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n°118 - DELAHAYE POWER

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Samaël L. Delahaye
Samaël L. Delahaye



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MessageSujet: n°118 - DELAHAYE POWER n°118 - DELAHAYE POWER EmptyJeu 8 Aoû - 8:40


Johan & Samaël.





Samaël était allongé sur son lit. Depuis quoi... Deux heures... Enfin en réalité bien plus puisqu’il s’était couché hier soir sur les coup d’une heures du matin, qu’il s’était endormit comme un sac, et qu’il s’était réveillé comme une fleur épuisé à six heures avec l’impossibilité de se rendormir. Depuis il était allongé sur son lit et regardait le plafond, enchaînant toutes les moues possibles et imaginable, observant chaque détail particulier de sa chambre, leur imaginant à tous une vie antérieur. Et si les photo avaient une âme, et qu’il y a avait un monde de pellicule ? Peut être même que chaque partit de pellicule était destinée à prendre une photo particulière, et que si le propriétaire de la pellicule cherchait à faire autre chose avec cette pellicule et bien elle n’en faisait qu’à sa tête, et ne prenait rien en photo. Ou peut être qu’elle avait tout simplement assez de pouvoir pour pousser son propriétaire à prendre tel ou tel photo. Ainsi nous étions des êtres faibles poussé par nos propres appareils photos pour regarder le monde de la manière dont il le voulait. Théorie qui pouvait être assez angoissante, d’autant plus si on avait lu 1984. Et si finalement tous les objets avaient une âme, et qu’il y avait dans le plastique et tous les matériaux un parfum qui nous rendait dépendant à eux. Et que si nous humains, nous étions incapable de lire dans les pensées les uns des autres, eux savaient être télépathique avec nous et était capable de lire nos plus sombre pensée ? Après tout, nous écrivions bien nos vies dans des journaux intimes, à force ils doivent avoir appris à nous décrypter. Ou quelque chose comme ça.

Enfin Samaël était allongé sur son lit. Depuis un moment. Laissant ses pensées dériver à droite et à gauche, suivant le roulis d’un bateau imaginaire. Il se mit à penser à la question stupide que lui avait posé Anonyme. Il n’allait pas trop lentement avec Lullaby... Il n’allait tout de même pas lui sauter dessus s’il ne le sentait pas ? Il se prendrait un rateau à coup sur. En même temps Anonyme, aussi chiant, et manquant de tact qu’il pouvait être marquait un point. S’il ne faisait rien, elle lui passerait sur le nez... En même temps elle le connaissait. Elle ne pouvait pas ignorer qu’il se passait quelque chose entre eux, et que Samaël devait ressentir pour elle des sentiments bien plus important que n’importe quel sentiment amical. Enfin ça crevait les yeux. Il avait le coeur qui brillait dans ses pupilles. Il grimaça. Il pouvait parler aux objets, aux oiseaux, et à presque n’importe qui en faite, de manière plus ou moins logique et compréhensible certes, mais il pouvait. Mais alors faire un mouvement avec une fille... La c’était la paralysie total... Peut être qu’il devrait parler à une fille. Eulalie peut être... Après tout ils étaient sortit ensemble... Enfin... Si on pouvait appeler ça sortir... Ils étaient tous les deux amoureux de quelqu’un d’autre, et c’était à la fois pour cette raison qu’ils étaient tombé aussi facilement dans les bras l’un de l’autre, et que ça s’était si mal passé. En même temps Samaël n’avait rien demandé, ça avait eu lieu, et voilà. Peut être devait-il parler avec Lisbeth. Après tout elle connaissait Lullaby, et puis bien qu’elle ne soit pas du tout du même genre que Lulla, elle pourrait toujours donner un avis féminin. Certes c’était étrange de demander à son amour d’adolescence comment séduire la personne dont il était amoureux maintenant. Mais en même temps ça marquait qu’il avait bien tourné la page et ce n’était pas plus mal. Ou alors il irait demandé à Sam... Il faisait souvent ça... Enfin de toute évidence il n’aurait pas de problème à trouver une fille qui serait probablement d’accord pour lui filer un coup de main... Il avait un milliard d’amie. Et la tout de suite il était conscient que ça faisait particulièrement gay... Ce qu’il n’était pas... En même temps s’il ne se bougeait pas le cul pour avoir celle qu’il voulait, il allait encore finir sur le banc de touche.

Il grimaça encore, et se reporta sur les photos et sur leur âme. Nettement moins contrariant comme sujet de pensée. Il reçu un texto, et attrapa son portable avant de lire. «J’ai croisé ton frère dans la rue... Tu savais qu’il était à Londres?» Samaël se redressa brutalement sur son lit. Johann ? Que diable ? Merde. Merde. Merde. Pourquoi tant de haine ? De tous les Delahaye il était clairement celui qu’il voulait le moins voir. L’enfant prodige et parfait. Il manquait plus qu’il apprenne pour Lullaby et il ferait peut être la même chose que pour Lisbeth, à savoir se la taper et la laisser tomber... Il eut envie de vomir. Il renvoya un texto à Vianney lui demanda si par pur hasard il ne saurait pas ou il habitait. Vianney n’avait pas l’air de savoir, mais le réseau internet de Yellowsky le savait, et Samaël ne mis pas très longtemps avant de mettre la main sur cette foutue adresse. Il s’habilla en deux minutes top chrono et sortit de chez lui en prenant soin de ne pas réveiller Antigone.

Le con. Le con. Le con. Et il pouvait pas prévenir ? Genre salut petit frère, au faite je viens encore te pourrir la vie, tu me manquais trop. Ou n’importe quoi du genre. Samaël fulminait. Et le pire dans sa rage c’est qu’il savait bien qu’au moment même ou il se retrouverait devant son frère, sa rage s’évanouirait dans sa gorge et il serait sans le mot. Il détestait son grand frère, et l’influence qu’il avait sur lui. Enfin l’influence. Il n’appelait pas ça une influence de se sentir en permanence museler et d’en venir à se détester. Crappy Brother. Il arriva finalement devant le numéro indiqué, et fronça les sourcils. C’était un immense manoir. Presque du genre Dracula, ou alors c’était lui qui fumait encore la moquette... Quoiqu’il en soit c’était grand, très grand, probablement plus grand que l’appartement qu’ils avaient à Paris. En il y avait une bonne raison pour ça... Ils n’avaient pas beaucoup d’argent. Pas de quoi se plaindre, mais pas de quoi se payer ce genre de Manoir.. Ah moins que son colocataire soit un riche héritier, il ne voyait pas bien comment Johan avait réussit son coup. Il monta les marches qui menait jusqu’à la porte avant de sonner. Il regarda ses pieds en attendant que quelqu’un vienne lui ouvrir la porte. Ah oui.... Effectivement. Son frère était là. Devant ses yeux. En chair et en os. Samaël le regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes, tel un poisson qu’on venait de sortir de l’eau. «Johan ! Toi ici ! Coïncidence ou ?» Pour un écrivain ses phrases étaient plutôt pitoyable. Mais au moins il avait réussit à se contenir et à ne pas aller l’embrasser. Ou pas. Samaël venait d’enlacer son frère. «Tu m’as manqué.» Mais non ! C’était faux. Bordel ! «Excuse moi une seconde.» Il redescendit les marches quatre par quatre prenant la tête dans ses mains et se tapant le front. Bordel. Bordel. Bordel. Il se secoua la tête, sans vraiment faire attention à si son frère le regardait toujours. Il remonta les marches. «En faite je voulais dire... Tu avais vraiment besoin de venir pourrir mon havre de paix ? Je te laisse le monde entier pour le séduire... J’ai le droit d’avoir Londres ou comment ça se passe ?» OUHOUHHH !!! Alléluia c’était dit ! Samaël baissa brutalement son regard sur le sol. «Enfin... C’était pas ce que je voulais dire... Je suis désolé...» Mais non !! C’est quoi ton problème à la fin ? T’es pas désolé... Il a pas l’air désolé d’avoir engrossé Lisbeth quand elle était mineur et qu’il était amoureux d’elle. C’est un con parfait, voilà tout. On a pas besoin de s’excuser devant lui.
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MessageSujet: Re: n°118 - DELAHAYE POWER n°118 - DELAHAYE POWER EmptyDim 11 Aoû - 19:23


Johan & Samaël.





Voltaire coupa la radio, le silence lui permettrait peut-être d’y voir un peu plus clair sur la route. Les essuie-glaces balayaient le pare-brise mais leur absence aurait donné le même résultat tellement la pluie était intense. Cela faisait deux bonnes heures que cette dernière s’abattait sur Londres, mais il en fallait plus pour le dissuader de se rendre sur son lieu de travail. Il n’eut pas de mal à se garer dans le parking souterrain du bâtiment. C’était une bonne chose bien que le parking ne soit pas aussi rempli que la normale. Les collègues avaient certainement préféré ne pas affronter les intempéries et rester cloîtrés chez eux, sous leur couette aux côtés de leur petite famille. Lorsqu'il arriva au journal, ses doutes se confirmèrent : quelques bureaux étaient vides et toutes les personnes présentes semblaient préoccupées et très concentrées pour finir leurs tâches afin de rentrer au plus tôt, si bien que personne ne sembla remarquer l’arrivée de l'homme dans les locaux. Tant mieux, il n’aurait pas à faire causette, il avait bien mieux à faire.

Le Times Magazine, sa deuxième maison, plus qu’un lieu de travail, un moyen de s’échapper de la pression quotidienne, de la monotonie de son existence, et de ne pas voir Pandora couler des jours heureux avec son petit génie. Les heures de travail s’accumulaient, une fatigue pesait sur ses épaules, ses paupières devenaient lourdes malgré des doses de caféine régulière, les articles s’entassaient sur le bureau. Ses collègues se plaignaient toujours autant pour un oui ou pour un non et Voltaire restait là, dans un coin, en tenant fermement sa tasse de café dans les mains, une pause qu’il avait mérité. Son envie d’être seul était vitale, un besoin qu’il n’avait pas ressenti depuis un moment, mais des moments de solitude comme celui-ci étaient si rares, si précieux. Son manoir n’était plus aussi calme, si serein, son refuge avait disparu en même temps que l'arrivée de Mina. Elle était chez lui, imprégnant son odeur, son image un peu partout, dans chaque pièce, un objet, quelque chose qu’il l’obligeait à penser à elle, et c’était limite supportable pour un homme qui en aimait une autre, qui aimerait mettre au clair une situation si compliquée. Mais, la vie était cruelle, si dure envers lui. Voltaire le savait, ce n'était qu'un retour de manivelle. Et Pandora était là, quelque part, il attendait qu’elle vienne vers lui, annonçant sa séparation avec Orion qu’il aurait causé, mais peu importe, elle aurait été là, telle une révélation dans son existence, un rayon de soleil dans les ténèbres qui l’emporte au loin. Puis il y avait Shane qui vivait avec eux et si certains pouvaient penser qu'il devait tenir la chandelle, ce n'était absolument pas le cas.  En fin d’après-midi les locaux se vidaient peu à peu, il avait bouclé quelques articles mais il devait encore en boucler un autre. Son écran affichait 21h00, avec un peu de chance il serait pile à l’heure pour son rendez-vous avec Mina. Ils étaient fiancés, autant être un tant soit peu crédible dans son rôle d'amoureux transi.
*
Ses foulées étaient longues et régulières, alors qu'il respirait l'air matinal, laissant l'oxygène se loger dans ses poumons fatigués. Il n'était pas parvenu à trouver le sommeil la veille, se renseignant malgré lui sur cette jeune femme qui ne cessait de lui poser des questions. Ainsi, il avait apprit qu'Ellie était native américaine. Aucune famille, ni même aucun petit ami repéré dans sa vie, elle se contentait de pourrir la vie de Voltaire en essayant de découvrir ses plus noirs secrets. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait commencé à fouiller dans son existence, ni même pourquoi elle l'inquiétait à ce point. Il ralentit légèrement, la sueur perlant sur son front pâle, accrochée à quelques mèches d'un brun soutenu. Il monta les trois marches menant à son manoir . Cependant il ralentit l'allure, devant une porte entrouverte. La méfiance vint tinter son regard, tandis qu'il poussait légèrement la dite porte avant de rentrer dans le manoir. Rien ne semblait avoir été effleuré … Un bruit soudain, un ronflement qui retentissait en écho dans son salon. Il se rapprocha du canapé avant de voir Shane, endormi. Il dégageait une forte odeur d'alcool, qui suffit à lui faire froncer le nez. « Merde, tu déconnes!» râla Voltaire avant de se rendre dans la cuisine. Il remplit un verre d'eau avant de revenir vers lui et de le déverser sur son visage. Il se réveilla en sursaut, mais ne posa sur Voltaire qu'un regard défait. « Tu es saoul, endormit sur le canapé, et tu as laissé la porte ouverte. » commenta l'homme. « La prochaine fois tu dors sous un pont. » Il prit rapidement une douche avant qu'on vienne troubler le calme apaisant du manoir. « Shane, vieux, bouge-toi et vas ouvrir ! » hurla Voltaire à son colocataire qui devait encore probablement être avachit sur le canapé. « Faut vraiment tout faire ici. »

Lorsque Voltaire ouvrit la porte, il fut d'abord surpris de voir son frère. Merde, ses deux vies allaient bientôt se rencontrer et ça ne serait pas très joli à regarder. Avec Mina et Shane, il était Voltaire de Montorgueil, riche, parfait et enfoiré jusqu'au bout des doigts. Il était aussi Voltaire avec Pandora. Et devant son frère, il était forcé d'oublier ce personnage qu'il aimait tant et de redevenir Johan, le type tout aussi parfait mais avec un pedigree minable. Il devait faire abstraction du passé de Voltaire pour se remémorer celui de Johan ce qui voulait dire se souvenir d'Eulalie, Vianney et Lisbeth, les trois amis de son frère cadet et de ses erreurs passées. « Johan ! Toi ici ! Coïncidence ou ?» fit-il avant de l'enlacer. Les contacts physiques, très peu pour lui. « Je te signale que je vis ici Sam...» fit-il remarquer. «Tu m’as manqué.» Ce n'était pas réciproque mais il s'abstint de lui avouer. Après tout, c'était son frère, la seule famille qu'il lui restait. «Excuse moi une seconde.» Et bien, les problèmes psychologiques c'était de famille ! «En faite je voulais dire... Tu avais vraiment besoin de venir pourrir mon havre de paix ? Je te laisse le monde entier pour le séduire... J’ai le droit d’avoir Londres ou comment ça se passe ?» Johan fronça les sourcils. On pouvait même voir que sa mâchoire se crispait, ce qui était mauvais signe. «Enfin... C’était pas ce que je voulais dire... Je suis désolé...» Complexe ce petit. « J'ai mes raisons d'être venu ici et crois-moi, tu n'en fais pas partie. Je savais que tu étais ici et je ne suis même pas venu te voir justement pour éviter, je cite " te pourrir ton havre de paix". Et puis pourquoi tu t'excuses ? Quand arrêtera-tu de t'aplatir devant moi ? On dirait une nana. » répondit sèchement l'homme. « Oh, tu veux peut-être rentrer ? »
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Samaël L. Delahaye
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MessageSujet: Re: n°118 - DELAHAYE POWER n°118 - DELAHAYE POWER EmptyJeu 15 Aoû - 9:18


Johann & Samaël.





Samaël avait toujours eu une relation très particulière avec son frère, sa famille. Enfin si on partait sur ce chemin là il avait toujours eu un relation très bizarre avec tout le monde. Samaël était souvent considéré comme quelqu’un de bizarre. A la fois timide et expansif, il n’osait pas souvent venir abordé les gens , mais avec une bouille et une manière d’agir suffisamment intrigante qui menait les gens à lui. Oui il attirait, et ensuite de ça il s’accrochait, et se montrait aussi attachant qu’il pouvait l’être. Enfin la question n’était pas Samaël et autrui, parce que dans ce domaine là tout se passait étrangement bien. Mais plutôt Samaël et sa famille. Parce que là étonnement, soit aucun d’entre eux ne le trouvait attachant ou je ne sais quoi, mais il avait la foutue impression d’être invisible. Parfois il se sentait comme Harry Potter chez les Dursley. Pas que sa famille était franchement étrange de normalité et méchante. Mais sa famille était effectivement étrange de normalité et de perfection, et le regardait parfois comme s’il était une plante tordue qui ne poussait pas droit et qui allait exploser à tout moment. Il fallait dire qu’eux, plus que n’importe qui, avait été témoin des extras de Samaël. Ce n’était bien sur pas de sa faute. Enfin peut être que si. Quoiqu’il en soit ses parents le trouvaient étrange, son frère... Aucune idée. Mais Johann était la perle de perfection de ses parents. Celle qui mettre toujours une ombre exceptionnel sur son petit frère, celui qui en réalité était toujours étrange, et très mystérieux et faisait tout dans son coin sans adresser un seul regard à sa famille. Ainsi Samaël n’avait jamais supporté la perfection de son frangin qui ne voulait surtout pas la partager avec lui, et qui ne lui adressait qu’à de très rares occasions la parole. Il ne savait honnêtement pas ce qu’il pouvait avoir fait à son grand frère, mais il était sur que quelque chose clochait franchement. Ce qui était nul. Après tout ils étaient frère. Et frère unique si cette expression pouvait se dire. Clairement Samaël n’avait jamais rien compris à sa famille trop normal, et s’il était habituellement capable d’écrire sur tout, il restait pantois devant tant d’étrangeté.

Enfin maintenant qu’il était devant son frère, il avait envie, comme à chaque fois de se taper la tête contre les murs. Désormais il n’était plus Harry Potter, mais Dobby. Il ne pouvait pas dire un mot sans tout de suite dire son contraire et venir s’excuser. Le pire était encore qu’il ne le faisait absolument pas exprès. Tout son corps avait envie de le frapper et de l’insulter, mais dès que c’était sortit, il était horrifié de ce qu’il avait dit et voulait le reprendre, et ne pouvait s’empêcher de cette culpabilité stupide et grandissante. Son frère était parfait, il pourrait bien accepter l’imperfection total de son petit frère avec beaucoup de candeur non ? « Je te signale que je vis ici Sam...» Voltaire était froid. Glacial même, et les joues de Samaël s’empourprèrent violemment. Evidement qu’il savait qu’il habitait ici. Il ne s’était pas fait toutes les maisons de la rue avant de OH par hasard tomber sur son frère sans le savoir. Il était venue devant cette maison dans l’idée d’en découdre avec son frangin. Idée qui était absolument stupide maintenant qu’on y pensait... Comment Samaël pouvait en découdre avec quelqu’un ? La coïncidence était justement qu’il vive ici. Alors que lui aussi. Enfin pas exactement ici ici, mais on avait compris le principe. Son frère le prenait-il pour quelqu’un de si à coté de ses pompes qu’il n’essayait même pas de faire un effort pour comprendre ce qu’il racontait, ou juste Samaël n’était vraiment, vraiment pas clair ? «Ca je sais... Et c’est ça la coïncidence...» Samaël le regarda avec des grands yeux, ne comprenant pas ce qu’il y avait d’incompréhensible ou de bizarre dans ce qu’il disait.

Après tout s’était enchaîné étrangement, Samaël avait été à l’égale de lui même soit constamment étrange et louche. Ce n’était pas franchement étonnant que son frère ne le comprenne pas, lui même n’arrivait pas toujours à ce suivre. « J'ai mes raisons d'être venu ici et crois-moi, tu n'en fais pas partie. Je savais que tu étais ici et je ne suis même pas venu te voir justement pour éviter, je cite " te pourrir ton havre de paix". Et puis pourquoi tu t'excuses ? Quand arrêtera-tu de t'aplatir devant moi ? On dirait une nana. » Et voilà prend toi ça dans ta tête. Même quand ton frère vient te coller au basque ce n’est pas pour toi, parce qu’il en a rien à foutre. Tu n’existe pas pour lui, il pourrait brûler vif que ça ne lui changerait rien. Parce que monsieur parfait vivait dans un monde parfait, et que son monde parfait n’avait pas besoin de perle tordus et moche comme Samaël. Au moins ça avait le mérite d’être clair et il ne se ferait pas avoir deux fois sur la marchandise. Quand au faite qu’il avait l’air d’une nana... Samaël commençait à bouillir. Exactement comme l’eau dans la marmite, sauf que ça ne ressemblerait à rien s’il en venait à débordé. «Mais tu le pourris rien qu’à être la Johann !» Il avait hurlé la phrase un peu fort. Il s’était retourné pour voir que personne ne le regardait bizarrement, il se prit la tête dans ses mains essayant de lutter contre lui même et ne pas s’excuser encore. «Tu joue le gars parfait qui attire tout le monde, et puis tu mets enceinte ma plus proche ami quand tu sais très bien ce que je ressens pour elle...» Il tremblait de rage et de nervosité. «Et je ne suis pas une nana !» Au moins c’était dit. C’était clair. « Oh, tu veux peut-être rentrer ? » Il regarda un instant son grand frère, levant le regard vers lui, et fit une moue renfrogner avant de s’enfoncer dans le manoir de son frère. «Ouai... Comment tu t’es payé ça d’ailleurs ?» Les Delahaye ne roulait pas sur l’or.. Il arriva dans le salon et tomba sur un loque sur le canapé. Il ouvrit grand les yeux et dit péniblement. «Et tu accueille même les SDF...» c’était dit avec une candeur et une évidence même, comme s’il venait encore de se prendre la perfection de son frère en pleine figure.
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MessageSujet: Re: n°118 - DELAHAYE POWER n°118 - DELAHAYE POWER EmptyLun 26 Aoû - 17:05


Johann & Samaël.




Dans le fond, Voltaire aimait son frère - si on partait du fait qu'il eut aimé un jour une autre personne que Pandora -. Il était de sa famille et quoiqu'on en dise, ils étaient frères et partageaient le même sang. Il portait le même nom et ce n'était pas pour rien. Il arrivait parfois qu'on leur rient au nez lorsqu'ils disaient qu'ils avaient un lien de parenté. Après tout, la ressemblance n'était pas si frappante que cela. Ils n'avaient rien avoir avec l'autre, de toute évidence. Depuis toujours il avait été le garçon modèle, aimé de ses parents, couvé de peur qu'il lui arrive quelque chose, que sa perfection disparaisse avec le temps. Il avait été cet enfant brillant, comme la fierté de la famille Delahaye, avait étudié dans de prestigieuses écoles alors que tout le monde savait que sa famille ne pouvait se le permettre. Et lorsque Samael était né, Johann l'avait jalousé, craignant qu'il ne lui prenne sa place d'enfant parfait. Fort heureusement pour lui, cela ne s'est jamais produit. Il savait que cela devait être difficile pour son frère de vivre dans son ombre, d'avoir la sensation d'être au mauvais endroit constamment, de ne pas trouver sa place dans cette famille qui pourtant, semblait si unie. Avec un peu de recul, Johann se trouvait horrible. Horrible de ne pas avoir été le grand frère parfait, de s'être immiscé à ce point dans sa relation avec Lisbeth au point de ruiner toutes les chances de Samael d'être heureux avec la fille qu'il aimait à l'époque. Et s'il avait eu une conscience, il regretterait mais comme il en était dépourvu, autant dire que cela ne l'atteignait pas. Il avait foiré avec son frère ? Et bien tant pis, il se rattraperait avec une autre personne tout aussi chère à ses yeux. Et puis il avait l'habitude de foirer. Depuis la perte de son meilleur ami, il avait la désagréable impression de détruire tout ce qu'il touchait. D'abord Samael, puis Pandora. Il ne manquait plus que Mina pour parfaire sa panoplie. Il fut un temps où il aurait souhaité réparer les dégâts avec son frère cadet mais ce temps était révolu. Il était trop tard tout comme il était trop tard pour reconquérir la seule femme capable de le changer.  

Mais maintenant qu'il se retrouvait devant Samael, qu'allait-il faire ? S'excuser de sa fausse perfection ? Lui avouer que le frère parfait ce n'était pas lui. Que toute cette perfection, ses belles paroles et ses allures de garçon bien élevé n'étaient que du vent, que tout était mensonge. Devait-il lui dire que son cerveau avait disjoncté, qu'il menait la vie d'un autre ? Non, certainement pas. Il passerait pour un psychopathe, un dégénéré et que sais-je encore. Et il fallait avouer que faire semblant d'être parfait, ça lui plaisait. Oui c'était plaisant d'être parfait, de rendre jaloux quiconque l'approchait. De voir son petit frère bouillir de rage sur le pas de sa porte, puis de s'excuser de son comportement une seconde après . D'un autre côté, une infime partie de Johann voulait le retrouver, lui dire que lui aussi lui avait manqué mais que voulez-vous, la partie enfoiré prenait toujours le dessus. Il ne pouvait pas être gentil avec qui-que ce soit, ça lui était presque impossible et ce trop plein d'amour dont Samael avait toujours fait preuve avec tout le monde lui donnait la nausée. « Ça je sais... Et c’est ça la coïncidence...»  Le pire c'est que Voltaire n'avait pas voulu se retrouver au même endroit que son frère. Il pensait que Samael vivrait toujours à Paris et que pour rien au monde il ne quitterait cet endroit mais en apprenant qu'il était à Londres, il n'avait pas rebroussé chemin pour autant. « Ne dis pas ça comme si j'étais venu ici juste pour te pourrir la vie. Excuse-moi mais j'ai d'autres préoccupations et pourrir l'existence de mon frère pour je-ne-sais-quelle raison n'en fera jamais partie. »  rétorqua Voltaire, étrangement calme. S'énerver ne lui apporterait rien et traumatiserait Samael plus qu'autre chose de toute façon.

« J'ai mes raisons d'être venu ici et crois-moi, tu n'en fais pas partie. Je savais que tu étais ici et je ne suis même pas venu te voir justement pour éviter, je cite " te pourrir ton havre de paix". Et puis pourquoi tu t'excuses ? Quand arrêtera-tu de t'aplatir devant moi ? On dirait une nana. » avait-il dit ensuite. Il y était allé un peu fort, certes, mais c'était la seule façon pour que Samael comprenne que son intention première n'était pas de revenir pour lui. Et il avait été on ne plus clair à ce sujet. Quant à la suite de sa phrase, ce n'était en aucun cas pour blesser son frère. Il voulait simplement qu'il devienne un peu plus comme lui. Pas qu'il devienne un enfoiré fini... Simplement qu'il cesse de s’aplatir aussi facilement devant n'importe qui. S'il continuait, il n'irait pas bien loin dans la vie et ne se ferait pas respecter et un Delahaye se devait d'imposer le respect. Ou c'était peut-être un de Montorgueil ? Il ne savait plus. Quoiqu'il en soit, il restait son petit frère et il ne tolérait pas qu'il se fasse marcher sur les pieds. Il avait toujours été un frère protecteur -bien que Sam n'en sache jamais rien - et il le resterait. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il avait couché avec Lisbeth simplement pour s'assurer si c'était une fille bien. Et il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que non. « Mais tu le pourris rien qu’à être la Johann ! » et bien voilà, on y arrivait. Il s'exprimait enfin, ce n'était pas trop tôt. «Tu joue le gars parfait qui attire tout le monde, et puis tu mets enceinte ma plus proche ami quand tu sais très bien ce que je ressens pour elle...» Johann se mit à sourire puis posa une main compatissante sur l'épaule du jeune homme. « C'est beaucoup mieux Sammy, vraiment ! Mets-y un peu plus de conviction la prochaine fois et je pourrais peut-être croire que tu penses ce que tu dis. Quant à Lisbeth, je peux me justifier. Je voulais vérifier qu'elle était assez bien pour toi et les dieux ont exhaussé mes prières en l'envoyant chez nous. Et le seul moyen pour savoir que ce n'était pas une traînée, qu'elle te méritait en somme, je lui ai fait des avances. Tu connais la suite. » Il avait réponse à tout, ça devait être terriblement agaçant.  « Oh, tu veux peut-être entrer ? » lui proposa ensuite le brun, se reculant pour laisser le passage. « Ouai... Comment tu t’es payé ça d’ailleurs ?» demanda Samael tandis que Johann lui servait un verre de whisky. « Oh, mon petit bisness se porte bien. Mais tu n'es pas là pour parler affaires je suppose. » répondit-il en lui tendant le verre. Son petit bisness, quel bel enfoiré. «Et tu accueille même les SDF...» Johann se mit à rire devant la réplique de son frère. Shane, un SDF ? On aura tout entendu. « Ce n'est que Shane, un vieil ami qui habite avec moi. Je t'aurais bien présenté Mina mais elle n'est pas là. Je te fais visiter ? »
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