Nom : Lochlainn - Prénom(s) : Lison Artemis - Âge : vingt-trois ans - Date et lieu de naissance :vingt-et-un avril mille neuf-cent quatre-vingt onze - Nationalité : écossaise- Situation sociale : modeste - Sexualité : hétérosexuelle - Vie amoureuse : célibataire - serveuse mais a repris des études du soir de littérature : ici


Pourquoi avez-vous décidé de venir à Yellowsky ? Je ne vais pas faire semblant, je n'ai rien à faire là. Je ne suis ni une artiste ni un top modèle. Je ne suis pas une surdouée, une magicienne ni la plus riche prostituée de la ville. Je n'ai rien exécuté de miraculeux ou d'extraordinaire dans ma vie. Pas de montagnes gravies à moins huit-milles degrés toute seule comme une grande, pas non plus de saut dans un volcan ou d'un plongeons à huit kilomètres de profondeur. Je ne suis pas une athlète, un peintre ni une danseuse. Je suis une personne qu'on pourrait qualifier de normale, qui a grandit, fait des erreurs, voulu tourner la page. Le genre de personne qui ont pour seul originalité un truc qu'elle a fait il y a de ça des années et qui lui a crée un nom plus ou moins reconnu. C'est la seule et unique chose qui m'a permis d'accéder au quartier. Lorsque j'avais dix-huit ans j'ai envoyé l'une de mes histoires à une maison d'édition qui a décidé de la publier. Je pense qu'il s'agit réellement d'un coup de chance car je ne pensais pas que ça marcherait. Quoi qu'il en soit en quelques mois j'avais venu des millions de livres. En tant qu'auteur mon nom n'est pas connu, je n'ai proposé qu'un livre pour enfant, pas une saga comme J.K Rowling ! Mais c'est ce qui m'a permis d'accéder à cet endroit. ça, et le nom de mon père. Je connais l'existence de ce quartier depuis sa création et je voulais y vivre pour changer de vie. Terminé l'entourage du passé, face à la nouvelle vie !

Et votre particularité, c'est quoi ? Comme je l'ai dis précédemment je n'ai rien d'extraordinaire. Bon, j'ai peut-être écris un livre pour enfant qui a fait le tour du monde et qui m'a permis d'acheter mon loft et de vivre quelques temps mais personne ne connais mon nom. Personne ne fait attention aux auteurs des livres d'enfants de toute façon, non ? J'ai simplement la chance d'être la fille d'un homme puissant, en plus de mon livre, mais ça n'a rien à voir avec tous ces gens célèbres et talentueux qui vivent ici. Tout ce que je sais, c'est que tout a un pris dans la vie et j'ai décidé de payer celui d'une nouvelle chance. J'ai décidé de profiter de cette mini-notoriété pour tourner une page et commencer à en écrire une autre, dans un nouveau monde, avec de nouvelles personnes.
Depuis quelques mois, une chose qui me définit c'est aussi et avant tout ma plus belle création, la plus belle oeuvre qui m'ait été donné de faire : Nolan. Né il y a tout juste quatre mois, il est ma principal motivation, le soleil qui éclaire chaque jour qui m'est donné de vivre. Je pourrais donc aussi et surtout être définie comme mère. Chose que j'avoue ne pas crier sur tous les toits dés que je rencontre quelqu'un.

Comment vous définiriez-vous ? Si je devais me définir je dirais que je suis une personne déterminée, presque obstinée. Lorsque j'ai une idée dans la tête je ne l'ai pas ailleurs comme on dit ! Avant de tomber enceinte c'était pire encore, j'étais renfermée et fière, l'image que j'avais de moi-même était tellement mauvaise que j'avais besoin de rabaisser les autres pour me sentir mieux. C'était pathétique, c'était mauvais et petit. C'est dans ces moments là que je vois à quel point ma grossesse m'a permis de grandir. Bref, je ne suis pas qu'une fille méchante, loin de là. Plutôt calme, je n'ai jamais été très fêtarde mais je sortais pour me sentir vivre. Je buvais, je fumais, je baisais. Le côté trash de mon histoire ne va absolument pas avec mon caractère calme et posé. J'aime lire des heures entières, étudier des ouvres de tous horizons et m'évader grâce à la littérature.

Pseudo : NJUT ! ( oui, je suis suédoise et mon papa fait des tarte au caca - Identité : j'ai hésité à mentir en disant que je suis un lamas mais ça me parraît évident que je suis une brebis à corne violette - Âge : j'ai presque VINGT ANS bordel ! Hier, ma maman m'a dit qu'à partir de vingt ans nos cellules se régénèraient pas. Ahem.. heureusement que ce n'est pas une scientifique - Type de personnage : inventé m'dame ! et j'ai même pas copié sur la voisine ! Vous m'avez foutue toute seule sur ma rangée en même temps... - Comment avez-vous découvert le forum ? j'sais plus.. Top-site peut-être.. - Quelle sera votre fréquence de connexion ? quand je peux ( et j'ai des horaires bizarre je vis la nuit en ce moment ) mais tous les jours normalement - Comment définiriez-vous le forum, là, à chaud ? bah à chaud.. il fait chaud quoi

J'ai eu la chance de grandir dans une famille aisée et à peu près unie. Je le sais, il y a des choses qu'on ne peut pas nier, ne serait-ce que pour le respect de ceux qui n'ont pas eu cette chance. Mes parents étaient amoureux, riches et respectables. Ma mère était un ancien mannequin écossais et mon père un homme politique dont je ne parle pas beaucoup. Education stricte mais aimante, j'ai appris à me tenir en présence de monde, à jouer du piano, à parler les langues dites "chic" comme le français et le latin. J'ai fais le tour du monde dans les plus grands palaces, j'ai eu une voiture brillante et bien trop chère à ma majorité et j'ai commencé mes études dans la meilleure école d'Ecosse. Je devais tout à mes parents et n'avais rien accompli par moi-même. Petite bourgeoise de fantaisie qui met plus de temps à choisir une tenue qu'une guerre n'en met pour être déclarée. En apparence toujours propre et bien tenue, j'étais à l'intérieur dévastée par la superficialité de ma vie. J'avais besoin de voyager seule, d'espace, de liberté. Et la seule qu'il m'était possible de trouver était à travers les livres. Alors je lisais, sans cesse lorsque j'étais seule. J'ai commencé à écrire mes propres histoires vers douze ans. Au début c'était des aventures plus ou moins compréhensibles mais au fur et à mesure tout ça devenait de plus en plus probables. Je créais mes personnages, mes aventures, mes intrigues et mes happy ends. En dehors de ces mondes imaginaire et l'autre coincé dans lesquels je vivais il y avait celui de la jeunesse : soirées à gogo, alcool, fumette et garçons faisaient aussi partie de mes habitudes. Surtout un garçon. J'étais éperdument amoureuse de lui, même avant qu'il apprenne mon existence. Fils d'une famille royale de contrées lointaines, il avait cette espèce d'inaccessibilité qui faisait fondre toutes les filles, moi y compris. Nous avions des amis en commun et le jour où il m'a parlé pour la première fois restera à jamais dans ma mémoire. Nous sommes resté ensemble prés de deux ans, pour le plus grand bonheur de nos parents respectifs. Nous étions l'un et l'autre les gendres idéaux, enfant de bonne famille aspirés à de grandes études dans les meilleures écoles du pays, à une belle et brillante vie. Il me connaissait par coeur et je lisais en lui comme dans un livre ouvert, nous n'avions plus besoin de parler pour nous comprendre tant nous étions proches. Inséparables, j'ai perdu à cause de ça beaucoup de mes amis, nous ne sortions plus ou presque, seulement pour les "officiels" de nos parents. Nous ne vivions pas ensemble mais c'était tout comme, mais enfants de bonne famille que nous étions, ni lui ni moi ne dormions chez l'autre. Non, pas avant le mariage. La bonne blague. Sauf que voilà, comme dans tous les mauvais films à l'eau de rose il y a un moment où ça bafouille, et où le couple se sépare. Clairement, dans la vie réelle c'est bien plus pathétique et douloureux que dans les films. Surtout quand on se fait larguer par son fiancé, cacher par sa famille pour ne pas lui faire honte et rogner par toutes ses autres connaissances parce que vraiment, le bide rond c'est pas du tout fashion. Probablement la période de ma vie la plus douloureuse, alors que la personne que j'aimais le plus au monde m'a quitté avec la pression de ses parents, mon école m'annonçait que je ne pouvais pas y rester pendant ma grossesse, mes parents eux, me priaient de bien vouloir rester dans ma chambre pour les huit mois à venir. « Je suis.. tellement.. » Les mots lui manquaient. Il n'arrivait même pas à me regarder dans les yeux. J'étais en sous vêtements devant le miroir espérant encore que tout ça n'arrivait pas lorsqu'il était entré dans la pièce. Une perle d'eau glissait le long de sa joue mes ses yeux continuaient à fixer le sol. Lâche. « regarde moi. » J'étais presque nue, à sa portée. Jamais avant cela il n'aurait regardé autre chose que moi. Et je savais qu'il le désirait aussi à ce moment là, mais c'était bien plus facile de suivre la pression familiale et de quitter la chambre. Le pire dans tout ça, c'est qu'il avait raison. En attendant ma mère ne supportait pas de me voir comme ça, engrossée, grossissant de jour en jour sans qu'elle puisse faire quoique ce soit, ça la rendait folle, et elle non plus avait arrêté de me regarder. C'était aussi les moments de solitudes les plus longs de ma vie, mais ça on s'y habitue. Vers cinq mois on décida de m'envoyer dans une espèce de pension pour les autres filles comme moi. Autant dire une boite dans laquelle on cache ce qu'on ne veut pas voir. Un fourre-tout. Un joyeux bordel. Que des filles de grandes familles qui étaient redescendu d'un étage ou deux dans leur propre image de soi, ce qui rendait l'ambiance très chaleureuse là-bas, bien que je ne voulais pas pour autant y rester. Cette "maison" pour jeunes filles n'était pas très loin de Londres, ce fut donc à ce moment là que je décidai d'intégrer le fameux quartier huppé de la capitale anglaise. J'avais mis un peu de sous de côté grâce à la vente de mon livre, assez pour repartir à zéro sans demander un copec à mon père. La dernière chose que je lui demandai donc était d'appuyer ma candidature sans préciser que j'allais accoucher d'ici quelques semaines. Heureusement il n'y avait pas de rendez-vous pour y entrer.