Nom : Bates, en premier. Le nom de mon "père" et de ma mère. Je l'ai porté une grande partie de ma vie, mais je pense qu'à un moment donné, à force de vivre dans le mensonge, on a besoin d'un peu de vérité. Et je l'ai trouvé dans le nom de Rhodes, que j'ai décidé de porter malgré tout, car c'est celui de mon père biologique. Ce n'est pas que je suis particulièrement fier de mes origines, non, seulement qu'elles font parties de ce que je suis, et je l'ai accepté. - Prénom(s) : Lewis. Le prénom que j'ai porté depuis ma naissance jusqu'à mon départ des Etats-Unis. La plupart de mes connaissances d'enfance m'ont connus sous ce prénom, mais je crois que j'avais besoin de m'échapper de la vie de Lewis. Alors j'ai porté mon deuxième prénom comme le premier, dès mon arrivée à Paris. Daryl. Peu de gens me connaissent donc comme Lewis, à l'heure actuelle, et encore plus rare doivent être ceux qui s'en souviennent.- Âge : 34 ans..Dit comme ça ça peut faire peur, à six ans de la quarantaine, ce genre de choses, mais je vous assure qu'on s'y fait, je suis pas si vieux que ça, je viens de sortir de la vingtaine, c'est une promesse ! - Date et lieu de naissance : 14 octobre à Chicago. Une date banale, pour un fils qui ne l'est pas, je vous le garantis ! - Nationalité : Américaine, bien que mon père biologique soit français, ce que j'ai ignoré longtemps, mais on aura l'occasion d'en reparler plus tard. - Situation sociale : J'étais de classe plutôt moyenne, voire un peu pauvre, mais grâce au succès de mes livres, je suis devenu homme assez aisé, et c'est quelque chose dont je suis assez fier ! - Sexualité : Je n'aime que les femmes, même si les hommes aiment me faire de l'oeil. - Vie amoureuse : Je suis fiancé depuis un an à une femme merveilleuse, avec qui j'ai une relation depuis cinq ans. - Emploi, études : Je suis romancier. Mon domaine de prédilection? Les romans fantasy. Je suis aussi, à mes heures perdues, bénévole dans un orphelinat, où je lis des histoires aux enfants. J'aime sans doute autant lire qu'écrire !


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Voyager, c'est mon truc. J'aime voir de nouveaux endroits, découvrir de nouveaux lieux, qui ne me disent d'abord rien, puis qui finissent par m'être familiers. J'aime ce sentiment que l'on ressent lorsque l'on peut tout voir, tout faire. Je n'étais jamais venu à Londres. Je n'ai personne là-bas, personne à rejoindre. Des Etats-Unis à Paris, j'étais motivé par le désir de retrouver mon père, j'avais une raison de me rendre en France, et je ne l'ai jamais vraiment regretté, si l'on ne compte pas ce que j'ai laissé derrière moi. Selon toute vraisemblance, j'aurais pu y rester toute ma vie, mais non, me voilà dans ce quartier si prisé qu'est Yellowsky. Bien sûr, je ne suis pas venu seul, j'ai emmené avec moi ma future femme. Mais pourquoi la déraciner, alors que tout aurait été plus simple si l'on avait continué à vivre comme des parisiens, moi par procuration, elle parce qu'elle en était réellement une? J'aime Paris, ne vous trompez pas. Mais j'aime l'aventure. J'aime voir de nouveaux horizons, explorer de nouvelles places fortes. Et puis ... Un quartier regroupant la crème de la crème, de 9 à 120 ans, c'est le pied ! Qui n'a jamais rêvé de faire partie de l'élite? Quand l'on peut, on fait tout pour le vouloir, c'est moi qui vous le dit !

Et votre particularité, c'est quoi ? Vous n'avez pas peur, en posant cette question, de faire ressortir tous les candidats avec des têtes grosses comme des melons? Parce que moi à votre place, j'aurais peur. C'est vrai quoi, c'est quoi une particularité? Un espèce de ... truc qui nous différencie des autres? Très bien .... Qu'est-ce qui me différencie des autres? Je peux faire un concours de hot dog et gagner haut la main sans prendre un gramme ! Bah quoi? Tout le monde ne peut pas le faire. Vous voyez L dans Death Note? Bah je suis un peu pareil, à manger des pâtisseries souvent. Tout le temps. Mais ce que je préfère c'est la glace à la vanille ! Comment ça sort des particularités? Et bien figurez-vous que non, ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir reconnaître une glace à la vanille d'une glace au citron ! Bon ... Là peut-être que si, mais j'aurais essayé ! J'ai une culture impressionnante lorsqu'il s'agit de séries télévisées. Des anglaises, françaises, américaines, suédoises ... Je passerais mon temps devant mon petit écran si je pouvais ! Mais la particularité qui m'a sans doute valu mon ticket d'entrée dans le quartier - bien que je maintienne l'importance des glaces à la vanille dans l'affaire - c'est sans doute mon imagination. Le fait que je puisse inventer tout un univers, un véritable univers, dans mon esprit. Je ne sais pas ce que Madame y a trouvé d'intéressant, moi j'en ai fait mon métier. Mais si je devais choisir une chose pour laquelle je me sente différent, ce serait celle-là. - puis je suis beau gosse, aussi.

Comment vous définiriez-vous ? Oooh ... Encore une question intéressante ! Dites moi vous en avez beaucoup des comme ça? Parce qu'autant que je vous déballe les pires secrets de mon existence tant que j'y suis, ça pourrait même paraître plus impersonnel que cette question là ! Puis c'est pas évident de se définir. Je vous vois venir, dans le genre "va-t-il dire la vérité? Va-t-il se surestimer? Ou se sous estimer?" Alors à ça je réponds: sans doute aucun des trois. Ou les trois. J'ai une tonne de défauts ! Mais je me plais à croire que j'ai aussi une tonne de qualités. Commençons par ces dernières, histoire de finir en vous faisant peur. J'aime les enfants. Pour moi, c'est ma qualité première. Je peux être un vrai gamin quand je m'y mets ! Tiens par exemple, j'ai toujours, ou souvent du moins, un sourire jusqu'aux oreilles, et quand je réussis quelque chose, je ne peux m'empêcher de le montrer à tout le monde avec un petit pas de danse, souvent le même, de ma composition, qui me fait passer pour le clown de service. Je me moque du regard des gens, je suis moi-même, et ça me plaît. Bien entendu, je suis comme tout le monde, je n'aime pas être critiqué, mais au final, je préfère ne pas plaire en étant différent que plaire en étant tout le monde. Je n'aime pas voir mes proches tristes. Je ne supporte pas ça, ça me donne des envies de meurtre, je vous jure ! Alors je fais tout pour les faire rire, et pour cela, j'ai une arme parfaite: j'ai un grand sens de l'humour. Quand on a eu ma vie, je pense que c'est la moindre des choses hein ! Au lycée, j'étais plutôt populaire. Faut croire que je suis quelqu'un de relativement sociable. L'autre jour, un enfant, dans l'orphelinat où je suis bénévole, est venu me voir - Tim, il s'appelle - et il m'a dit "Tu es gentil, je t'aime bien, toi." et comme la vérité sort de la bouche des enfants, je me plais à croire que je suis quelqu'un de gentil. Non pas que je me laisse faire, loin de là. Il est d'ailleurs temps de passer aux défauts. Je suis quelqu'un de lunatique. Gentil mais pas trop, trop fier peut-être parfois. Il m'arrive aussi d'être trop possessif envers mes proches, surtout ceux qui me tiennent le plus à coeur. J'aime peut-être aussi un peu trop plaire, même si je ne suis pas du genre infidèle. Je suis quelqu'un de calme, peut-être trop pacificateur, ce qui a tendance à énerver ma fiancée, qui est une boule de feu sur pattes. Mais moi ça me fait rire. Je pourrais continuer comme cela longtemps mais je pense que le mieux pour connaître une personne, c'est de la rencontrer !

Je crois que la chose la plus compliquée à faire pour un homme, hormis de se décrire comme un peu plus tôt, est de raconter son histoire. On ne sait jamais comment faire. Chronologiquement. De manière plate et sans émotions. En décrivant chaque personne que l'on a rencontré. Ou seulement quelques passages de notre vie que l'on juge importants.
Je suis né à Chicago. Cette ville a tout connu de moi. Mon bonheur. Mon enfance. Mon adolescence. Mon passage à l'âge adulte. Mais aussi le désappointement. Quand tout s'écroule, quand on comprend. Je n'ai pas eu une enfance parfaitement heureuse. En réalité, c'était même tout le contraire. Ma mère m'aimait. De tout son cœur, je le sais. Mais ce n'était pas le cas de mon père. Longtemps, je me suis demandé pourquoi. Pourquoi cet homme pourtant si agréable avec le monde extérieur avait décidé que je ne méritais pas son amour, que je méritais seulement une violence qui se faisait bien trop fréquente pour un enfant de mon âge. N'ayant compris que plus tard la raison pour laquelle James Bates n'a jamais pu réellement me regarder dans les yeux, je ne vous la communiquerais pas pour le moment. A ce stade de mon histoire, je suis encore le petit garçon perdu, qui n'a d'identité qu'à travers sa famille, et quelques personnes gravitant autour. Les personnes gravitant autour ... Il n'y en a pas eu beaucoup, en réalité. Les Carter. Ma famille n'était pas du genre à se lier énormément. Mais avec ces voisins-là, se fut une grande histoire dès le début. Pour eux. Pour moi. Je devais avoir aux environs de dix ans la première fois que je rencontrais Lyra. Une jolie petite blonde, toute jeune. Je me souviens encore de son sourire. Malgré les nombreux hivers que nous avons passé ensemble, il ne changeait pas. Toujours aussi large, toujours aussi contagieux. Peut-être que c'est elle qui m'a appris à sourire. En réalité je n'en sais rien. Les années passées, et malgré nos quatre années de différence, elle était ma seule véritable amie. Celle qui a vu passer mes premiers écrits, la seule qui ne les lira jamais d'ailleurs, ils n'étaient pas si bons que ça ! Nous étions complémentaires. J'écrivais, je lisais, elle dessinait. Je crois avoir gardé quelques parts quelques vestiges de ces années, bien que, paradoxalement, mon seul souhait serait de les oublier. Mais nous n'en sommes pas là non plus. Le temps est passé, bien plus vite que nous ne l'avions vu venir. Nous voilà déjà des adolescents. C'était sans doute la plus belle période de ma vie. Insouciance d'une vie sans responsabilités, je vivais mieux les relations avec mon père. Après tout, tous les jeunes avaient des problèmes familiaux, je n'étais plus une exception. Beaucoup de gens m'aimaient bien, j'étais assez réputé, bien que très différent des autres élèves. Pourtant, leur compagnie ne m'intéressait pas plus que cela, tout ce que je voulais, c'était avoir encore du temps, encore plus, avec ma meilleure amie. Avec le recul, je pense que ce temps passé si vite, il nous a été volé. On se dit trop souvent que les choses ne changent pas, que l'on restera toujours proches des gens que l'on aime car nous ne sommes pas faits pour les quitter. C'est faux. Je l'aimais, et je l'aime encore, d'une manière ou d'une autre, et je l'ai quittée. Je l'ai abandonnée. Je peux me trouver toutes les raisons du monde, en réalité, je n'en ai pas. J'avais vingt-quatre ans quand j'ai appris la vérité sur ma naissance. Enfant adultère, la lumière se fit sur la colère entretenue par mon paternel à mon égard. Vous savez, quand vous pensez vivre votre vie normalement, faire ce que vous aimez, dans ce cas-là, écrire, tout en bossant pour vivre à côté, tout en oubliant pas de voir vos proches, que vous considérez votre vie comme idéale, contrairement au malheur de certaines familles ... Et que votre monde s'écroule. Le malaise, la nausée qui vous prend, l'envie de partir, loin, d'oublier. Beaucoup ne le font pas. Je l'ai fait. Je voulais rencontrer cet homme, qui était mon père, tout en ne l'ayant jamais été. Je voulais partir. Chicago m'avait trahie, au même titre que ma mère. Sans un regard en arrière, mais tout en sachant déjà que je laissais derrière moi une des seules personnes ayant vraiment compté à mes yeux, je suis parti en France, à la recherche de mes origines.
Paris ... Les dix années que j'ai passé là-bas furent intenses. N'ayant pas l'habitude de voyager, mon acclimatation fut compliquée. Vraiment compliquée. La France n'était pas si différente, objectivement parlant, mais pour moi, ce fut le jour et la nuit. Heureusement, je trouvais dans la compagnie de mes voisins des âmes charitables, qui m'aidèrent au mieux à me faire à la vie parisienne. Les Robles, notamment le le jeune garçon, fut un de mes premiers amis. C'est durant ces années que j'écrivis mon premier livre. Ayant un peu d'argent de côté, je ne tardais pas à devoir prendre un petit travail d'employé dans une librairie, mais le métier me plaisait. J'ai, depuis toujours, la fibre sociale, je suis comme ça, je n'y peux rien, alors mêlez ma passion, et ma capacité, et vous ferez de moi un heureux ! J'occupais, à l'époque, tous mes week end à rechercher mon père. Je l'ai trouvé. Je me suis rendu compte que j'avais été idiot. Il avait une famille, une femme, deux adolescents. Bien sûr, j'étais leur demi frère, mais ça ne me donnait pas le droit d'entrer dans leur vie comme si de rien n'était. Alors je lui ai seulement écrit une lettre. Pour l'informer de mon existence. Il ne m'a jamais répondu, mais d'un côté, je ne le regrette pas. Je ne regrette rien de ce qu'il s'est passé à Paris. Voulant échapper à ma vie, devenue trop pesante et trop lourde, je me suis concentré sur mon livre. Il m'a fallu beaucoup de patience et de labeur pour y arriver, mais finalement, j'ai fini par intéresser, et par être publié, acquérant un nombre non négligeable de lecteurs. Parmi eux se trouvaient Anya. Belle Anya. Forte Anya. Intéressante Anya. J'en suis tombé amoureux, du moins, un sentiment qui pour moi ressemblait à l'amour, bien que je ne l'ai jamais clairement ressenti de manière pleinement assumée. Alors, nous avons vécu une belle histoire à Paris, nous avons fini par emménager ensemble et je l'ai demandé en mariage. J'ai fait ça bien. Dans un restaurant français, son préféré. Avec du champagne. Un 14 juillet, là où en France les feux d'artifice éclatent dans le ciel. Là où tout le monde regardait en l'air, attendant de voir le point fort du spectacle. Je me plais à croire que j'ai été son point fort ce soir là. Il me semble, puisqu'elle a accepté de m'épouser.
Vous connaissez beaucoup de femmes vous, qui accepterait de vous suivre à Londres, là où vous ne connaissez personne et où personne ne vous connait? Enfin ... Personnellement, mon second roman ayant traversé les frontières. Moi je ne connais qu'une femme capable de cela. Anya m'a suivi, et nous voilà fraîchement débarqués à Yellowsky. Je sais de source sûre que Vianney s'y trouve aussi, ce qui me réjouit au plus haut point, l'ayant quelque peu perdu de vu depuis quelques temps.

J'ai avancé. A première vue on croirait que j'ai totalement tiré un trait sur mon passé. Que mon existence d'américain n'existe qu'en rêve. Mais c'est faux. Voilà maintenant des mois que je cherche un moyen de recontacter Lyra, et que ma lâcheté se montre bien plus convaincante. Comment se faire pardonner d'une femme qui ne vous a pas vu depuis dix ans? Mon passé me hante. Chaque jour. Mais vivre avec, c'est le propre d'un combattant. Et je crois que quelque part, j'en suis un.

Pseudo : ici - Identité : homme, femme, lamas à trois têtes - Âge : ici - Type de personnage : inventé, prédéfini, scénario (si oui, précisez de qui) - Comment avez-vous découvert le forum ? ici - Quelle sera votre fréquence de connexion ? ici - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? ici