui avait des périodes où il savait que rien ne le ferait aller mal. Parce que ce n'était pas le moment. Ce soir n'était pas un de ces soirs, ce soir, il avait la rage, la rage de vivre, de vaincre, de détruire. Il voulait que toute la souffrance qu'il s'infligeait se finisse dès maintenant, et si cela devait commencer par la crémation de la maison de la pire sorcière ayant jamais existé, qu'il en soit ainsi. Ces derniers temps, Demyan aurait tout fait pour que cela s'arrête. Partir loin , au bout du monde. Mais cette solution là, il l'avait déjà prise, empruntée, une seule fois, et tout avait été un tel désastre ... Rattrapé par son passé comme s'il ne l'avait jamais quitté, il était persuadé que s'il le refaisait, il en serait de même. Ou pas, justement. Et peut-être, finalement, que c'était ça qui lui faisait le plus peur. Qu'il parte et que personne ne cherche à le retenir, lui prouvant que le principal mal dans la vie de tous ses proches, c'était lui.

Le brun laissa courir son regard sur la maison, sur le jardin, sur le portail qu'ils venaient tous deux de franchir, sur l'obscurité, sur le silence les entourant, sur tout ce qu'il voyait. Et puis il comprit quelque chose. Que Madame n'était en fait pas plus intelligente que lui, que Lisbeth, ou que n'importe quel autre connard qui chercherait à s'introduire chez elle. Elle était confiante, trop confiante pour faire preuve de raison, persuadée que personne ne la découvrirait, que personne ne se douterait de qui elle était, et que ce qu'elle faisait, sa popularité même faisait d'elle l'enfoirée la plus immunisée de la ville, du pays, y compris la reine elle-même. Mais flash info ... Elle était tombée sur pire qu'elle, voilà ce que cela engrangeait d'ouvrir la porte de son quartier à n'importe qui.  


" Dis moi juste un truc ... Est-ce que tu as vu une seule fois une caméra ici? Une seule ? Toi & moi on est plutôt doués pour les repérer généralement, mais est ce que tu en as vu une seule?"

Au fond de lui, il connaissait déjà la réponse à cette question. Il n'y en avait pas, il n'y en avait jamais eu. Madame passait son temps à se faire passer pour la grandeur elle-même ... Pourquoi donc se ferait elle attaquer alors qu'elle projettait cette image d'elle si imposante, si forte ? Personne de Yellowsky ne s'y risquerait, tout comme personne n'attaquait la famille royale. Sa protection ne résidait en rien dans des caméras, des gadgets. Mais dans une réputation. Facteur non pris en compte ? Eux. Bien sur l'intérieur de la maison devait sans doute regorger de systèmes, mais il restait réellement persuadé qu'à l'heure actuelle, ils n'avaient pas été détectés.  De cette manière, les choses semblaient plus faciles, et Demyan acquiesça finalement à la requête de Lisbeth, qui lui faisait de toute manière de l'oeil depuis deux minutes. Il s'en fichait, finalement. Pris ou pas pris, il tâcherait un peu plus le nom Armyanski et risquait, au mieux, de finir par cracher à la figure de son père. Une occasion de le revoir, que demander de plus ?

" C'est parti."

Contrairement à Lisbeth, voler ne l'intéressait pas. Il ne voulait rien de ce qui venait de cette maison, de cette femme. Lui voulait seulement détruire. Casser tout ce qui ressemblait à du verre, déchirer tout ce qui ressemblait à du tissu ... Il aurait eu une batte que tout aurait ressemblé à des ruines. Il ne voulait plus rien voir, comme s'il pouvait même détruire le visage de la si précieuse Madame.

Lorsque la pierre heurta la vitre et que le verre explosa, Demyan commença à se sentir mieux. C'était réellement de ça dont il avait besoin. Prenant les devants sur Lisbeth, il ouvrit la fenêtre de l'extérieur puis se faufila à l'intérieur de la maison. Les choses sérieuses commençaient réellement. Pendant que Lisbeth se chargeait de l'alarme, Demyan se dirigea vers l'intérieur même de la maison. Tout était silencieux, il ne semblait y avoir personne. Un bon point. Le russe avait l'impression de se trouver à l'intérieur du manoir de Childeric. Trop de choses à voir, trop de choses luxueuses, pas vraiment de place pour des gens comme eux, même si, en soi, en Russie, c'était ce genre d'habitations qu'il occupait.


" Elle vit pas sur de la paille cette salope."

Lorsqu'il forçait un peu sur la bouteille, Demyan avait tendance à devenir quelque peu vulgaire. Quelque peu. Avisant un vase énorme sans doute intransportable, il reconnut la patte, plus ou moins rares, de la porcelaine fine.

" Ca doit valoir cher ça. Puis on ne peut pas le transporter."

Avec fracas, le vase vint rejoindre le sol, pendant que le jeune homme continuait son inspection et récupérait tous les bijoux et tout l'argent qu'il pouvait trouver sur son passage. Ce qui faisait déjà beaucoup.

© MISE EN PAGE PAR TAZER.


Alors désolée beaucoup beaucoup, c'est nul, j'ai eu du mal à me remettre dans le contexte, ce sera mieux la prochaine fois :/
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Lisbeth R. Pietersen
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MessageSujet: Re: Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth Rage&Folie ... Dans un même ensemble? • Lisbeth EmptyDim 25 Aoû - 1:39


Rage&Folie ne font pas bon ménage.



Cleptomane, dérangée, étrangement fascinée par le feu au point d’user tout le gaz d’un briquet juste pour voir la beauté des flammes jaillir de l’objet, instable, manipulatrice, nymphomane. Lisbeth était tout ça à la fois, ce qui lui valait souvent l’étiquette de « folle furieuse en liberté » par tous ceux au courant de ses problèmes psychologiques (Demyan mis à part évidemment). Ce qu’ils ne comprenaient pas, c’était que la folie n’était en rien quelque chose qu’elle pouvait contrôler. C’était juste inné et prenait absolument possession de son corps au moment où elle s’en attendait le moins. Ce n’était pas facile tous les jours mais il fallait avouer que lire la peur des gens dans leurs yeux quand elle était en transe était jouissif et lui donnait un certain pouvoir sur eux qu’elle adorait exercer. Être folle avait ainsi ses avantages contrairement à ce que pouvait penser les communs des mortels, pour la simple et bonne raison qu’au moins elle ne se laissait jamais emmerder par les autres et leurs problèmes qui n’intéressaient qu’eux. Ce n’était sûrement pas grand-chose comme lot de consolation face aux nombreux désavantages que la folie amenait, mais Lisbeth s’en contentait très bien, surtout lorsqu’elle avait l’immense plaisir de côtoyer des personnes aptes à la comprendre et à la suivre dans ses délires de pauvre folle psychotique. Oh bien évidemment, le but de sa rencontre avec Demyan ce soir-là n’avait jamais été d’en arriver à ce stade, à savoir de perdre totalement le contrôle pour laisser la folie parler à sa place – et en l’occurrence saccager la propriété de cette vieille sorcière qu’était Madame – mais de fil en aiguille, la rage qu’ils avaient tous deux exprimés l’avait conduite à perdre le contrôle de son esprit pour que ses vieilles manies de l’époque parisienne ne viennent la frapper de nouveau en plein fouet. Elle ne répondait plus à rien, tout comme son ami russe visiblement, et ne pouvait que se laisser guider par ses instincts. Ils étaient là, dans la propriété de Madame, comme si de rien n’était, comme s’ils avaient poliment été invités par cette vieille femme sadique qui ne savait que se délecter des malheurs des autres. C’était étrange comme sensation d’ailleurs… Pour Lisbeth, ce n’était rien qu’un mélange de satisfaction ultime, de sadisme intensif et de pulsion vengeresse.  Elle n’avait qu’une seule envie, se précipiter sur l’immense demeure du bourreau des habitants de Yellowsky rien que pour lui montrer qu’elle n’était en réalité qu’une femme à l’égo surdimensionné qui en oubliait de se protéger comme il se devait. Pourtant, avec tous les esprits tordus qui résidaient dans le quartier, il aurait été judicieux de protéger ses arrières, rien que pour éviter ce genre de situation compromettante… « Dis-moi juste un truc ... Est-ce que tu as vu une seule fois une caméra ici? Une seule ? Toi & moi on est plutôt doués pour les repérer généralement, mais est-ce que tu en as vu une seule?", répondit Demyan à la remarque de Lisbeth.   Il n’avait pas tort… Aucune caméra ne s’était mise en travers de leur chemin pour l’instant. Etait-ce bien ou au contraire décevant ? Lisbeth n’aurait su dire. D’un côté ça voulait dire qu’ils avaient encore une chance de s’en sortir indemnes s’ils étaient assez sages pour renoncer à leur plan diabolique, mais de l’autre…c’était tellement décevant, ça enlevait une bien grande dose d’adrénaline et d’action… Comment Madame pouvait-elle être aussi naïve pour croire que personne ne la retrouverait un jour ? On parlait tout de même de Yellowsky ! Tous les habitants avaient leur don attitré, il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’il y ait des hackers, des détectives ou toute autre personne de cet acabit. « En fait, elle est vraiment…confiante. », balança-t-elle avec un rire qui ne faisait que montrer l’étendue de sa folie. « Elle nous sous-estime vraiment, ma parole ! Rien qu’à nous deux on a réussi à retrouver sa noble demeure, alors imagine si tout le quartier s’y était mis ! Elle nous prend vraiment pour de pauvres moutons cette hoer ! Elle se pense intouchable, un peu comme nos pères en fait ! » , continua-t-elle avec mépris. Plus elle parlait, et plus l’envie insatiable de brûler sa demeure grandissait en elle. Son instinct pyromane lui disait de faire apparaître les plus belles flammes qu’elle n’avait jamais faites apparaitre rien que pour le plaisir de les observer brûler cette maison. Son instinct cleptomane lui disait de d’abord profiter de l’absence de la propriétaire pour venir la dérober de quelques beaux objets. Et enfin son dernier instinct d’amie lui disait de ne rien faire contre l’avis de Demyan. Déjà qu’ils avaient respectivement des problèmes jusqu’au cou, la néerlandaise n’avait nullement envie de lui en rajouter par sa faute… Eh oui, il y avait des fois où la jeune femme pouvait vraiment se montrer attentive aux désirs de ses amis. « C'est parti. ", finit par conclure le jeune homme face aux regards plus qu’insistants de Lisbeth. Il ne lui en fallait pas plus. C’était tout ce qui lui manquait pour finir ce qui la démangeait tant depuis…un long moment. Demyan se chargea de les faire rentrer à l’intérieur de la maison en utilisant une méthode aussi vieille qu’efficace, à savoir briser la fenêtre à l’aide d’une pierre. La jeune femme le regarda faire, les yeux pétillants de malice et de folie, avant de pénétrer à son tour à l’intérieur de maison de Madame. Il n’y avait pas à dire, c’était tout ce qu’il y avait plus de luxueux. Malgré la pénombre de la nuit, il était aisé de constater que tout, absolument tout, était symbole d’opulence. Objets précieux, bibelots aussi chers qu’inutiles… Elle se mettait vraiment à l’aise la Madame ! D’ailleurs si Lisbeth avait vraiment perdu son esprit elle aurait pu croire pendant un moment qu’elle se trouvait dans le manoir de son père, à Amsterdam. Décidément, ces deux-là avaient les mêmes goûts sur toute la ligne. Sans se préoccuper davantage de la décoration de la pièce, la néerlandaise se hâta de trouver le système de sécurité de la maison. En parfaite connaisseuse de ce genre d’habitation pour y avoir vécu une bonne partie de sa vie, la brune ne mit guère longtemps à deviner où il se trouvait et n’en mit encore moins pour le débrancher avec la plus grande des précautions. Il n’y avait pas à dire, elle était vraiment douée en matière de cambriolage, on aurait dit qu’elle avait fait ça toute sa vie. Puis, sa mission achevée, elle retourna dans la salon pour retrouver la douce compagnie de son ami.  «Elle vit pas sur de la paille cette salope." Un sourire vint s’étirer aux coins des lèvres de la jeune femme. Demyan avait le don de lire dans ses pensées à certain moment, c’était assez effrayant. « J’étais justement en train de penser la même chose, figure-toi. » , répondit-elle avant de prendre les bibelots qui lui faisaient face. On ne pouvait pas vraiment dire que ce qu’elle prenait avait une utilité en soi, mais peu importait, elle prenait tout simplement ce qui lui faisait de l’œil dans la mesure du transportable tandis que Demyan se contentait de casser tout ce qui se trouvait sur son passage. Il n’y avait pas à dire, ils formaient un bien beau duo ces deux-là. Puis, au bout d’une dizaine de minutes, lorsque tous les bijoux de valeur, l’argent disponible et les objets que Lisbeth avaient pris soin de prendre par pur plaisir furent à leur portée, Lisbeth fit signe à son ami de sortir de la maison. «  Finis de jouer, il est temps de voir si sa maison brûle aussi vite que celle des trois petits cochons. Attends-moi dehors et laisse faire la professionnelle. », dit-elle avant d’entreprendre la deuxième étape de leur plan machiavélique. Tout ce qui restait à faire était de trouver un moyen pour que le feu se propage comme il se fallait. A défaut d’avoir de l’essence à sa disposition, Lisbeth se contenta d’aller chercher tous les alcools à sa disposition pour venir les briser au sol un peu partout. Avec un peu de chance, ce serait largement suffisant pour que la maison prenne feu comme de la paille. Puis, une fois prête, Lisbeth prit soin de prendre les allumettes qui se trouvaient sur la cheminée pour venir les jeter parterre une fois allumées. Dès qu’elles se mirent en contact avec le sol, les plus belles flammes que Lisbeth n’avait jamais vues s’embrasèrent dans toute la maisonnée. Sans plus attendre, la jeune femme se hâta de sortir pour venir retrouver Demyan. « Cours. », lui dit-elle une fois que la fumée se mit à les rattraper à l’extérieur. Il n’y avait pas à dire, c’était le plus beau spectacle qui était donné de voir pour une pyromane. Tellement beau que la jeune femme ne put s’empêcher de jouer avec son briquet sur tout le chemin du retour. On disait souvent qu’il ne fallait pas jouer avec le feu, mais c’était exactement ce que Lisbeth adorait faire. Il fallait juste espérer qu’elle ne se brûle pas les ailes un jour.

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FIN
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