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Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me

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MessageSujet: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyLun 11 Mar - 0:54



✖Samaël, Vianney, Lisbeth & Merryl✖
« Just because we can't be together doesn't mean i won't love you »

Le lever du soleil...Un moment que Merryl affectionnait particulièrement. En vérité, celui-ci était bien spécial. La cause de cela ? La veille, la jeune femme avait reçu un message de la part d'un certain Vianney, une personne à qui elle tient et à qui elle donnerait tout. Même si dans son cas, la situation était rude. Voire même très rude...surtout en ce moment. La jeune femme connait Vianney depuis un bon bout de temps à présent, puisqu'ils sont en fait amis d'enfance. Depuis quelques temps, Merryl a découvert des sentiments qu'elle n'avait pas vraiment imaginé avoir à son égard. Des sentiments amoureux, qui étaient apparus sans qu'elle s'en rende compte, mais surtout des sentiments qui allaient absolument tout chambouler et encore, le mot n'était pas assez fort. Après avoir fait sa déclaration au jeune homme et à sa soit-disant "meilleure amie", Merryl n'a plus vraiment traîné avec eux, comme si ils l'évitaient comme la peste. Mais la vraie question était plutôt "Pourquoi ?" Pourquoi la repousser, pourquoi ne plus lui parler comme avant ? Pourquoi est-ce qu'ils agissaient d'une telle manière avec elle ? Elle n'avait aucun réponse à toutes ces questions, et pourtant elle en aurait bien eu besoin. Bien entendu, elle comprenait le fait que cela ait pu déstabiliser Vianney, mais de là à ne plus lui parler comme au bon vieux temps...C'était une réaction plutôt étrange, et elle ne savait pas comment le prendre. Malgré tout cela, Merryl essayait de faire face le mieux possible à la situation, ce qui était plutôt une lourde tâche, et cette situation n'avait pas l'air de se stabiliser, du moins pour le moment. Elle les regardait encore avec ce sourire, ce sourire qu'elle avait tous les jours dès qu'elle se levait. La jeune femme profite pleinement de sa vie, et préfère ne pas agir comme si le sujet l'affectait, alors que si...Et c'était bien ça, le problème. Si elle le pouvait, elle serait déjà en train de s'en ronger les ongles, voire même d'en pleurer mais il fallait qu'elle fasse bonne figure devant les autres, ne pas montrer qu'elle allait mal. Ne pas avoir de réponse la faisait atrocement souffrir, et c'était encore bien pire une fois qu'elle atterrissait ou avait le malheur de croiser son Vianney. Pourquoi est-ce qu'il lui faisait ça ? Elle n'en avait aucune idée, mais elle aurait aimé en parler, depuis le temps...Laisser les choses se faire d'elles-mêmes était bien trop dur pour la jeune femme, et une réponse aurait été la bienvenue, même si c'était apparemment trop demandé.

Toute la nuit avait été trop longue, beaucoup trop longue. Le message reçu de la part de Vianney l'avait hanté toute la nuit durant, et encore même ce matin. Merryl s'était levée, le sourire aux lèvres, encore toute excitée. Dans ce fameux message, il lui donnait rendez-vous au parc. Il ne lui avait rien précisé, et c'est aussi ça qui l'excitait...Même si tout compte fait, en réfléchissant bien, c'était aussi très étrange, et faisait apparaître une certaine angoisse. Mais la jeune femme préférait positiver, au moins, il avait eu la gentillesse de lui envoyer un message. Il voulait ENFIN lui parler, elle attendait ce moment depuis trop longtemps maintenant. D'ailleurs, elle lui avait déjà répondu par un "Avec plaisir, mon chou". L'excitation ? Oui, c'était sûrement cela qui l'avait envahie à ce moment là, mais c'était bien trop tard, le message était envoyé et il l'avait sûrement reçu. Depuis qu'elle le connaissait, elle lui avait toujours donné des surnoms, et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait arrêter, même si la situation pouvait être assez stressante. Merryl a toujours gardé ce ton d'humour, qui la suit partout, et c'est d'ailleurs grâce à cela qu'elle arrive à détendre les atmosphères les plus lourdes.

Elle s'était alors levée, et préparée du mieux qu'elle le pouvait après cinq heures d'attente chez elle, encore la faute de cette insomnie...Il lui avait donné rendez-vous à quatorze heures au Parc dans le quartier Ouest. Merryl sortit alors de chez elle, excitée mais aussi angoissée, et se dirigeait vers le parc. Après quelques instants, elle y était arrivée. Elle jeta un coup d’œil aux alentours, mais elle ne vit pas encore la silhouette de son Vianney. "En retard, comme d'habitude", elle soupira. Il allait arriver d'un moment à l'autre...Le moment était venu.

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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyMar 12 Mar - 10:14



you're still my best friends.



    Cette fois, tu ne te défiles plus mon vieux et tu lui envois ce foutu sms. Voilà ce que Vianney se répétait depuis une bonne dizaine de jours sans pour autant aller jusqu'au bout des choses. Il retardait autant qu'il le pouvait, le jour où il reverrait Merryl. Le jour où il lui dirait - avec tout le tact qu'il pourrait - que les sentiments n'étaient pas partagés. Le jeune homme n'avait jamais été dans une situation similaire. Habituellement, c'était lui qu'on refoulait et non l'inverse. Quoique maintenant, c'était différent. Il était en couple. Casé. Et avec Lisbeth, rien que ça ! Certes ils le cachaient mais cela rendait les choses d'autant plus excitantes. Enfin soit, Lisbeth n'était pas le problème. Le brun essayait de trouver ce qu'il pourrait bien lui dire, cherchait une ou deux phrases bien faite pour ne pas être trop brutal avec la demoiselle. Il tournait en rond dans l'appartement, buvait un verre ou deux, tournait encore en rond, tentait de se concentrer sur un bon vieux livre, reprenait un verre ... Cependant, impossible de se sortir Merryl de la tête. Les femmes le tuerait un jour si elles continuaient de le rendre dingue. Vianney, dans un élan de courage, lui envoya un sms -probablement bourré de fautes d'orthographe dû à la fatigue - puis prit son mal en patience en attendant la réponse. Réponse qui ne tarda pas arriver, soit dit-en-passant.
    Citation :
    Avec plaisir, mon chou.

    Le jeune homme se surprit à sourire lorsque le nom de son amie s'était affiché. Et les petits surnoms qu'elle lui donnait lui avait fichtrement manqué.

    Il était légèrement anxieux de retrouver la jeune femme. Anxieux que ça se passe trop mal, anxieux que ça se passe trop bien. Anxieux d’employer des mots qu'il pourrait regretter, anxieux de réaliser qu’elle lui avait manqué plus que prévu. Il avait redouté ce rendez-vous dès le moment où il lui avait envoyé ce sms. Il était tenté de se lever, de partir avant qu'elle n'arrive. C'était lâche, petit. Le truc, c’est que, lorsqu'on fait parti d’un groupe, d’un quatuor, il y en a toujours un qui est plus dépendant à l’autre. Dans leur cas, ça avait toujours été Vianney. Trop dépendant à Lisbeth, trop dépendant à Merryl, trop dépendant à Samael. Une ombre apparut dans son champ de vision. Il l'observa quelques instants, se re -familiarisant avec ce visage qui lui avait réellement manqué. Il prit place à côté d'elle et fixait l'horizon, attendant qu’elle brise la glace. Il fallait qu'il soit sincère avec elle. Il en avait assez d’avoir cette impression d’être un étranger à côté d’elle. C’est ma meilleure amie, bordel. Était. Je ne sais pas par où commencer… . Doucement, il ferma les yeux et glissa les mains dans ses poches, avant de regarder dans le vide. - J'étais plus que surpris quand tu as avoué que tu ... enfin voilà, tu sais ce que je veux dire. A ce moment là, je me suis sentis complétement con. Je n'ai rien remarqué tellement j'étais obnubilé par Lisbeth. Oui mais non, mauvaise idée de parler de Lisbeth. Mauvaise idée de dire qu'il n'avait d'yeux que pour la brune. Mauvaise idée d'être venu. Mais son absence commençait sérieusement à le peser. - Mais ne va pas croire que tu es moins importante qu'elle et même si je ne t'aime pas comme tu le voudrais, je t'aime bien plus que n'importe qui sur cette fichue planète. Tout comme j'aime Samael comme un frère. Vous avez été la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie, et sans vous, je serais un mec différent. Dans ses poches, il serrait les poings, se retenant de ne pas partir. Il connaissait tout de cette fille, l'avait vu au plus bas de sa forme comme au plus haut et il n'avait rien vu. Il se tourna vers elle, plutôt calme, soutenant son regard pour qu’elle craque, qu’elle dise enfin quelque chose. Rester aphone n'allait pas faire avancer le schmilblick. Cette situation le rendait dingue et il se devait de le lui montrer. Franchement, je ne sais pas comment tu fais pour aimer un con comme moi. En plus, j'ai l'impression d'être le héros d'une série pour pré-pubères avec un trio amoureux. C'est désagréable comme sensation. Vianney détourna le regard, une nouvelle fois tiraillé par l’envie de partir. Il n’avait pas envie d’affronter son regard, de rencontrer une nouvelle fois ses yeux verts. C'était lâche mais il ne pouvait pas s'en empêcher.

    Tu sais, le jour où tu m'as dis que tu m'aimais... J'ai ressenti le pire sentiment que j’ai jamais ressenti. Mais c’est pas à toi que j’en veux au fond, c’est à moi. Après tout, qu'est-ce que tu en peux ! J’ai juste été trop stupide pour ne pas le voir. J'aurais dû le comprendre et au lieu de ça, je te répétais que je n'aimais que Lisbeth, que je l'aimais depuis le début et que je n'aimerais sans doute personne d'autre. Et toi tu m'écoutais, sans rien dire. . Il n'avait nullement envie de paraitre vulnérable devant elle mais il se plantait complètement. Surement parce que c'était trop important pour qu'il feigne l'indifférence. Elle était trop importante pour que Vianney feigne quoique ce soit..
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Lisbeth R. Pietersen
Lisbeth R. Pietersen



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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyMar 12 Mar - 15:54



✖Eulalie, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »


Six mois. C’était le laps de temps correspondant à la venue de Lisbeth à Yellowsky. Tellement de choses s’étaient passées depuis. Vianney, Merryl, Samaël. Ils étaient tous auprès d’elle et pourtant, rien n’était plus comme à l’époque de Paris. Cette époque où le seul problème qu’ils avaient n’était que la peur de s’ennuyer. L’insouciance de l’enfance avait vite fait place à la complexité des sentiments qui survenaient à partir de l’adolescence. Vianney aimait Lisbeth, Merryl aimait Vianney, Samaël aimait Lisbeth et Lisbeth… Ben elle n’aimait personne. C’était un beau merdier et pourtant, tout allait encore bien jusqu’à ce que Vianney décide de partir du jour en lendemain sans donner aucune explication. A partir de ce moment, tout était devenu encore plus compliqué. Et Lisbeth était du genre à laisser tomber quand ça la dépassait. Ce n’était peut-être pas une bonne excuse, mais c’était pour cette raison qu’elle avait progressivement laissé tomber Merryl et Samaël. Et aujourd’hui, elle devait maintenant répondre de ses actes avec Sam. Pour ce qui était de Merryl, elles avaient déjà eu l’occasion de parler, conversation pendant laquelle la rouquine avait avoué ses sentiments pour Vianney. Gé-nial ! C’en était d’autant plus problématique maintenant que Lisbeth était secrètement en couple avec Vianney… Mais peu importe, ce jour-là, elle comptait mettre les choses au clair avec Samaël, alors inutile de parler des deux autres, ce n’était pas le sujet.

Citation :
Mardi, 13h30 au parc ? Ne trouve pas d’excuse j’apporte à manger direct du restau.

La brune avait finalement trouvé un créneau dans lequel elle pourrait aller voir Sam pour lui parler de ce qu’il avait appelé ‘son ignorance permanente’ envers lui. Il n’avait pas tort, elle l’ignorait bien, ça faisait bien cinq ans maintenant qu’elle n’était plus à l’aise quand elle se trouvait dans la même pièce que lui. Il y avait bien une explication mais c’était bien trop douloureux et ça demandait beaucoup de courage pour lui avouer. Mais soit, après plus de cinq ans la néerlandaise était prête à tout lui dire. Sam avait donc accepté le rendez-vous, sûrement ravi de pouvoir enfin se mettre au clair avec son amie.
Ce fameux mardi à 13h30, Lisbeth se dirigea donc au parc de Yellowsky avec un restant de plat du jour du midi qu’elle avait spécialement ramené du restaurant dans lequel elle travaillait. Avec un peu de chance, ce serait encore chaud quand Samaël arrivera. Avec une chance inouïe, le petit Sam dont elle avait le souvenir d’être constamment en retard, était bel et bien dans le parc en train de l’attendre sur un banc visiblement épargné par la pluie qui s’était abattue récemment.

- Salut, dit-elle d’un ton plus neutre qu’elle ne l’aurait voulu.

Sam la salua à son tour avant de s’asseoir sur le banc qu’il lui proposait. Bien, et maintenant, par où commencer ? Elle n’allait pas lui avouer directement que si elle l’ignorait c’était à cause de son avortement provoqué par les ébats qu’elle avait eu par erreur avec son frère aîné alors qu’elle savait très bien qu’il le détestait. Non, ce n’était pas assez soft pour un début, autant commencer en douceur…

- J’ai fait un détour sur Leicester Square rien que pour toi après Cambridge, tu devrais te sentir flatter ! J’aurais bien cuisiné un truc moi-même mais je t’aurais probablement empoisonné donc bon…, lança-t-elle avec un semblant de sourire.

Lisbeth avait peut-être été une vraie garce cruelle avec lui, elle ne pouvait s’empêcher de culpabiliser avec le recul. Après tout, Sam n’y était pour rien dans cette affaire et puis c’était tout de même son meilleur ami. Enfin, à l’époque il l’était en tout cas, maintenant elle ne savait plus trop où elle en était et c’était bel et bien sa faute…
Si tu commences à culpabiliser maintenant tu ne vas pas aller bien loin ma vieille !, se dit-elle intérieurement.
Le problème c’était qu’en regardant Sam, elle ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qui s’était passé cinq ans auparavant et ça lui donnait envie de s’arracher le cœur pour avoir pu faire un truc aussi débile. Pour essayer de penser à autre chose, elle déballa la nourriture qu’elle avait soigneusement apportée avant de tendre le récipient contenant la part de son ami.

- Tagliolini à la truffe blanche qui par miracle sont encore chaudes, annonça fièrement la jeune femme. Bon certes normalement je n’ai pas vraiment le droit de prendre de la nourriture directement comme ça mais il faut bien faire quelques exceptions parfois.

Ce n’était peut-être pas une spécialité française mais il y avait pire comme déjeuner. Et puis, on l’avait gentiment autorisé à en prendre alors ça ne se refusait pas. Sam ne disait pas grand-chose, et ça avait le don de mettre Lisbeth mal à l’aise. Elle qui faisait un effort pour être agréable, il pouvait bien faire de même tout de même ! Devant le malaise ambiant, la jeune femme se réfugia dans son plat de pâtes qui était tout d’un coup très attrayant. Cinq minutes, dix minutes… Le plat était maintenant vide et la conversation n’avait toujours pas pris de nouveau tournant. Connaissant Sam, il était capable de se taire tant qu'elle ne lui aura pas avoué la cause de son éloignement. Ainsi, devant autant de pression, elle ne peut s’empêcher de tout lui avouer d’une seule traite.

- Bon écoute Sam. Je…Je n’ai pas été sympa avec toi c’est vrai. Je t’ai relégué au second plan avec Merryl quand Vianney est parti. Ça m’a rendu folle qu’il parte comme ça juste parce que je ne voulais pas de lui. J’ai fait n’importe quoi, et il se trouve que Johann a profité d’un moment de faiblesse de ma part.

Elle releva la tête pour voir sa réaction mais il semblait attendre la fin de sa phrase avec impatience, elle ne lui disait presque rien là. Un peu de courage, il ne restait plus grand-chose à lui dire maintenant…

- J’aicouchéavecluijesuistombéeenceinteetj’aiavorté, balança-t-elle en monosyllabe.

Cinq ans pour lui dire, et son aveu prenait la forme d’un charabia incompréhensible. La pauvre, elle était vraiment mal pour perdre son sens de la répartie aussi facilement. Maintenant que c’était sorti, il fallait espérer que Sam la comprenne un tant soit peu. Eh oui, pour la première fois depuis longtemps, Lisbeth était au bord des larmes.

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Dernière édition par Lisbeth R. Pietersen le Dim 26 Mai - 11:08, édité 1 fois
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Samaël L. Delahaye
Samaël L. Delahaye



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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyJeu 14 Mar - 10:04



✖Merryl, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »


L'amitié ça s'entretient dit-on. On ne peut pas se reposer sur ces jolies visages, s'appuyer sur leurs épaules indéfiniment. Un jour ou l'autres elles finissent par s'affaisser, on se retrouve dans le vide, la tête la première, sans comprendre. Parce qu'on a pas fait attention, qu'on avait rien vu venir. Il faut être préparer. L'amitié vient s'installe, et parfois, elle se fait la malle, et si l'on est pas là pour la rattraper on ne peut rien. Pour toujours. Samaël n'était pas du genre à laisser filer les choses. Depuis petit il préférait s'oublier lui même, se glisser dans le coeur de ses amis, s'y faire un ni, les rendre heureux, et ne plus jamais les lâcher. Samaël n'était pas comme tout le monde. Il avait plus peur de lui même qu'il n'avait peur des autres. Il avait de grand yeux émerveiller débordant d'amour qui vous faisait exploser le coeur. Il avait une imagination dansante, un génie imparfait, des tics surprenant, une sincérité à toute épreuve. Il était une petite chose douce, honnête, fidèle, en amitié, en amour, pour tout. Il s'écorcherait vivant plutôt que de faire souffrir un proche. Il était capable de se sentir martyr, et la seule violence dont il était capable était envers lui même.

Lisbeth, Merry, Vianney. Ils avaient tout été pour lui. Vianney était un frère, son double de coeur. Il s'était plié derrière lui dès qu'il l'avait rencontré, lui avait cédé la faveur. Il avait oublié son amour pour Lisbeth pour son frère. Il aurait oublié tout le reste aussi s'il le fallait. Lisbeth était sa perfection, son premier amour, peut être un peu terne, un peu imaginaire, mais brulant dans son esprit, doux dans son coeur, peut être un peu destructeur sur la fin. Merryl, la plus douce des amis, son double féminin. Il s'était toujours compris, tous les deux bloquer dans leur amours impossibles, silencieux et discret. Ils avaient peut être un peu dépassé les limites, ils n'auraient probablement jamais du sortir ensemble. Ils avaient brisé quelques chose. Samaël devait lui dire, que ce n'était pas grave, c'était un moment d'inattention, de solitude qui les avait poussé dans les bras l'un de l'autre, il n'y avait pas gêne à avoir. C'était être humain. Mais ils avaient tout brisé, ils étaient partit, ils ne lui avaient rien dit. Un a un il l'avait laissé seul. Ils étaient partit, sans lui. Pour se retrouver ailleurs. Sans lui. Que se serait-il passé s'il n'avait pas lui même quitté Paris, qu'il n'avait pas fait un tour de l'Europe avant de retomber sur ses pates, de venir les chercher, les retrouver ? Auraient-ils encore penser à lui ? L'auraient-ils oublié en un claquement de doigt ? Il préférait ne pas y penser.

Enfin voilà qu'il était là, à nouveau. Nouvelle ville, nouvelle vie, nouveaux amours, nouveaux amis. Pourtant rien ne pouvait être parfait. Lisbeth l'ignorait d'une étrange manière, sur un coup de tête probablement, il ne voyait pas d'autre raison. Après tout elle n'avait jamais été amoureuse de lui, n'avait jamais su pour lui, ce n'était pas grave, c'était passé, il n'y avait rien à en dire. Il avait d'ailleurs finit par exploser. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour se retrouver sans eux. S'il était revenu vers eux ce n'était pas pour être seule dans une ville différente, une ville qui ne parlait même pas sa langue natale. Elle sétait probablement un peu vexée, énervée, mais elle avait compris. Il ne lâcherait pas prise, elle devrait lui dire. Il avait finit par recevoir un texto de sa tendre ami.

Citation :
Mardi, 13h30 au parc ? Ne trouve pas d’excuse j’apporte à manger direct du restau.

Il ne trouva rien à répondre, légèrement vexé qu'elle ait pensé qu'il puisse trouver une excuse. Ca faisait plusieurs mois qu'il cherchait à avoir une discussion sensé avec son amie, et elle le repoussait sans cesse, de ne répondait pas à ses appels, ses coups de fils... Et maintenant qu'elle faisait le premier pas elle pensait qu'il allait fuir ? Il n'était pas fou... Il n'était pas timide. C'était probablement la chance de sa vie d'avoir une vraie réponse.

Bien sûr il avait même fait un effort hors norme. Être là, à l'heure, en avance même, parce qu'elle valait le coup, et qu'il n'était même pas sûr qu'elle est le cranc ce l'attendre, qu'elle était capable de le laisser filer. Même si elle avait apporté à manger. - Salut lança t-elle d'une voix faible et neutre qui le glaça sur place. Il répondit timidement sans trop osé répondre, l'invitant à s'assoir à coté d'elle. Peut être qu'il fallait simplement qu'il parle, qu'on en finisse avec ces gênes stupide qui venait dont ne sait ou.

- J’ai fait un détour sur Leicester Square rien que pour toi après Cambridge, tu devrais te sentir flatter ! J’aurais bien cuisiné un truc moi-même mais je t’aurais probablement empoisonné donc bon…, Tagliolini à la truffe blanche qui par miracle sont encore chaudes , Bon certes normalement je n’ai pas vraiment le droit de prendre de la nourriture directement comme ça mais il faut bien faire quelques exceptions parfois.
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Samaël sourit faiblement, ayant désormais complètement perdu sa langue. Il tendit la main vers le plat que lui tendait son amie et le réceptionna en souriant. Elle était tout de même adorable. Elle méritait tout de même les épanchement de coeur qu'il avait eu pour elle toutes ces années. La situation était désagréable, il la sentait bien mal à l'aise, ce qui n'avait pas pour effet de le mettre bien dans ses pompes. Samaël était quelqu'un d'emphatique, dont le coeur raisonnait aux vibrations des autres.

- Bon écoute Sam. Je…Je n’ai pas été sympa avec toi c’est vrai. Je t’ai relégué au second plan avec Merryl quand Vianney est parti. Ça m’a rendu folle qu’il parte comme ça juste parce que je ne voulais pas de lui. J’ai fait n’importe quoi, et il se trouve que Johann a profité d’un moment de faiblesse de ma part.

Samaël avait tressailli au prénom de son grand frère. Imperceptiblement peut être, mais ses sourcils c'était froncé, incapable de comprendre ce que son frère parfait et insupportable venait faire dans la conversation.

- J’aicouchéavecluijesuistombéeenceinteetj’aiavorté,

Hein ? Les yeux de Sam s'ouvrèrent grand, surpris, cherchant à comprendre exactement ce qu'elle avait voulu dire. Son coeur battait à cent à l'heure, une douleur désagréable et violente.

- Tu as quoi ?

Il regarda les mains de Lisbeth, les siennes, sont plats de pâte. Il avala tout rond une bouché, toujours choqué de ce qu'il avait plus ou moins entendu. Il n'était sur de rien. Mais le nom de son frère suffisait à le détruire. Il n'avait pas osé. Son regard se releva et se fixa au loin sur l'horizon, incapable de comprendre ce qui se passait vraiment.

- Je ne comprend pas... Il aurait rien fait... Il n'avait pas le droit... Tu étais mon amie... Il savait que j'étais amoureux de toi... Il...

Contrairement à plusieurs minutes plus tôt, il semblait finalement avoir compris l'essentiel de ce que Lisbeth avait dit dans un machmalo dégueulasse. Perdu dans ses pensées il ne s'était même pas rendu compte de ce qu'il avait dit, qu'il avait avouer des années et années de sentiment silencieux enfoui pour le bien d'une humanité. Il tourna les yeux vers Lisbeth et en la sentant un peu dérouté compris qu'il n'avait peut être pas dit les choses comme il faut. Il ferma les yeux pour oublier le regard de son amie. Il se leva d'un bon, oubliant le plat de pâte qui reposait sur ses genoux et qui s'écrasa par terre. Il passa la main dans ses cheveux. Se serrant plus la tête qu'autre chose.

- Lisbeth explique moi comment... J'arrive pas à comprendre... Tu ne pouvais pas l'ignorer... Tu es la femme la plus brillante que je n'ai jamais rencontré, tu devais le savoir ce que je ressentais pour toi... Comment.... ?

Il était mal, tout le dérangeait, sa peau, le vent trop frai de mars, même la présence de Lisbeth. Sa tête s'agitait dans tous les sens, cherchant à se débarrassé d'un démon invisible qui s'acharnait contre lui même. Il se frotta le visage avec les mains pour essayer de se réveiller de son cauchemar éveillé. Il finit par se calmer à moitié.

- Désolé, ça va mieux. Je vais bien.. Ce n'est rien.. C'est pas comme si je t'aimais encore... J'étais juste jeune, t'étais mon idéal, t'en fait pas, c'est finit, je suis passé à autre chose, je vais bien, t'en fait pas pour moi. Je vais bien. Je vais bien...

Il ne se rendait même pas compte que c'était peut être méchant de mettre un point aussi brut sur ce qu'il ressentait pour elle. en même temps il fallait bien. C'était finit.

- Et toi ? Ca va ? J'veux dire, il ne t'a pas fait de mal ? Enfin c'est con... Mon frère est parfait...

Preuve que finalement il n'avait pas tout compris de ce qu'elle avait dit. En même temps une longue phrase d'une traite, il fallait comprendre. Il était même probablement bien à coté de la plaque.


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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyMer 1 Mai - 19:28


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



It's the same old story, love gets gory. Why'd we have to go and change things?
Now touching you is such a strange thing.


    Merryl ne disait absolument rien. Le jeune homme avait la désagréable impression de parler à un mur et cela avait le don de l'agacer. Elle avait accepté de le voir alors pourquoi était elle aussi muette qu'une carpe ? Cela n'allait pas faire avancer l'histoire s'il était le seul à parler. Ces femmes finiraient par le tuer ! C'était certain. Voyant que cela ne servait à rien de parler, Vianney se mit à observer sa meilleure amie. Merryl était vraiment jolie quand on prenait la peine de la regarder et s'il n'y avait pas Lisbeth ... Vianney se gifla mentalement de penser à ce genre de chose à un tel moment. C'était sa meilleure amie, il la considérait comme sa soeur et voilà qu'il avait des pensées pas très catholiques. Pourtant ce n'était pas le type qui était obnubilé par cela. Mais qui serait insensible au charme la jeune femme ? Ce n'était pas possible. - Ecoute Merryl ... Je sais que tu voulais entendre quelque chose d'autre mais je ne veux pas te mentir. Tu es ma meilleure amie et être avec toi serait comme être avec ma soeur. Bon, pas vraiment mais tu vois où je veux en venir. Et jolie comme tu es, tu trouveras un type beaucoup mieux que moi. Après tout, on ne peut pas dire que je suis ... sexy. Je te l'accorde, je suis intelligent et le physique ne fait pas tout, mais tout de même. Il ne voulait surtout pas la blesser, il savait ce que cela faisait et il l'aimait trop pour lui briser le coeur. Enfin, c'était peut-être déjà fait depuis le temps. Et Vianney détestait cette idée. Il voulait que Merryl soit heureuse, il avait besoin de savoir qu'elle l'était. Il voulait aussi lui dire pour Lisbeth et lui, que ces années à courir après la brune avait finalement servit à quelque chose. Il avait également envie de la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour lui, la remercier pour ses heures passées à essayer de lui remonter le moral. Le Vianney d'aujourd'hui n'avait plus rien à voir avec l'adolescent d'autrefois. Il étudiait ce qui lui plaisait, avait plus que quatre amis et surtout, la fille qu'il aimait l'aimait aussi. La seule ombre au tableau était Merryl. Elle aussi avait bien changé depuis Paris. Outre le fait qu'elle soit encore plus jolie qu'avant, elle n'était plus aussi souriante en sa compagnie. - Bordel dis quelque chose. Je ne peux pas te dire que je t'aime comme je l'aime elle ! Mais sans ma meilleure amie, je ne suis qu'un type sans grand intérêt. avait-il dit en se levant. Il commença à faire les cent pas devant elle, ne sachant plus quoi dire, ne sachant plus quoi faire. Il souhaitait et garder sa meilleure amie, et garder sa petite amie. Pourquoi Merryl avait-elle tout compliqué ? Quelle belle connerie de tomber amoureuse de lui. Il y avait des dizaine de gars qui n'avait d'yeux que pour elle mais il avait fallu qu'elle succombe à Vianney. - Très bien ... Quand tu saura quoi répondre, tu sais où me trouver.
    Il tourna les talons sans même se retourner. Il n'allait pas non plus la supplier, ni la forcer à parler. Il l'aimait mais personne ne gâcherait son début d'histoire avec Lisbeth. Depuis le temps qu'il l'attendait, il n'allait pas tout foutre en l'air sous prétexte que sa meilleure amie l'aimait plus qu'elle ne le devrait. Puis Merryl avait beau avoir des millions de qualités, ce n'était pas Lisbeth. Qu'importe si on le trouvait niais, il l'aimait depuis toujours et à jamais.

    Repassant en boucle les paroles qu'il avait prononcé quelques minutes auparavant, il marchait sans vraiment regarder où ses pieds le menait. Il en avait assez de se sentir mal pour sa meilleure amie mais ce n'était quand même pas sa faute s'il n'était pas amoureux, si ? S'il était venu à Yellowsky c'était pour oublier ses soucis, oublier Lisbeth ... et voilà que ses soucis le rattrapait. Devait-il encore partir sans ne rien dire à personne ? Repartir pour Paris et retrouver Louise ? Ce n'était pas une mauvaise idée. Seul problème, s'il partait pour la France, Lisbeth le suivrait-il ? Probablement pas. Et Sam dans l'histoire ? Il ne pouvait pas une fois de plus l'abandonner. Sam, son meilleur ami qui l'a toujours épaulé. Non, Vianney ne pouvait pas fuir une seconde fois. Même si c'était la solution de facilité, il ne pouvait pas encore tout gâcher. Car si leur groupe d'amis avait éclaté, c'était en partie de sa faute. Pour ne pas dire entièrement ... S'il avait gardé ses sentiments pour lui, il aurait pu rester à Paris. Mais non, il ne l'avait pas fait puis avait fuit. Lâche.

    C'est alors qu'il reconnu une voix, celle de Lisbeth. « J’aicouchéavecluijesuistombéeenceinteetj’aiavorté. » De là où il était, Vianney n'avait pu que distinguer le dernier mot. Avorté ... qui avait avorté ? Lisbeth ? Impossible, inimaginable. Certes, il se doutait qu'elle n'était plus "immaculée", "chaste", "pure" - ou tout autre synonyme - mais jamais ô grand jamais il n'avait imaginé une chose pareille. Il décida de s'adosser à un arbre pour en apprendre un peu plus. Le frère de Sam et Lisbeth ... ensemble ... dans le même lit ... faisant des ... Vianney serra les dents. Oh s'il le pouvait, il lui ferait la peau ! « Je ne comprend pas... Il aurait rien fait... Il n'avait pas le droit... Tu étais mon amie... Il savait que j'étais amoureux de toi... Il.. » Cette fois, s'en était trop. Son meilleur ami amoureux de la brune. Pardon ? C'était une plaisanterie. « Lisbeth explique moi comment... J'arrive pas à comprendre... Tu ne pouvais pas l'ignorer... Tu es la femme la plus brillante que je n'ai jamais rencontré, tu devais le savoir ce que je ressentais pour toi... Comment.... ? » Vianney ne prit pas la peine d'écouter la suite de leur conversation. Il se mit à marcher dans leur direction et lorsqu'il arriva à leur hauteur, attrapa Samaël par le col et le frappa de toutes ses forces. - T'es un beau salaud ! Depuis quand tu l'aimes ? DEPUIS QUAND ? Sur ces paroles, il le frappa une seconde fois, puis une troisième. - Tu parles d'un meilleur ami ! Tu vas te la taper maintenant ? Ne te gêne pas ! Après Merryl tu veux te faire Lisbeth ?!


Dernière édition par Vianney L. Robles le Sam 8 Juin - 10:28, édité 1 fois
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Lisbeth R. Pietersen
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyMar 14 Mai - 22:15



✖Eulalie, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »

Son passé. Voilà peut-être la seule chose que Lisbeth n’assumait pas à 100%. Oh, elle n’avait que faire de sa réputation de fille volage de bas étage trop facilement comparable à une putain du quartier rouge d’Amsterdam, il n’y avait pas de fumée sans feu après tout. Elle se fichait aussi pas mal qu’on dise d’elle que c’était une fille totalement bonne à enfermer en hôpital psychiatrique à cause de cette fascination pour le feu et ses tendances à la cleptomanie. Tout ça, c’était vrai. Non, il n’y avait pas à dire, la néerlandaise était d’accord avec la majeure partie des défauts qu’on lui attribuait. Ce qu’elle n’assumait pas, c’était certains de ses actes envers ses seuls et véritables amis. La brune s’en voulait d’avoir fait autant souffrir Vianney en le faisant tourner en bourrique, elle s’en voulait d’avoir totalement délaissé sa meilleure amie au départ de Vianney, et elle s’en voulait pour la façon dont elle s’était comportée avec Samaël. Mais rien ne pouvait plus la ronger que la bombe qu’elle venait de lancer en la présence de ce-dernier. Un avortement, rien que ça. Avec le frère aîné de Samaël qui plus est, super. Assise sur son banc à côté de lui, Lisbeth n’osait même pas le regarder dans les yeux. Elle se sentait mal, tellement mal. Elle avait gardé le secret pendant six ans et maintenant qu’elle avouait la vérité à son ami – ce qui expliquait surtout le comportement de la jeune femme vis-à-vis de lui –, elle ne se sentait nullement soulagée. « Tu as quoi ?, lui demanda Sam après un long moment de silence ». Réaction plutôt normale, il ne devait pas totalement l’avoir vu venir celle-là. En guise de réponse, la néerlandaise le regarda dans les yeux avec un regard désolé. Elle savait très bien qu’il avait compris ce qu’elle venait de lui avouer, et elle ne se sentait pas assez courageuse pour le répéter une seconde fois. Eh oui, Lisbeth avait honte, pour la première fois de toute sa vie, elle avait juste envie de disparaitre. « Je ne comprends pas... Il aurait rien fait... Il n'avait pas le droit... Tu étais mon amie... Il savait que j'étais amoureux de toi... Il », reprit-il. Alors là, c’était la cerise sur le gâteau. Lui, amoureux d’elle ? Ça devait être une blague, ce n’était pas possible, elle l’aurait remarqué si ça avait été le cas…non ? Il ne lui avait jamais rien dit qui pouvait l’amener sur une telle piste, il n’avait jamais rien tenté contrairement à Vianney… Non, il ne serait pas effacé pour laisser la place à Vianney tout de même… Quoi qu’il en soit, la phrase du jeune homme la rendit encore plus mal à l’aise qu’elle ne pouvait déjà l’être. Elle avait l’impression d’être un monstre jouant avec les cœurs de tout le monde, une véritable sorcière sans aucune morale pour jouer avec les sentiments de pauvres hommes tombés malencontreusement sous son charme. « Arrête Sam… », ou la seule chose qui réussit à sortir de ses lèvres. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire d’autre, qu’elle était désolée ? Bien sûr qu’elle l’était mais en quoi est-ce que ça changerait quoi que ce soit désormais ? Sa seule envie était de disparaitre et de ne plus jamais à avoir à se retrouver en face de Sam tellement elle avait honte… Une corde ne serait pas de refus, tiens. « Lisbeth explique-moi comment... J'arrive pas à comprendre... Tu ne pouvais pas l'ignorer... Tu es la femme la plus brillante que je n'ai jamais rencontré, tu devais le savoir ce que je ressentais pour toi... Comment.... ? ». Si en plus il commençait à lui jeter des fleurs… Sam était tellement gentil avec elle, il l’avait toujours été… Raison pour laquelle elle l’avait toujours considéré comme son petit-frère, bien qu’ils aient le même âge. Ça paraissait tellement insensé… « Je suis désolée Sam ». Décidément, la jeune Lisbeth avait réussi à perdre sa répartie. Elle n’arrivait plus à penser, tout ce qui lui venait à l’esprit n’était d’autre que les différentes manières mises à sa disposition pour mettre fin à ses jours. « Si j’avais su…Enfin je veux dire, je ne savais pas… Pour moi, il n’y avait que Vianney… » qui était amoureuse d’elle, mais ça, elle n’osait même pas le dire. Plus gênant comme situation, tu meurs. Comment avait-elle pu être ce point aveugle ? D’ordinaire elle avait le don pour décoder tous les signes de l’amour – eurk – et compagnie… Sur le moment, elle se sentait vraiment stupide. « Désolé, ça va mieux. Je vais bien.. Ce n'est rien.. C'est pas comme si je t'aimais encore... J'étais juste jeune, t'étais mon idéal, t'en fait pas, c'est fini, je suis passé à autre chose, je vais bien, t'en fait pas pour moi. Je vais bien. Je vais bien... », balança-t-il. Etonnement, les paroles de Sam soulagea la brune d’un poids. Au moins, il n’avait plus de sentiments à son égard, c’était une bonne chose, non ? « Ton idéal ? », dit-elle avec un sourire incrédule. « Ton idéal se résume à une pauvre fille volage incapable de ressentir quoi que ce soit de sensé pour quelqu’un et qui en plus de cela souffre de problèmes psychologiques étranges à cause de son connard de père ? Je ne te mérite pas Sam, vraiment. » Elle pensait vraiment ce qu’elle disait. Lisbeth n’était pas du tout une fille pour Sam, elle était trop compliquée, trop instable. Sam méritait quelqu’un de plus pure qui possédait la même innocence du jeune homme, quelqu’un comme la jeune Lullaby. « Et toi ? Ça va ? J'veux dire, il ne t'a pas fait de mal ? Enfin c'est con... Mon frère est parfait... ». Si elle allait bien ? Non, pas vraiment. « J’aurais voulu le dire, mais vraiment j’avais trop honte. C’était vraiment un accident, il a profité de mon piteux état ce soir-là… Je ne sais même pas si je savais qui c’était quand je me suis jetée sur lui… Enfin bref, j’avais dix-sept ans, j’avais peur… Et surtout je n’avais pas les épaules pour élever un enfant. Ton frère, parfait ? Il n’aurait jamais abusé de ma faiblesse s’il l’était. Ecoute Sam, j’avais tellement honte que je n’arrivais même pas à te regarder dans les yeux. C’est légèrement pour ça que je cherchais autant à t’éviter. Si tu savais comme je m’en veux ! ». Elle se tut. Elle ne savait pas si ça allait changer la donne ou au contraire, aggraver la situation, mais au moins les choses étaient claires maintenant entre eux, rien ne pourrait arriver de pire. Du moins, c’était ce qu’elle croyait, et Lisbeth avait tort… En moins de temps qu’il n’en fallait pour dire Quidditch, Vianney sortit de nulle part et se jeta sur Sam avant de le frapper plusieurs fois au visage. Wow, stop. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Et non… Il ne pouvait pas avoir tout entendu, ce n’était pas possible Dieu voulait vraiment sa mort là ! "T'es un beau salaud ! Depuis quand tu l'aimes ? DEPUIS QUAND ? u parles d'un meilleur ami ! Tu vas te la taper maintenant ? Ne te gêne pas ! Après Merryl tu veux te faire Lisbeth ?!" Wait, Sam et Merryl ? C’était une blague, non ? Sans chercher vraiment à comprendre davantage, Lisbeth tenta vainement de séparer les deux jeunes hommes. « Mais arrête-toi Vianney, ça ne va pas bien dans ta tête ou quoi ? », avait-elle à moitié crié. A eux trois, tout le parc devait être au courant de leurs histoires, génial, de quoi alimenter les ragots de Madame ! « C’était il y a des années imbécile. Et au lieu de te cacher en nous espionnant, t’aurais pu avoir la décence de te montrer si tu avais des reproches à nous faire ». Ce n’était pas vraiment des manières d’écouter aux portes, mais maintenant c’était trop tard, Vianney était au courant de tout…

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Dernière édition par Lisbeth R. Pietersen le Dim 26 Mai - 11:09, édité 1 fois
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Samaël L. Delahaye
Samaël L. Delahaye



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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyJeu 16 Mai - 23:29



✖Merryl, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »

L’histoire était plutôt simple. Banale même. Elle ne méritait pas de figurer dans un quelconque bouquin, ou de faire le sujet de même un seul mot. Il ne disait pas que ses amis ne méritait pas de trouver de la place dans son inspiration, il signifiait juste, que les sentiments qui en avait découlé ne lui avait jamais vraiment donné envie de les mettre en valeur. Quatre amis. Deux garçons amoureux d’une même fille. Un seul déclaré, l’autre trop trouillard, ou trop gentil qu’en savons-nous, qui s’était éclipser bien avant que personne ne s’en rende compte. Deux filles, amoureuse du même gars. Enfin peut être. Un jour. Si la deuxième daignait s’en rendre compte. D’ici là la première n’aurait de toute façon jamais sa chance, ce n’était pas elle qui avait la préférence. Alors oui de toute façon c’était toujours ça, l’histoire. Les deux autours de qui tout tournait, pour qui tout le monde se pliait, tout le monde leur souriait. Samaël n’était pas jaloux, il ne l’avait d’ailleurs jamais été, il était le premier à être ébloui par la beauté et le génie de ses amis. Mais honnêtement qui avait-il à raconter ? Pendant des années il avait été fou amoureux de la même fille que son meilleur ami. Il n’avait rien dit, avait même aidé son meilleur ami à avoir la fille de ses rêves, son meilleur ami avait échoué. Tout avait foutu le camp. Fin de l’histoire. Quarante six mots. Trois lignes. Pas de fioritures, pas de larme. Enfin même s’il y en avait eu, un peu trop à son goût d’ailleurs, elles n’en valaient plus la peine. C’était finit. Il avait grandit, ça lui avait passé. Il était guérit. Enfin il le pensait. Lisbeth était arrivé là avec ces gros sabots pour lui balancer l’impensable. Il s’était fait rejeter dans ses vieux sentiments incertains, oubliés, refoulés. Non il ne l’aimait plus. Ce n’était plus le problème. Il l’avait aimé. Trop aimé. Il l’avait oublié. Il avait aimé l’oublier. Comme si ces longues années de désert amoureux n’avait été du qu’à une volonté farouche d’indépendance, et pas à un échec cuisant de la part de la plus magnifique des femmes qui ignorait probablement tout de son existence. Enfin plus ou moins. Il déraillait. Johann, et Lisbeth. Il avait envie de vomir. Et la voilà qui le regardait, le visage verdâtre de honte, les yeux de cocker qui lui faisait enfler le coeur. N’en avait-elle déjà pas assez fait ? Devait-elle en plus le torturer avec les remords qu’elle éprouvait ? Il était là, ravagé de l’intérieur, incapable d’assimiler les donner qu’elle venait de lui fournir, à la regarder, la détailler, et à n’avoir qu’une seule envie, celle de la prendre dans ses bras et de la réconforter. Mais c’était insensé. Insensé et stupide. Elle lui brisait le coeur, et il se précipitait contre elle pour aller la réconforter elle ?! « Arrête Sam… » Et voilà qu’elle continuait. Sans le vouloir peut être. Surement. Elle était la plus splendide, et la plus magnifique des femmes. Peut être la plus égoïste. Mais c’était la volonté et le charme féminin qui voulait ça. Il ne lui en voulait pas. Il ne savait pas lui en vouloir. Il s’en voulait à lui. A lui d’être la cause de sa honte soudaine. « Je suis désolée Sam » Désolé de quoi au juste ? D’avoir couché avec Johann ? Ou des sentiments qu’il avait eu pour elle ? C’était confus dans sa tête, extrêmement confus. L’oxygène ne semblait plus monter jusqu’au cerveau et son muscle cérébral sous alimenté refusait brutalement de réfléchir, rendant ses gestes incohérents et disloqué. « Si j’avais su…Enfin je veux dire, je ne savais pas… Pour moi, il n’y avait que Vianney… » La phrase de Lisbeth eu l’effet d’une gifle sur le cerveau de Sam qui se ralluma soudainement. Il n’y avait toujours eu que Vianney. Il n’était pas stupide. Lui voyait ce que les autres mettait mille ans à voir. Ainsi elle s’en était enfin aperçu. «Si tu avais su quoi ? Il n’y a toujours eu que Vianney Lisbeth... On ne voit que ce qu’on veut voir.» Lisbeth ne s’était jamais attendu à trouver un signe d’amour de la part de Samaël, elle ne les avait jamais cherché, elle ne les avait jamais trouvé. C’était aussi simple que ça. Il ne manquait pas de signe pour autant. Ils étaient léger, certes, ils s’étaient souvent planqué, avait toujours tout fait pour les étouffer, mais c’était toujours là. Il avait presque finit par se calmer. Il ne s’était même pas rendu compte que ses mains avait finit sur les genoux de Lisbeth pour la «réconforter» et pour se trouver son propre point d’encrage à sa divagation stupide qui ne sortait pas des Johann/Lisbeth. « Ton idéal se résume à une pauvre fille volage incapable de ressentir quoi que ce soit de sensé pour quelqu’un et qui en plus de cela souffre de problèmes psychologiques étranges à cause de son connard de père ? Je ne te mérite pas Sam, vraiment. » Elle se voyait réellement comme ça ? N’avait-elle jamais regardé à travers ses yeux de toute sa vie ? Elle était idolâtrée de toute par, comment pouvait-elle penser autant de mal d’une aussi belle personne? Il lâcha ses genoux pour venir dessiner les traits fins de sa mâchoire. «Mon idéal se résumait à la plus belle, la plus tenace, la plus courageuse, la plus forte, la plus audacieuse, la plus indépendante des filles abîmées par leur connard de père. Et je ne t’ai jamais demandé de me mériter. C’était cadeau.... Un petit zèle amical bien dissimulé...» finit-il par ajouté en un demi sourire. Etrangement l’insécurité et la honte de Lisbeth avait eu au moins le mérite de parvenir à distraire Samaël de ce qu’il y avait vraiment d’important, et lui avait fait retrouver son calme. Il pouvait ainsi retrouvé son objectivité d’écrivain, et disséquer de vieux sentiments inavoué avec une honnêteté simple. « J’aurais voulu le dire, mais vraiment j’avais trop honte. C’était vraiment un accident, il a profité de mon piteux état ce soir-là… Je ne sais même pas si je savais qui c’était quand je me suis jetée sur lui… Enfin bref, j’avais dix-sept ans, j’avais peur… Et surtout je n’avais pas les épaules pour élever un enfant. Ton frère, parfait ? Il n’aurait jamais abusé de ma faiblesse s’il l’était. Ecoute Sam, j’avais tellement honte que je n’arrivais même pas à te regarder dans les yeux. C’est légèrement pour ça que je cherchais autant à t’éviter. Si tu savais comme je m’en veux ! » Sam avait du mal à comprendre ce qu’elle voulait vraiment dire sur Johann. Pourquoi aurait-il fait ça ? Pourquoi aurait-il profiter d’elle ? Il savait bien. Ce n’était terriblement pas son genre. Machinalement Sam se pencha vers Lisbeth l’embrassant sur le front «Chut... Ca va aller ! Ce n’est pas de ta faute !» Alors qu’en soit... Si ce n’était pas de la sienne, c’était celle de qui ? Celle de Sam peut être ? Sam aurait voulu faire plus pour la réconforter et pour lui ôter cette culpabilité stupide. Tant pis s’il devait la prendre sur ses épaules à la place, c’était préférable. Il se sentait redevable, sans aucune raison. Soudainement il se vit soulever du sol par une force qui le surprit, et se ramassa un coup de poing en pleine figure. "T'es un beau salaud ! Depuis quand tu l'aimes ? DEPUIS QUAND ? u parles d'un meilleur ami ! Tu vas te la taper maintenant ? Ne te gêne pas ! Après Merryl tu veux te faire Lisbeth ?!" Hein ? Que ? Vianney ?! Putain ça fait mal ! Alors qu’une pluie de coup s’abattait sur lui, Samaël essayait de comprendre ce qui venait de se passer. Paralyser par la douleur, incapable de réagir face à la violence, il était tétanisé, son cerveau moulinant dans la semoule, ne retenant que des choses du genre Merryl, te faire Lisbeth. Le genre de chose qui typiquement ne sortirait jamais de sa bouche à lui. « Mais arrête-toi Vianney, ça ne va pas bien dans ta tête ou quoi ? » La voix de Lisbeth sembla faire un électro choc dans la tête de Vianney qui relâcha son emprise sur Sam qui quand à lui, s’effondra au sol, reprenant son souffle. « C’était il y a des années imbécile. Et au lieu de te cacher en nous espionnant, t’aurais pu avoir la décence de te montrer si tu avais des reproches à nous faire » Elle avait pas tord la bonne femme... Mais c’était probablement pas quelque chose à faire remarquer à Vianney maintenant. Sam se releva péniblement, perdant l’équilibre dans la direction de Vianney avant de se récupérer, de se redresser violemment et de se reculer rapidement loin de son meilleur ami qui montrait toujours les crocs. «Je ne me suis pas tapé Merryl!» protesta-t-il en premier, comme si c’était réellement la chose la plus importante... Surtout que techniquement ce n’étai qu’une question de vocabulaire. «On n’était que deux amis amoureux de leurs amis qui ont échoués ensembles pour un cours laps de temps, s’était affreux, ça à bien faillit ruiner notre amitié, et je ne sais même pas comment tu es au courant..» Comme si c’était réellement ça la question... Comment il avait su pour la débâcle de Samaël et Merryl ! «Et ça va Vianney ! J’ai été amoureux pendant dix ans de la même fille que toi sans rien pouvoir y faire, sans rien te dire pour pas te blesser, et à t’aider pour l’obtenir, sans que ni toi, ni Lisbeth ne vous doutiez de rien... Excuse moi d’avoir un choix de merde en matière de femme ! Si j’avais pu choisir j’aurais fait les choses autrement crois moi.» En soit il n’y avait probablement pas meilleur ami que Samaël. Le mec qui s’effaçait devant ses potes quitte à laisser passer ce qu’il pouvait penser être comme le grand amour.

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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyLun 20 Mai - 21:20


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



It's the same old story, love gets gory. Why'd we have to go and change things?
Now touching you is such a strange thing.


    Vianney ne contrôlait plus rien. Il lui assenait encore et toujours des coups, toujours plus fort. Le jeune homme avait l'impression d'avoir été trahi par son meilleur ami. Samaël, amoureux de la même fille que lui ? Répugnant. Et si Lisbeth l'avait repoussé à cause de lui ? Après tout, c'était possible. Et voyant que ça ne marcherait pas avec la brune, il avait été voir Merryl. Si cela avait concerné deux autres femmes, Vianney ne trouverait aucun reproche à faire à son meilleur ami. Mais cela concernait les deux femmes les plus importantes qu'il soit dans la vie de Vianney - sa sœur n'étant pas dans l'histoire - et il voyait cela d'un mauvais œil. Le plus étonnant était le fait que Samaël ne c'était jamais mal comporté avec la gente féminine et butiner de fleur en fleur ne lui ressemblait pas. Et au plus Vianney se posait de questions, au plus il frappait. « Mais arrête-toi Vianney, ça ne va pas bien dans ta tête ou quoi ? » Le brun se stoppa immédiatement à la voix de Lisbeth. Elle devait le prendre pour un dégénéré mental... Quiconque osait s'approcher d'elle se voyait avec le nez cassé après le passage de Vianney. Possessif ? Légèrement. L'amour le rendait fou. Il perdait les pédales. Ou alors était-ce le fait de se cacher qui le rendait fou ? Possible. Depuis le temps qu'il attendait Lisbeth, voilà qu'ils devaient se cacher sous prétexte qu'ils feraient souffrir Merryl. C'était idiot de résonner de cette manière. Si elle était réellement leur meilleure amie, elle devrait s'en réjouir. Vianney tourna alors la tête vers la brune, le regard dur. Jamais il ne l'avait jamais regardé d'une telle façon. Il l'aimait, c'était certain, mais ce qu'il avait entendu lui restait en travers de la gorge. Elle avait avorté... ce qui, selon Vianney, revenait à tuer. Certes, pour une majorité de personne, un embryon n'était pas considéré comme un être humain proprement dit, mais pour le jeune homme, si. Et comment voulez-vous que ce dit embryon devienne un être humain à part entière si on ne lui en laissait pas l'occasion ? Ce geste le révoltait et il en voudrait à Lisbeth de l'avoir fait. Quelqu'un aurait pu l'aider. Si elle lui en avait parlé, il aurait accouru pour lui apporter toute l'aide qu'il pouvait. « C’était il y a des années imbécile. Et au lieu de te cacher en nous espionnant, t’aurais pu avoir la décence de te montrer si tu avais des reproches à nous faire » Vianney était loin d'être un imbécile et il avait reçu une bonne éducation. Il savait que ce n'était pas poli d'écouter les conversations des autres. Il était simplement arrivé au mauvais moment. « Maintenant que je suis là, je vais pouvoir en faire des reproches. » lui répondit-il froidement. « Je t'ai attendu des années Lisbeth ! Dix ans, 3652 jours ! Et maintenant, tu me demandes de rester discret pour ne pas faire souffrir Merryl ! Et ce n'est que le premier reproche d'une longue liste ! » hurla-t'il avant de passer les mains sur son visage. Il n'y avait pas à dire, il perdait rapidement son sang-froid lorsqu'il s'agissait de Lisbeth.
    «Je ne me suis pas tapé Merryl!» Vianney le fusilla du regard, ce qui n'empêcha pas son ami de continuer. «On n’était que deux amis amoureux de leurs amis qui ont échoués ensembles pour un cours laps de temps, s’était affreux, ça à bien faillit ruiner notre amitié, et je ne sais même pas comment tu es au courant..» Le "comment" n'était pas le plus important. On se fichait bien de savoir comme Vianney l'avait su. « Bravo Sam, tu as utilisé Merryl comme roue de secours parce que Lis ne voulait pas de toi ! Elle avait besoin d'un ami, pas d'une partie de jambes en l'air ou je ne sais quoi d'autre ! » Comme quoi leur amitié n'était pas aussi parfaite qu'elle semblait l'être. Et tous ces triangles amoureux finiraient par tout gâcher entre eux. «Et ça va Vianney ! J’ai été amoureux pendant dix ans de la même fille que toi sans rien pouvoir y faire, sans rien te dire pour pas te blesser, et à t’aider pour l’obtenir, sans que ni toi, ni Lisbeth ne vous doutiez de rien... Excuse moi d’avoir un choix de merde en matière de femme ! Si j’avais pu choisir j’aurais fait les choses autrement crois moi.» Traduction: s'il avait pu choisir, il serait actuellement avec Lisbeth et Vianney, aux oubliettes. « Je ne te dois absolument rien mon vieux ! Si tu voulais vraiment être avec elle, il ne fallait surtout pas te gêner pour le lui dire. » Il se tourna ensuite vers la brune. La pauvre, elle devait en avoir assez de les entendre se battre comme des enfants. « Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Je suis ton meilleur ami non ? Sam, tu es comme mon frère. Je pourrais te pardonner n'importe quoi. Si tu m'appelais au beau milieu de la nuit pour enterrer quelqu'un, je viendrais. Tu pourrais tout me demander, je le ferais. Mais te pardonner de ne m'avoir rien dis à propos de tout ça, je vais mettre du temps. Tu savais très bien que c'était la seule fille qui m'intéressait.» avait-il dit se retournant vers le jeune homme.
    Vianney ne comprenait pas pourquoi ses meilleurs amis faisaient ce genre de révélations que maintenant. Si Merryl lui avait fait part de ses sentiments plus tôt, peut-être ne serait-il pas avec Lisbeth mais avec elle. Si Sam avait d'abord pensé à lui avant de penser à Vianney, peut-être qu'il serait avec Lisbeth. Cela aurait évité bien des problèmes... Mais avec des si, on pourrait refaire le monde. « Enfin... visiblement cette fille n'était pas celle que je pensais. Avorter... mes félicitations Lisbeth. Si un jour je veux des enfants, je pense que j'irais voir ailleurs. » Ce n'était pas vraiment la meilleure chose à dire dans une telle situation et Vianney s'en voudrait probablement d'avoir prononcé de telles paroles, mais il était incapable de réfléchir à cet instant. Le choc, certainement. Apprendre que votre idéal féminin n'est pas si idéal que vous ne le pensiez, ça peut vous perturber un moment. La plus belle, la plus intelligente, la plus audacieuse des femmes qu'il eut la chance de contempler était en réalité une femme capable d'une abomination. Peut-être une telle réaction était disproportionnée mais avec ce qu'il avait apprit depuis son arrivée à Yellowsky, il avait bien le droit de se laisser aller.



Dernière édition par Vianney L. Robles le Sam 8 Juin - 10:27, édité 1 fois
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Lisbeth R. Pietersen
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyDim 26 Mai - 16:49



✖Eulalie, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »

La situation avait complètement dégénéré, rendant la tension beaucoup trop palpable entre les trois anciens meilleurs amis du monde. Il ne manquait plus qu’Eulalie débarque et ce serait le pompon ! Pourtant ça se passait plutôt bien avec Sam, il avait été tout ce qu’il avait de plus compréhensif – ce qui n’était pas du tout étonnant le connaissant – et ne s’était pas permis de la juger pour des choses qui s’étaient passées lorsqu’elle n’avait que dix-sept ans… Au contraire, il l’avait même rassuré en lui disant qu’elle n’y était pas pour grand-chose. Après bien sûr, il l’avait idéalisé. « Belle, tenace, courageuse, forte, audacieuse, la plus indépendante, abîmée par son connard de père », Sam lui jetait trop de fleurs. Il avait probablement raison sur l’ensemble des qualificatifs qu’il lui avait attribué mais Lisbeth était loin de vouloir les accepter. A ses yeux, Sam était beaucoup trop utopiste et se voilait la face sur ses défauts, mais malgré tout la néerlandaise s’était sentie libérer d’un poids : il y avait au moins une personne sur cette fichue terre qui avait encore un peu d’estime pour elle et ce n’était pas rien de le savoir. Bien évidemment, tout ça aurait été trop beau pour que ça en reste là ! Le foutu karma de Lisbeth ou bien alors cette instance supérieure que se jouait d’elle depuis sa naissance avait voulu rendre les choses beaucoup plus amusantes en faisant intervenir Vianney dans la suite des évènements… Vraiment, Lisbeth n’avait pas tout compris. Son petit-ami était sorti de nulle part entre les arbres pour ensuite se ruer sur le pauvre Samaël qui n’avait rien fait si ce n’était avoir remonté le moral de la brune après sa terrible révélation. C’était le monde à l’envers, à n’y plus rien comprendre, d’autant plus que le brun n’était pas vraiment du genre à se battre. Quoi qu’il en soit, cette intervention plus que musclée les avait rendue en cœur de toutes les attentions des gens qui se promenaient tranquillement dans le parc. Génial, tout le quartier allait être au courant maintenant, il ne manquait plus que ça ! « Je ne me suis pas tapé Eulalie ! On n’était que deux amis amoureux de leurs amis qui ont échoués ensembles pour un cours laps de temps, s’était affreux, ça à bien faillit ruiner notre amitié, et je ne sais même pas comment tu es au courant. ». Lisbeth grimaça. La vision d’Eulalie et Sam ensemble dans une situation beaucoup trop intime lui faisait bien drôle même si personnellement, c’était le dernier de ses soucis. Si Lisbeth était clémente, Vianney n’était visiblement pas de cet avis. « Bravo Sam, tu as utilisé Eulalie comme roue de secours parce que Lis ne voulait pas de toi ! Elle avait besoin d'un ami, pas d'une partie de jambes en l'air ou je ne sais quoi d'autre ! ». Cette fois-ci, Lisbeth faillit vraiment s’étouffer. Où était donc passé le Vianney qu’elle connaissait ? « Tu te fous de notre gueule là ? Tu crois vraiment que t’es le mieux placé pour parler de ça ? Ils sont majeurs et consentants, ils font ce qu’ils veulent. Si ça te dérange autant c’est surtout parce que tu n’aimes pas du tout l’idée qu’Eulalie ne t’ait pas attendu pour tenter de passer à autre chose. Quel narcissisme ! », lança-t-elle totalement aberrée. Les garçons et leur vieil ego mal placé…, ça ne pouvait être que la seule explication à la réaction de Vianney. « Et ça va Vianney ! J’ai été amoureux pendant dix ans de la même fille que toi sans rien pouvoir y faire, sans rien te dire pour pas te blesser, et à t’aider pour l’obtenir, sans que ni toi, ni Lisbeth ne vous doutiez de rien... Excuse-moi d’avoir un choix de merde en matière de femme ! Si j’avais pu choisir j’aurais fait les choses autrement crois moi. ». Bon d’accord, cette fois-ci Lisbeth se sentit mal, elle était au cœur de la dispute totalement contre son gré, surtout que pour une fois elle n’avait rien fait de mal. La suite, la jeune femme ne l’entendit pas, elle était restée bloquée sur le « choix de merde en matière de femme » de Samaël. Bon, il n’avait pas vraiment tort, il y avait beaucoup mieux qu’elle mais tout de même c’était légèrement vexant. « Arrêtez deux secondes tous les deux ! A vous entendre vous êtes deux chiens en train de se battre pour le même jouet ! Je ne vous ai jamais demandé de tomber amoureux de moi. Vianney, t’es vraiment con quand tu t’y mets. Pourquoi fais-tu une histoire pour ça alors qu’il ne ressent plus rien pour moi ? Et la réponse parait évidente, il n’a rien dit pour éviter que tu réagisses comme ça ! Et toi Sam… ». Lisbeth se stoppa. Elle voulait vraiment trouver quelque chose à redire à Samaël mais elle n’avait vraiment aucun reproche à lui faire, encore une fois c’était elle la seule fautive. « Vous n’êtes que des cons, vraiment. En vous regardant je comprends mieux pourquoi je m’étais interdite de ressentir quoi que ce soit d’équivoque pour quelqu’un. Vous faites vraiment la paire ! », conclut-elle. Tout aurait pu s’arrêter sur ces belles paroles, mais Vianney était visiblement d’une humeur à détruire toutes les personnes qui comptaient à ses yeux. « Enfin... visiblement cette fille n'était pas celle que je pensais. Avorter... mes félicitations Lisbeth. Si un jour je veux des enfants, je pense que j'irais voir ailleurs. ». C’en était trop, beaucoup trop. Sans réfléchir sa main droite vint s’écraser sur la joue de Vianney avec une violence redoutable. Pour qui se prenait-il pour lui dire ça, vraiment ? « Encore faudrait-il que je veuille coucher avec toi un jour. ». La phrase était sortie toute seule, mais ça reflétait plutôt bien ce qu’elle ressentait sur le moment. « Toi qui es si malin, t’aurais préféré que je fasse quoi ? J’avais dix-sept ans, bordel. DIX-SEPT ANS. Je n’ai aucune justification à te faire, si ça te pose un problème, ça ne sert à rien qu’on soit ensemble. ». Sa dernière phrase était catégorique, Lisbeth n’allait pas revenir là-dessus. Maintenant que tout était dit, elle s’apprêta à quitter le parc quand…surprise ! « Eulalie ?! » Eh merde… Avec la poisse qu’elle avait, Lisbeth était persuadée que la rouquine avait tout entendu. L’avortement, sa super relation avec Vianney, il n’y avait plus vraiment de secret entre eux maintenant…

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M. Eulalie d'Abencourt
M. Eulalie d'Abencourt



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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyMer 29 Mai - 0:17


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



It's the same old story, love gets gory. Why'd we have to go and change things?
Now touching you is such a strange thing.


Leur histoire était compliquée; c’était le moins que l’on puisse dire. Si Eulalie n’était pas aussi impliquée dans tout ce beau merdier, elle en aurait probablement ri. Elle aurait sorti une blague dont elle avait le secret qui aurait détendu l’atmosphère chargée d’émotions négatives et tout ne serait alors pas aussi dramatique. Mais voilà, la jeune femme était impliquée, elle était même l’un des principaux protagonistes de la pièce et, au fur et à mesure que les actes défilaient, elle se sentait de plus en plus impuissante. Le sms de Vianney avait été le point de départ de cette journée des plus surprenantes. Un banal sms, qui l’invitait simplement à se rendre au parc afin que elle et lui discutent enfin. C’était l’heure de jouer cartes sur table, comme on disait. Il n’y avait pas de raisons d’angoisser pour cette rencontre, franchement, mais l’aînée de la fratrie des d’Abencourt avait cette satanée boule d’appréhension qui refusait de fondre, coincée au fond de sa gorge. La rouquine semblait flegmatique, cependant il ne fallait pas se fier aux apparences car au plus profond d’elle-même, elle stressait. Ça allait la première fois qu’elle allait voir Vianney depuis ce fameux jour où elle lui avait avoué ce qu’elle ressentait pour lui. Elle avait l’impression que, suite à cette rencontre, un horrible malaise s’était glissé entre le jeune homme et elle… et elle détestait ça. Ils avaient toujours été si proches et voilà qu’elle avait tout gâché en lui déclarant sa flamme. Elle aurait dû se la boucler, vraiment, ça aurait été mille fois plus simple…

Toujours est-il que Vianney lui avait demandé de se présenter au parc à quatorze heures et comment pouvait-elle lui refuser ça ? Alors elle y était allée, relisant en chemin le fameux sms au moins vingt fois pour s’assurer qu’elle n’avait pas rêvé. Une fois arrivée, la jeune femme avait bien sûr dû patienter que Monsieur se pointe au rendez-vous. Il était en retard, mais elle ne lui en voulait absolument pas, son manque de ponctualité était presque adorable, dans un sens. N’importe qui lui aurait dit, à cet instant, qu’elle avait tort en mettant son meilleur ami sur un piédestal de cette façon, mais elle s’en moquait bien. Si c’était une erreur, eh bien elle la commettait depuis des années et des années et s’en était bien accommodée, enfin jusqu’à maintenant. Consultant son portable, elle vit que seulement trois minutes s’étaient écoulées depuis son arrivée au parc. Un peu de patience, fille, se sermonna-t-elle en roulant les yeux. Elle balaya ensuite du regard l’endroit, qui était assez charmant, lorsqu’elle aperçut la silhouette de son prince charmant à l’horizon. Son visage se fendit aussitôt d’un grand sourire. Elle se plaisait tellement à croire qu’elle s’était imaginée le malaise de l’autre fois. Les minutes qui suivirent furent… disons, confuses pour la rouquine. Vianney et elle s’étaient assis. Puis, il lui avait parlé. De Lisbeth – qu’est-ce que Lisbeth avait à voir dans tout ça, d’ailleurs ? –, de ses sentiments qui n’étaient pas réciproques, de l’importance qu’elle avait toujours eu pour lui... Mais, sur le coup, elle se fichait bien de ça. Vianney ne l’aimait pas. Il le lui avait dit. Noir sur blanc. Si elle était honnête avec elle-même, elle avait craint cette vérité depuis l’autre fois, mais l’avait refoulée. Elle n’envisageait pas cela possible. Lorsqu’ils se souriaient, lorsqu’ils riaient, avait-elle vraiment été la seule à croire qu’il y avait derrière tous ces gestes anodins plus qu’une amitié de longue date ? Elle se sentait si idiote et son orgueil en prenait un sale coup. Alors elle n’avait rien dit. C’était si différent de la Eulalie que Vianney connaissait, mais elle préférait ça. Elle se ridiculiserait à tenter de parler et c’était bien la dernière chose qu’elle voulait. La tête légèrement baissée, la rouquine avait attendu que Vianney se lasse de son comportement borné et qu’il quitte le parc. Là seulement avait-elle enfoui sa tête dans ses mains. Si les gens autour d’elle la regardaient, peu lui importait, tant que ce n’était pas le jeune homme. Elle n’avait pas envie qu’il la voit dans cet état si vulnérable – elle ne le supporterait pas. « Merde, je suis trop conne… » souffla-t-elle en essuyant ses yeux du revers de sa main. Elle renifla, se maudissant de n’avoir pas de mouchoirs sur elle. Tant pis. Elle allait rentrer, enfiler son pyjama et regarder un film à l’eau de rose en mangeant du Nutella à la cuillère. L’art de se remettre d’une peine d’amour, par Eulalie d’Abencourt.

C’est alors qu’elle entendit des cris et, apparemment, deux personnes qui se battaient à l’autre bout du parc. Normalement, elle n’y aurait pas prêté la moindre attention, mais lorsqu’on prononça son prénom, sa curiosité fut piquée. Eulalie, en fronçant les sourcils, s’approcha du lieu de la violente dispute. Il s’agissait de trois jeunes gens qui se querellaient à propos d’elle ne savait quoi. Il ne faudrait peut-être pas qu’elle se mêle de tout ça, finalement… Soudain, à sa grande surprise, elle reconnut sa meilleure amie, Lisbeth, en train d’essayer de séparer les deux autres. Lisbeth ? Mais qu’est-ce qu’elle fichait ici ? Une promenade de santé ? Quand même pas. Intriguée, Eulalie se posta derrière un gros arbre, derrière lequel il était possible d’entendre toute la conversation et de voir partiellement les opposants. Elle écarquilla les yeux lorsque les deux personnes qui se battaient se relevèrent enfin, stoppés par la voix de Lisbeth, car elle reconnut alors sans peine Vianney et Samaël ! Lisbeth, Vianney et Samaël… Non, sérieusement, c’était une blague ? Ils se retrouvaient tous cet après-midi dans ce parc, après toutes ces années ? C’était là une bien grosse coïncidence ! Mais il y avait pire, encore : le contenu de la vive discussion. Alors comme ça, Vianney et Lisbeth étaient ensemble. Eulalie sentit une grosse boule se former dans sa gorge, la même que tout à l’heure, mais en plus douloureux. Quelle belle paire d’hypocrites ils faisaient. Ils ne lui avaient jamais rien dit, jamais; même lorsqu’elle leur avait avoué son faible pour le jeune homme, ils avaient fait comme si de rien n’était. Bordel, c’était tout simplement incroyable. Ces deux-là s’aimaient. Et Samaël le savait aussi, apparemment, sauf que lui, il en pinçait pour Lisbeth. À ces problèmes amoureux s’ajoutait le fait que la brunette avait eu recours à l’avortement lorsqu’elle avait dix-sept ans, à l’époque où leur belle amitié avait été remplacée par le néant suite au départ de l’autre abruti – qu’elle aimait toujours. Eulalie ne savait plus quoi faire entre éclater de rire, fondre en larmes ou s’arracher les cheveux en se roulant par terre tant la situation lui paraissait absurde.

Ce n’est que lorsqu’elle entendit Lisbeth s’approcher de son arbre qu’Eulalie envisagea l’idée de la confronter. Elle s’était cachée afin de les espionner, mais ce n’était définitivement pas son genre. Elle préférait la franchise à l’hypocrisie, contrairement à certains. Les poings serrés, la rousse entra en scène et se dévoila aux trois autres. À cet instant précis, elle en voulait à Lisbeth de lui avoir caché sa relation avec Vianney, elle en voulait à Vianney d’avoir été un lâche et d’avoir quitté Paris sans un mot et finalement, elle en voulait aussi à Sam d’avoir « aidé » son ami à « obtenir » Lisbeth. Dire qu’elle avait couché avec lui, en plus… Mais ce n’était pas le plus important en ce moment. « Surprise, chère amie ! » s’exclama la rouquine en insistant sur le deuxième mot, y mettant toute l’ironie dont elle était capable. « Encore que je ne sais plus si je peux encore te considérer comme telle. Ta relation avec… avec Vianney, ton avortement, c’était trop difficile de m’en parler ? À moi, ta meilleure amie ? » Elle avait encore du mal à concevoir que Vianney et Lisbeth formaient un couple. Dans son dos, qui plus est. Elle jeta enfin un regard assassin à Vianney et Samaël, qui étaient à quelques pas d’elle. Elle tonna, incapable de retenir davantage sa fureur : « Et vous deux ? Sam, tu peux me dire pourquoi tu as aidé Vianney à obtenir Lisbeth si tu avais des sentiments pour elle ? Oh, mais non, toi il a fallu que tu te la joues gentleman et que tu t’effaces, comme d’habitude ! » La franchise d’Eulalie dépassait peut-être les bornes avec ce qu’elle venait de dire, mais c’était bien le cadet de ses soucis. « Et toi, Vianney, t’es trop con, t’as jamais vu que je t’aimais, pendant tout ce temps ? Y avait vraiment qu’elle, c’est ça ? » Elle lorgna brièvement la brunette, puis conclut amèrement en se massant les tempes : « C’est débile, tout ça, débile. »
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Samaël L. Delahaye
Samaël L. Delahaye



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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyVen 31 Mai - 21:17



✖Merryl, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »


Samaël se demandait honnêtement si la situation pouvait être pire. Lui qui ne possédait aucune once d’animosité en lui, à l’égard de quiconque, encore moins de ses meilleurs amis. Lui qui était bien incapable de frapper une mouche. Il se sentait pourtant bel et bien pousser les Alpes sur le visage aux différents endroits ou Vianney avait cogné sans réellement retenir sa force, et se demandait si son visage avait déjà pris la couleur violacé que donnait généralement ce genre de coup. Parce que si c’était le cas, il avait peut de chance de faire de l’effet à Lullaby dans cet état. Lullaby était un être doux et calme qui ne comprendrait pas qu’on est pu se battre. Même si dans les faits Samaël ne s’était pas battu. Il s’était fait ramassé, purement et simplement. Par son meilleur ami. Sans le voir venir. En même temps lorsqu’on était quelqu’un d’aussi intègre, fidèle et loyale que Samaël il était difficile de voir venir ce genre de coup de la part de son meilleur ami... Il ne comprenait d’ailleurs toujours pas tout à fait pourquoi il s’était pris exactement cette rouer de coup. Heureusement que Lisbeth était intervenue, sinon nul doute que trop choqué par l’action de Vianney il se serait laissé faire encore longtemps, incapable de réagir, se laissant abattre par les poings qu’il avait si souvent serré amicalement. Vianney calma sa rage au moment ou il entendit la voix de Lisbeth ce qui permit à Samaël de se ressaisir et de respirer à nouveau normalement. Le sang afflua à nouveau normalement jusqu’au cerveau et il chercha à comprendre l’enchaînement logique des évènements qui avaient pu mener à un tel fiasco. Lui qui ne s’était jamais retrouvé dans une bagarre de sa vie comment avait-il pu en arriver là. Non que la bagarre soit l’élément le plus important de la scène. Quoique son visage le faisait tout de même atrocement souffrir, et que ce n’était pas négligeable, mais en soit les protagonistes et le comment du pourquoi valait bien plus la chandelle que tout le reste. « Maintenant que je suis là, je vais pouvoir en faire des reproches. » Oh bien ! Au moins il avait peut être une chance de comprendre ce qu’il se passait réellement dans ce pays. Et pourquoi il venait de se faire démolir littéralement. « Je t'ai attendu des années Lisbeth ! Dix ans, 3652 jours ! Et maintenant, tu me demandes de rester discret pour ne pas faire souffrir Merryl ! Et ce n'est que le premier reproche d'une longue liste ! » Oh Vianney et Lisbeth. Lisbeth et Vianney. Ensemble. Le regard de Sam vrillait de l’un à l’autre sans ciller. Peut être parce que ce genre de mouvement lui faisait mal au probable oeil au beurre noir qu’il venait de se taper. Il devait s’y attendre. Ca faisait dix ans qu’il luttait au coté de Vianney pour que Lisbeth et Vianney arrive, mais tout de même. Après le coup de Johann et Lisbeth c’était tout de même le coup de grâce. Pourtant il s’en fichait de Lisbeth. Enfin comme il pouvait se foutre d’une de ses meilleures amie quoi... Il n’était plus amoureux d’elle. Et puis Merryl. Et le faite qu’il se l’était tapé. Et comment il le savait tient. Et le rapport avec la choucroute aussi. Et pourquoi tant de vulgarité ? Samaël essaya de se défendre comme il le pouvait. Ne supportant pas les propos exagéré de son meilleur ami. « Bravo Sam, tu as utilisé Merryl comme roue de secours parce que Lis ne voulait pas de toi ! Elle avait besoin d'un ami, pas d'une partie de jambes en l'air ou je ne sais quoi d'autre ! » Mais quel était son jeu au juste ? Il était avec Lisbeth. Il avait la fille de ses rêves. Il n’avait jamais voulu de Merryl. Pouvait-il la laisser faire ce qu’elle voulait ? Sam était incapable de répondre, incroyablement mal à l’aise de parler de ses relations sexuelles avec Eulalie en face de Lisbeth et de Vianney... Relation qui en soit ne les concernait absolument pas. « Tu te fous de notre gueule là ? Tu crois vraiment que t’es le mieux placé pour parler de ça ? Ils sont majeurs et consentants, ils font ce qu’ils veulent. Si ça te dérange autant c’est surtout parce que tu n’aimes pas du tout l’idée qu’Eulalie ne t’ait pas attendu pour tenter de passer à autre chose. Quel narcissisme ! » Samaël respira enfin. Là tout de suite il avait envie de l’embrasser. Amicalement bien sûr. Sur la joue. Mais tout de même. «Merci» murmura-t-il en regardant ses pieds, n’osant rien ajouter de plus qui l’enfoncerait d’avantage. De toute façon Vianney était complètement borné ce soir et n’écouterait rien. « Je ne te dois absolument rien mon vieux ! Si tu voulais vraiment être avec elle, il ne fallait surtout pas te gêner pour le lui dire. » Vianney était quelqu’un de brillant. Mais réellement lorsqu’il s’y mettait il pouvait être vraiment con. En faite dès que ça touchait à Lisbeth il lui manquait juste une case. Et juste une c’était bien gentil. « Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Je suis ton meilleur ami non ? Sam, tu es comme mon frère. Je pourrais te pardonner n'importe quoi. Si tu m'appelais au beau milieu de la nuit pour enterrer quelqu'un, je viendrais. Tu pourrais tout me demander, je le ferais. Mais te pardonner de ne m'avoir rien dis à propos de tout ça, je vais mettre du temps. Tu savais très bien que c'était la seule fille qui m'intéressait.» Sam voulu ouvrir la bouche pour répondre. Comme si la réponse n’était de toute façon pas évidente. Mais il voulait s’expliquer, arrondir les angles, calmer son ami. Il avait même fait un pas vers lui, les bras demi tendu, comme s’il n’avait plus peur de se faire remettre à sa place de se faire détruire encore le visage. Mais Lisbeth ne le laissa pas parler et s’insurgea, à raison peut être. « Arrêtez deux secondes tous les deux ! A vous entendre vous êtes deux chiens en train de se battre pour le même jouet ! Je ne vous ai jamais demandé de tomber amoureux de moi. Vianney, t’es vraiment con quand tu t’y mets. Pourquoi fais-tu une histoire pour ça alors qu’il ne ressent plus rien pour moi ? Et la réponse parait évidente, il n’a rien dit pour éviter que tu réagisses comme ça ! Et toi Sam… » Sam tourna la tête vers Lisbeth tremblant, attendant le châtiment qu’elle lui réservait. Son monde s’effondrait. Toute sa vie il avait toujours tout fait pour que Lisbeth, Vianney et Eulalie soit les plus heureux du monde, et Vianney venait basiquement de lui avouer qu’il avait merdé sur toute la ligne, Lisbeth semblait lui concéder la même chose. Il était pitoyable, le pire des amis. La plaie des plaies, celui qui ne servait à rien. « Vous n’êtes que des cons, vraiment. En vous regardant je comprends mieux pourquoi je m’étais interdite de ressentir quoi que ce soit d’équivoque pour quelqu’un. Vous faites vraiment la paire ! » Sam baissa la tête ressentant une vive honte. Ses mains s’accrochèrent à son pantalon triturant les fibres de son jean. «Je suis désolé... Je voulais faire au mieux... Vous n’auriez jamais du être au courant...» Ce n’était peut être pas la meilleur chose à dire... Mais c’était pourtant là le plan initial. Qu’il souffre en silence, loin des tumultes amoureux de Vianney, de Lisbeth et d’Eulalie, qu’il soit le bon copain, et qu’il les aide tous à résoudre leurs problèmes du mieux qu’ils pouvaient. « Enfin... visiblement cette fille n'était pas celle que je pensais. Avorter... mes félicitations Lisbeth. Si un jour je veux des enfants, je pense que j'irais voir ailleurs. » Sam releva brutalement sa tête juste à temps pour voir la main de Lisbeth s’écraser sur la joue de Vianney. Ses yeux s’ouvrir comme des soucoupes. Il n’avait pas entendu ce qu’il avait entendu. Instinctivement il plaça son corps de sorte à faire une barrière physique entre Lisbeth et Vianney, protégeant Lisbeth de toute attaque possible et débile de son copain qui était visiblement littéralement sortit de ses gonds. «Arrêtes toi Vianney ! Tu ne sais plus ce que tu dis...» Ou du moins il osait l’espéré. Il ne pouvait pas sincèrement penser une tel horreur au sujet de la fille dont il était amoureux depuis si longtemps. « Encore faudrait-il que je veuille coucher avec toi un jour. ». Ca il aurait préféré ne pas vouloir l’entendre. « Toi qui es si malin, t’aurais préféré que je fasse quoi ? J’avais dix-sept ans, bordel. DIX-SEPT ANS. Je n’ai aucune justification à te faire, si ça te pose un problème, ça ne sert à rien qu’on soit ensemble. ». Sam serra les dents. Vianney était vraiment con. Un beau con. Un enfoiré même à ce niveau là, et Sam détestait la position inconfortable et irréelle qu’il avait. Que pouvait-il faire ? Lisbeth s’apprêta à quitter le parc quand... « Eulalie ?! » Jésus. Marie. Joseph. Ce parc recelait plus de cachette que Fort Boyard ou Samaël avait juste réellement envie de se pendre. « Surprise, chère amie ! » Eulalie était grinçante. Horriblement grinçante et ça n’annonçait rien de bon. Qu’est ce qu’elle avait entendu au juste ? « Encore que je ne sais plus si je peux encore te considérer comme telle. Ta relation avec… avec Vianney, ton avortement, c’était trop difficile de m’en parler ? À moi, ta meilleure amie ? » Et de un. Well done. Au moins ça n’était plus un secret pour personne il pouvait sortir du placard ou je ne sais comment ça s’appelait dans ce genre de cas hétérosexuel. « Et vous deux ? Sam, tu peux me dire pourquoi tu as aidé Vianney à obtenir Lisbeth si tu avais des sentiments pour elle ? Oh, mais non, toi il a fallu que tu te la joues gentleman et que tu t’effaces, comme d’habitude ! » Sam reçu l’accusation comme un coup de poignard en plein coeur. Pourquoi quoiqu’il fasse rien ne se passait comme prévu. Elle le savait pourtant bien qu’il avait des sentiments pour elle, non ? C’était justement pour ça qu’ils étaient si proche... Non ? Ou alors il avait aussi oublié de lui dire... Il ne savait plus... Alors qu’Eulalie avait reporté son attention sur Vianney Sam avait fait un pas en arrière prenant sa tête dans ses mains soudainement pris de vertige. Sa respiration s’altérait franchement. Comment il avait pu en arriver là. Chacun de ses choix avait été fait pour rendre ses amis heureux et voilà qu’il se retournait tous contre lui les uns après les autres - ou du moins c’est comme ça qu’il l’entendait. Se massant les tempes sans faire attention à la douleur que cela provoquait en passant sur certaine zone tabassé un peu plus tôt, il finit par perdre tout à fait l’équilibre et par se retrouver à genoux. Cherchant à faire taire les voix dans sa tête qui lui hurlait qu’il ratait tout et qu’il était un pitoyable ami il hurla « STOP ! Arrêtez tous !» Il s’assit sur le sol rabattant ses genoux contre sa poitrine et se tapant le front. «Je ne voulais pas...Je ne voulais pas vous faire de mal... je suis désolé... Je voulais juste que vous soyez tous heureux...» Il était pitoyable, un enfant effondré qui répétait en boucle un échec qu’il venait de faire et qui le suivrait jusqu’à la fin de ses jours.

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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptySam 8 Juin - 10:26


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



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    Quel beau bordel. Le quartier entendrait parler de toute cette histoire et tout cela le mettrait mal à l'aise. Encore plus qu'il ne l'était déjà. Concernant Lisbeth, il savait déjà qu'après cette altercation, leur couple ne tiendrait pas. Il ne tenait déjà qu'à un fil et en frappant Samael devant elle en plus de l'insulter une nouvelle fois de fille de joie, Vianney se doutait bien qu'elle n'avalerait pas cela facilement. Son cerveau n'était plus ce qu'il était, ah ça non. Il était devenu aussi idiot qu'un de ces types faisant de la téléréalité. Voyez le genre. Enfin... ce qui était dit était dit et Vianney pouvait d'ores et déjà se considérer tout seul. Il venait de perdre ses meilleurs amis, ce qui était en soit son pire cauchemard. Combien de fois avait-il rêvé de cette dispute quand il était gamin ? De nombreuses fois. Et bien, ça vous traumatise un gosse.
    Vianney observait le visage violacé de son meileur ami. Etait-ce vraiment lui qui avait fait cela ? Son regard passa de ses mains au visage de Samael, en passant de temps à autres à celui de Lisbeth. Elle devait le détester. « Tu te fous de notre gueule là ? Tu crois vraiment que t’es le mieux placé pour parler de ça ? Ils sont majeurs et consentants, ils font ce qu’ils veulent. Si ça te dérange autant c’est surtout parce que tu n’aimes pas du tout l’idée qu’Eulalie ne t’ait pas attendu pour tenter de passer à autre chose. Quel narcissisme ! » Comment osait-elle ? Vianney n'était absolument pas narcissique. Il serait même heureux si Eulalie trouvait quelqu'un. Ca lui retirerait un sacré poids ! Mais peut-être que dans le fond, Lisbeth avait raison. Peut-être que Vianney ne supportait pas l'idée que sa meilleure amie trouve réconford ailleurs que dans ses bras. D'ailleurs, il ne s'était jamais demandé ce qu'il ressentait véritablement pour la demoiselle. Il espérait que ce ne soit pas plus que de l'amitié. Cela compliquerait encore plus la situation et il finirait vraiment par partir pour une fois de plus, fuir ses ennuis. «Merci.» Pourquoi la remerciait-il ? Et pourquoi Lisbeth prenait-elle sa défense ? Il était assez grand pour répondre lui-même. « Arrêtez deux secondes tous les deux ! A vous entendre vous êtes deux chiens en train de se battre pour le même jouet ! Je ne vous ai jamais demandé de tomber amoureux de moi. Vianney, t’es vraiment con quand tu t’y mets. Pourquoi fais-tu une histoire pour ça alors qu’il ne ressent plus rien pour moi ? Et la réponse parait évidente, il n’a rien dit pour éviter que tu réagisses comme ça ! Et toi Sam… » Encore une fois, le seul fautif semblait être Vianney alors qu'il n'avait rien fait mis à part tomber amoureux de cette fille qui, à l'époque, rendait dingue la moitié des gars du lycée. Si seulement il aurait pu éviter cela, rien ne serait comme ça aujourd'hui. Ils seraient tous aussi soudés qu'auparavant. Ils ne se déchireraient pas sous les regards des quelques passants. « Il faut que je le répète combien de fois ? Je n'ai rien voulu non plus Lisbeth. Si j'avais pu choisir, mon choix ne se serait certainement pas porté sur toi ! » Pas terrible et dans sa tête, cela sonnait beaucoup mieux. Enfin soit... là il venait clairement d'insinuer qu'il aurait choisit Eulalie. Beaucoup moins difficile à combler comme nana. « Pourquoi j'en fais toute une histoire ? Bonne question Lisbeth. Je dirais peut-être parce que ça me ronge de savoir que mon meilleur ami s'est une fois de plus effacé pour moi. C'est une bonne raison non ? » Il s'en voulait. Lui n'avait jamais rien fait pour Samael et en plus de cela, il l'avait remercié par des coups. « Vous n’êtes que des cons, vraiment. En vous regardant je comprends mieux pourquoi je m’étais interdite de ressentir quoi que ce soit d’équivoque pour quelqu’un. Vous faites vraiment la paire ! » Vianney aurait bien aimé rétorquer qu'elle aurait dû continuer sur cette voie mais Samael fut plus rapide. « Je suis désolé... Je voulais faire au mieux... Vous n’auriez jamais du être au courant...» Puis vint une énième réplique cinglante de Vianney qui lui valut une magnifique gifle de sa petite amie. Ou devrais-je dire ex petite amie ? Il n'avait rien vu venir et ressentait maintenant une vive douleur sur la joue. La main de la brune s'était écrasée si violemment que l'on aurait pu entendre le claquement à l'autre bout du parc. Puis Sam vint se placer entre Lisbeth et Vianney, de sorte à la protéger. Que croyait-il ? « C'est une plaisanterie. Allez, bouge de là Sam. Tu crois vraiment que je vais la toucher ? »
    «Arrêtes toi Vianney ! Tu ne sais plus ce que tu dis...» Peut-être bien. Ou peut-être pas. Vianney ne savait même plus ce qu'il ressentait pour Lisbeth. Tout était confus dans son esprit et c'était bien la première fois que cela lui arrivait. « Encore faudrait-il que je veuille coucher avec toi un jour. » Elle le cherchait... « Toi qui es si malin, t’aurais préféré que je fasse quoi ? J’avais dix-sept ans, bordel. DIX-SEPT ANS. Je n’ai aucune justification à te faire, si ça te pose un problème, ça ne sert à rien qu’on soit ensemble. » Pour une fois, il n'avait rien à redire. C'est vrai, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire à dix-sept ans avec un enfant ? « Eulalie ?! » Eulalie, qu'est-ce qu'elle venait faire dans la conversation ? « Surprise, chère amie ! » Doux Jésus, Vianney frôla la crise cardiaque en apercevant la rousse. Il pensait qu'elle était repartie après qu'il l'ait laissé seule sur le banc. « Encore que je ne sais plus si je peux encore te considérer comme telle. Ta relation avec… avec Vianney, ton avortement, c’était trop difficile de m’en parler ? À moi, ta meilleure amie ? » Oh, cette après-midi risquait d'être longue, très très longue. « Inutile de te parler de notre relation. C'est déjà terminé. » répondit-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. Son regard passa de la brune à la rousse. Bon dieu, il aurait bien du mal à choisir entre elles deux si un jour il devrait faire un choix. Mais lorsqu'il vit Eulalie, sa colère s'échappa aussi vite qu'elle était venue. « Et vous deux ? Sam, tu peux me dire pourquoi tu as aidé Vianney à obtenir Lisbeth si tu avais des sentiments pour elle ? Oh, mais non, toi il a fallu que tu te la joues gentleman et que tu t’effaces, comme d’habitude ! » Vianney observa Sam qui finit par perdre l'équilibre. Voir son meilleur ami dans un tel état lui fendit le coeur. « STOP ! Arrêtez tous !» hurla-t'-il rabattant ses genoux contre sa poitrine et se tapant le front. «Je ne voulais pas...Je ne voulais pas vous faire de mal... je suis désolé... Je voulais juste que vous soyez tous heureux...» Le brun posa une main sur l'épaule de son ami, l'air contrarié. Il se détestait de faire souffrir à ce point l'un de ses meilleurs amis. Il s'accroupit près de lui. « Sammy, tu n'as pas être désolé. S'il y en a un qui n'a jamais foiré, c'est toi. Et sans toi mon vieux, on ne s'adresserait plus la parole aujourd'hui. Tu as toujours fais de ton mieux pour limiter la casse mais je crois que nous sommes arrivé à un point de non-retour ...» conclut-il en regardant Lisbeth. Jamais plus elle ne l'aimerait.
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptySam 8 Juin - 21:15



✖Eulalie, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »

Les situations complexes avaient toujours été le fort de cette pauvre Lisbeth. Depuis toute petite, cette fille attirait les problèmes comme personne à l’instar d’un véritable aimant. A six ans, elle avait accidentellement provoqué la mort de sa chère et tendre matriarche ; dix ans après, elle avait presque réussi à se faire massacrer pour avoir été beaucoup trop friande de plaisanteries à l’encontre de personnes non des plus recommandables ; à dix-sept ans elle avait entretenu des rapports sexuels avec le frère aîné d’un de ses meilleurs amis pour ensuite en tomber enceinte et avorter ; et pour couronner le tout, elle était devenue une pyromane et cleptomane chevronnée au fil des années. Avec un tel palmarès, la jeune néerlandaise n’était plus vraiment à ça près même si en l’occurrence, la situation n’était pas mal dans son genre. Pourtant la journée s’était plutôt bien annoncée, Lisbeth devant rejoindre Samaël pour mettre les choses au clair et se réconcilier avec lui. Mais non, avec la chance de la brune il avait fallu que Vianney et maintenant Eulalie ne viennent mettre leur grain de sel dans tout ça. C’était maintenant un véritable cauchemar qui s’offrait devant elle, lui donnant envie de crier et de battre Vianney à mort. C’était simple, si Sam avait plutôt bien réagi face à une telle révélation, Vianney était loin d’être du même avis. Lui et ses idées bien arrêtées, qu’est-ce que ça pouvait être agaçant ! En plus de cela il s’était jeté sur le pauvre Samaël qui n’avait vraiment rien fait dans l’histoire si ce n’était avoir écouté Lisbeth. Bien évidemment, Lisbeth ne pouvait pas s’attendre à ce que cacher un tel secret à ses amis ne fasse pas scandale dans leur amitié une fois la vérité révélée, mais en même temps comment aurait-elle pu leur avouer plus tôt ? Ce n’était pas vraiment le genre de chose facile à caser dans une conversation… Et puis, si ça n’avait tenu qu’à Lisbeth, personne ne serait au courant de cette histoire sauf peut-être Pandora qui pouvait prétendre vraiment tout savoir de la jeune femme. Enfin soit, là n’était pas la question. Tout avait dégénéré, et Lisbeth ne voyait pas comment ça pourrait s’arranger vu qu’une fois encore, Vianney s’était amusé à la traiter de catin digne du quartier rouge d’Amsterdam. Il fallait vraiment qu’il arrête avec ça, elle n’avait rien à se reprocher bordel ! « Il faut que je le répète combien de fois ? Je n'ai rien voulu non plus Lisbeth. Si j'avais pu choisir, mon choix ne se serait certainement pas porté sur toi ! ». Alors comme ça il n’avait rien demandé ? C’était beaucoup trop facile de balancer une chose pareille, autant dire que ce n’était pas vraiment au goût de la brune. « Oh mon pauvre, tu ne peux pas faire de choix ? Je vais le faire pour toi. N’espère même plus avoir encore une chance avec moi, tu ferais mieux d’aller voir ailleurs. », répondit-elle d’une voix étrangement calme qui ne lui ressemblait absolument pas. Elle était juste bien lasse d’essayer de se complaire dans une relation alors que ce n’était visiblement pas fait pour elle ! « Pourquoi j'en fais toute une histoire ? Bonne question Lisbeth. Je dirais peut-être parce que ça me ronge de savoir que mon meilleur ami s'est une fois de plus effacé pour moi. C'est une bonne raison non ? » . En guise de réponse, la brune leva les yeux au ciel. Non, ce n’était pas une bonne raison du tout mais vu comment les choses prenaient de l’ampleur, inutile d’entrer dans un ultime débat. Sam avait toujours voulu faire au mieux, on ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, tant pis si Vianney ne voyait pas les choses de cette façon-là ! Si Lisbeth se tut sur cette remarque, autant dire que l’insulte qui la sortit de ce mutisme passager. Vianney avait vraiment atteint le summum de la stupidité, et rien de mieux qu’une bonne claque dans la figure pour le lui faire comprendre. Son geste avait été d’une violence surprenante bien significative du mélange de haine et de tristesse que pouvait ressentir la jeune femme. Si Vianney décidait de jouer aux cons, très bien c’était son choix, mais il ne fallait pas non plus trop en demander à Lisbeth ! Elle n’allait pas lui courir après pour arranger les choses entre eux alors qu’à ses yeux elle n’était pas vraiment fautive. La néerlandaise tenta de lui expliquer une dernière fois son point de vue sur les joies de la maternité à dix-sept avant de tourner les talons et – surprise ! – se retrouver nez-à-nez avec la dernière personne qu’elle voulait voir pour le moment. « Surprise, chère amie ! », balança la rousse avec sarcasme. La connaissant, Eulalie avait dû tout entendre. Su-per ! Lisbeth était décidément fâchée avec son karma, elle devrait peut-être aller voir Enola pour arranger ça… « Encore que je ne sais plus si je peux encore te considérer comme telle. Ta relation avec… avec Vianney, ton avortement, c’était trop difficile de m’en parler ? À moi, ta meilleure amie ? ». Bingo, prends-toi ça dans les dents ! Eulalie avait parfaitement résumé la situation en une phrase…et elle avait visiblement décidé d’en rajouter une couche. « Inutile de te parler de notre relation. C'est déjà terminé. ». Oh bravo, enfin quelque chose de sensé dans la bouche de Vianney, comme quoi tout pouvait arriver ! « Qu’est-ce qu’il y a d’autre à ajouter ? Je n’étais même pas majeure quand c’est arrivé, j’avais honte de ce que j’ai fait en le gardant pour moi j’avais l’impression que ce n’était jamais arrivé. Et ça marchait très bien jusqu’à présent. Et puis quant à Vianney ne t’inquiète pas tu n’as absolument rien raté. ». Si seulement ils pouvaient tous se rendre compte à quel point c’était difficile de revenir sur ce moment de sa vie ! Ce n’était certainement pas avec joie qu’elle avait pris la décision d’avorter en gardant ça pour elle. « Je n’ai pas à vous rendre des comptes. Ik ga ze allemaal te doden. ». Le retour à sa langue maternelle n’indiquait vraiment rien de bon quant à l’état d’esprit de la demoiselle. Elle était sur le point d’exploser, et ils ne pouvaient pas savoir à quel point une Lisbeth sous tension pouvait être dangereux… Le côté pyromane de la demoiselle pouvait revenir au galop à n’importe quel moment, Madame pouvait en témoigner. « Et vous deux ? Sam, tu peux me dire pourquoi tu as aidé Vianney à obtenir Lisbeth si tu avais des sentiments pour elle ? Oh, mais non, toi il a fallu que tu te la joues gentleman et que tu t’effaces, comme d’habitude ! ». Lisbeth lâcha un rire nerveux aux paroles de la rousse tant elle ne pouvait qu’approuver ses paroles. C’était véritablement le bordel entre eux et à cet instant même, Lisbeth reportait la faute à l’amour. Argh, il n’y avait vraiment rien de pire sur cette foutue planète ! Ce n’était pas vraiment une surprise pour la néerlandaise, ça avait toujours été sa philosophie de vie ! « STOP ! Arrêtez tous ! Je ne voulais pas...Je ne voulais pas vous faire de mal... je suis désolé... Je voulais juste que vous soyez tous heureux... », balança Sam. D’ordinaire, la brune aurait trouvé les paroles de son ami bien trop niaises mais ce n’était pas vraiment le moment pour en juger. Le pauvre devait être en train de voir son monde s’écrouler, et Dieu sait qu’il n’y avait vraiment rien de pire que les désillusions… « S’il y a bien une personne qui n’y est pour rien ici, c’est bien toi. », répliqua la brune en faisant une grosse allusion à Vianney. « Sammy, tu n'as pas être désolé. S'il y en a un qui n'a jamais foiré, c'est toi. Et sans toi mon vieux, on ne s'adresserait plus la parole aujourd'hui. Tu as toujours fais de ton mieux pour limiter la casse mais je crois que nous sommes arrivé à un point de non-retour ...». Alors, c’était le comble de l’hypocrisie ! « Non mais vraiment, t’es le roi pour te foutre de la gueule des autres ! Il n’y a même pas cinq minutes tu te jetais sur Sam avec tout un tas de reproches et maintenant tu le remercies ! T’es un putain paradoxe à toi tout seul, bordel ! Et effectivement, c’est bel et bien terminé. ». Elle était vraiment en train de craquer, ça n’allait vraiment plus et en plus de cela elle devenait vulgaire. Puis, elle se retourna vers la rousse. « Amuse-toi bien avec lui, je te donne ma bénédiction. ». Bien, c’était toujours autant la pagaille mais au moins tout était plus ou moins clair maintenant. « Je pense avoir suffisamment perdu mon temps. ». Elle n’avait qu’une seule envie : partir avant que ça ne dégénère encore plus, et Dieu savait à quel point Lisbeth était capable d’envenimer les choses.

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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyMar 11 Juin - 1:12


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



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Après coup, il est vrai qu’Eulalie y était allée vachement fort avec ses commentaires. Au fond, chacun d’eux avait eu ses raisons de faire ce qu’il avait fait et de toute façon, il était un peu tard pour essayer de réparer les pots cassés. Il semblait inutile de poursuivre la discussion – ou l’altercation, au choix – à moins de vraiment vouloir poursuivre leur spectacle auquel assistaient tous les gens présents dans le parc. Alors pourquoi Eulalie restait-elle là, plantée comme un poteau ? Tout simplement parce qu’elle était encore en colère contre ses trois « amis ». D’un côté, ils avaient eu tort de ne pas lui parler de tous leurs problèmes, de leurs manigances et de leurs secrets; d’un autre, elle non plus n’était pas toute blanche dans l’affaire. Elle était consciente de ses sentiments envers Vianney depuis… oh, quelques années – bonjour l’euphémisme – et n’aurait pas dû se taire comme une petite fille coincée. Après tout, ce n’était pas son genre, elle aimait la franchise. Pourtant, lorsqu’on développe une attirance aussi forte pour une personne, il est très difficile de l’avouer à l’intéressé(e), Eulalie pouvait en témoigner. Combien de fois s’était-elle jurée de parler au beau brun, à Paris ? Et combien de fois s’était-elle maudite d’avoir lâchement changé d’avis, à la dernière minute ? C’était bête. Peut-être, oui peut-être que si elle avait eu le courage d’être honnête envers elle-même et Vianney, les choses seraient passées différemment. Peut-être que leur petit groupe d’amis n’en serait aujourd’hui pas là.

La jeune femme haussa les sourcils lorsque Vianney prit la parole à la place de Lisbeth. Alors comme ça, c’était terminé, leur histoire ? Déjà ? Elle se contenta de regarder l’ex couple avec des yeux écarquillés. Puis son amie – aheum – se défendit en s’expliquant enfin. Eulalie pouvait concevoir que la honte avait empêché Lisbeth de lui parler de son avortement, mais pour le moment, elle était bien trop aveuglée par son sentiment d’abandon pour se montrer compatissante. C’était égoïste, quelque part, cela dit Lisbeth avait été sa meilleure amie à Paris et il était quand même douloureux de constater qu’elle avait préféré ne rien lui dire, malgré tout. En plus, elle s’était rapprochée de cette agaçante Pandora, ce qui n’avait pas aidé. Eulalie avait eu l’impression d’être remplacée – et sans explications, qui plus est. Parfois, elle souhaitait tant que les choses soient comme avant. Elle comprenait maintenant mieux pourquoi les personnes âgées n’arrêtent pas de se plaindre que « c’était mieux avant ». Il faut écouter ses aînés parce que figurez-vous qu’ils ont raison ! Lisbeth conclut ses explications d’une phrase en langue étrangère que la rouquine ne comprit pas. Cependant, elle en devina le sens grâce au ton employé. « J’aurais quand même aimé que tu m’en parles. Ça sert à ça, des amis. » répliqua-t-elle néanmoins avec un sourire forcé. Puis Samaël craqua à son tour, suite au commentaire acide qu’elle lui avait jeté à la figure. Sauf que lui, au lieu de se mettre à crier, il s’effondra en les suppliant de cesser leur violente dispute. Il marquait un point, le sensible garçon, Eulalie le lui accordait. Elle non plus n’aimait pas tellement se quereller de la sorte; elle préférait rendre les gens heureux autour d’elle – Mère Theresa en rousse et en plus jeune, y’a pas photo. La jeune femme posa ses mains sur ses hanches en regardant Vianney aller réconforter Sam et pinça les lèvres lorsqu’il parla de point de non-retour. C’est vrai que ça semblait être la fin de leur amitié. À moins qu’un deux ex machina sorti de nulle part vienne résoudre le conflit, c’était probablement foutu.

Il était tellement étrange d’entendre Lisbeth parler ainsi à Vianney; enfin elle en avait eu un aperçu tout à l’heure, lorsqu’elle était cachée derrière son arbre, mais là elle les voyait vraiment se jeter des regards noirs et… elle avait envie d’être à des kilomètres de là. Elle avait beau être franche de nature; elle n’était pas tellement friande de disputes, et surtout pas entre ceux qu’elle avait considéré jusqu’à maintenant comme ses meilleurs amis de toujours. Elle était demeurée un peu en retrait, regardant Lisbeth et Vianney réduire à néant leur relation. Quelques heures plus tôt, elle ne s’en cachait pas, elle aurait adoré voir le couple se briser de la sorte, car cela signifiait qu’elle avait la voie libre pour conquérir le cœur du brun. Mais ce n’était plus le cas. Enfin, disons que les choses avaient changé. Elle ne savait plus quoi penser de Vianney, ni de Lisbeth. Quant à ce pauvre Samaël… eh bien, il faisait tellement pitié, agenouillé à même le sol qu’elle ne lui en voulait déjà plus. Ou presque plus, c’était confus dans sa tête. Lorsque Lisbeth se tourna finalement vers elle, Eulalie croisa ses bras, prête à recevoir à son tour une pluie de reproches; pourtant, il n’en fut rien. Elle lui donna au contraire sa bénédiction, qui sentait cela dit le sarcasme à plein nez, et déclara en avoir assez. En somme, ils allaient laisser toute cette merde comme elle était, en ne réglant rien. « Sans doute vaut-il mieux en rester là. Pour l’instant, du moins. » Car optimiste comme elle était, Eulalie croyait qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes – bon, peut-être pas entre Lisbeth et Vianney – mais pour le moment, elle ne voyait pas ce qu’elle pourrait bien dire pour effacer tout ce qui s’était dit dans ce parc. Ça semblait mission impossible.
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptySam 15 Juin - 21:17



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« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them.  »


L’amitié semblait aux yeux de Samaël être quelque chose d’éternel. Ou du moins avait semblé. Aujourd’hui tout s’éteignait dans le feu, dans les larmes, et dans un sang imaginaire qui ternissait les beaux souvenirs qu’ils avaient partagé. Ils n’avait jamais été parfait. Pas lui. Pas eux. Aucun d’entre eux. Mais ce qu’il avait trouvé ensemble l’était. Parfait et complètement disfonctionnel. Mais ça avait su les maintenir ensemble, contre vent et marré. Ils avaient traversé l’adolescence ensemble comme on brave un orage, comme on survit à un terrible naufrage. Dire que l’amour avait tout détruit était quelque chose d’intolérable et d’affreux. Pourtant à bien y regarder c’était exactement ce qui s’était passé. Deux meilleurs amis amoureux de leur meilleure amie. La meilleure amie de la première amoureuse de l’un des deux meilleurs amis amoureux de la même fille. Et voilà les ingrédients pour une amitié parfaite qui se désagrège au fur et à mesure. Pas besoin de jeu de pouvoir, de trône ou d’acier. Transpercé quatre coeurs purs de flèche de Cupidon, laissez mariner et attendez que le massacre vienne.

Cela dit Samaël n’avait rien vu venir. Pas même Johann se tapant Lisbeth. Pas même son avortement, ni même sa relation éclair avec Vianney. Encore moins Eulalie sortant des bosquet, de nouveau comme Vianney, bien qu’elle est eu la sympathie de ne pas se jeter à sa gorge comme Vianney pour ne pas le défigurer plus qu’il l’était déjà. Il s’était assis ce midi sur un nuage rose, retrouvant enfin depuis longtemps sa meilleure amie, son ancien grand amour déchue dans les règles de l’art pour laisser transparaître une amitié sincère et ondoyante. Il avait respirer l’air Londonien, la douce odeur de pluie qui perçait dans les fleurs. Il avait prévu d’aimer la journée. Et des archers étaient venus et avaient encerclés son nuage sans qu’il ne s’aperçoivent de rien. Ils avaient tiré. Tiré et encore tiré jusqu’à ce qu’il s’effondre. Jusqu’à ce qu’il tombe dans la boue, presque face contre terre, coeur piétiné en mille morceau. Leurs amitiés en sang, agonisante, sous leur amour dérangé et dévastateur. Il n’avait jamais rien demandé de tout ça. Il voulait juste les aimer, que tout le monde soit heureux. Nous il n’avait pas fumé la moquette, ou quoique ce soit d’autre. Il avait juste un coeur en or trop grand pour ne pas y accueillir la terre entière. Il avait juste la tête dans les nuages, le cerveau pas conçu pour comprendre les subtilités mauvaises d’un monde cynique à l’agonie. Non il ne rêvait pas de papillon et de princesse rose. Il respirait peut être trop un air candide ou tout pouvait s’arranger, pensait pouvoir s’envoler en montgolfière et vivre au dessus des nuages. Mais c’était normal. C’était de l’ordre du rêve. Il voulait aller là haut.

Mais rien ne se passait jamais comme prévu. C’était surement écrit quelque part. Des petites lignes que Samaël avait eu la flemme de lire. Ou alors il avait été trop occupé à contempler la grâce immortelle de Lullaby qu’il s’était perdu lui même et qu’il en avait oublié de sauver ses amis de leurs propres démons. C’était d’ailleurs probablement sa faute si tout ça arrivait. Il s’était fait une promesse d’être leur supra glue au fil des années, de toujours les sauver d’eux même, et de faire qu’un jour et pour  toujours ils resteraient les meilleurs amis du monde. Ce n’était qu’à lui qu’on donnait cette tâche parce qu’il était le seul fou capable de l’accepter. Il avait faillit, il ne valait plus rien. Il pouvait rôtir en enfer, ne plus jamais cicatriser des blessures infligées par Vianney, manger la terre qui était à ses pieds. Plus rien n’aurait de goût s’ils n’étaient pas là.

Terrassé par un malheur invisible, les furies s’emparant de ses épaules trop faible, ruinant son esprit, et sa candeur, détruisant tout ce qui lui permettait de se tenir debout et intelligible, il s’effondra sans aucune honte devant tout ses amis probablement médusé et sous le choc d’un homme en transe stupide, à deux doigts de fondre en larme et en cris. Il n’y avait plus aucune virilité et plus aucune consistance qui s’échappait de Samaël. un Fantôme maladif qui tremblait comme une feuille. Vianney fut le premier à tomber près de lui. Visiblement attristé par l’état déplorable dans lequel le brun se trouvait. Faisant surement honte à tout le petit groupe. « Sammy, tu n'as pas être désolé. S'il y en a un qui n'a jamais foiré, c'est toi. Et sans toi mon vieux, on ne s'adresserait plus la parole aujourd'hui. Tu as toujours fais de ton mieux pour limiter la casse mais je crois que nous sommes arrivé à un point de non-retour ...» Il pensait que c’était mieux ? Que ça allait le réconforter ? Les inepties d’un meilleur ami abrutit qui lui avait tout à l’heure décoché une bonne volée de coup de poing prouvant bien aux yeux de Sam qu’il était un meilleur ami absolument terrible. Parce que Vianney était quelqu’un de droit et il ne l’aurait probablement pas frappé s’il n’en avait pas eu un besoin urgent et juste. Il en était persuadé. Quand bien même il ne comprenait pas la justesse de ses coups. Samaël ne comprenait jamais à rien à la violence. Et l’idée d’un point de non-retour lui donnait subitement envie de vomir, de gémir, et de supplier. Mais pour l’amour de Dieu qu’il ne le fasse pas. « Non mais vraiment, t’es le roi pour te foutre de la gueule des autres ! Il n’y a même pas cinq minutes tu te jetais sur Sam avec tout un tas de reproches et maintenant tu le remercies ! T’es un putain paradoxe à toi tout seul, bordel ! Et effectivement, c’est bel et bien terminé. ». Samaël trembla de plus belle sous la voix mauvaise de Lisbeth. S’il y avait une fille au monde qui savait bien être terrifiante c’était surement Lisbeth. « Amuse-toi bien avec lui, je te donne ma bénédiction. ». Lança-t-elle à l’attention d’Eulalie, provoquant une nouvelle salve de tremblement chez Samaël. Elle ne pouvait pas faire ça. Elle ne savait pas ce que ça voulait dire. Ou voulait juste ignorer ce que ça voulait dire. La peine que ça amènerait dans son coeur si Vianney en venait à l’écouter. « Je pense avoir suffisamment perdu mon temps. » « Sans doute vaut-il mieux en rester là. Pour l’instant, du moins. » Renchérit Eulalie cherchant à peine à sauver la situation. Alors ainsi tout était finit ? Il n’y avait plus rien à faire. L’amitié, l’amour ? Tout réduit en cendre par des paroles qui n’aurait jamais du être entendue, et partagée ? Alors qu’il sentit les deux filles s’éloigner, Samaël se releva d’un bon, trébuchant sur ses lacets défaits se rattrapant in-extrémis. «Arrêtez tous ! Je vous interdis de partir!» Sa voix avait transpercé l’air ambiant secoué de sanglot lointain qui ne tarderait pas à traverser ses paupières s’il ne faisait rien. «Vous avez déjà tout lâché une fois ! On était amis, les meilleurs amis, et vous avez déjà tous abandonné, baissé les bras.» Il se souvenait cette nuit à Paris, ou il avait appris, ils étaient partit. Disparu. Envolé. Sans lui. Je ne sais ou. Il avait fait de même, partant à travers l’Europe d’abord seule, sur les routes, avant d’atterrir à Londres et de les retrouver. «Vous m’avez déjà abandonné!» dit-il plus doucement la tête baissé, les larmes perçant ses iris bleus pâles. «Je vous interdis de partir, d’abandonner. On ne peut pas se faire mal d’autant d’amour. Ca doit se réparer.» Souffla-t-il enfin ayant l’impression que la phrase sonnait affreusement stupide. Peut être était-ce que ses amis l’assassinait de mauvaise fois et donnait tellement peu d’espoir à leurs relations que lui même s’embourbait dans cette sombre idée.

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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyVen 21 Juin - 23:28


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



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Il y a quelques années, Vianney vous aurez dit que son amitié avec Eulalie, Lisbeth et Samael durerait une éternité. Que rien ne briserait leur lien, que personne ne pourrait le briser. Puis ils avaient grandit. Eulalie et Lisbeth devenaient des femmes, avec le charme qui venait avec. Mais aux yeux de Vianney, Lisbeth avait ce petit plus qui avait fait toute la différence. Et puis Vianney avait toujours préféré les brunes. Elles étaient canons les brunes. Et une brune avec du charme était nettement mieux qu'une belle blonde. Problème: Eulalie  était rousse. Eulalie était tout aussi canon que Lisbeth et en plus de cela, Eulalie était follement amusante. Alors Lisbeth pouvait bien avoir ce petit truc en plus à l'époque, aujourd'hui, Vianney était complètement perdu. Déboussolé face aux deux jeunes femmes. Mais il y avait un point positif dans toute cette histoire ! Enfin... positif... pas tellement. Il ne devait pas choisir entre soit Eulalie, soit Lisbeth. La brune venait de lui faire comprendre qu'elle ne voulait plus de lui et la jolie rousse... elle devait être passée à autre chose non ? Ou tout du moins il le pensait. L’espérait-il ? Non. Ou peut-être que oui. D'un côté il espérait que oui, parce qu'il s'en voulait de faire souffrir Eulalie. Après tout, ce n'était pas agréable d'aimer quelqu'un mais de ne pas être aimé(e) en retour. Ça vous mettez le moral dans les chaussettes ! Et Vianney savait ce que cela faisait. Mais d'un autre côté, il espérait qu' Eulalie l'aime encore. Maintenant qu'il n'était plus avec Lisbeth, il pouvait ouvrir les yeux sur les sentiments qu'il ressentait envers la rousse. L'aimait-il ? Possible. Le savait-il ? Il s'en doutait. Et si Lisbeth le voyait, si elle savait tout ce qu'il se passait dans son cerveau d'intellectuel lorsqu'il regardait Eulalie, elle lui arracherait probablement les yeux. Pas par jalousie, non non. Lisbeth ne devait pas être de ce genre là. Lisbeth était beaucoup de choses mais jalouse, alors ça, non. Il la connaissait après tout. Il connaissait son passé, la chaleur de sa peau, la douceur de ses lèvres. Il la connaissait à un tel point que la brune n'était pas obligée de dire quoique ce soit pour qu'il la comprenne. C'était sa meilleure amie et beaucoup plus que cela. Eulalie était aussi sa meilleure amie. Il la connaissait tout autant que Lisbeth. Son cerveau était dans un tel état que l'on pourrait le comparer à un champ de bataille et son coeur, à Bagdad. Eulalie, Lisbeth. Lisbeth, Eulalie. Dommage mon vieux, elles ne t'aiment plus, se disait-il. Qu'allait-il devenir ? C'était idiot, complètement niais mais Vianney l'était. L'amoureux transi dans toute sa splendeur. S'il le pouvait, il attendrait Lisbeth deux milles ans. Mais Vianney était un homme; il n'allait pas l'attendre en restant seul. Mais s'il se passait quelque chose entre Eulalie et lui, il ne l'utiliserait pas pour oublier Lisbeth. De toute manière, ça ne fonctionnerait pas. Il faudrait le lobotomiser pour que cette fille lui sorte de la tête.

Oui, l'amour foutait un beau bordel dans sa petite tête, en plus de le foutre dans leur amitié. "Amitié"... plus pour très longtemps apparemment. Il avait insulté Lisbeth, piétiné le coeur d'Eulalie et frappé son meilleur ami. Jackpot. Pourtant ils s'étaient jurés que cela n'arriverait jamais, qu'ils seraient ensemble à tout jamais. Mais aujourd'hui, ces paroles prononcées par quatre gamins ne valaient plus grand chose. Et puis ce temps là était bien loin. Ils avaient tous changés. Vianney était devenu con, Lisbeth trop parfaite, Eulalie trop peu loquace et Samael... Samael n'avait pas changé lui. Toujours trop rêveur, toujours sur son petit nuage. Vianney avait envie de le secouer, lui faire comprendre qu'il n'était pas dans un monde de Bisounours et que leur amitié ne tiendrait pas toute une vie. Impossible vu comment c'était partit. « Sammy, tu n'as pas être désolé. S'il y en a un qui n'a jamais foiré, c'est toi. Et sans toi mon vieux, on ne s'adresserait plus la parole aujourd'hui. Tu as toujours fais de ton mieux pour limiter la casse mais je crois que nous sommes arrivé à un point de non-retour ...» avait-il dit pour tenter de le faire réagir un tant soit peu. Certes, Samael n'avait rien à se reprocher mais bordel, qu'il descende de ce petit nuage une fois pour toute. « Non mais vraiment, t’es le roi pour te foutre de la gueule des autres ! Il n’y a même pas cinq minutes tu te jetais sur Sam avec tout un tas de reproches et maintenant tu le remercies ! T’es un putain paradoxe à toi tout seul, bordel ! Et effectivement, c’est bel et bien terminé. » Vianney eut envie de rétorquer « Tout comme toi. » Cette fille, un paradoxe elle aussi. Et tant de vulgarité, ce n'était pas beau lorsque cela sortait de sa bouche. Mais ça, il ne préférait pas l'ajouter. A trop jouer avec le feu, il finirait par se brûler le petit. « Tu as fais la même chose. Tu t'es bien foutu de ma gueule pendant ces derniers mois ! » hurla-t'-il à Lisbeth. « Alors boucle-la. S'il te plait, boucle-la !» Vianney, un homme semi-poli. Poli mais pas trop. On case une petite formule de politesse entre deux ou trois insultes et le tour était joué. Un peu comme "Bonjour, connard". Vous voyez le genre. « Amuse-toi bien avec lui, je te donne ma bénédiction. » Vianney la foudroya du regard. Elle se prenait pour qui ? Il n'avait pas besoin de cela et il s'en tamponnait gracieusement le derrière avec sa foutue bénédiction. « Trop aimable Lisbeth. » rétorqua-t'-il, un sourire hypocrite sur les lèvres. « Je pense avoir suffisamment perdu mon temps. » Oh lui avait perdu dix années de sa vie, alors une après-midi, qu'est-ce que c'était à côté ? Rien. Absolument rien. « Sans doute vaut-il mieux en rester là. Pour l’instant, du moins. » Vianney n'aurait pas mieux dit. Il savait reconnaître une cause qui était perdue et  en l’occurrence, c'était le cas pour sauver leur amitié. C'était une cause perdue et il n'avait franchement pas envie de recoller les morceaux. Il n'avait plus envie de rien. Alors qu'il s'apprêtait à partir lui aussi -il y avait même quatre chemins différents. Comme c'était bien fait tout de même. Leur vie était digne d'une série, vraiment. - la voix de Sam transperça l'air: «Arrêtez tous ! Je vous interdis de partir!» Si Vianney voulait partir, il le ferait. Plus rien ne le retenait. «Vous avez déjà tout lâché une fois ! On était amis, les meilleurs amis, et vous avez déjà tous abandonné, baissé les bras. Vous m’avez déjà abandonné! Je vous interdis de partir, d’abandonner. On ne peut pas se faire mal d’autant d’amour. Ça doit se réparer. »  Le jeune homme se rapprocha une fois de plus vers son ami. Il le fixait sans ciller. Il voulait lui hurler que tout était finit, qu'il devait faire sa vie sans eux sans jamais se retourner mais c'était de Sam dont on parlait, et des paroles trop brutales risqueraient de le tuer. « Je ne veux pas recoller les morceaux après ça. Et tu as entendu Lisbeth, c'est terminé. Terminé elle et moi. Et moi je te dis: terminé nous quatre. Nous sommes des adultes, je pense que nous sommes capable de vivre sans les uns, les autres.  »  Et pour la première fois de sa vie, il espérait se tromper.  
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Lisbeth R. Pietersen
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyDim 23 Juin - 22:59



✖Eulalie, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them. »

Il fallait qu’ils arrêtent tous. Ils devaient arrêter de la tourmenter à ce point, elle devenait totalement folle. Vianney, Samaël, Eulalie…Ils la rendaient tous folle. L’amitié n’avait jamais été la spécialité de Lisbeth, elle ne semblait juste pas faite pour les relations humaines d’une façon générale. C’était juste trop compliqué et puis surtout à quoi bon se donner dans une relation quand tout était promis à l’échec ? Lisbeth avait une vision totalement apocalyptique de l’amitié et son naturel défaitiste n’arrangeait pas les choses. Mais en même temps, pouvait-on vraiment la blâmer ? Elle n’avait jamais connu une seule affection de la part de ses parents, sa sœur venait cruellement de lui être arrachée alors qu’elle venait de la retrouver après plus de dix-sept ans d’absence et ses amis… Ah, quels amis ? Lisbeth arrivait à tout gâcher à un moment où un autre. Eulalie, puis Sam et maintenant Vianney… même avec Pandora ce n’était pas rose tous les jours. Non, il n’y avait pas à dire, Lisbeth n’était pas faite pour ça. Manipuler et avoir un cœur de pierre pour rester au sommet de la popularité était beaucoup plus simple, et puis surtout ça évitait pas mal de déceptions même si en l’occurrence c’était exactement le contraire qui se produisait. Ça lui brisait le peu de cœur qui lui restait. Comment était-elle censée s’améliorer si tous s’étaient mis d’accord pour la rendre encore plus folle qu’elle ne pouvait l’être ? Une fois encore, elle avait l’impression d’être revenue au point de départ – à savoir absolument nulle part – où être autodestructrice était la meilleure solution pour tout le monde. Elle ne les méritait pas de toute façon. Elle ne les avait jamais mérité et ne les mériterait jamais. Pour accompagner de telles pensées, la jeune femme observa tour à tour les trois visages qui lui faisaient face. Il y avait Eulalie qui ne s’était jamais remise de son abandon et de ses cachotteries, Vianney qui semblait s’être trompé de personne en disant aimer Lisbeth et enfin Sam. Le visage de ce-dernier était sûrement le plus déchirant des trois. Lui qui croyait tellement à l’amitié, voilà que tout se brisait sous ses yeux avec une cruauté sans nom. De tous, c’était vraiment lui qui ne méritait pas cette situation. A chaque minute passée, la situation s’emparait. Personne ne pouvait plus rien pour eux maintenant, il aurait fallu qu’un miracle divin ne vienne s’abattre sur leur tête pour que les choses s’arrangent. Or, Dieu semblait vouloir rester perché sur son nuage pour mieux tous les voir en train de s’autodétruire. « J’aurais quand même aimé que tu m’en parles. Ça sert à ça, des amis. », renchérit Eulalie face à l’annonce de l’avortement de Lisbeth ». Ne pouvait-elle pas comprendre qu’elle n’avait eu envie d’en parler à personne à l’époque ? PER-SONNE. Elle n’avait même pas eu suffisamment de courage pour se l’avouer à elle-même, alors à quelqu’un d’autre…non. Du moins, pas juste après le fait accompli. « Ça aurait changé quelque chose peut-être ? Comme Vianney tu m’aurais dit que je ne suis qu’une tueuse d’enfant lamentable qui mérite ce qui lui arrive parce qu’elle couche à droite à gauche ? ». Les mots qu’elle venait d’employer était vraiment durs et ne faisaient que renforcer le point de non-retour de leur amitié. Peut-être qu’elle y allait vraiment fort, Eulalie n’y était pour rien dans tout ça après tout et puis, peut-être qu’effectivement lui parler aurait pu changer quelque chose mais la fierté de la jeune femme mélangée à sa colère ne l’aidait pas vraiment à y voir clair. Autant dire que la suite de la conversation n’arrangea absolument rien. Vianney avait décidé de se comporter comme le dernier des cons à son égard, Sam était trop abasourdi pour être efficace dans ses paroles – et puis que pouvait-il face à la violence verbale de Lisbeth et Vianney ? – et la présence d’Eulalie était loin d’alléger l’atmosphère. C’était vraiment triste à dire, mais la brune était vraiment arrivée à un point où elle considérait que rien de pire pouvait lui arriver, d’où le consentement plus d’amertume et loin d’être totalement sincère qu’elle donna à son « amie ». « Sans doute vaut-il mieux en rester là. Pour l’instant, du moins. », finit par conclure la rousse ». En guise de réponse, la néerlandaise haussa les épaules. Elle n’avait pas tort, ils ne pouvaient rien faire d’autre de toute façon, ça ne ferait qu’aggraver la situation. Bien évidemment, c’était loin d’être du goût du pauvre Samaël. « Arrêtez tous ! Je vous interdis de partir ! Vous avez déjà tout lâché une fois ! On était amis, les meilleurs amis, et vous avez déjà tous abandonné, baissé les bras », lança-t-il avec une voix remontrée de sanglots. Le pauvre, il avait vraiment choisi les pires amis au monde pour lui. « Vous m’avez déjà abandonné ! Je vous interdis de partir, d’abandonner. On ne peut pas se faire mal d’autant d’amour. Ça doit se réparer. », continua-t-il avec une voix plus contrôlée. Dans le fond, il n’avait sûrement pas tort, mais sur le moment Lisbeth ne voyait pas vraiment comment ça pouvait s’arranger entre eux. Quoi qu’il arrive, il y en aurait forcément un des quatre qui finirait par souffrir des actes des autres. Alors oui, il y avait de l’amour entre eux quatre, peut-être était-ce d’ailleurs là le problème, il y en avait trop. Et puis en bonne défaitiste et négative qu’elle était, Lisbeth n’avait jamais vu l’amour que comme un sentiment destructeur qui n’apportait que des maux tous plus terribles les uns que les autres. « Je ne veux pas recoller les morceaux après ça. Et tu as entendu Lisbeth, c'est terminé. Terminé elle et moi. Et moi je te dis: terminé nous quatre. Nous sommes des adultes, je pense que nous sommes capables de vivre sans les uns, les autres. » Vianney ne se rendait sûrement pas compte des répercutions de ses paroles sur le pauvre Sam, c’était tellement cruel de lui faire une chose pareille. « Trop de choses nous séparent désormais, regarde où ça nous mène. On se déchire tous à cause de cet amour que tu idolâtres tellement. Ce n’est plus possible pour le moment, il vaut mieux laisser passer un peu de temps. ». Autant de sagesse après autant de colère dans la bouche de Lisbeth, ça relevait du miracle. « Ça ne pourrait plus jamais être comme avant entre nous quatre, désolée de te le dire aussi directement Sam… ». Désolée, elle l’était vraiment, Sam lui brisait le cœur à être autant attaché à leur groupe si soudé à l’époque de Paris. « Avec Vianney, ça risque d’être compliqué, Eulalie je n’en sais vraiment rien pour le moment, mais pour toi je serai là même si j’ai suffisamment fauté dans le passé pour que tu puisses me croire. » Elle était vraiment sincère, elle n’avait vraiment pas envie d’abandonner Sam une seconde fois alors qu’ils s’étaient enfin expliqués. « Maintenant que tout est clair, je pense que je ferai mieux de rentrer chez moi. ». Rentrer chez soi pour mieux pleurer sur la fin de leur amitié, quel beau programme. Mais on parlait de Lisbeth, elle ferait sûrement que si de rien n’était avant de s’effondrer dans les bras de Pandora pour tout lui expliquer.

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M. Eulalie d'Abencourt
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyJeu 4 Juil - 1:39


Vianney, Eulalie, Samaël, Lisbeth.



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Eulalie en venait presque à regretter d’être venue à ce parc. Vianney aurait pu lui envoyer ce foutu texto un autre jour, non ? Genre, demain. Ou la semaine prochaine. Ou jamais, tant qu’à faire. Mais non, il avait décidé qu’aujourd’hui était un bon jour pour envoyer un texto à la fille qui l’aimait et de lui dire, une bonne fois pour toutes, qu’il était temps pour elle de tourner la page et de passer à autre chose. Grosso modo, c’était ce qu’il lui avait dit. Aucun des deux n’avait cependant pu prévoir que Lisbeth et Sam seraient également présents au leur lieu de rendez-vous, à une dizaine de mètres d’eux. Pour l’originalité, on repassera. Tout ça avait fini en une dispute monstre et tous et chacun était soit sur le bord des nerfs, soit désespéré. Eulalie ne savait pas encore dans quelle catégorie elle se situait. Entre les deux, peut-être. La réplique cinglante de Lisbeth n’arrangea guère les choses et la tension électrique entre les quatre soi-disant amis monta aussitôt d’un cran. Eulalie plissa les yeux et grimaça, encaissant le coup. Comme si elle pouvait juger Lisbeth sur ses coups d’un soir, franchement ! De ce côté, la rouquine ne valait pas mieux; lorsqu’elle s’était retrouvée seule à Paris, elle aussi s’était laissée entrainer dans des histoires sans lendemain. Parfois, avec des hommes. Parfois, avec des femmes. Ça n’avait pas d’importance, elle couchait pour oublier ses problèmes, de la même manière qu’un ivrogne. Puis, en arrivant à Londres, elle avait changé cette petite habitude et ressemblait désormais davantage à la jeune Eulalie que les trois autres avaient appris à connaître. La sympathique, franche et joyeuse Eulalie. Enfin, tout ça n’avait plus grande importance. Lisbeth avait raison de croire qu’Eulalie aurait pu la juger sur son avortement; les deux jeunes femmes s’étaient perdues de vue après le départ de Vianney. C’était comme si elles ne se connaissaient plus. Voilà ce qu’elles étaient devenues : des étrangères, l’une pour l’autre. C’était la même chose avec les deux garçons. Trop d’eau avait coulé sous les ponts.

« Je ne suis même pas être surprise que tu en viennes à croire ça, après tout, ce n’est pas comme si on avait gardé contact après que Vianney se soit barré on ne sait où. Mais bon, tu es une grande fille, crois ce que tu veux. » lâcha-t-elle avec un sourire forcé. Jamais elle n’aurait cru être un jour aussi sèche et condescendante en parlant à la brunette, mais voilà, à présent elle pouvait cocher que c’était fait. Vianney en rajouta une couche avec sa demande courtoise de se la fermer à l’intention de sa – probable – future ex petite amie et celle-ci conclut cette joyeuse et civile conversation en disant qu’elle avait perdu son temps. Pas faux, ils avaient tous bien perdu leur temps en venant ici. Leur temps et leur énergie. Et leur moral. Ils semblaient tous sur le point de quitter ce lieu maudit, incapables d’en supporter davantage, lorsque Samaël les interrompit tous avec son beau discours. Oui, ça pouvait forcément se réparer, Eulalie était d’accord. Mais pas tout de suite, ça c’était certain. Il allait falloir du temps, chose que Sam ne semblait pas avoir compris. L’opinion de Vianney était en tout cas déjà toute faite sur le sujet, à savoir qu’une réconciliation n’était pas possible. Quant à Lisbeth, elle se montrait étonnamment plus douce, malgré son caractère pessimiste qu’Eulalie lui connaissait si bien, mais c’était peut-être pour épargner à leur ami dévasté plus de peine encore. « Je n’ai pas tellement envie de revoir l’un d’entre vous dans les jours, voire les semaines à venir, mais Sam, je crois aussi que ça peut se réparer. Juste pas aujourd’hui, alors n’insiste pas, tu serais gentil. » soupira Eulalie. Restait maintenant à prier pour ne pas tomber prochainement sur Vianney ou Lisbeth. Sam, ce serait peut-être moins pire, cependant le revoir lui rappellerait de mauvais souvenirs, plus précisément leur dispute au parc. Peut-être que s’enfermer chez elle pour l’année à venir résoudrait cet épineux problème.

Finalement, Lisbeth annonça qu’elle s’en allait pour de bon, ce qui n’était pas trop tôt. En effet, c’était le moment de partir. Inutile de s’attarder davantage. « Moi de même. » approuva aussitôt la rousse sans grand enthousiasme. Elle leva les yeux vers les trois autres, balayant son regard d’un à l’autre. Ça faisait mal de savoir que, comme l’avait dit la néerlandaise, plus rien ne serait pareil entre eux. C’était vrai, mais triste. La dernière fois qu’ils s’étaient séparés, Eulalie n’avait pas eu droit à des explications précises, cependant, cette fois, elle était comblée. Elle savait le pourquoi du comment. Et elle comprenait, plus que jamais, le proverbe : mieux on en savait, mieux on se portait.
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Samaël L. Delahaye
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MessageSujet: Re: Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me Eulalie/Sam/Vianney/Lisbeth ♦ I love you so much it consumes me EmptyJeu 4 Juil - 10:14



✖Eulalie, Vianney, Lisbeth & Samaël ✖
« It had never occurred to me that our lives, so closely interwoven, could unravel with such speed. If I’d known, maybe I’d have kept tighter hold of them.  »

Et le match pouvait commencer. Trois contre un. Une amitié par la clé, le néant dans le cas contraire. Les athlètes s’échauffaient rapidement. S’étirant à coup de parole acerbe, de secret dévoilé, de jugement hâtif. Les coups partaient. Parfois dans le vide. Tout le monde s’entrechoquait espérant pouvoir gagner. Gagner quoi ? Personne ne pouvait le savoir. Chaque athlète devait avoir sa motivation. Son but en soit d’être aussi atroce, aussi peu accordant, de ne pas essayer. Que ça soit un égo blessé qui donne envie de se battre pour mieux encaisser les coups, ou encore de se protéger, de ne pas se montrer faible. Il ne pouvait pas savoir. Le petit dernier, le freluquet qui donnait des coups dans le vide, des caresses comparer à ses collègues ne pouvait pas comprendre. Il ne savait pas parer les coups, n’avait jamais pensé à se protéger. Il voulait les serrer contre lui, les étouffer de chaleur et d’un amour bien né. Les garder sur le ring, pour l’éternité s’il le fallait. Il ne voulait même pas se battre. Seulement être l’arbitre qui déciderait en fin de marche de l’équité des parts, de s’assurer que tous, autant les uns que les autres soient sur la première marche du podium. C’était évident dans son esprit, invisible sur le tapis. Il ne voulait pas jouer. Il n’avait pas une gueule à se prendre des coups, encore moins une à en donner. Il ne savait pas quoi faire, il gesticulait dans tous les sens, criait trop faiblement, avec des arguments qui semblaient tombé dans le gouffre de l’ignorance, écrasé par la violence.

Le combat était inégal. Il le voyait à présent. Ecrasé contre le sol depuis quelques minutes déjà la réalité n’avait qu’un goût amère qu’il n’entendait plus. Il ne voyait plus que sur les visages de ses amis des mines tristes et pathétique. Mais le pathétique c’était lui. Il le lisait dans leurs yeux, dans la douceur choquante et dure de leur parole mièvre et n’appelant aucun retour. Il n’écoutait plus. N’entendait plus. Qui avait-il a entendre ? La négation de leur amitié ? L’échec de sa vie ? Coup en pleine mâchoire, sa tête se soulève, s’étend vers l’arrière dans un geste lent et douloureux . Ne peuvent-ils pas comprendre son point de vu ? Qu’on ne peut pas laisser la rancoeur s’installer ? Que sinon ça allait les ronger, les détruire petit à petit. Qu’ils n’en reviendraient jamais. Pas plus que Lisbeth et Vianney ne serait jamais revenu vers Samaël et Eulalie si ces derniers n’avaient pas fait l’effort de venir les chercher, et tel des enfants venir tirer sur leur manteau, les obligeant à les écouter. Ils les avaient obligé. Sans aucune négativité. Pour leur bien. Pour leur bien à tous, à eux quatre. Parce que l’un ne doit pas pouvoir vivre heureux sans les autres. C’était comme ça que ça devait marcher. Que ça marchait pour lui. Ca devait bien marcher pour les autres. La réalité ne pouvait pas être aussi douloureuse que le rêve, que les paroles flou que Samaël croyait entendre de la bouche de Vianney. Crochet droit en pleine poitrine, son corps se tord de douleur, il sent sa poitrine s’enfoncer, son coeur étouffer de claustrophobie. Adulte. Une notion qui ne voulait rien dire. Pas avec le reste en tout cas. Le reste qu’il n’était pas sûr de distinguer, mais dont il comprenait le sens dévastateur. Tout était finit. Tout devait être finit. Il ne pouvait en être autrement. Pourquoi un adulte aurait moins besoin d’ami qu’un enfant ? Un enfant peut tout avoir. Un adulte à les factures, la réalité qui s’écrase sur la tête, il faut bien des amis, à la vie, à la mort, pour supporter la réalité de la vie. Mais quand la réalité semble devenir plus dur que le rêve, alors tout s’effondre. Une main s’écrase dans sa poitrine, et lui arrache le coeur. Samaël reste en suspend au milieu du parc, les yeux exorbités fixant ce coeur invisible qui vient juste de sortir de sa poitrine béante. Ses yeux vrillent de larme de supplication et de douleur. Mais aucun son ne sort. Il ne parvient plus à faire quoique ce soit. Il fixe ce coeur battant, gros comme celui d’un boeuf, et ne pompant plus de sang pour lui, ayant tout donner à ses amis. Il cru entendre la voix de Lisbeth. Etonnement plus douce que d’habitude. Moins catégorique que celle de Vianney. Ou peut être pas. Elle ne peut pas comprendre. Il ne comprend pas tout. L’essentiel peut être. Pensait-elle qu’il puisse la vouloir elle sans le reste de la bande ? Pensait-elle qu’il puisse faire une tel infamie ? Il l’aimait - amicalement parlant. Il l’avait aimé - amoureusement parlant. Mais ce n’était pas une raison pour accepter les demi-mesures, un amour au rabais que l’on donne comme ça pour ne pas trop l’effondrer. Une petite tape sur la tête, le rendant honteuse, un air de pitié qui s’écrase sur lui, lui rappelant à quel point il était pitoyable. A quel point il était la cinquième roue du carrosse d’une bande de quatre, celui qu’on voit, qui ne peut rien faire, et qui ne sert strictement à rien, qu’on ne se résous pas à jeter pour autant. Parce qu’il est FRAGILE. C’est l’idée. Coup de coude sur l’épaule, Samaël s’écrase face contre terre, en position de prière musulman, ou en position de supplication ridicule. Et Eulalie s’y était mise aussi. Pour le coup il n’écoutait plus rien, il était déjà loin. Le visage tuméfier, la poitrine béante incapable de regarder son coeur en suspend dans les airs, dans les mains de ses amis, ou de ce qu’il en restait. Coup sous le menton qui lui relève la tête, ses yeux rougit de larme vacille sous la vue de ce coeur énorme qui s’assèche dans les mains de ses précieux. Un moment d’inadvertance, ou une plaisir vicieux et le coeur s’écroulent par terre. Il n’y a rien qu’il puisse faire. Ils vont partir. Ne jamais revenir peut être. Tout est finit. Echec. Ils partent, piétine ce coeur traînant au sol, Samaël s’effondre, sur le dos, ses jambes toujours repliées sous lui, les bras étendu en croit, le visage mort, les yeux fixant le ciel. C’est finit. Finit. Il n’y a plus rien à faire. Il n’est plus là. C’est ce qu’il croit. C’est ce qu’il sent. Il est mort. Ce n’est qu’une question de temps.

Il ne réalise pas l’absurde de sa situation, qu’au milieu d’un parc, on ne peut pas vivre seul un match de catch et se prendre des coups sans que personne ne le touche vraiment. Serré dans son illusion macabre il ne ressent plus rien, ni le ridicule de ce qu’il est entrain de faire. Ni l’absurde de sa situation. Pour lui ses amis son partit. Ils ont dit qu’ils le faisaient, ils ont du le faire, ils ne peuvent pas le voir, si ? De toute façon rien ne compte, dans son illusion, il est mort. La terre va l’engloutir. La terre doit l’engloutir.

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