Nom : Hemingway. Il porte le nom du célèbre Ernest Hemingway, mais il n'existe aucun lien qui les unit particulièrement. Ou alors il n'en sait rien, mais ce n'est pas le genre de choses que sa mère considère comme importantes pour son héritage ; il reste donc dans l'ignorance, mais parfois ça n'est pas plus mal. - Prénoms : Sammaël Zane-Néo. Il ne sait pas vraiment d'où sa mère tient ces prénoms. La seule chose qu'il sait, c'est que Zane a été choisi par son père. C'est pourquoi, lorsqu'il parle avec des gens qu'il ne connaît pas, il leur donne Zane comme prénom, avant de leur dire Sammaël lorsqu'ils deviennent plus proches. - Âge : Dix-huit ans. L'âge de maturité, l'âge où l'on commence à regretter ses années de jeunesse, et pourtant, Sammaël ne regrette pas. Il est ravi d'avoir dix-huit ans, se sent enfin adulte et plus enfant, comme avant. - Date et lieu de naissance : Le deux février 1995, à Londres, naissait Sammaël. Douze jours avant la St Valentin, qu'il n'a d'ailleurs jamais fêtée, sans réellement savoir pourquoi. Il n'a jamais voyagé et connaît Londres comme sa poche ; après tout, il a eu le temps de la découvrir. - Nationalité : British. Il boirait presque son thé à l'heure du traditionnel « tea time », prendrait des petits gâteaux, si son caractère n'était pas là pour le lui prouver le contraire, mais il reste anglais de pure souche. - Situation sociale : Il n'est pas pauvre, mais ne roule pas sur l'or non plus. Toutes les richesses auxquelles il a eu un jour accès, ce sont celles de la famille Mornington, mais il n'a pu les toucher qu'avec les yeux. - Sexualité : Hétérosexuel. En fait, il n'a jamais testé avec un homme, donc il suppose son hétérosexualité, même s'il s'est déjà posé des questions sur son attirance envers un garçon, au collège. Cependant, il préfère les filles. - Vie amoureuse : Célibataire. Si les filles sont très attirées par lui -et son physique-, il n'y fait pas attention et ne s'en préoccupe que très peu. La seule femme de sa vie, c'est Elinor. - Emploi, études : Il est étudiant, en Hypokâgne, mais ne sait pas trop ce qu'il veut. Son seul revenu est celui d'un métier de serveur dans une boîte de nuits où ne vont que les riches, qui le dégoûte chaque jour un peu plus. Cependant, bien au chaud dans son cerveau, il rêve de paillettes, de défilés et de photos. Il fait des photos pour tuer le peu de temps qu'il a en trop, et aimerait qu'une personne le remarque, le fasse grimper sur une esplanade. Il aimerait devenir mannequin mais les rêves ne sont qu'illusions.


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? La vie de Sammaël se résume à un nom : Mornington. Depuis sa naissance, ce nom se répète en boucle ; il est devenu habitude. Selon ses souvenirs, sa mère a toujours travaillé pour eux, en tant que bonne. Il a grandi avec eux, vécu avec eux, s'est lié avec leur fille, Elinor, parcourant les rues de Londres avec elle dès qu'il le pouvait. Mais lorsqu'Elinor a fugué avec son frère vers Yellowsky, Sammaël a supplié sa mère de le laisser les suivre, de partir vers une nouvelle vie, se haïssant lui-même à l'idée de perdre sa meilleure amie. Sa mère a vu dans ce nouveau quartier une opportunité pour que son fils devienne une étoile montante, et l'a laissé partir à contre cœur, restant dans son ancien quartier pour travailler chez les Mornington, choisissant de vivre loin de son fils, ne le voyant que pendant les vacances, et encore. C'est impulsivement que Sammaël a posé sa candidature, mais il ne regrette pas ; il aurait pu si, une fois là-bas, il n'avait pas retrouvé Elinor, mais une lettre d'elle leur a permis de se retrouver. Mais les gens changent, et Zane ne va pas tarder à le découvrir...

Et votre particularité, c'est quoi ? Pendant un moment, enfant, il a cru qu'être le meilleur grimpeur de Londres était un talent, mais une première chute l'a rapidement fait changer d'avis. Il a ensuite cherché ce vers quoi il aurait pu se tourner, longtemps. Finalement, après avoir compris que roi, astronaute et inventeur n'étaient pas possibles, et que les rêves ne se réalisaient pas en un claquement de doigts, il s'est lancé dans la photographie, rêvant de mannequinat, s'imaginant alors lui-même derrière l'objectif. Il a toujours eu le soutien de sa mère, qui voyait en lui une nouvelle étoile, et d'Elinor. Au fil du temps, son talent s'est affirmé, et même s'il fait des études littéraires, être reconnu pour ses photos et être remarqué, puis défiler pour de grands couturiers reste un rêve. Mais il n'a pas de marraine fée. Bon, avouons-le, en fait il veut devenir chanteur. Dans un karaoké de chansons de variétés.

Comment vous définiriez-vous ? Il y a des personnes qui, dès que l’on pose notre regard sur eux, paraissent confiants et sûrs d’eux, comme si rien n’était grave. Zane en fait partie. A première vue, il paraît gentil, doux et surtout, très câlin. Un petit ange tombé du ciel, en somme. Mais derrière cette façade, il pourrait être qualifié de beau-parleur et de volage ; il ne reste pas plus d’une soirée avec une fille, profitant de l’amitié qu’il peut lier, ne se préoccupant que d’une seule et unique fille, sa meilleure amie, déchaînant la jalousie de son frère. Sa propre jalousie et sa possessivité peuvent le mener à faire des erreurs, mais comme dit le proverbe, « Errare humanum est ». Il peut se montrer tendre comme peste, drôle comme déprimé, lunatique. Il a de mauvais côtés comme de bons côtés. Persuasif, il ne s’arrête que lorsqu’il a obtenu ce qu’il voulait. Têtu et obstiné, il est capable de faire une mine boudeuse ou de se retenir de respirer avec son petit sourire en coin habituel pour obtenir tout ce qu’il veut. Mais il y a une chose qu’il déteste par-dessus tout : ce sont les gens riches, ces gens qui se croient meilleurs que les autres, ces gens qui se croient maîtres de la vie des autres parce que leur compte en banque le leur permet. Il devrait détester les Mornington, et pourtant ce n’est pas cela qu’il ressent. En fait, il ne sait pas vraiment ce qu’il ressent envers Elinor, et cela le perturbe énormément. Il est assez peu indécis sur ses sentiments, en temps normal, mais il lui arrive de les cacher et de les garder pour lui, pour ne pas montrer au monde qu’il souffre. Jamais.

Le néon faiblit, la lumière vacille. Tes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité, et parcourent lentement la pièce pour en découvrir les moindres recoins. Ta bouche forme un rictus de concentration, tandis que tu frôles les meubles autour de toi. Ton regard est attiré par la petite table en bois, au centre de la pièce. Dessus, un bout de papier a négligemment été posé. Tu t'approches, jusqu'à apercevoir un, puis quelques mots. Une lettre. Tu la prends, vérifiant que personne ne va te surprendre ici, et tu commences à lire.

« Il y a quelques mois, j'aurais pris pour fou celui qui écrit une lettre destinée à lui-même, mais visiblement, je suis atteint de cette même folie depuis mon arrivée. Sans cesse, je ressasse mon passé, repensant à tous mes souvenirs gardés au fin fond de mon esprit. J'ai besoin d'écrire la vie. J'ai besoin d'écrire ma vie.

Comme dirait Amélie Poulain... Le deux février 1995 à dix-huit heures vingt-huit minutes et trente-deux secondes, un moustique de race plus ou moins commune goûtait le sang délicieux d'une petite fille endormie dans son lit, ne laissant pour trace qu'un minuscule bouton et un liquide qui donnerait l'illusion de l'envie de se gratter habituelle. A la même seconde, un facteur manquait de se coincer la main en glissant du courrier dans une maison près de Big Ben. Au même instant, un corbeau noir se posa sur la Tour de Londres. Toujours à la même seconde, un spermatozoïde doté d'un chromosome X appartenant à un illustre inconnu se détachait de la foule, prenant la première place de la course, pour atteindre l'ovule appartenant à une jeune femme prénommée Maya. Neuf mois plus tard naissait Sammaël Zane-Néo Hemingway.

Sammaël, c'est moi. Enfant, ma mère me répétait toujours que j'étais semblable à un ange, quelles que soient les circonstances, mais j'ai encore un peu de mal à le croire. Je me souviens que ma principale caractéristique, à cette époque, était mon sourire, que j'affichais tout le temps, à n'importe qui. Je n'ai jamais connu mon père. Il reste pour moi un inconnu, dont je ne sais rien, sauf son courage et sa bravoure, si longtemps loués par ma mère. Au fil du temps, j'ai décidé qu'il était mieux que je reste dans l'ignorance. Je ne voulais plus savoir qui m'avait mis au monde, décidant par la même occasion que ce père ne me méritait pas, lui qui avait disparu avant ma naissance. Je suis né dans un quartier riche de Londres, mais je n'ai jamais eu la prétention de dire que je l'étais moi-même. Je ne connais la richesse que de par les employeurs de ma mère. Ils portent le nom très prisé de Mornington. J'ai vécu chez eux, ait tout appris grâce à eux, mais je restais dépendant de cette famille qui n'était pas la mienne. Un an après ma naissance, leur fille est née. Elinor, qu'elle s'appelait. Je l'ai vue grandir, apprendre, connaître. La richesse que je ne pouvais qu'observer, elle pouvait la toucher, la frôler du bout des doigts. Pourtant, je ne me rappelle pas l'avoir enviée. Jamais. Le lien que nous avons tissé ensemble a probablement effacé ce péché de tentation.

J'ai grandi en parcourant les rues de Londres, en faisant le mur, en m'affirmant peu à peu. Je suis devenu grand, brun, désiré par des filles dont je ne me préoccupe même pas. Je ne me plains pas de ma vie ; elle me convient très bien comme ça. Lorsqu'Elinor est partie vers Yellowsky, ce quartier dont je ne savais rien, j'ai été impulsif, mais je ne regrette pas mes actes. Ma mère me disait souvent que « Regretter, c'est une seconde erreur. », et je ne veux pas faire de seconde erreur. J'ai passé plusieurs heures à tenter de convaincre ma génitrice de me laisser partir, et finalement, elle a accepté. Elle a dû voir une chance pour moi, une chance de me faire connaître.

Et, finalement, je suis parti.

Je ne sais pas qui verra cette lettre, qui lira ces mots que j'ai écrit sous le coup de la tristesse, peut-être. Ou de la folie, je ne sais plus trop. J'avais besoin d'écrire le récit de ma vie, voilà qui est fait. Peut-être à bientôt ?

Sammaël. »

Pseudo : Blossom rose. - Identité : Lama à trois têtes, mais sur ma carte d'identité ils ont marqué femme. - Âge : Quatorze ans, je suis une petite jeune. - Type de personnage : Scénario d'Elinor J. Mornington. - Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis nouvelle, mais.. mais je suis déjà venue ici, il y a un petit moment. Je vous avais dit que je reviendrais. ♥ - Quelle sera votre fréquence de connexion ? 7/7 ! - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? Toujours aussi beau, toujours aussi actif, toujours aussi parfait. ♥