Antigone Jehudiëlle Clély Palecolm
call me troubles ☇ Kaya Scodelario
Antigone Jehudiëlle Clély Palecolm -plus souvent connu(e) sous le nom de Non franchement Jhu' a une tête à avoir un surnom ? Et puis avec les prénoms qu'elle se coltine c'est assez suffisant néanmoins appelez la Jhu ou J-C et tout ira bien. - est né(e) le 26/02/1992 à Draguignan, France et a 20 ans . Elle est de nationalité française et est issu(e) d'un milieu très pauvre. Elle est attirée par les hommes. Elle est célibataire et étudiante en musique . | candidature Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Pourquoi j'ai voulu venir à Yellowsky ? Je dirais que la réponse est simple, rien ne pouvait être pire que ce que j'avais vécu. Dans ce cas pourquoi ne pas tenter sa chance ? Surtout qu'avouons le , la chance je ne l'aie encore jamais connue. Soyons clair et précis, je voulais sortir de ce merdier une bonne fois pour toute, alors quand j'ai vu cette enveloppe avec tant de billets (surement ce que mes parents devaient gagner à eux deux en un an), j'ai pas hésité, je me suis remise en question, je pense avoir un but, quelque chose qui me rend peut-être différente des autres, moins minable. La prostitution, la drogue, la violence, la pauvreté, je n'en veux définitivement plus enfin c'est plus facile à dire , qu'à faire.
Pourquoi pensez-vous devoir y être accepté(e) ? Alors, voilà je suis atteinte d'une malformation de l'oreille, je n'entends donc pas des sons, mais des vibrations. Troublés ? Il ne le faut pas , les gens appellent ça plus communément L'oreille Absolu . Et donc comme vous pouvez vous en douter, il est plus facile de reconnaitre des ondes que des notes sorties de nulle part. J'ai découvert mon don, il y a de ça trois ans (même si je m'en doutais bien avant). Mais, jouer d'un instrument, s'inscrire au conservatoire ou même suivre des cours de solfège, n'étaient en aucun cas un projet d'avenir et puis de toute manière ma mère, n'avait pas d'argent pour m'inscrire. J'étais plutôt attirée par la Nicotine, kétamine. Cocaïne, Héroïne, Codéine , les Amphétamines, ou encore la morphine. Malgré tout ça, j'ai arnaqué un vieux con avec mes derniers sachets de Coke et je suis montée sur Paris. Ça n'a pas été facile, mais j'en avais l'habitude. Je n'ai pas suivi de cours de solfège, j'ai attaqué direct la guitare en prenant des cours que j'arrivais à payer en dealant. Au bout d'un an j'ai arrêté. Mon professeur de guitare m'a dit en parlant dans sa barbe qu'il n'avait plus rien à m'apprendre et que de toute manière je jouais comme si la guitare était née dans mes mains. Pour répondre à votre question, j'ai mis le peu d'argent que j'avais en prenant des cours dans cette histoire, alors oui j'espère y être admise . |
this is my story
Divine Décadence
J'ai rêvé que j'étais mon plus beau cauchemar Adossée sur une chaise en bois, bon marché, je me morfonds. J'étouffe, chambre exiguë que j'occupe avec Erwan. Innocent, PARFAIT. Toujours plongé dans ses bouquins, je ne fais pas attention à sa présence. Mais lui me remarque-t-il ? Je crois bien que oui, les marques sur mes bras, témoignant de mes bagarres, des saletés que je prends, mes yeux rougis, mon souffle imposant qui perturbe cette minuscule pièce sont là pour le mettre en alerte. Dans une euphorie totale je me mets à éclater de rire, rire totalement délirant. Ma mère se demande ce qu'il se passe, ma pauvre mère. Erwan me regarde. Il s'interroge. Moi aussi je m'interroge, quand vais-je quitter ce village paumé ? Si demain on va pouvoir manger ? Ou encore si je devais me prostituer pour avoir ma dose, ma dose si précieuse. Erwan agacé par mes rires enveloppés dans cette détresse si bien enfouie, rompt le silence.
« Antigone, tu as encore pris quelque chose ? Pourtant, tu m'avais dit que tu allais arrêter ... » Mon rire hystérique persiste. Moi ? Antigone dire que j'allais arrêter de me détruire ? La Blague.
« Je ne crois pas t'avoir dit ça. Et puis de quoi tu te mêles ? Retourne dans ton bouquin et laisse-moi, d'accord ! » Et je vois le visage d'Erwan lassé par ceci. Etre pauvre, avoir un père totalement abscent et une soeur bonne à rien. Ça devait être trop. Tout d'un coup, je me sentais mal, au fond de moi je savais très bien que mon frère faisait ça pour mon bien. Mais le bien, le mal je ne faisais plus la distinction. Ce que je voulais c'était ma dose, ma dose et encore ma dose. Je vacille, j'ai envie de vomir. Je me lève. Erwan réitère.
« Tu as vu ton état ? Tu ne vas quand même pas sortir ? ». Je ne rigole plus, il m'agace.
« Je vais très bien. Je vais seulement aller prendre l'air c'est tout. Et ne dit pas que c'est dans ce truc qui nous sert d'habitat que je vais pouvoir respirer. » Mes yeux me piquent, m'appellent au secours. Il faut absolument que je sorte. Mon frère n'est pas dupe, si j'ai l'intention de sortir ce n'est pas pour jouer à la marelle.
« Antigone, s-il te plait. Tu ne crois pas qu'on n'a assez de problèmes comme ça ? Je suis là et maman aussi.» Ses paroles tambourines dans ma tête, je me demande si c'est l'effet de ce que j'ai pu ingurgiter, sniffer ou me piquer, ou encore l'effet de se sentir coupable ? Je ne réponds pas, à quoi bon ? Les phrases assassines on s'en lance à longueur de journée. Je suis pourtant forte à ce jeu complètement stupide qui me rappelle à quel point je l'aime, mais que je ne lui montre pas. Mais encore une fois, Adolescente insouciante, déjà brisée, je ne pense qu'à une chose, ma dose, ma dose et encore ma dose. Je le regarde et je me dis qu'il lui ressemble, il lui ressemble tellement.
A mon père, ce père que je n'ai à proprement pas vraiment connu, vu qu'il a fuit quand j'étais encore à un très jeune âge. Je grimace. Suis-je un si gros poids ? Sans aucun doute. J'observe Artémis et j'aperçois une égratignure au coin de ses lèvres. Tiens mon frère se battre ? Démarche hésitante, je m'avance vers lui. Je retrousse les manches de son pull. Que vois-je ? Ne seraient ce pas des griffures ?
« Vu le temps que tu passes dans tes bouquins, je n'imaginais pas que tu avais le temps de te battre. Tu devrais désinfecter, ça à l'air profond en plus ... » Antigone la fille auto corrosive. Mon frère ferme le livre qui occupait tant son attention, brusquement. Je sursaute. Il m'en faut peu ou est-ce que parce qu'avec ces merdes j'entends tout plus intensément. Sons assourdissants, c'est presque un enfer. Il faut que je sorte.
« Je ne serais peut-être pas blessé si je n'étais pas obligé de me battre avec tes dealeurs, tes clients et ou encore m'énerver parce qu'au lycée on t'insulte de tous les noms ... » Le regard vide, je m'efforce à retenir ses foutues larmes qui ne demandent qu'à couler, à montrer à Artémis que ce qu'il vient de me dire, me tue. Que tout ceci me donne envie d'arrêter, même si en ce moment rien que de penser à mes précieuses pilules j'en tremble. Pardon. Arty, Malgré tout, toi et maman vous êtes les personnes les plus importantes à mes yeux. Je vous aime.
« Je pensais t'avoir dit de ne pas t'occuper de ce qui ne te regarde pas. » J'ai mal, non je ne crache pas mon venin, je le digère. Je brûle, à petit feu, à feu doux, à feux ardent. Lentement, mais surement.
« Antigone arrête ! C'est logique que si tu as un problème, je dois intervenir. On n'est une famille. » Un sourire se dessine sur mon visage meurtris. Tiens ? Une famille ? Je le bouscule et lui dis en m'éloignant
« Bon assez parler ? J'ai des choses à faire, pousses toi. Je traverse le couloir, je souris timidement à ma mère, cernée par ses longues heures de travail. Elle me demande si tout va bien ? Je ne lui réponds pas, je sors, je m'assois dans la cage d'escalier et pleure enfin ces foutues larmes.
Cher Journal J’écris, pour avoir l’impression d’avoir un semblant d’existence. Je me suis encore disputé avec Artémis. Le sujet de dispute ? Qu’importe. J’essaie de me rappeler si j’ai été une fois heureuse ? Je réfléchie et je me dis que non. Pourquoi ai-je l’impression que tout ce qui m’arrive, je l’ai amplement mérité? Un père que je ne connais pas et que je ne connaitrais jamais, une mère au dos courbé dû à son travail. Vois-tu journal, je n’ai pas eu une enfance facile, mais j’étais inconsciente, candide de qui allait se produire, j’espérais. Les temps étaient durs, et le sont toujours, mais je suis nostalgique de cette époque ou le peu de joie de vivre qu’on avait subsistait. Les moments où ma mère rentrait du travail et que mon frère et moi lui sautions au cou. Malgré sa fatigue, elle ne bronchait pas et gardait un sourire qui nous faisait tout oublier. Il est vrai que notre situation ne devait pas être la plus désirable mais nous étions unis, unis comme jamais, unis comme nous le sommes plus à présent.
Et comme cette cigarette noire, tu te nuis ma beauté Je rentre du collège/lycée de cette petite province où j’habite. J’ai les nerfs à feu à sang. Tensions palpable, que personne ne me parle. Substances illicites qui coulent dans mes veines. Je suis quasi morte, un zombi. Pourtant je ne me suis jamais autant sentie en vie. Je traverse le trottoir. Qui vois-je ? Un crétin fini qui n’a pas l’air très heureux de me voir. Paradoxalement je souris, mais le cœur n’y est pas.
« Au fait, Jhu tu ne me devais pas quelque chose par hasard ? » Je fronce les sourcils, hypocritement bien sûr. Mais aujourd’hui est justement le moment de se payer de sa tête. Ce mec est pas commode, qu’importe, je me sens invincible aujourd’hui
« Tu pourrais avoir l’amabilité, d’éviter de m’appeler Jhu’ nous ne sommes pas amis. Le bougre grimace, je souris, euphorie quand tu nous tiens.
« Antigone, je crois qu’on s’est mal compris, ne joue pas avec moi. » Je ne souris plus, lassé par cette mascarade, je continue à jouer à un jeu que je perdrai plus tard.
« Ah d’accord, je viens de comprendre. Tu veux passer une nuit avec moi c’est ça ? Je t’avertis, oui j’ai plus que besoin d’argent pour m’acheter ma dose. Mais malgré que je n’ai pas une très bonne estime de moi, j’en n’ai encore une plus faible en ce qui concerne ta personne. Vu ? Bon Salut. » Sous cette arrogance , se cache une peur prépondérante. L’individu grogne. Cet Imbécile me pousse, je tombe. Fracas. Je me relève, le regard vide mais absorbé par la haine. Il ne me connait pas, il est foutu. Je le pousse à mon tour. J’ai moins de force, mais assez d’intelligence pour avoir remarqué qu’un géant sachet de ma merveilleuse poudre blanche se dévoilait de son jean troué. Le bijou tombe. Mes iris, mon cortex revivent. Je ne fais même plus attention à ce bougre. Je prends le sachet et cours à toute vitesse. J’entends au loin un « tu vas crever ». Je me marre, pour qui se prend-il ? Je sors une cigarette et la loge au coin de mes lèvres. Je n’ai même pas le temps de la consommer, que j’entends une personne tousser derrière moi.
La musique creuse le cielJe me retourne. J’aperçois un jeune homme de mon âge. Je le toise en me disant que s’il ne voulait pas recevoir de la fumée dans la tronche, ses deux jambes lui permettaient d’aller sur l’autre rive. Étrangement il me sourit. J’aperçois une housse de guitare qui lui mange tout son dos.
« Tu sais que fumer tue ? Enfin tu dois le savoir, je t’ai vu arnaquer ce pauvre crétin là–bas, ça m’a fait rire alors je t’ai suivis. Je ne peux m’empêcher de rire.
« T’a pas l’air normal toi. Enfin je ne t’ai jamais vu dans le coin, et pourtant ou plutôt malheureusement tout le monde se connait ici. .
« C’est normal, je viens voir de la famille. J’habite normalement à Paris. Je m’appelle … » Je lui coupe la parole en disant
« Non, non pas de présentation. Et puis j’ai pas le temps je dois rentrer chez moi. » Le jeune homme avait l’air surpris mais plutôt amusé. Il me tend un papier. Je suis tout d’abord perplexe.
« C’est mon adresse à Paris, au cas où si tu passes… sait-on jamais … Ahahaha, il est drôle celui-là. Je pars, toute fière d’avoir pu soutirer un énorme sachet de coke et je lance un salut de la main à cet inconnu que je ne reverrai surement jamais.
***
M’engouffrant dans le canapé du salon, regardant la télévision, je ne pensais pas qu’en ce jour, tout allait basculer. Ma mère était aussi dans le salon et Arty n’était pas très loin non plus, toujours plongé dans un de ses bouquins. Je soupirais. Tout d’un coup, la porte s’ouvrit dans un bruit assourdissant.
« Où est cette garce que je lui fasse sa fête ?! » Oh punaise, je suis mal, mal et encore mal. Qu’est-ce que ce malade faisait ici. J’avais presque oublié le paquet que je lui avais soutiré. Cela m’avait bien fait rire, mais tout d’un coup, je ne riais plus. J’étais tétanisée, je ne répondis rien. Le sachet je ne l’avais plus, ça faisait un bout de temps que je l’avais entamé et l’argent je l’avais encore moins. J’étais foutu, et vu que ce mec n’était pas la personne la plus fréquentable qu’on puisse trouver sur cette Terre, je pouvais même dire qu’Arty et ma mère étaient dans de beaux draps aussi.
« Toi... tu vas payer ! » Et là je me demande comment j’ai pu faire ma maline devant ce mec immense, au visage atypique par ses affreuses balafres. Il s’avance vers moi. Artémis par instinct tire mon bras. Le malade remarque sa présence ainsi que celle de ma mère. Il sort son couteau et ce qui devait arriver, arriva. La vue du sang, tout ce sang, j’étais tétanisée. Mon frère me lâche et prend ma mère de façon à ce que son corps ne touche pas le parquet froid. Le sang coule, les larmes coulent et la haine monte. Maman ne survivra pas. Toujours immobile, je me recroqueville comme un fœtus. Paradoxe, je n’ai plus de mère, et de surcroit par ma faute. Le visage d’Artémis change tout d’un coup. Il se jette sur ce meurtrier et le pousse dans la cage d’escalier. Coup bien placé, mort sur le coup.
Après cela , rien n’a changé, au plutôt tout s’est empiré. Je me droguais encore plus et spirale infernale oblige. Rien n’est gratuit. Je me prostituais aussi, pour avoir mon beurre et l’argent de ce beurre. Artémis à tout essayer. Dans mon mal-être, je n’entendais rien. Il a fait de son mieux, tout ce qu’il peut. Il s’est même donné à corps et âme mais rien n’y fait. Notre relation se dégrade malgré ses efforts. Efforts qu’il n’a plus , dès à présent. Arty renonça à l’université, à ses rêves. Et moi Antigone, je m’enfonçais de plus en plus. Mon frère a lâché prise puis est parti. Où ça ? Je n’en sais rien.
L’absence d’Artémis me pesait, plus que ce que je ne le pensais. J’ai arrêté de me prostituer. En ce qui concerne la drogue c’est une autre histoire. Disons que j’en prenais de moins en moins, sans pour autant arrêter. Je dealais plus que je ne consommais. J’avais retrouvé depuis peu l’adresse que ce garçon m’avait donné, il y a déjà plusieurs mois. Je me hâtais de vendre tout mon stock et prendre le premier train en direction de Paris. Je découvrais Paris, ces monuments, sa joie de vivre, sa culture. Je me suis installé chez Dylan, lui expliquant toute la situation. Il suivait des cours au conservatoire de Paris. J’ai commencé à l’apprécier, à beaucoup l’apprécier pour ne pas dire que je suis même tombé amoureuse. Il a commencé à m’apprendre les bases de la guitare, et bientôt je le rattrapais.
« Tu devrais prendre des cours de guitare, chez ce monsieur. Franchement t’a un truc Jhu ‘ » Je souriais. Je me rendis à l’adresse que Dylan m’avait indiquée. Le professeur en question m’a fait passer plus au moins des tests pour savoir mon niveau. Le vieil homme fut étonné. J’arquais un sourcils en lui demandant
« Euh , il y a un problème ? » « Non, non bien au contraire, tu viens de me jouer un morceau, que tu ne connaissais pas juste à l’écoute du CD. » Je restais sans voix , ça voulait dire quoi au juste ? Plus tard Dylan, le professeur m’expliquèrent que j’avais alors l’oreille absolu. Whaou. Si Artémis entendais ça … Après 1 an et demi de guitare intensive, je me présentais au conservatoire, il fallait alors composer une mini œuvre, je n’étais pas douée en qui concernait la création, et surtout j’étais stressé. Par volonté, par courage et aussi parce que j’étais bien entouré. J’ai réussi mon entrée. Dans ce conservatoire si prestigieux, où les mini prodiges y étaient à foison, j’ai pu me faire une place. Et un jour, je reçu une lettre, avec un tas d’argent. Je me suis rappelé de ce mot qu’Arty m’avait laissé
J'ai essayé. Tu vaux tellement mieux. Je t'aime. Artémis."
L’argent devait surement être d’Artémis. Je souriais. Était-ce un nouveau départ ? Je l’espère bien. Je fis les dernières paperasses. Et j’emportais deux choses avec moi, un espoir grandissant et ma guitare, ainsi qu’une recommandation du conservatoire où j’étais. J’avais appris que mon frère se trouvait à Yellowsky, la chance allait donc me sourire au nez ?
i'm a beautiful g33k !
Hello ! Moi c'est , j'ai 18 ans et je suis une petite fille . J'ai connu le forum par Je fais de l'auto propagande ( toute seule héhé ) et je pense pouvoir venir Régulièrement. Ce que je pense de Nitwittedly Yours ? Franchement ? Eh bien ... Pour l'instant je n'ai pas a me plaindre. C'est parfait
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